Monthly Archives: December 2023

Wall Street s’arrache Temu, la star montante de l’e-commerce

Son nom est loin d'être aussi connu que celui de son grand rival, Alibaba. Et pourtant, le cours de PDD Holdings, la maison mère des plateformes d'e-commerce Pinduoduo en Chine et Temu à l'international, a connu une ascension fulgurante à Wall Street. C'est l'une des seules valeurs chinoises à trouver grâce aux yeux des investisseurs internationaux cette année. Le cours de PDD Holdings a progressé de 75 % en 2023. C'est mieux que certains des « 7 magnifiques » qui ont électrisé les marchés mondiaux ces derniers mois : Apple, Google et Microsoft ont progressé de 50 % environ. La valorisation du groupe chinois reste certes bien inférieure à celle des géants américains, mais à 190 milliards de dollars, elle vient de dépasser celle d' Alibaba , dont le cours a fondu de 17 % depuis le début de l'année. Plus de 50 millions d'Américains déjà clients La popularité de PDD Holdings auprès des investisseurs doit beaucoup à la croissance folle de sa plateforme d'e-commerce à l'international, Temu. Débarquée il y a un peu plus d'un an outre-Atlantique, elle taille déjà des croupières aux géants du secteur. Les volumes que capte son application correspondent à l'équivalent de 12 % des ventes des supermarchés Target, selon Bloomberg. Ses ventes ont été multipliées par plus de 10 entre décembre 2022 et octobre 2023 et compte plus de 50 millions d'utilisateurs américains actifs chaque mois, selon Sensor Tower. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Temu : pourquoi ce site chinois d'e-commerce cartonne en France La plateforme chinoise est arrivée plus récemment sur le Vieux Continent, mais là aussi elle s'est rapidement fait une place. Depuis son lancement en avril en France, elle est déjà montée à la 35e place des enseignes où les Français ont le plus dépensé au troisième trimestre, selon le magazine LSA. Et à la 11e place des sites d'e-commerce les plus populaires, devant AliExpress (12e), et juste derrière Shein, qui pointe à la 10e position, selon Médiamétrie. Son secret ? Des articles à prix cassé, produits par des usines partenaires avec lesquelles elle entretient des relations de long terme, notamment grâce à sa plateforme soeur Pinduoduo, qui développe ce système depuis des années sur le marché chinois. Un modèle également suivi par Shein , qui vend principalement des articles de mode. Pour encourager ses clients à consommer, Temu est passé maître dans l'art de la « gamification », avec des mini-jeux à foison qui reposent notamment sur les invitations à envoyer à ses contacts. Des pubs durant le Super Bowl Pour amorcer la pompe, la plateforme chinoise ne lésine ni sur la publicité, ni sur les rabais. Elle s'est ainsi offert l'année dernière plusieurs spots durant la grand-messe du football américain, le Super Bowl, où les prix dépassent les 6 millions de dollars pour 30 secondes de diffusion. Elle compte réitérer l'opération cette année, selon le « Wall Street Journal », tout en inondant les réseaux sociaux de ses réclames, principalement Facebook, devant Instagram et YouTube. LIRE AUSSI : Wall Street, PDD Holdings : changement climatique C'est cette recette qui a permis à PDD Holdings de quasiment doubler son chiffre d'affaires au dernier trimestre à près de 69 milliards de yuans (9 milliards d'euros). Mais Temu paie cette croissance au prix fort, avec des pertes de 6 dollars en moyenne par commande aux Etats-Unis, pour un panier moyen de 39 dollars, selon Goldman Sachs. Et les pertes sont plus élevées sur d'autres marchés internationaux, selon la banque. Certes, c'est en suivant ce même modèle que Pinduoduo s'est fait une place en Chine, avant de relever ses prix. « Le groupe est profitable en Chine, et utilise les profits générés sur ce marché pour financer son expansion internationale, mais cette croissance vertigineuse, surtout aux Etats-Unis, risque d'attirer l'attention des régulateurs américains et européens », met en garde Xiadong Bao d'Edmond de Rothschild AM. Face au succès phénoménal de Temu et de Shein, des élus américains évoquent déjà la possibilité d'abaisser la franchise douanière appliquée aux colis en provenance de Chine, actuellement de 800 dollars, qui profite largement à ces plateformes.

