Avec ce produit et ce discours, Coinhouse veut démocratiser l’investissement dans les cryptomonnaies auprès d’un public plus large d’épargnants ou d’entreprises n’y ayant pas encore mis un pied. La fintech promet un rendement fixe de 5 % annualisé, pour un ticket d’entrée de 43.000 euros au minimum. Les fonds sont bloqués trois mois mais peuvent ensuite être retirés à tout moment, sans commission d’entrée, de sortie ou de gestion. Le capital n’est pas garanti. Malgré son nom, ce produit n’est donc pas sans risque ni sans contrainte et n’a donc rien à voir avec les produits d’épargnes classiques avec lesquels Coinhouse s’est comparé dans une large campagne de publicité cet été.

Avant ce livret, Coinhouse a également développé un service de conseil en investissement, afin d’accompagner les utilisateurs de son application dans leurs investissements, à la manière d’un conseiller bancaire. Elle revendique 2.500 clients accompagnés.

Pour parfaire son image d’établissement quasi traditionnel, Coinhouse veut ensuite développer des services de paiement. « La blockchain permet aujourd’hui de réaliser une grande partie des métiers bancaires, tout en se passant des intermédiaires que sont Visa, Mastercard ou Western Union, ainsi que d’une partie du système bancaire lui-même », assure Nicolas Louvet.

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