Monthly Archives: June 2022

Comment les NFT utilisent Twitter et les réseaux sociaux pour doper leur cours

Les 10.000 singes du Bored Ape Yacht Club (BAYC) sont bien les rois de la jungle numérique. Ils ont tué la compétition sur Twitter. Ils y occupent une place centrale dans les discussions, qu'aucune autre collection de NFT (jetons non fongibles) n'a atteinte. Leur communauté de fans et d'influenceurs est la plus efficace pour susciter l'intérêt autour de ces personnages, des objets digitaux uniques dont les caractéristiques et les propriétés sont certifiées et gérées sur une blockchain.  Ces 10.000 NFT de singes numériques BAYC ont éclipsé leurs concurrents des CryptoPunks, Cool Cats (chats) et Doodles. Sur les 18 principales collections de NFT représentant des animaux ou des personnages de Manga (Azuki), les primates du BAYC se sont approprié près de 40 % des messages sur Twitter émis par les différentes communautés des NFT, a calculé une étude (1). Ils étaient 60.000 en avril à revendiquer sur Twitter être les heureux propriétaires d'un singe, d'un mutant, d'un chat, d'un robot, ou d'un punk dépravé. Parmi eux, des vedettes du sport, de la musique, du cinéma et des entrepreneurs. Le 4 mai dernier, Elon Musk a ainsi changé sa photo de compte Twitter. Pendant 24 heures, elle a représenté un collage de différents personnages des BAYC, qui ont bénéficié d'une publicité - a priori gratuite - auprès des 99 millions d'abonnés du patron de Tesla. Les acheteurs célèbres du BAYC (Paris Hilton, Jimmy Fallon, Madonna, Justin Bieber, Neymar jr, Eminem…) alimentent les commentaires sur les réseaux sociaux. Intérêts communs Les mots-clefs sur Twitter (ou « hashtag ») « BAYC » et « Cryptopunk » se détachent loin devant les autres et sont les plus associés aux sujets sur les NFT, au point d'en être devenus des synonymes. Les CryptoPunks sont pourtant les plus anciens (ils sont nés en 2017), disposent de parrains célèbres (Jay-Z, Serena Williams, Snoop Dogg …) et dépassent leurs homologues du BAYC en termes de ventes. Mais sur Twitter, ils représentent 5 fois moins de tweets (8,6 %).

By |2022-06-28T13:06:15+00:00June 28th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Air Nostrum (Iberia) commande dix dirigeables hybrides

L’heure est aux modes de tranport durables. Et le dirigeable en est un ! Surtout l’Airlander 10 du constructeur britannique Hybrid Air Vehicles (HAV), lequel combine une propulsion électrique et une superstructure remplie d’hélium. Soit à l’arrivée une réduction de 90% des émissions de carbone par rapport aux avions actuels. Fabriqué dans le South Yorkshire, cet aéronef de près de 100 mètres de longueur peut rester en l’air cinq jours et dispose d’un rayon d’action de 7 400km. L’Airlander 10, outre son mode de propulsion, possède de nombreux autres atouts. Il n’a pas besoin de pistes pour décoller, sur terre comme sur l’eau d’ailleurs, et peut donc se poser à proximité immédiate des centre-villes comme dans des petites villes qui n’ont pas d’aéroports. De quoi compenser une vitesse de croisière de 148 km/h, nettement moindre que celle d’un avion. ©Hybrid Air Vehicles Iberia Regional Air Nostrum est la première compagnie aérienne à commander l’Airlander 10, soit dix exemplaires sous réserve de la certification de l’aéronef. Il existe aujourd’hui de nombreux projets de dirigeables dédiés au transport de passagers, dont l’un des plus connus est celui de la start-up parisienne Flying Whales.

By |2022-06-28T12:55:36+00:00June 28th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – Et si on arrêtait de considérer la ménopause comme une régression ?

