La folle trajectoire de cette société sortie de terre il y a sept ans à peine affole les géants du logiciel en entreprise. Mais son cofondateur, Florian Douetteau, n’a jamais caché son ambition de préserver l’autonomie le plus longtemps possible et d’envisager une introduction en Bourse qui se rapproche encore un peu plus. Avant d’y parvenir, la jeune pousse doit étendre le nombre de ses clients (300 entreprises aujourd’hui) et surtout le nombre d’utilisateurs au sein de ces grands comptes. « Nous ne cherchons pas à comprendre toutes les spécificités des métiers, mais plutôt à donner la capacité à chacun d’entre eux d’y injecter leur propre connaissance, explique Romain Fouache. L’objectif est d’abaisser la barrière à l’entrée de l’IA et d’augmenter les compétences de ceux qui utilisent nos outils. »

Parmi eux, de nombreux clients ont été touchés de plein fouet lors du confinement, notamment dans l’énergie et l’aéronautique. Mais plutôt que de faire marche arrière, ils ont davantage eu tendance à accélérer le déploiement de ces outils d’amélioration de la performance, explique celui qui pilote les revenus de la jeune pousse. « La période a été très intéressante car nous avons pu étendre notre empreinte au sein d’entreprises évoluant sur des secteurs parfois sinistrés par la situation, poursuit Romain Fouache. Et celles qui avaient su intégrer l’utilisation des données en amont ont aussi été celles qui en sont le mieux sorties. » Un épisode qui aura certainement confirmé l’intérêt des investisseurs…

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