By |2023-12-07T17:34:20+00:00December 7th, 2023|Scoop.it|0 Comments

L’UE échoue à s’entendre sur la réglementation de l’intelligence artificielle

Ce fut long, âpre et intense. Au terme de près de vingt-quatre heures de négociations, les législateurs européens ont échoué à s'entendre sur un projet de loi visant à réglementer l'intelligence artificielle (IA), le premier du genre au monde. Ce texte, qui a déchaîné les passions bruxelloises ces derniers mois - et même au-delà -, vise à contrôler une technologie présentée par certains comme une menace potentielle pour l'existence de l'humanité. Dans ses grandes lignes, il édicte des règles pour les systèmes d'IA à haut risque, en les classant de faible à inacceptable. Du diagnostic de maladie à l'obtention de crédit, en passant par la conduite autonome de véhicules et le tri de CV, l'IA s'immisce dans tous les secteurs et touche aux droits fondamentaux des citoyens. D'où les débats parfois houleux que le texte a générés. Huis clos Il fait l'objet depuis mercredi soir d'ultimes négociations à huis clos entre le Conseil et le Parlement européen, ainsi que la Commission européenne, destinées à déterminer sa forme finale. Mais aucun accord n'a pu être trouvé, à ce stade, sur l'ensemble du projet de loi, et les discussions ont été reportées à vendredi matin. « Nous avons fait beaucoup de progrès ces dernières heures, reprise des travaux demain, restez à l'écoute ! » a tweeté jeudi Thierry Breton, le commissaire européen au Marché intérieur, l'un de ses architectes. En réalité, il s'agit bel et bien d'un échec. A l'origine, les protagonistes pensaient vraiment pouvoir annoncer un accord sur la version finale du projet de loi jeudi matin. ChatGPT en ligne de mire « Il y a des accords sur certaines parties du texte, relativise l'un d'eux, mais ils sont provisoires, car il faut un accord sur tout, pour pouvoir parler d'accord… » En clair, ce n'est pas parce que certaines parties du texte semblent acquises, que les législateurs ne reviendront pas dessus vendredi. Ceux-ci seraient notamment parvenus à tracer les grandes lignes d'un accord sur la question épineuse de la réglementation de l'IA générative - les systèmes comme ChatGPT -, jusqu'ici principal point de blocage. Il prévoirait un modèle à plusieurs niveaux de régulation et des contraintes plus fortes pour les systèmes les plus puissants. Il réconcilierait ainsi le Parlement et de nombreux chercheurs, partisans d'un encadrement spécifique et ceux en faveur d'une autorégulation - France, Allemagne et Italie - redoutant que des règles trop strictes ne tuent les start-up européennes pouvant potentiellement rivaliser avec OpenAI ou Google. LIRE AUSSI : Intelligence artificielle : ultime phase de négociations entre les législateurs européens L'Europe franchit un nouveau pas dans la régulation de l'intelligence artificielle « Beaucoup de sujets conflictuels ont été transférés des articles vers les considérants [lesquels permettent de préciser l'intention du législateur] », pointe une source au fait des discussions. « On pourrait utilement s'interroger sur les travaux techniques qui devront être menés par la suite » - soit après l'obtention d'un accord politique. La définition de l'IA, par exemple, a été intégralement transférée dans les considérants, faute d'avoir pu trouver un accord entre législateurs. Définition de l'IA Jeudi après-midi, juste avant de stopper les échanges, ces derniers menaient des discussions ardues concernant la sécurité nationale et la reconnaissance faciale notamment. L'utilisation de l'IA par les forces de l'ordre pour l'identification biométrique des individus dans les espaces publics et, aussi, pour la police prédictive - identifier des criminels, par exemple - fait particulièrement débat. Vendredi, les parties se remettront autour de la table, non sans pression, tant l'enjeu est fort. Un accord doit absolument être conclu rapidement, faute de quoi la loi pourrait tomber dans les limbes, car il sera difficile de l'adopter à temps avant les élections européennes de juin 2024 - en vue d'une entrée en application, au mieux, en 2026.

