Les deux groupes vont former le 4e acteur du paiement à l’échelle mondiale, via ce qui est la plus grosse opération de l’histoire du secteur en Europe. L’objectif est pour eux de gagner en surface. « C’est une industrie où les volumes sont cruciaux », explique un bon connaisseur du secteur. 

Les deux groupes sont en outre très complémentaires. Tandis que le premier est leader du traitement des transactions, le second est très bien positionné pour la fabrication et la gestion des terminaux de paiement, de plus en plus concurrencés par les smartphones. A lui seul, ce métier était devenu trop étroit, donnant moins de visibilité à Ingenico.

La stratégie est la même pour les géants américains. Que ce soit le futur ensemble FIS-Worldpay ou Global Payments-Total System (21,5 milliards de dollars), l’idée est d’être présent sur toute la transaction. « Les commerçants veulent travailler avec un seul prestataire », explique Gilles Grapinet.

Sourced through Scoop.it from: www.lesechos.fr