A l’approche de la présidentielle, il y a d’ailleurs fort à craindre que, comme en 2009 où 600 millions d’euros avaient éteint les brasiers, des fonds et des emplois publics viendront calmer, sans les soigner, des handicaps structurels: une sous-qualification endémique avec moins de 40% de peu ou pas diplômés, une culture certaine de l’assistance. Attendre à ce point son salut du secteur public est une logique suicidaire que ces nouvelles émeutes accélèrent. Au début d’une saison touristique cruciale pour le redémarrage de l’activité dans le secteur privé, une minorité -insistons sur ce point- de Guadeloupéens donne le spectacle d’une île à la dérive. 

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