Imaginez une seule seconde qu’une ministre française se confie longuement, lors d’un entretien télévisé, sur la manière dont elle a traversé sa ménopause, décrivant par le menu ses conséquences psychiques et physiques ou son impact sur sa vie quotidienne. Le scénario vous paraît surréaliste ? C’est pourtant ce qu’a fait Nicola Sturgeon, première ministre d’Écosse, le 18 juin dernier, se fendant également d’un tweet pour justifier sa démarche : « J’ai désiré pouvoir avoir une franche discussion sur la ménopause car c’est une étape de la vie vécue par toutes les femmes, qui est stimulante et libératrice, mais encore entourée de trop de mystère et de stigmatisation. J’espère que ma prise de parole contribuera à changer les choses. »  Quelques jours plus tôt, une étude de OnePoll pour la marque de protections hygiéniques Tena, relayée par le Daily Mail, nous apprenait que la moitié des femmes britanniques n’avaient jamais parlé de leur ménopause à leurs compagnons. Un chiffre vertigineux, qui ne fait que confirmer les propos de Nicola Sturgeon : oui, la ménopause demeure un sujet largement tabou, intériorisé comme un stigmate à invisibiliser par une majorité des femmes ; en tout cas, elle ne constitue certainement pas un phénomène auquel on associerait spontanément les adjectifs « libérateur » et « stimulant ». Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. Dans La Fabrique de la ménopause (CNRS éditions, Biblis, 2022), sa passionnante histoire socioculturelle de la ménopause, Cécile Charlap, maîtresse de conférences à l’Université Toulouse – Jean Jaurès, nous apprend que, loin de constituer un invariant culturel, la ménopause n’existe tout simplement pas dans certaines cultures. Mieux encore, l’ouvrage nous enseigne que, jusqu’au milieu du XVIIe siècle, le vieillissement était pensé de manière identique pour les deux sexes. C’est à un certain Charles de Gardanne qu’on doit l’invention du terme “ménopause”, en 1821, dans son ouvrage De la ménopause ou de l’âge critique des femmes. L’identification du phénomène, immédiatement pathologisé, instaure de fait une bicatégorisation dans l’appréhension de la vieillesse qui n’existait pas auparavant. Comme l’écrit Thomas Laqueur, auteur de La Fabrique du sexe, « une nouvelle intelligence du mâle et de la femelle apparaît, ceux si sont désormais envisagés comme des opposés ». La période est marquée par une inflation de discours médicaux pathologisant le basculement dans la vieillesse des femmes, tandis que l’andropause, phénomène physiologique caractérisé par des symptômes proches de ceux de la ménopause – mais qui touche, lui, les hommes – est totalement invisibilisé. Une expérience de la perte et du déclin C’est cette matrice discursive dont l’origine est essentiellement médicale qui infléchit progressivement les schèmes de perception associées à la vieillesse féminine dans un sens pas franchement positif pour le sexe féminin. Construit en référence permanente à la problématique de la fécondation, obsession des instances de pouvoir au XIXe siècle, comme le démontre fort bien Michel Foucault dans son Histoire de la sexualité, le discours sur la ménopause se construit dès ses origines sur le registre, non pas de la transformation, mais de l’involution. Dans la mesure où le corps féminin est perçu essentiellement comme un corps qui produit des hormones, et qui féconde, l’arrêt des menstruations ne peut être perçu que comme une régression. Comme le montre Cécile Charlap, les registres de l’appauvrissement et de la dégradation imprègnent alors