« Le monde du luxe a toujours fui le numérique avant que celui-ci ne permette l’expression de la rareté. Aujourd’hui, la blockchain le permet même s’il y a des abus et des choses inutiles. La culture, la rareté, la collection dans l’art et le luxe, tout cela peut s’exprimer avec les NFT. Il y a le support technologique pour cela. Quelques marques ont moins peur que d’autres de faire le premier pas et je prends le pari que, bientôt, la tendance va s’inverser ; ne pas y aller sera plus risqué que d’y entrer », décrypte-t-il.

Les Etats-Unis, marché pilote
Dès le 31 mars, Off-white, le label fondé par le designer Virgil Abloh – décédé le 28 novembre 2021 – et dont LVMH (propriétaire des « Echos ») est actionnaire majoritaire, a rendu possible l’achat par cryptomonnaies dans ses boutiques emblématiques de Paris, Londres et Milan. Mais le carnet de bal du mariage des cryptos et du luxe remonte d’une certaine façon à plus loin : 2018, année du dixième anniversaire du bitcoin fut celle du lancement de la montre Hublot, Big Bang Blockchain. Nouvelle étape, l’horloger suisse a présenté à la mi-février 2022 une édition limitée à 50 exemplaires de la Big Bang Unico Ledger, créée en partenariat avec la célèbre licorne française qui propose des supports sécurisés pour ces actifs.

Le mouvement des cryptos s’accélère dans le luxe. Gucci, fleuron de Kering, inclut ce nouveau type de paiement dans plusieurs de ses boutiques aux Etats-Unis, premier marché du luxe toujours en forte croissance. Dans certains magasins de New York (Gucci Wooster), Los Angeles (Rodeo Drive), Miami (Design District) ainsi qu’à Atlanta et Las Vegas, on peut désormais acheter un sac de la célèbre griffe italienne avec dix catégories de cryptomonnaies qui vont des bitcoins et ethereum (ETH) aux stablecoins GUSD, dai, etc…

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