Monthly Archives: March 2019

The Uncanny Valley Nobody’s Talking About: Eerie Robot Voices

The first bit, the uncanny valley, we’re all familiar with by now: If a humanoid robot looks realistic but not quite realistic enough, it freaks us out. So far that idea has been applied almost entirely to robot faces and bodies, but it’s less known as a phenomenon in robot voices.Except, that is, to Kozminski University roboticist Aleksandra Przegalinska, also a research fellow at MIT. Przegalinska is bringing a scientific ear to the booming economy of chatbots and voice assistants like Alexa.

By |2019-03-20T15:47:02+00:00March 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Gartner – The Data Center Is Dead, and Digital Infrastructures Emerge | Equinix Analyst Report

Role of the traditional data center will be relegated to that of a legacy holding area, dedicated to very specific services than cannot be supported elsewhere, or supporting those systems that are most economically efficient on-premises As interconnect services, cloud providers, the Internet of Things (IoT), edge services and SaaS offerings continue to proliferate, the rationale to stay in a traditional data center topology will have limited advantages This is not an overnight shift, but an evolutionary change in thinking in how we deliver services to our customers and to the business

By |2019-03-20T15:34:25+00:00March 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Laws Could Stand in Way of Cashless Retailers – eMarketer Trends, Forecasts & Statistics

Earlier this month, Philadelphia passed a bill rendering cashless stores like Amazon Go and Sweetgreen illegal and banning future establishments from completely abandoning cash. By July 2019, most retailers in the city will be required to offer consumers a cash payment option.New Jersey just passed similar legislation banning cashless merchants, and cities like Washington DC and New York are following suit.“The number of completely cashless businesses are few and far between, and research has shown that cash is still a preferred payment method for many shoppers in the US,” said eMarketer forecasting analyst Cindy Liu.An October 2018 survey from Pew Research Center showed that 70% of US adults used cash last year for at least some of their purchases during a typical week. Separately, 60% of US internet users polled by Cardtronics said that cash was the most available payment method for everyone, and another 90% viewed cash as essential to those without checking or savings accounts.

By |2019-03-20T15:29:06+00:00March 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Comment berner une intelligence artificielle ?

Les réseaux de neurones sont gérés par des algorithmes qui nous permettent d’avoir une traduction simultanée ou de faire des recherches sur Internet, ou bien encore de nous déplacer à l’avenir dans une voiture autonome. Mais, ainsi que le montre cette vidéo proposée en partenariat avec Universcience.tv, le système peut être trompé par d’infimes perturbations. Omar Fawzi, maître de conférences au laboratoire d’informatique de l’Ecole nationale supérieure de Lyon, explique la nature de ces dysfonctionnements qui pourront sans doute être évités grâce une meilleure compréhension du fonctionnement du réseau de neurones.

By |2019-03-20T15:25:41+00:00March 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Switzerland’s Largest Online Retailer Starts Accepting 10 Cryptocurrencies

Claudio Schaad, leader of Team Spectre, one of the teams that make up the engineering department at Digitec Galaxus AG, discussed the new payment option in a blog post on his company’s website. “We’ve been looking into cryptocurrencies for a while now,” he revealed. The post explains that “instead of creating an own wallet or even cryptocurrency, digicon or the such, Spectre chose [to] work with a company called Coinify,” adding:In simpler terms: while shopping, if your purchase price exceeds 200 francs, you have the option to pay with cryptocurrencies. What arrives on digitec’s end are Swiss francs.Digitec specializes in IT, consumer electronics and telecommunications goods while Galaxus claims to be the largest online department store in Switzerland with a growing range of products for everyday needs. The two stores form Digitec Galaxus AG, its website describes.

By |2019-03-20T15:05:08+00:00March 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Report: 87% of Reported Trade Volume on World’s Largest Crypto Exhanges Questionable

Suspicious Trading Volumes“In total we estimated that 87 percent of exchanges’ reported trading volume was potentially suspicious and that 75 percent of exchanges had some form of suspicious activity occurring on them,” the company revealed in a series of tweets on its research findings.“If each exchange averaged the volume per visit of CoinbasePro, Gemini, Poloniex, Binance, and Kraken, we would expect the real trading volume among the largest 100 exchanges to equal $2.1 billion per day. Currently that number is being reported as $15.9 billion,” added The Tie.Trading volumes per exchange vs monthly web visitsManipulation of trading volume data by exchanges has remained an area of concern within the cryptocurrency market. Several factors can artificially grow volume, making it look like there’s demand for a particular digital asset when interest is actually minimal or non-existent. Investors are often lured to exchanges with inflated volumes as that tends to create an element of trust and an impression of liquidity. However, doubts about the integrity of crypto markets could be preventing some professionals from entering the space and prompting closer regulatory scrutiny.