le discours médical : on parle de « perte folliculaire », « d’appauvrissement global du stock folliculaire », « d’altération de la qualité ovocytaire ». Par capillarité, ce registre de la perte, de la déficience et de la dégénérescence infuse également le champ du politique et de la morale au point que la ménopause sort de la sphère du pathologique pour devenir « une expérience sociale de la perte et du déclin ». Encore aujourd’hui, nous demeurons prisonniers de cet héritage, incapables de nous départir d’une vision de la féminité étroitement liée à la fonction reproductive. Dès lors, nous explique Cécile Charlap, la ménopause ne peut être considérée que comme un «  processus de disqualification sociale ». Dans ce contexte, on comprend mieux que la moitié des femmes britanniques n’osent aborder le sujet. Et lorsque le discours médiatique ou artistique s’en empare, à de rares exceptions près, on ne peut pas dire qu’il fasse évoluer les choses. On se souvient – pour les fans de la série ! – de la manière dont la ménopause de Samantha, héroïne quinquagénaire de la série culte Sex & The City – est tournée en ridicule à partir du moment où celle-ci n’a plus accès aux injections d’hormones lui permettant d’éviter les bouffées de chaleur qui la terrassent. Les exemples de ce type sont infinis. La femme ménopausée, lorsqu’elle n’est pas invisibilisée, est toujours mobilisée à des fins comiques. Taire ou moquer le phénomène semblent être les deux seules options envisageables.  Petite note d’espoir cependant, à mesure que les femmes s’emparent du cinéma, de la littérature ou des séries, un autre discours voit le jour et un infléchissement du lexique s’opère. Certes, nous sommes encore loin de ces indiennes Pigan canadiennes qui, comme nous l’apprend Cécile Charlap, à partir du moment où elles ne sont plus menstruées, « cessent de se calquer sur un modèle féminin fait de soumission, réserve, douceur, pudeur et humilité » et « se mettent notamment à uriner publiquement, comme des hommes ». L’Occident n’est clairement pas prêt pour ça. Et il n’est pas certain que la destigmatisation de la ménopause doive passer par un surinvestissement des valeurs associées à la masculinité. La solution tient en une phrase : il faut parvenir à déconstruire les schèmes sociaux basés sur une lecture uniquement physiologique du féminin.  Usbek & Rica il y a 6 jours [DÉBAT] Selon vous, la ménopause est-elle encore un sujet tabou en France ? RÉPONDRE AU S.O.S. 1 réponse 0 Je n’invente rien en disant cela, une certaine Simone de Beauvoir le formulait bien mieux que moi dès 1949. Mais nous sommes en 2022 et une grande majorité des femmes semblent toujours prisonnières d’une grammaire sociale écrite à partir de leurs menstruations, de leur puberté ou de la ménopause. D'ailleurs, faire de la ménopause un moment « stimulant et créatif », comme le formule Nicola Sturgeon, c’est encore et toujours en faire un marqueur de vie incontournable et reproduire - malgré des intentions fort louables au demeurant ! - la même logique de réduction du féminin aux modulations physiologiques de son corps. Sans nier les symptômes qui lui sont associées qui, si on le souhaite, peuvent faire l’objet de traitement, la véritable révolution serait probablement d’en faire un événement non signifiant. C’est déjà le cas au Japon, où aucun terme n’est associé au phénomène. En attendant d’en arriver là, je vous laisse avec cette splendide Menopause Rhapsody, qui tente de dédramatiser par l’humour ce qui ne devrait jamais être perçu comme un stigmate.

