A défaut d’emprunter l’Hyperloop, les habitants et visiteurs de Saint-Quentin-en-Yvelines pourront, eux, monter à bord de l’Urbanloop. Ce nouveau moyen de transport se présente sous la forme de capsules et permet de compléter les transports en commun existants.

« L’Urbanloop ne fait pas d’arrêt, il s’arrêtera à la destination que vous avez renseignée. Il ne rentre pas en concurrence avec les autres moyens de transports en commun existants, il vient plutôt les compléter. Il n’a pas vocation à être implémenté dans les centres-villes déjà saturés, mais à transporter les usagers de la périphérie jusqu’au centre comme le ferait la voiture. », nous expliquait Jean-Philippe Mangeot, Directeur du projet Urbanloop, en 2021.

A Saint-Quentin-en-Yvelines, dix capsules relieront les parkings et la fanzone de la ville sur une boucle de 2 kilomètres. Deux personnes adultes ou un adulte et deux enfants pourront y prendre place gratuitement. Ils n’auront qu’à appuyer sur un bouton, à la manière d’un ascenseur, pour arriver à destination. Deux arrêts seront desservis sur le parcours.

Un premier rail a été posé en début de semaine. Les travaux dureront jusqu’aux printemps 2024, quelques mois avant les Jeux olympiques de Paris. Au moment de la compétition, 500 personnes pourront être transportées chaque heure.

Un moyen de transport autonome et propre
La particularité de l’Urbanloop est qu’il est autonome, piloté par l’intelligence artificielle et consomme une faible quantité d’énergie électrique. Cela s’explique par la légèreté des capsules et le fait qu’elles ne grattent le sol que sur 30 centimètres. L’infrastructure mise en place pour sa circulation peut facilement être retirée. Les capsules se déplacent à 50 km/h, soit une vitesse comprise entre celle d’un tramway et d’un métro.

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