By |2019-03-20T15:03:18+00:00March 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – L’alerte écologique va-t-elle retourner le système industriel ?

Je ne viendrai pas travailler chez vous, si vous tournez le dos à l’écologie » : Le 7 mars, les étudiants du Manifeste pour le réveil écologique lancé à l’automne 2018, ont réitéré leur « menace de boycott » lors du grand débat qu’ils ont organisé à l’ECSP Europe, face à trois Ministres et secrétaire d’Etat, François de Rugy, Frédérique Vidal et Brune Poirson : « J’aimerais que vous soyez conscients de la frustration que nous avons, a insisté une élève d’HEC. Pourquoi donc cela ne change pas ? Pouvez-vous cesser de vous renvoyer la balle ? ». En tant qu’étudiants, futurs diplômés et jeunes travailleurs, ils ont pu les interpeller sur la nécessité d’une véritable transition écologique. Car si les échanges avec les invités témoignent d’une implication de chacun sur le sujet, ils sont également symptomatiques du décalage entre les actions déjà engagées et celles qu’il conviendrait de mettre en place. La frustration qui gagne la jeunesse est aisément compréhensible à la vue de ce débat : paradoxalement, ce sont les étudiants qui prennent à bras le corps la tâche difficile de faire comprendre à leurs aînés qu’ils n’agissent pas à la mesure du problème. Les étudiants d’aujourd’hui n’auront pas le temps d’atteindre les postes à responsabilité pour éviter la catastrophe, et il apparaît évident que les personnalités présentes disposent d’une marge de manœuvre encore inexploitée. Alors que le ministre de la transition écologique et solidaire déclinait l’ensemble des transformations à accomplir (dans les systèmes énergétiques, les modes de production, les raisonnements, les représentations), quatre responsables industriels tentaient de dire ce qu’ils entreprennent pour changer de braquet. Mais Gilles Vermot-Desroches (directeur développement durable chez Schneider Electric), Philippe Luscan directeur industriel chez Sanofi, Carole Le Gall, CEO de la Business Unit France networks d’Engie et Marie-Claire Daveu, en charge de la soutenabilité chez Kering, n’ont pas convaincu. Certes, ils ont fait état de l’intégration des préoccupations sanitaires et sociales dans les stratégies d’entreprises mais les jeunes rassemblés savent que l’ADN des entreprises reste focalisé sur le seul profit monétaire. Alors ils interrogent : peut-on s’organiser pour prévoir aussi des profits en terme de santé, de qualité de vie, de propreté de l’eau, de l’air, ... ? demande Charlotte. Quel serait un business model pour la sobriété ? lance Matthieu. Peut-on créer des indicateurs qui encouragent les transitions sociales et environnementales ? questionne Nadia. François de Rugy entend la quête d’une génération désormais sur le qui-vive : « Nous devons piloter des destructions d’activités (liées au charbon notamment) pour développer des énergies renouvelables. Le point critique à discuter est de savoir quel degré de contrainte on veut s’appliquer à nous-mêmes collectivement, insiste le Ministre. Car ce n’est pas comme arrêter de fumer : il n’y a pas de bénéfice direct pour celui qui fait baisser son empreinte carbone. C’est l’intérêt général qui est visé ». A l’étranger, la mobilisation étudiante prend de l’ampleur. "On a été contacté par des étudiants d’Allemagne, du Royaume-Uni, de la Suède, relate Corentin Bisot, élève-ingénieur en troisième année de l’X qui a été à l’origine du Manifeste. Ils ont repris notre Manifeste et la même charte graphique pour lancer le mouvement". En Australie, ce sont 15 000 étudiants qui ont défilé le 30 novembre dernier, pour lutter contre le réchauffement climatique lors de la Strike 4 Climate Action. Ces mobilisations ont été soutenues par Greta Thunberg, jeune militante suédoise devenue emblématique, avec ses tresses et sa taille d’enfant. « Je ne veux pas de votre espoir mais je veux que vous commenciez à paniquer, a-t-elle lâché à la tribune de Davos le 25 janvier 2019. Je veux que vous agissiez comme si notre maison était en feu. Car elle l’est ». 