By |2022-06-28T12:51:25+00:00June 28th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Mark Zuckerberg prépare un moyen de paiement et d’identification pour tous les métavers

A l’heure où Mark Zuckerberg espère 1 milliard de consommateurs dans le métavers vers la fin de la décennie, il prépare dans le même temps une solution de paiement et d’identification adaptée. Le patron de Meta (anciennement Facebook) fait muter sa solution de paiement Facebook Pay vers Meta Pay, et veut le proposer comme un portefeuille digital pour tous les métavers. Une solution de paiement et d’identité intéropérable Dans un premier temps, il s’agit juste d’un changement de nom. Pour la suite, l’objectif est de s’imposer comme la solution de paiement intéropérable dans le métavers, d’identification et de titre de propriété. « Vous devriez pouvoir vous connecter à n’importe quelle expérience métavers et tout ce que vous avez acheté devrait être juste là » dit-il. « On est encore loin de l’intéropérabilité » reconnaît Mark Zuckerberg. Le portefeuille devra permettre de gérer en toute sécurité l’identité, ce que l’on possède et comment on paie. Meta Pay permettra d’acquérir des biens existant sous forme digitale dans les métavers, que ce soit des vêtements, des  œuvres d’art, vidéos, musique, expérience, événements virtuels, etc. indépendamment de la plateforme de métavers. 1 milliard de consommateurs dans le métavers vers 2025-2030 Le marché s’annonce important. D’ici la seconde moitié de cette décennie, de 2025 à 2030, « Nous espérons arriver à environ un milliard de personnes dans le métavers faisant des centaines de dollars de commerce chacun »annonce Mark Zuckerberg, à l’occasion d’une interview sur CNBC.  « Ils achèteront des biens numériques, du contenu numérique, différentes choses pour s’exprimer que ce soit des vêtements pour leur avatar ou différents biens numériques pour leur maison virtuelle ou des choses pour décorer leur salle de conférence virtuelle, des utilitaires pour pouvoir être plus productifs en réalité virtuelle et augmentée et à travers le métavers en général » énumère-t-il. Mark Zuckerberg a d’ailleurs annoncé le 18 juin lors d’une session Instagram Live accompagné d’Eva Chen, vice-présidente des partenariats mode chez Instagram qu’il lançait une boutique de vêtements pour les avatars de ses utilisateurs baptisée Avatars Store. Les vêtements digitaux seront conçus avec des marques de luxe telles que Prada, Balenciaga ou Thom Browne. Ces vêtements sont destinés aux avatars des utilisateurs de Facebook, Instagram, et Messenger. « Nous ajouterons plus de marques et nous amènerons cela bientôt en réalité virtuelle VR (Virtual Reality) » annonce Eva Chen. Les options vestimentaires gratuites existantes sont toujours disponibles. Les vêtements pour les avatars proposés par Meta Meta Pay est la solution de paiement utilisable en particulier dans l’écosystème Méta, c’est-à-dire Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger.

By |2022-06-28T12:44:26+00:00June 28th, 2022|Scoop.it|0 Comments

La Poste va lancer un timbre numérique

Le groupe public va proposer, à partir de 2023, d’affranchir un courrier depuis son smartphone, grâce à un code acheté sur l’application La Poste, à retranscrire à la place du timbre. Par Véronique Chocron Publié aujourd’hui à 10h15 Temps deLecture 2 min. Partage Partager sur Facebook Envoyer par e-mail Partager sur Messenger Plus d’options C’est une innovation à la croisée de deux mondes que La Poste s’apprête à lancer : un « timbre numérique », pour les Français toujours désireux d’envoyer des lettres et des cartes postales, et prêts à les affranchir en utilisant leur smartphone. Le groupe public a en effet annoncé, mardi 28 juin, ce nouveau service, qui sera disponible début 2023. « Il donne la possibilité à tous, quel que soit le lieu ou l’horaire », de poster un courrier « sans avoir de timbre sous la main, grâce à un code unique à huit chiffres acheté sur l’application La Poste, en trois clics », explique l’opérateur. Le client devra recopier ce code sur l’enveloppe, à l’emplacement prévu pour le timbre. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Une enveloppe de 500 millions d’euros pour renflouer La Poste « C’est une vraie prouesse industrielle et technologique, qu’aucune autre poste dans le monde n’est parvenue à lancer », s’est félicité le groupe, qui s’est appuyé sur sa filiale Probayes, rachetée en 2016, spécialisée dans la data et l’intelligence artificielle, pour créer des algorithmes issus de la cryptographie. Ce modèle permet « de générer plusieurs millions de codes sécurisés avec seulement huit caractères », des codes « suffisamment différents les uns des autres pour à la fois tolérer de faibles erreurs de lecture et réduire au maximum le risque de fraude », promet La Poste. Ce nouveau timbre en ligne devra toutefois trouver son public, entre les 13 millions de Français éloignés du numérique et ceux, également nombreux, réfractaires au courrier postal.

