Renault va accueillir ses partenaires de Software République dans ses locaux et placer sa software Factory dans le dispositif. Le constructeur déclare qu’il va ainsi y localiser 1000 ingénieurs et Data Scientists. « Nous allons ouvrir 100 000 mètres carrés dans nos installations à nos partenaires. Là les logiciels et d’autres innovations de rupture seront développés et testés. Nous allons offrir une proximité avec nos infrastructures d’ingénierie, avec nos compétences techniques, et nous allons aussi inclure notre Renault Software Factory dans ce laboratoire où nous allons localiser 1000 ingénieurs et Data Scientists » déclare Luca de Meo.

Il faut imaginer que la « Software république » est un laboratoire à ciel ouvert géant où l’on peut faire des expériences sur des véhicules autonomes et connectés dans un environnement contrôlé en temps réel, décrit le dirigeant. Il estime que ces activités vont créer des opportunités immédiates pour le secteur automobile et d’autres secteurs tels que la défense, les infrastructures, l’aérospatiale, les télécommunications, l’électronique, la mobilité, et le secteur des données.

Un futur du véhicule sous tendu par l’intelligence artificielle

Luca de Meo présente un futur de l’automobile 4.0 sous tendu par l’intelligence artificielle. « Nos véhicules vont s’améliorer chaque jour au fur et à mesure que vous les conduisez » dit-il. « En utilisant notre expertise en interne et notre écosystème de Software République, nous allons proposer les meilleurs services connectés et de haute technologie embarqués de façon native dans nos véhicules » poursuit-il. « A l’avenir, nos voitures vont adapter leurs fonctionnalités de manière proactive pour répondre aux besoins des conducteurs » détaille-t-il. Par exemple, à l’arrivée dans un tunnel, le véhicule peut proposer de passer en mode ‘air recyclé’.

« Nos véhicules vont prendre de la valeur au fil du temps »

« Nos véhicules vont prendre de la valeur au fil du temps » pense Luca de Meo, faisant référence au fait que de nouvelles fonctions seront proposées constamment en téléchargement dans le véhicule. Cela sera possible au travers de Mylink – un système d’info divertissement développé avec Google – et de l’appli propre à Renault, MyRenault. « Avec notre appli MyRenault, nos clients restent en contact avec leur véhicule, le contrôlent depuis leur smartphone, ils préparent leur trajet » précise le DG.

« En 2022, Renault va lancer Mylink. Nous serons le premier constructeur à apporter les services de Google à des véhicules sur un marché de masse. Avec Google Maps, la navigation sera personnalisée selon les destinations fréquentes des utilisateurs, y compris des fonctionnalités améliorées pour les véhicules électriques [NDLR : avec une indication des lieux où on peut trouver bornes de recharge électrique]. Les utilisateurs auront accès à leurs applications préférées sur Google Play et pourront contrôler les fonctionnalités en main libre par la voix » termine-t-il. Megane E sera le premier véhicule équipé de Mylink à partir de 2022.

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