30% des élèves polytechniciens, 40% des étudiants d’AgroParisTech ont signé le Manifeste 30 000 étudiants ont signé le Manifeste porté par les Grandes Ecoles (Polytechnique, HEC, ENS, AgroParisTech, Centrale-Supelec, Sciences Po et l’ESCP…) à l’initiative de Corentin Bisot : « Nous voulons pousser les étudiants à repenser la relations aux entreprises. Notre manifeste est un vrai levier pour faire évoluer les mentalités et les pratiques en profondeur ».Les plus engagés des étudiants mènent des entretiens avec les entreprises et leur adressent leurs revendications diverses. Cela passe par la mise en place d’objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, au refus de contribuer à la surconsommation par la stratégie marketing, à la mise en place de formations pour sensibiliser les collaborateurs aux enjeux environnementaux et sociétaux. Déjà en avril 2018, des étudiants de Science Po avaient appelé leur école à mettre fin au partenariat qui la liait à Total. "Soutenir l’industrie fossile apparaît comme une claire contradiction avec les missions de l’école. Sciences Po n’accepte plus les partenariats avec l’industrie des armes et du tabac. Pourquoi alors légitimer les choix industriels et l’influence politique destructrice de Total en acceptant un partenariat stratégique ?", dénonçait alors l’association Science Po Zéro Fossile. Les étudiants des grandes écoles ont une seconde cible : mettre l’écologie au cœur des enseignements. Déjà en 2011, Maeva Tordo, élève de l’ESCP Europe, avait lancé des cours alternatifs face au constat de contenus inadaptés aux urgences écologiques. Elle a fondé The Noise, association étudiante, véritable observatoire de l’innovation sociale et environnementale qui organise le 13 avril prochain un forum Quelle pédagogie pour l’écologie ? sur le campus ECE de Paris. En fait, le malaise est immense : les ingénieurs sont très peu formés à leurs responsabilités pour intégrer les dimensions écosystémiques dans les activités industrielles. « Il faut que toutes les formations pour les métiers d’ingénieurs de commerciaux, de stratégies, de marketing ou de design consentent à donner le bagage de connaissances sur la biosphère permettant de savoir dans quel cadre et dans quelles limites physiques nous agissons » insiste Benoit Halgand, élève ingénieur à Polytechnique. Actif au sein de l’association DDX (Developpement durable de l’X) il a mis sur pied - avec les autres adhérents - dix conférences, invitant des experts  comme, Philippe Bihouix (spécialiste des matières premières et de leur épuisement), Marc Dufumier (agronome centré sur des approches holistiques), Jean-Marc Jancovici ou Gaël Giraud, l'économiste en chef de l'Agence française de développement (AFD). Dans un esprit moins technique, l’association Ecocampus de l’ENS invite des penseurs du futur, comme l’auteur du thriller écologique visionnaire Siècle bleu, Jean-Pierre Goux (Edition La Mer Salée - Collection Alternité, novembre 2018) … Ces initiatives utiles sont pourtant loin de suffire à structurer auprès des futurs dirigeants, une compréhension des enjeux dans le « monde d’après ». Et les enseignants restent très frileux. Tracer une troisième voie, entre déclinistes et technofascinésCécile Renouard, professeur de philosophie et d’éthique des entreprises à l’ESSEC et à l’Ecole des Mines, s’est exilée dans l’Yonne pour créer le Campus de la transition. Il s’agit de proposer des itinéraires cohérents adressant les défis écologiques et sociaux. A l’image du Schumacher Collège en Grande Bretagne, le site de Forges allie l’expérience d’un éco-lieu en transition, un laboratoire académique et d’enseignement, et l’accompagnement des entreprises ou des institutions. Les politiques encouragent les jeunes à mettre la pression. Comme au salon de l’agriculture, où François de Rugy et François Guillaume ont demandé aux lycéens présents de « ne pas lâcher ». Le 28 février, le député Matthieu Orphelin a invité la climatologue et coprésidente du