By |2023-12-07T17:31:14+00:00December 7th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Aérien : 4,7 milliards de passagers attendus en 2024

Après deux années de crise, la rentabilité pour les compagnies aériennes est à la hausse en 2023 et se stabilisera en 2024. Selon IATA, les bénéfices nets du secteur aérien devraient atteindre 25,7 milliards de dollars en 2024 (marge bénéficiaire nette de 2,7 %). Les bénéfices d’exploitation, eux, devraient atteindre 49,3 milliards de dollars en 2024, contre 40,7 milliards en 2023.Les revenus totaux en 2024 devraient croître de 7,6 % sur un an pour atteindre un montant record de 964 milliards de dollars. > A lire aussi : IATA prévoit un retour aux bénéfices dès 2023 pour les compagnies aériennes Au total, le volume de voyageurs devrait également atteindre 4,7 milliards de personne, soit un record historique qui dépasse les 4,5 milliards enregistrés en 2019. En PKT, le trafic sera même supérieur de 4,5 %. « Les gens adorent voyager et cela a aidé les compagnies aériennes à revenir aux niveaux de connectivité d’avant la pandémie. La rapidité de la reprise a été extraordinaire ; Pourtant, il semble également que la pandémie ait coûté à l’aviation environ quatre années de croissance. À partir de 2024, les perspectives indiquent que nous pouvons nous attendre à des modèles de croissance plus normaux pour les passagers et le fret », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l’IATA.

By |2023-12-07T17:04:20+00:00December 7th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Around Us, le nouveau “guide touristique” nourri à l’IA générative –

Around Us est une application mobile qui permet de voir des monuments emblématiques et de planifier des itinéraires de visites qui sortent « des sentiers battus ». Je suis partie du constat qu’il existait de nombreuses applications pour les touristes mais que peu d’entre elles donnent des itinéraires ou recommandations personnalisées qui regroupent à la fois les visites emblématiques et celles moins connues. Il y a Google Maps mais il y a beaucoup trop d’informations dedans. Concrètement, il suffit au mobinaute d’entrer une zone qu’il souhaite visiter et d’y ajouter des filtres qui permettent de recommander des points d’intérêts par thématique. L’application nourrie à l’IA générative est alors capable de générer une liste de lieux à visiter. Quels sont les limites de cette technologie et pourquoi avoir besoin d’un humain derrière si le contenu est au final généré par l’IA générative ? ChatGPT peut fournir dans la liste des lieux qui n’existent pas ou plus, comme des restaurants. Around Us va alors être capable de « trier » ces intrus et de vérifier les noms sur la liste fournie. L’IA générative est un formidable outil à condition d’être en mesure de pouvoir vérifier et valider ce qu’elle nous dit. Les erreurs sont nombreuses et il faut pouvoir les corriger. Aujourd’hui, proposer un outil touristique qui donne des recommandations uniquement grâce à l’IA n’existe pas, il faut un humain ou un outil intermédiaire. A partir de quelles sources de données se nourrit votre IA ? Quels sont vos objectifs à court terme ? L’IA générative se nourrit des données qu’on lui fournit. A ce jour, elle s’appuie donc sur les données disponibles à travers plusieurs sources, dont celles de DataTourisme et il y a un aspect collaboratif important que je souhaite développer. Le but est d’arriver à créer une communauté d’utilisateurs capables de mettre à jour et de compléter les informations disponibles. L’objectif d’ici fin décembre est d’ajouter une collection de points d’intérêts et en 2024 d’avoir une communauté sérieuse. Sur Android nous sommes déjà à 600 000 téléchargements et 150 000 sur iOS. Selon vous, comment les professionnels du secteur et les touristes peuvent-ils tirer profit de l’IA générative ? Pour les acteurs du Tourisme, l’IA générative est un outil formidable pour les aider dans leur travail quotidien et gagner du temps. Je pense par exemple aux Offices de Tourisme qui doivent régulièrement mettre à jour des informations qui changent constamment. S’ils arrivaient à automatiser cela grâce à l’IA générative ce serait formidable, de même pour la partie traduction. Pour les touristes, l’IA générative peut également être très utile pour les démarches administratives avant le voyage, par exemple. En revanche, j’ai tendance à penser que pour les touristes cela peut être dangereux si cette technologie est mal utilisée car il ne faut pas prendre pour argent comptant ce qu’elle nous dit, d’où le besoin de garder un contrôle humain.

By |2023-12-07T17:03:43+00:00December 7th, 2023|Scoop.it|0 Comments

SNCF Connect vous alerte si une place se libère dans un train complet

Qui ne s’est pas retrouvé face à des trains tous complets à l’approche des fêtes de fin d’année, le jour où l’on souhaitait partir ?  Ce désagrément sera sans doute de l’histoire ancienne grâce à la nouvelle option que la SNCF Connect vient d’ajouter sur son application mobile. Lors de la recherche d’un billet, si un train affiche complet, il est possible de cliquer sur « Si un billet est dispo, on vous prévient ». Ainsi, si une place se libère, vous serez informé. Il faut ensuite être rapide pour réserver son billet : vous aurez entre 10 minutes et deux heures, en fonction de la date du départ. Une fois ce délai passé, la place sera proposée à une autre personne dans la file d’attente.   Une fonctionnalité plutôt simple, mais qui devrait améliorer l’expérience des utilisateurs de l’application mobile. A noter que cette option n’est pas encore proposée sur le site Internet de SNCF Connect. « Cela pourrait évoluer en fonction des usages que nous constaterons sur cette nouvelle alerte », affirme SNCF Connect & Tech.