By |2022-06-28T12:43:52+00:00June 28th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Coûteuses mais prometteuses, l’espoir des énergies océaniques

Cinq énergies marines Les technologies océaniques ont beau être puissantes, elles sont dispersées et donc difficilement collectables. C’est pour cela que différentes méthodes de capture ont été mises au point. La plus ancienne et la plus mature d’entre elles est l’énergie marémotrice. Il s’agit d’exploiter la variation du niveau de l’eau en fonction des marées. À l’image d’un barrage horizontal, la centrale marémotrice laisse passer l’eau en son sein via des ouvertures lors des marées hautes. Lorsque la marée redescend, l’eau accumulée se retrouve piégée dans des bassins situés en hauteur, puis libérée afin d’actionner des turbines générant de l’électricité. L’avantage de cette méthode se trouve dans la prévisibilité des marées et le faible coût d’exploitation de l’infrastructure, bien que l’investissement initial soit élevé. Seconde énergie, celle de la houle des vagues, baptisée énergie houlomotrice. Cette dernière fonctionne à partir de flotteurs en série installés sur de vieilles plateformes pétrolières ou à proximité de digues maritimes. L’intérêt réside dans la densité énergétique de la houle, sa nature incessante ouvrant la voie à une production considérable. De nombreux projets pilotes ont d’ailleurs été lancés en Europe. Troisième énergie, celle des hydroliennes, qui exploite la puissance des courants sous-marins à l’image des éoliennes terrestres avec le vent. Il s’agit généralement de turbines fixées au sol, parfois même des cerfs-volants qui exécutent une trajectoire en forme de huit. Les éoliennes offshore ne sont pas dans cette catégorie. Quatrième méthode, l’énergie thermique des mers, qui exploite notamment dans les zones tropicales la différence de température entre les eaux profondes froides (environ 5 °C) et les eaux de surface plus chaudes (environ 25 °C). Mais il s’agit d’une énergie très balbutiante, à l’image de la cinquième et dernière méthode, l’énergie osmotique, qui exploite la différence de salinité entre l’eau douce et l’eau de mer. Une façade maritime de 11 millions de km2 Au-delà de la dimension renouvelable et inépuisable des énergies océaniques, c’est aussi leur très faible impact sur le paysage qui intéresse. Face aux polémiques sur l’éolien terrestre, les énergies des mers pourraient tirer leur épingle du jeu. Si ces dernières sont intermittentes, celles qui tournent à la houle et aux courants n’en sont pas moins prédictibles, ce qui permet de mieux piloter l’électricité, par nature difficilement stockable. Autre argument, la France bénéficie de onze millions de km2 d’eau de mer, un gisement considérable inégalé par ses voisins européens. Non reliées au réseau hexagonal, les collectivités d’Outre-mer pourraient aussi en bénéficier allègrement et y trouver une forme d’indépendance énergétique. En termes de conséquences environnementales, les systèmes d’ores et déjà mis en place ont un impact a priori assez faible. Les turbines hydroliennes tournent par exemple assez lentement pour ne pas hacher les poissons. Mais les études restent rares, et l’usage de produits chimiques pour éviter l’installation d’algues sur les surfaces immergées semble bel et bien dégrader les fonds marins et les organismes qui y vivent. Énergies complémentaires, mais pas révolutionnaires Selon plusieurs spécialistes, les énergies marines ne seront pas aussi salutaires qu’on pourrait l’espérer. Le dernier rapport de l’association Négawatt estime à 0,5 % sa production d’énergie sur l’ensemble des énergies renouvelables d’ici 2050. L’organisme rappelle que le monde marin connaît des courants et des houles violentes, et que le caractère corrosif du sel dégrade les infrastructures immergées. Le coût est très élevé, et demande de gros investissements industriels. Même son de cloche pour le rapport « Futurs énergétiques » de RTE, qui parle d’une faible maturité technologique qui empêche un déploiement de grande ampleur à court terme. Les autres énergies renouvelables, au premier rang desquelles l’éolien et le solaire photovoltaïque, apparaissent nettement plus efficaces. Un constat logique au regard des investissements progressifs dont ces technologies ont bénéficié ces dernières décennies. Pour autant, l’Ademe rappelle que la courbe de réduction des prix de l’électricité hydrolienne est particulièrement encourageante. Certaines entreprises françaises comme HydroQuest travaillent d’ailleurs à une meilleure robustesse des dispositifs, produisant un élan industriel salutaire. Car même si les énergies des mers restent modérées dans la production d’électricité, la diversité qu’elles apporteraient serait particulièrement appréciée, les énergies renouvelables étant connues pour leur variabilité.