GIEC, Valérie Masson-Delmotte, à s’exprimer devant un parterre d’étudiants et lycéens à Angers : « J’ai pris une claque en lisant le rapport du GIEC en décembre, et pourtant ça fait vingt ans que je m’intéresse à ces sujets, confie le député. Plus aucun responsable politique n’a d’excuse. Il faut arriver à un électrochoc ».La climatologue a critiqué les Sénateurs sourds « depuis trente ans », mais aussi les banques : dans certaines, vous placez vos économies mais vous ne savez même pas qu’elles servent à financer des centrales à charbon au Bangladesh. Il faut exiger de savoir ce qu’on fait de votre argent. Pour terminer amère : « Malheureusement, la France – le pays de la COP 21 – n’est pas à la hauteur. Ce qu’on voit aujourd’hui, c’est un renoncement ». Très sollicitée, Valérie Masson-Delmotte est intervenue aussi ce jeudi 14 mars à Paris Dauphine à l'occasion de la conférence « La neutralité carbone à quel horizon ? », aux côtés d’Erik Orsenna, Jean Jouzel et de Christian de Perthuis. Si la neutralité carbone est ciblée, chacun sent que le sujet est bien d’en finir avec l’impunité. Les externalités, ça suffit, répètent les étudiants qui constatent que le système ment, au sens où nos conditions de vie (voire de survie) comptent pour zéro. Ce sont les règles du jeu économique et ses boites noires qu’ils veulent bouleverser…   Et c’est sans doute là que leurs enseignants résistent…  A HEC, seuls 10% des étudiants ont signé le Manifeste… La force du mouvement étudiant est qu’il se veut réaliste et concret. Les jeunes signataires du Manifeste sont immergés dans l’inquiétude de l’effondrement. Paradoxalement, ils vivent dans une frénésie technophile mais ne sont pas dupes. Ils cherchent donc à inventer un passage entre déclinistes et technofascinés qui passe par la conversion radicale des modes d’innovation. C’en est fini des ajustements à la marge, tout projet doit faire sens et respecter l’habitabilité de la terre… Faire basculer le systèmeLa conscience de la jeune génération est en train de changer la donne. En février dernier, le mouvement Together for Earth, qui rassemble et coordonne différentes associations étudiantes engagées dans le développement durable, a invité Maxime de Rostolan à Polytechnique. Ce dernier, fondateur des Fermes d’avenir, lance alors un projet subversif : remplacer les stages de fin d’année par une mobilisation commune pour « changer le système ». « Sécher les cours c’est se priver du savoir, alors que faire la grève de son stage c’est plus puissant, c’est ne pas donner son temps à des entreprises qui occultent les priorités", explique-t-il.Le 1er mars, est lancé à Ground control à Paris, le mouvement, 6 mois pour la bascule. Plus de 700 personnes se manifestent pour contribuer. Le QG est trouvé : une clinique désaffectée à Pontivy (Morbihan), est mise à disposition gratuitement. Les objectifs sont multiples mais centrés sur des propositions politiques et la formation de candidats-citoyens pour les élections municipales. Une web TV sera créée avec Netflix. Pour faire de l’expérience une télé-réalité ? Que peut un tel mouvement alors que les initiatives pleuvent ? Nicolas Hulot et Laurent Berger viennent de présenter 66 propositions visant à dessiner un « nouveau pacte social et écologique » ; l'économiste Pierre Larrouturou et le climatologue Jean Jouzel ont aussi lancé le Pacte Finance Climat ; Alain Grandjean a aussi produit des propositions pour rendre la trajectoire des finances publiques vraiment soutenable. Les mouvements comme Place publique prolifèrent : Après les Colibris, les Coquelicots, les Zèbres, vient de naître les Scarabées.L’effervescence témoigne d’une société en quête de signes et d’orientation. Si l’habitabilité de la terre est devenue le cap central et non négociable, il faudra bien que cela se traduise dans de nouvelles boussoles. Elles ne concernent pas seulement la décarbonation de notre économie, mais bien plus fondamentalement la transformation de nos modèles industriels pour les rendre biocompatibles. 