By |2023-12-01T16:51:18+00:00December 1st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Il est désormais possible de discuter avec Van Gogh chez soi grâce à l’IA –

Présentée lors de l’édition 2023 de VivaTech, l’IA de Jumbo Mana permet de discuter avec Vincent Van Gogh, ou du moins son double numérique. Cette IA générative comportementale permet de faire renaître un personnage virtuellement en reproduisant son visage, sa voix et sa personnalité. Ce nouvel outil de médiation a également été mis à l’honneur au musée d’Orsay à travers une exposition baptisée « Van Gogh à Auvers-sur-Oise, les derniers mois » qui propose 4 créations numériques. D’ici 2024, cette technologie sera importée directement dans le domicile des détenteurs d’enceintes Alexa. Jumbo Mana et Amazon s’associent pour leur permettre de converser avec l’avatar de l’artiste à partir de toutes les enceintes compatibles. Une façon pour la startup française d’apporter cette expérience, actuellement au Musée d’Orsay, « au cœur des foyers français ».

By |2023-12-01T10:58:13+00:00December 1st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Cryptomonnaies : Kayak signe un partenariat avec Travala –

Les voyageurs qui choisissent un hôtel Travala sur le site de Kayak seront redirigés vers le produit correspondant sur Travala.com afin de réserver. Un partenariat qui permet à l’agence de voyage créée en 2017 de gagner en visibilité. Cette dernière propose des réservations sur plus de 600 compagnies aériennes dans le monde, ainsi que plus de 2 millions de propriétés et 400 000 activités dans 230 pays. Environ 80 % des réservations sur la plateforme sont payées avec plus de 90 cryptomonnaies différentes, même si les méthodes de paiement traditionnelles, telles que les cartes de crédit, sont acceptées. Travala.com s’est démarquée ces dernières années grâce à cette forme de paiement alternative. En 2020, l’agence signait déjà un partenariat avec Expedia. « En combinant la commodité des puissantes capacités de recherche de Kayak avec l’éthique crypto-compatible de Travala.com, nous faciliterons la planification pour ceux qui recherchent une forme alternative de paiement », a déclaré Paul Jacobs, directeur général et vice-président de Kayak pour l’Amérique du Nord.

By |2023-12-01T10:58:02+00:00December 1st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Flying Whales, le Français qui veut relancer le transport par dirigeable