By |2022-06-24T08:40:19+00:00June 24th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Microsoft cesse de reconnaître les émotions dans ses outils d’IA

Microsoft vient dans tous les cas de cesser le développement et la vente d'outils de reconnaissance des émotions à partir de la reconnaissance faciale - et va plus largement limiter la portée de ces technologies. « Des experts à l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise » ont souligné l'« absence de consensus scientifique » sur la définition des « émotions » et « les préoccupations accrues en matière de confidentialité autour de ce type de capacité », indique Natasha Crampton, responsable de l'IA chez Microsoft, dans un post de blog. En outre, il est difficile de faire le lien entre expression et émotion, qui peut dépendre de la culture et du pays, explique-t-on chez le géant de l'informatique, et ce lien peut conduire à des stéréotypes et de la discrimination mais aussi poser des questions sur la vie privée. Les clients existants de la firme de Redmond ont encore un an avant de perdre l'accès aux outils d'intelligence artificielle qui prétendent prédire l'émotion, le sexe ou l'âge, lire le sourire ou reconnaître des attributs comme les poils du visage, les cheveux, etc. Ces outils étaient intégrés dans des programmes ayant des visées variées comme reconnaître le maquillage, mesurer la satisfaction de consommateurs, donner une idée d'une ambiance ou encore aider les personnes handicapées. Plusieurs retours en arrière Parallèlement, la reconnaissance faciale en général sera mieux encadrée pour s'assurer que son utilisation respecte les principes d'éthique de Microsoft. Déjà il y a quelques mois, la firme de Redmond avait revu ses outils permettant d'imiter la voix pour éviter les « deepfakes ».

By |2022-06-22T20:30:29+00:00June 22nd, 2022|Scoop.it|0 Comments

A La Réunion, les électeurs déroutés par la coalition entre un candidat Nupes et un maire RN aux législatives

Dans la 5e circonscription de l’île, à laquelle cette commune rurale appartient, Jean-Hugues Ratenon (La France insoumise (LFI), investi par la Nupes) se trouve en ballottage favorable après un score de 36,38 % des voix au premier tour. Face à lui, un candidat divers gauche, Ridwane Issa (16,69 %). Ce dernier avait espéré un temps être investi par La République en marche (LRM) tandis que son parti, Banian, soutient la majorité au conseil régional, dont son adversaire LFI est membre. Mais la « particularité » locale évoquée par Ange et Chrystal vient surtout du soutien du maire de La Plaine-des-Palmistes, Johnny Payet, seul maire de La Réunion étiqueté Rassemblement national (RN), en faveur du candidat de la Nupes.

By |2022-06-21T21:50:43+00:00June 21st, 2022|Scoop.it|0 Comments

Bill Gates says NFTs are ‘100 percent based on greater fool theory’

Tech billionaire Bill Gates has dismissed NFTs as “100 percent based on greater fool theory” — the financial concept that even overpriced assets can make money as long as you find a bigger idiot to sell them to. Speaking at an event on climate change hosted by TechCrunch, Gates said he preferred investing in assets with tangible outputs, like farms or factories, “or a company where they make products,” and that he held no position in cryptocurrencies or NFTs. “I’m not involved in that. I’m not long or short in any of those things,” said Gates, suggesting that he was also suspicious of assets designed to “avoid taxation or any sort of government rules.” “Obviously, expensive digital images of monkeys are going to improve the world immensely,” quipped Gates, referring to the flagship NFT project, Bored Ape Yacht Club. It’s not the first time Gates has expressed skepticism about cryptocurrencies. In an interview from February 2021, he worried about the dangers of regular investors buying into Bitcoin, especially when the cryptocurrency’s value was so volatile and could be tanked on the basis of a tweet from a prominent investor, like Elon Musk. “I do think people get bought into these manias who may not have as much money to spare,” said Gates in 2021. “My general thought would be that if you have less money than Elon, you should probably watch out.” Gates’ warnings about volatility were spot on. When he was speaking in 2021, Bitcoin was surging in price and would reach a height of $63,000 in April that year. It would then slump dramatically, before rising again to an all-time high of more than $64,000 last November. Since then, the price of Bitcoin has crashed once again, and at the time of writing is trading just above $20,000. This dramatic fall is part of a wider set of convulsions rocking the crypto world, after the collapse of so-called “stablecoin” Terra in May and the ongoing failure of crypto lending platform Celsius. Similarly, prices for NFTs have also fallen sharply. Some of the biggest projects, like the aforementioned Bored Ape Yacht Club, have more than halved in value. At the same time, trading volume has increased, as buyers seek to snap up digital assets at rock-bottom prices. Like Gates, perhaps, they may be subscribers to the greater-fool theory of NFTs — confident that there are more idiots out there, if they can only find them.