By |2019-03-15T11:55:03+00:00March 15th, 2019|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – L’humanité est en danger

Un quart des morts prématurées et des maladies à travers le monde sont liées aux pollutions et aux atteintes à l'environnement causées par l'Homme, a mis en garde l'ONU ce mercredi 13 mars dans un rapport sur l'état de la planète. Les émissions responsables de la pollution de l'air, les produits chimiques contaminant l'eau potable et la destruction accélérée des écosystèmes nécessaires à la survie de milliards de personnes causent une sorte d'épidémie mondiale qui entrave aussi l'économie, selon le texte. 9 millions de victimes des pollutions par anLe rapport sur l'environnement mondial (Global Environment Outlook, GEO), publié mercredi 13 mars, qui utilise des centaines de sources de données pour calculer l'impact de l'environnement sur une centaine de maladies, compile une série d'urgences sanitaires liées aux pollutions de toutes sortes. Des conditions environnementales "médiocres" sont responsables « d'environ 25% des morts et maladies mondiales », selon le texte, qui parle d'environ 9 millions de morts liées aux pollutions environnementales en 2015. Faute d'accès à l'eau potable, 1,4 million de personnes meurent chaque année de maladies évitables comme des diarrhées ou des parasites liés à des eaux contaminées. Les produits chimiques évacués en mer provoquent des effets négatifs sur la santé « potentiellement sur plusieurs générations », et 3,2 milliards de personnes vivent sur des terres dégradées par l'agriculture intensive ou la déforestation. Quant à l'utilisation débridée d'antibiotiques dans la production alimentaire, elle risque d'entraîner la naissance de bactéries super-résistantes qui pourraient devenir la première cause de morts prématurées d'ici le milieu du siècle.Ce rapport sur lequel ont travaillé 250 scientifiques de 70 pays pendant six ans, souligne également un fossé grandissant entre pays riches et pays pauvres : surconsommation, pollution et gaspillage alimentaire au Nord précipitent famine, pauvreté et maladies au Sud. « Des actions urgentes et d'une ampleur sans précédent sont nécessaires pour arrêter et inverser la situation », indique le résumé à l'attention des décideurs qui accompagne le rapport. Sans une réorganisation de l'économie mondiale vers une production plus durable, le concept de croissance pourrait devenir vide de sens face aux morts et aux coûts des traitements, estiment les auteurs. La publication de ce rapport pendant l'Assemblée générale du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) à Nairobi devrait alimenter le débat sur la question de la responsabilité des dommages causés à la Terre. Selon des sources proches des négociations, certains pays riches, Etats-Unis en tête, menacent de ne pas "accueillir favorablement" le rapport, un mauvais signe dans l'espoir d'un éventuel futur accord sur la réduction des gaspillages, de la surconsommation et des pollutions. Respirer tue 8.8 millions de personnes par anLa pollution de l'air pourrait être deux fois plus meurtrière que ce que l'on pensait : une étude parue mardi 12 mars la juge responsable de près de 800.000 morts par an en Europe et 8,8 millions dans le monde. Entre 40 et 80% de ces décès prématurés sont dus à des maladies cardiovasculaires, estiment les chercheurs, qui publient leurs travaux dans la revue European Heart Journal. « Cela veut dire que la pollution de l'air fait plus de morts chaque année que le tabac, responsable de 7,2 millions de décès en 2015 selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) », a affirmé l'un des auteurs, le professeur Thomas Münzel de l'université de Mayence (Allemagne). « On peut éviter de fumer, mais on ne peut pas éviter d'être soumis à un air pollué », a-t-il ajouté. Les chercheurs estiment à 790.000 le nombre de morts dus à la pollution de l'air en 2015 dans l'ensemble de l'Europe, dont 659.000 dans les 28 états de l'Union européenne. Cette estimation est nettement supérieure à celle de l'Agence européenne de l'environnement (AEE).  