Un grand écran en face. Deux sur les côtés, à l'oblique. Un autre sous les pieds… Depuis le poste de pilotage du simulateur du LCA60T, le futur dirigeable rigide de Flying Whales, le champ de vision est bluffant. On se croirait vraiment suspendu dans le ciel. Lorsqu'on pousse sur la manette des gaz qui actionne les 32 moteurs électriques à hélice alimentés par quatre turboréacteurs de 1 mégawatt chacun, l'appareil tarde à réagir. Il faut attendre une quinzaine de secondes avant que le paysage ne commence à défiler. Signe que cette « baleine volante » de 200 m de long pour 50 m de diamètre s'est mise en mouvement. « Cet été, les autorités de certification nous ont fait simuler une perte de contrôle, raconte le technicien chargé de la mise au point du simulateur. Nous devions réussir à nous poser au sol en disposant juste d'une heure d'autonomie de batterie. Ce crash test nous a notamment fait prendre conscience qu'il fallait augmenter la vitesse de déballastage de l'hélium qui permet à l'engin de redescendre. » Des ajustements de ce type, il y en aura probablement d'autres avant que l'appareil ne soit homologué. Mais le programme est désormais bien calé. Accident de parcours En témoigne notamment la présence au capital d'actionnaires de référence comme Bouygues, ADP, Air Liquide, Société Générale mais aussi les Etats français, canadien et, depuis peu, australien. « A ce stade, plus rien ne peut nous arrêter », affirmait il y a trois mois, lors d'un premier rendez-vous, Sébastien Bougon, président fondateur de Flying Whales. « Le financement est acquiset la certification de l'ingénierie quasiment terminée. Nous pourrions tout au plus être retardés dans notre calendrier par des tracasseries administratives. » Il ne croyait pas si bien dire ! Mi-octobre l'Inspection générale de l'environnement et du développement Durable (Igedd) rendait un avis défavorable à la construction de l'usine de fabrication du premier démonstrateur, prévue à Laruscade près de Bordeaux, sur un site de 70 hectares. Argument avancé :  « le très fort impact sur le patrimoine naturel régional ». Un revers qui n'inquiète pas outre mesure l'entrepreneur.  « Nous allons très vite représenter un dossier enrichi avec notamment un programme de compensation de 300 hectares » , confie-t-il aujourd'hui. L'avis de cette autorité environnementale n'est d'ailleurs que consultatif. Au final c'est le préfet qui décide. Le programme, soutenu par l'Etat français, doit déboucher sur la création d'au moins 300 emplois directs ! Et favoriser l'émergence d'un champion national proposant une solution de transport décarboné. Cet événement, qui ne devrait être qu'un accident de parcours, va tout de même faire perdre à Flying Whales au moins six mois sur son calendrier. LE simulateur de vol du futur dirigeable rigide de Flying Whales, dans les locaux de l'entreprise à Suresnes.Simone Perolari Pour Les Echos Week-End Si l'obstacle est franchi, la construction de l'usine devrait démarrer l'an prochain. A moyen terme, l'entreprise vise une flotte de 160 appareils, avec deux sites de construction supplémentaires au Québec et en Australie. Les essais en vol du démonstrateur sont prévus pour 2026. Et, une fois la certification obtenue, l'activité pourrait commencer en 2027.

By |2023-12-01T10:08:46+00:00December 1st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Elon Musk Just Told Advertisers, ‘Go Fuck Yourself’

Musk, speaking Wednesday night at the New York Times’ DealBook Summit, said that advertisers with concerns about his conduct should stop spending on the platform, which has historically been dependent on ad revenue. “Don’t advertise,” Musk said in response to a question about X’s recent problems. “If someone is going to try and blackmail me with advertising? Blackmail me with money? Go fuck yourself. Go fuck yourself. Is that clear? Hey Bob, if you’re in the audience. That’s how I feel, don’t advertise.” Musk was referring to Bob Iger, CEO of Disney, which is among the brands that paused advertising on X this month in response to Musk’s recent actions. Iger spoke at the New York Times event earlier in the day and declined to comment on whether his company would resume advertising on X. “By him taking the position he took, we felt that the association with that position, and Elon Musk and X, was not a positive one for us,” Iger said. Musk probably needs Iger’s ad spending more than Disney needs X. The multinational entertainment and theme park giant is valued at nearly $170 billion. When Musk took over Twitter in 2022, he took the company private, masking its financials, but in October of this year, X employees were awarded stock grants at a valuation of $45 per share, valuing the company at $19 billion—less than half of what Musk paid for the platform a year ago. X’s advertising crisis was set in motion on November 15 when user @breakingbaht posted that Jewish communities have been “pushing the exact kind of dialectical hatred against whites that they claim to want people to stop using against them.” Musk publicly replied, “You have spoken the actual truth,” a response widely seen as lending support to the “great replacement” conspiracy theory popular among right-wing extremists. Speaking Wednesday at the New York Times event, Musk said that post was “one of the most foolish if not the most foolish thing I’ve ever done on the platform.” Earlier this week he traveled to Israel and met with Isaac Herzog, the country’s president, and prime minister Benjamin Netanyahu. Speaking to Musk, Herzog said social media, “including some you lead, harbor so much of the age-old disease of antisemitism.”

By |2023-12-01T08:40:21+00:00December 1st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Tesla’s Cybertruck Is Here and It Costs $61,000

Two years after Tesla was due to deliver its first electric trucks, the Cybertruck is really, truly here—and the base model costs $61,000. That’s about $21,000 more than CEO Elon Musk promised when the Cybertruck was first introduced four years ago. And that cheapest model won’t be available until 2025. Want one of these one-of-a-kind vehicles for your own? Deliveries to reservation holders started onstage at the Austin, Texas, event today, with Musk himself doing the honors. Tesla’s webpages say that two other versions of the Cybertruck, an all-wheel drive model (estimated at $80,000) and a “Cyberbeast” premium model (estimated at $100,000), will be available next year.

By |2023-12-01T08:39:47+00:00December 1st, 2023|Scoop.it|0 Comments