By |2022-06-21T21:43:12+00:00June 21st, 2022|Scoop.it|0 Comments

Les véhicules connectés, clés de nouveaux business pour Renault grâce à leurs données

Renault va commercialiser de nouveaux services grâce aux voitures connectées. Déjà, l’arrivée de la voiture connectée devrait permettre de développer l’activité après vente du constructeur automobile en conservant les véhicules plus longtemps dans le système de Renault. C’est ce dont se réjouit Luca de Meo, DG du groupe Renault sur la scène du salon Viva Tech. Des services de sécurisation et de confort basés sur la donnée connectée Dans le même temps, Mobilize, entité de Renault, lance officiellement sur le salon Viva Tech, trois services basés sur l’usage de la donnée issue des véhicules connectés et sur l’intelligence artificielle. Ces services proposent d’améliorer la sécurité sur les routes, d’optimiser leur entretien et de prédire le positionnement optimal des stations de recharge pour les véhicules électriques. Toujours sur le salon Viva Tech, on relève en outre la présence sur le stand de Google, d’une Renault Mégane E-Tech et de son interface Google embarquée, avec des services tels que Google Maps, Google Assistant et Google Play. Renault présentait une Mégane avec Google à bord lors de la Viva Tech sur le stand Google Grâce aux véhicules connectés, Renault conservera un lien permanent avec ses voitures Dans le détail, grâce aux véhicules connectés, Renault conservera un lien permanent avec ses voitures, même lorsque le propriétaire ne fait plus entretenir son véhicule dans le réseau Renault, et c’est une opportunité unique pour le constructeur automobile. « Un domaine où nous faisons de l’argent normalement dans l’automobile c’est l’après vente. Habituellement, les gens après la période de garantie en sortent et choisissent un opérateur indépendant parce que c’est moins cher ou pour des raisons de convenance » rappelle Luca de Meo sur la scène de Viva Tech. Le véhicule connecté change la donne. « Avec une voiture connectée, et une entreprise connectée en permanence au produit, pour la première fois dans l’industrie automobile, cela veut dire que techniquement le client reste dans le système après vente pour toute la vie de la voiture. Et chaque jour qu’il s’y trouve, c’est l’opportunité pour nous de faire de l’argent » déclare-t-il. Renault fait appel aux données et à l’intelligence artificielle Lors de Viva Tech, Renault a dans le même temps présenté trois services qu’il commercialisera en s’appuyant sur la donnée issue des véhicules connectés. « Mobilize utilise la Data et l’intelligence artificielle pour mieux servir ses clients » annonce Nathalie André, directrice des activités Data business and new services chez Mobilize, une entité commerciale de Renault. La marque agrège, avec le consentement des conducteurs, les données des voitures connectées pour de nouveaux services Mobilize lance trois services à destination des pouvoirs publics. Mobilize développe ces services basés sur la donnée. A ces fins, la marque agrège, avec le consentement des conducteurs, les données des voitures connectées ainsi que celles de l’infrastructure et de partenaires. Les trois premiers services lancés concernent le positionnement des stations de recharge électrique sur le territoire, du diagnostic de l’état des routes afin d’optimiser les coûts d’entretien, et la sécurisation des routes vis-à-vis des accidents automobiles. Le positionnement des stations de recharge électrique sera calculé à partir des besoins des utilisateurs. « Ce service est basé sur les données venant des véhicules. Nous analysons le comportement des conducteurs de véhicules électriques » décrit Shabnam Khosravi, directrice de produit chez Mobilize. « Nous