En effet, dans son rapport annuel publié en octobre 2018, elle jugeait que la pollution de l'air aux particules très fines (PM2,5), au dioxyde d'azote (NO2, émis par les moteurs diesel) et à l'ozone (O3) était responsable en 2015 de 518.000 décès prématurés dans 41 pays d'Europe, et 480.000 dans l'UE. L'étude publiée mardi est essentiellement consacrée à l'Europe, mais ses auteurs ont également appliqué leur méthode de calcul à l'ensemble du monde. Ils arrivent au chiffre astronomique de 8,8 millions de morts causés par la pollution de l'air en 2015 sur l'ensemble de la planète, dont 2,8 millions pour la Chine. De précédents travaux chiffraient plutôt le total mondial à 4,5 millions. Pour réviser ces chiffres, les chercheurs allemands ont utilisé un nouvel outil statistique.Ils ont estimé l'exposition aux polluants en se basant sur un modèle simulant la façon dont les gaz atmosphériques interagissent avec les composés chimiques issus de l'activité humaine (production d'énergie, industrie, transports, agriculture...). Ils ont appliqué ces données à un nouveau modèle statistique combinant les taux de mortalité et l'exposition.« Nous avons utilisé de nouvelles analyses des risques, basées sur des données épidémiologiques beaucoup plus larges qu'auparavant et provenant de 16 pays », a indiqué à l'AFP l'un des scientifiques, Jos Lelieveld. En moyenne, la surmortalité mondiale attribuée à la pollution de l'air par cette étude est de 120 décès par an pour 100.000 habitants. Ce taux est supérieur en Europe (133), bien que les contrôles y soient plus stricts que dans d'autres régions. « Cela s'explique par la combinaison d'une piètre qualité de l'air et d'une forte densité de population, qui aboutit à une exposition parmi les plus élevées du monde », selon le professeur Lelieveld. L'Europe de l'Est est particulièrement touchée, avec 36.000 morts par an pour la Roumanie ou 76.000 pour l'Ukraine, soit des taux supérieurs à 200 décès pour 100.000 habitants. Pour l'Allemagne, le taux est de 154 décès pour 100.000 habitants, contre 98 au Royaume-Uni ou 105 en France. Les auteurs de l'étude jugent "urgent" de baisser les seuils d'exposition aux particules fines. La limite annuelle moyenne pour les particules très fines, les PM2,5, fixée par l'Union européenne est de 25 microgrammes par mètre cube, soit 2,5 fois plus que les recommandations de l'OMS. « Dans la mesure où la plupart des particules fines et des autres polluants de l'air en Europe proviennent de la combustion des énergies fossiles, il est urgent de passer à d'autres sources d'énergie », a plaidé le Pr. Lelieveld. Ces travaux « semblent montrer que le risque cardiovasculaire lié à la pollution de l'air a été sous-estimé, et ce constat me paraît pertinent », a commenté à l’AFP une scientifique qui n'a pas participé à l'étude, le docteur Holly Shiels, de l'Université de Manchester. « Auparavant, on se concentrait sur les risques de cancer liés à la pollution de l'air ou les effets immédiats sur l'appareil respiratoire. Désormais, on comprend mieux le lien avec les problèmes cardiaques, les effets sur le cerveau ou les questions de reproduction », a déclaré à l'AFP le patron de l'AEE, Hans Bruyninckx, dans un entretien indépendant de la publication de l'étude. L’espérance de vie en panneUne étude de l'Institut national d'études démographiques (Ined), publiée ce mercredi 13 mars, fait état d’un tassement des courbes d’espérances de vie. Elles augmentaient de 0.3 an par année depuis la deuxième moitié du XXe siècle, soit environ trois mois d’espérance de vie gagnée par an. Les derniers chiffres enregistrent une augmentation de 0.1 an seulement, à peu près égale pour les hommes et pour les femmes.Pour les chercheurs de l’Ined, ce tassement serait dû, en France, à des épidémies de grippe saisonnière particulièrement meurtrières ces dernières années. Le tassement touche aussi d’autres régions du monde et notamment les États-Unis où l’obésité, la consommation d’opioïdes et les inégalités dans le système de santé contribuent à faire stagner la courbe d’espérance de vie. Malgré les progrès médicaux et d’hygiène qui ont permis de gagner plus de quarante ans d’espérance de vie au cours du dernier siècle, la machine à gagner des années de vie semble s’être grippée. Les cancers, les maladies neurodégénératives et les maladies cardiovasculaires contrarient tous les efforts faits pour reculer la mort. Les chercheurs de l’Ined ne font pas référence aux causes liées aux pollutions et aux risques environnementaux dans leur analyse. Pourtant, leur contribution doit être significative et méritera d’être mesurée attentivement par les démographes.

By |2019-03-15T11:50:57+00:00March 15th, 2019|Scoop.it|0 Comments

L’ancien « baron » français du bitcoin, Mark Karpelès, échappe à la prison ferme au Japon

Le Français, qui avait dirigé la plateforme d'échanges de cryptomonnaies MtGox jusqu'à sa faillite en 2014, est condamné à deux ans et demi de prison avec sursis pour manipulation de données informatiques. Il est acquitté des charges de détournements de fonds.Mark Karpelès ne dormira pas en prison ce soir. Le jeune entrepreneur français, qui dirigeait la grande plateforme d'échange de cryptomonnaies MtGox jusqu'à sa faillite spectaculaire en 2014, a été condamné, ce vendredi matin, à Tokyo, à une peine de prison avec sursis très inférieure à ce que le parquet avait requis contre lui.Initialement arrêté par la police pour son implication supposée dans la chute de MtGox et la disparition de plus de 630.000 bitcoins des comptes de la plateforme,  Mark Karpelès avait finalement été poursuivi pour des détournements de fonds, liés à un abus de confiance, et une manipulation des données informatiques de son site. L'accusation ne l'avait jamais formellement inculpé dans la disparition des bitcoins de MtGox.Défaite pour les procureursA l'issue d' un procès qui s'était étalé sur un an et demi , à raison d'une ou deux journées d'audience par mois, les procureurs avaient demandé, en décembre dernier, une peine de 10 ans d'emprisonnement contre le Français de 34 ans, originaire de Bourgogne. Les trois juges l'ont finalement acquitté des charges de détournements de fonds et d'abus de confiance, mais l'ont condamné à une peine de deux ans et demi de prison avec sursis pour les manipulations de données. Il ne sera ainsi pas incarcéré s'il ne commet pas de délit durant les quatre prochaines années.

By |2019-03-15T11:46:08+00:00March 15th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Airbnb rachète HotelTonight : prochaine étape, l’entrée en bourse ?

Airbnb a annoncé l’acquisition de la plateforme de réservation HotelTonight. Le montant du rachat n’a pas été divulgué, mais lors de sa dernière levée de fonds en 2017, HotelTonight était valorisée à 463 millions de dollars. L’acquisition devrait être finalisée au mois de juin 2019. Après s’être lancée sur le last-minute au travers d’une expérience mobile, HotelTonight a élargi sa fenêtre de réservation à 100 jours. En mettant la main sur la solution, Airbnb se rapproche un peu plus de son ambition de devenir une plateforme de réservation de voyage complète.« Développer une plateforme de voyage complète implique notamment de pouvoir répondre aux besoins de chaque client, qu’il planifie son voyage un an ou un jour à l’avance », a expliqué Brian Chesky, cofondateur et PDG d’Airbnb, dans un communiqué de presse. À noter que les deux marques continueront d’opérer de manière indépendante. Une fois l’acquisition finalisée, Sam Shanks, CEO de HotelTonight, gardera ses fonctions et collaborera avec Greg Greeley, président d’Airbnb Homes, pour diriger la catégorie « hôtels de charme ».HotelTonight : pionnier du « mobile-first »L’expérience de réservation proposée sur son application mobile est sans doute l’un des atouts principaux d’HotelTonight. Dans un premier temps, de nombreux acteurs ont tenté de répliquer l’outil, en vain. Lorsque l’utilisateur pouvait réserver une chambre en quelques clics via HotelTonight, la version proposée par Booking.com en demandait des dizaines. La société a été pionnière également dans le lancement de tarifs basés sur la géolocalisation, l’accès en chambre sans contact ou encore l’intégration d’un service de conciergerie par tchat pour certains hôtels.Autant d’éléments qui ont permis à HotelTonight de mettre en avant son savoir-faire technologique. D’ailleurs, Airbnb n’est pas le premier à vouloir acquérir la solution. En 2015, The Information rapportait que Booking Holdings, encore connue sous le nom de Priceline, souhaitait mettre la main sur HotelTonight. En Chine, la solution avait attisé les convoitises du géant Ctrip.

By |2019-03-08T17:42:34+00:00March 8th, 2019|Scoop.it|0 Comments