agrégeons ces données, nous plaçons de l’intelligence artificielle, du Machine Learning, sur cela, en superposant sur l’infrastructure [NDLR : routière]. Nous pouvons guider sur le meilleur positionnement des points  de recharge électrique »  explique-t-elle. Nathalie André et Shabnam Khosravi, de Mobilize lors de Viva Tech Prédiction des défauts de la chaussée à corriger en priorité Un autre service proposé concerne l’optimisation de l’entretien des routes. « L’offre de Mobilize est d’aider les pouvoirs locaux à optimiser les travaux routiers, en hiérarchisant et en prédisant les défauts à corriger » reprend Shabnam Khosravi. « Ce service est issu de l’analyse croisée des données des véhicules pour détecter les défauts de la route, et de l’image pour analyser le défaut, et enfin l’intelligence artificielle afin de prédire l’évolution des défauts dans le temps, en importance » précise-t-elle. « Cela va aider à optimiser et réduire les budgets d’entretien des routes » dit-elle. « Cela va réduire la pollution sonore, la pollution en émission de CO2, pour des routes plus confortables et plus sûres » ajoute-t-elle. Un capteur détecte les défauts de la route, et une caméra associe une image à chacun des défauts Plus précisément, Smart Road Monitoring’ est un service de diagnostic de la qualité des routes afin d’assurer une meilleure gestion, à la fois en optimisation et en prédiction, des travaux de rénovation à mettre en œuvre. Ce service s’appuie sur la combinaison de données et d’images issus des véhicules connectés. En effet, le service utilise un capteur développé par Renault qui détecte les défauts de la route, et une caméra qui associe une image à chacun des défauts identifiés par le capteur.  Une catégorisation sert à prioriser les travaux à mener et à estimer le budget associé. Pour les collectivités, cela doit se traduire par une baisse des coûts d’entretien, mais aussi des nuisances sonores et des émissions de CO2 en moins. « Dans l’équipe Data, nous aimons la data et nous aimons les faits » souligne  Nathalie André. « En France, 2000 km de routes sont sérieusement endommagés et 40% de nos ralentisseurs ne sont pas conformes. Nous dépensons 15 milliards d’euros en France par an pour maintenir les routes » rappelle-t-elle. Luca de Meo est intervenu lors de Viva Tech 2022 Une signalisation inadaptée cause de nombreux accidents Enfin, le dernier service vise à améliorer la sécurité routière. « 30% des routes présentent des défauts. C’est-à-dire une signalisation inadaptée, et cela cause de nombreux accidents. De même, les parkings sont mal prévus » poursuit la responsable. « Le service pour des routes plus sûres est destiné à intervenir sur les 30% d’accidents dus au réseau routier et à les réduire significativement » présente Shabnam Khosravi. « Nous allons capter grâce au machine learning les conduites dangereuses de la part des conducteurs«  « Grâce à la donnée des véhicules, nous allons capter grâce au machine learning les conduites dangereuses de la part des conducteurs. Nous projetterons cela sur le territoire afin de déterminer où le réseau routier est l’origine de cette conduite dangereuse. Nous indiquerons aux pouvoirs publics où intervenir pour réduire ces comportements dangereux » décrit-elle. L’important est qu’il s’agit d’un service prédictif dont l’efficacité peut être mesurée. « Notre service est prédictif. Pour sauver des vies humaines, il faut être prédictif.  Pour les pouvoirs publics, ils pourront également mesurer avec notre service l’impact sur la conduite après avoir réalisé les travaux routiers. Il n’y a pas besoin d’employer des flottes spécifiques durant plusieurs mois » conclut-elle.

By |2022-06-21T21:33:03+00:00June 21st, 2022|Scoop.it|0 Comments