Monthly Archives: April 2024

Le plan de sauvetage des nouveaux dirigeants de Casino

Jean-Charles Naouri a adressé mardi une lettre d'adieu aux salariés Casino qu'il dirige depuis trente-deux ans. Derrière des remerciements appuyés au personnel, juste l'évocation de l'ambition passée et « d'éléments et d'événements » qui l'ont « contraint à prendre des décisions éprouvantes » : le surdiplômé qui a placé son groupe au bord de la faillite n'a pas fait l'ombre d'un mea culpa alors que ses créanciers ont dû faire une croix sur près de 5 milliards de dette, que les actionnaires ont tout perdu et que les réseaux historiques de supermarchés et d'hypermarchés ont dû être cédés. Le courrier est arrivé la veille du jour où Jean-Charles Naouri aura lui-même tout perdu. Au gré de l'augmentation de capital de 1,2 milliard d'euros qui devait être finalisée mercredi alors que le cours de l'action était suspendu, sa participation de 51 % va être réduite à 0,48 %. Mercredi soir, le conseil d'administration devait démissionner et Jean-Charles Naouri perdre son titre de PDG. Jean-Charles Naouri a perdu mercredi le contrôle de Casino et son titre de PDG.Michel Euler/Ap/SIPA Un « départ lancé » Le manche de ce qui fut un gros-porteur de la distribution mondiale, présent du Vietnam au Brésil, est transféré au président du nouveau board, l'ancien secrétaire d'Etat chargé des retraites Laurent Pietraszewski, et à Philippe Palazzi, qui devient directeur général. Ce dernier sera le bras armé du nouveau propriétaire, le Tchèque Daniel Kretinsky qui a pris le pouvoir, associé au français Fimalac et au fonds britannique Attestor. LIRE AUSSI : Bluff, « trahison » et tableaux Excel : les dessous de la grande bataille pour Casino Philippe Palazzi, ancien de chez Metro et Lactalis , sera entouré par un nouveau comité exécutif qui comprend des dirigeants en poste et quelques nouveaux. Guillaume Seneclauze reste à la direction de Monoprix, Vincent Doumerc à celle de Franprix, Magali Daubinet-Salen à celle des magasins Casino qui restent (la proximité) et Thomas Métivier chez Cdiscount. Stéphanie Zolesio demeure présidente de Casino Immobilier comme Esther Bitton directrice des fusions acquisitions et Estelle Cherruau aux ressources humaines. Angelique Cristofari a été promue directrice financière après le départ de David Lubek. Hervé Daudin conserve les achats. Alfred Hawawini vient de chez Google pour prendre la transformation et la stratégie et Christophe Piednoël venu de chez Lactalis devient directeur de la communication et des affaires publiques. « Départ lancé » Avec la nouvelle équipe, va sonner l'heure de la relance d'un groupe recentré sur 800 Monoprix et 1.400 Franprix dans les grandes villes auxquels s'ajoute un dense réseau de 6.400 supérettes Petit Casino, Spar ou Sherpa sur tout le territoire. Le spécialiste du bio Naturalia complète le dispositif, avec Cdiscount. Se préparant depuis juin par la visite de magasins, ce qui lui permet de promettre « un départ lancé », Philippe Palazzi se félicite de la cohérence d'un groupe « recentré sur le commerce de proximité qui deviendra la seule priorité des équipes », même s'il reconnaît que les hypers et les supers « apportaient du volume ». Les réseaux qui demeurent desservent 45 millions de Français et trustent 40 % de parts de marché à Paris. Le Tchèque Daniel Kretinsky est devenu mercredi le nouveau propriétaire de Casino.Miroslav Chaloupka/Ap/SIPA Commerce de proximité « émotionnel » Le Corse, qui fréquentait des magasins Casino dans sa jeunesse et qui a commencé sa carrière à Aix-en-Provence dans un Euromarché par des jobs d'été et de week-end, reste attaché au nom de Casino qu'il gardera pour l'entreprise. L'homme a gravi tous les échelons du métier de distributeur : « chef de rayon à mes débuts, j'étais enthousiasmé par le fait d'avoir à gérer si jeune un compte d'exploitation et une équipe », se souvient-il. Le nouveau dirigeant annonce avoir « écrit le plan de création de valeur » du groupe. Il distingue le commerce « d'éloignement » des hypermarchés, qui n'attire le consommateur que par ses prix, et le commerce de proximité, « émotionnel », qui apporte des services et du lien social à ses clients. Philippe Palazzi compte sur son expérience chez Metro pour servir les nombreux franchisés du « néo Casino » qui génèrent 70 % du chiffre d'affaires. « Ils ont les mêmes problématiques que les restaurateurs : le réassortiment en temps et en heure par une logistique de précision », confie-t-il aux « Echos ». Sur le front de la vente, l'urgence sera cependant la remise en ordre des magasins trop longtemps délaissés. Les nouveaux actionnaires ont prévu 300 millions d'investissements par an jusqu'en 2028. Des embauches seront réalisées pour « réhumaniser les points de vente », dont l'objectif est de fidéliser leur clientèle.

By |2024-04-01T10:20:57+00:00April 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Régulation européenne du numérique : Apple, Google et Meta soupçonnés de mauvaises pratiques

La Commission européenne a annoncé ce lundi matin l'ouverture d'enquêtes « de non-conformité » visant Apple, Google et Meta dans le cadre du respect de la nouvelle loi sur les marchés numériques - le « DMA », comme on l'appelle à Bruxelles.  Si le régulateur agit le pied sur la pédale, alors que le règlement est entré en vigueur le 7 mars, c'est qu'il a de sérieux doutes sur la régularité de leurs pratiques, qu'il se donne douze mois maximum pour confirmer. Concrètement, ses soupçons se portent d'abord sur la manière dont Apple et Alphabet (propriétaire de Google) pilotent leurs magasins d'applications. Tous deux freineraient un peu trop le choix des consommateurs à son goût, notamment via des frais récurrents. Or, le DMA exige que les développeurs d'applications puissent « orienter » gratuitement ceux-ci vers des offres (souvent moins chères) en dehors des magasins des deux géants du web. L'auto-préférence contestée Une autre enquête porte sur l'obligation d'ouverture des écosystèmes fermés d'Apple et Google pour permettre la concurrence à tous les niveaux. La Commission pense qu'Apple empêche les utilisateurs de choisir facilement différents navigateurs et moteurs de recherche. Elle lui reproche aussi de ne pas avoir rendu plusieurs applications désinstallables - l'une d'entre elles serait Photos - et d'empêcher les utilisateurs finaux de modifier leur statut par défaut, par exemple Cloud. « Il s'agit de cas très graves que nous n'avons pas pu résoudre par une simple discussion, c'est pour cela que nous avons ouvert des enquêtes », a indiqué Margrethe Vestager, la vice-présidente de la Commission, chargée de la Concurrence. Egalement dans le collimateur du régulateur, Google, qui mettrait trop en avant ses propres services, en particulier Google Shopping, Google Flight et Google Hotel, plutôt que ceux des autres, une pratique d'auto-préférence interdite par le DMA. LIRE AUSSI : Les champions de la tech maintiennent la pression sur le DMA désormais en vigueur Meta est, lui, pointé du doigt pour son nouveau modèle « paiement ou consentement » qui prévoit que l'utilisateur paye s'il veut utiliser la plateforme sans publicité ciblée. Un choix qualifié de « binaire » par la Commission, qui doute donc franchement qu'il soit totalement libre, comme l'impose le DMA… Amazon aussi dans le viseur D'autres procédures pourraient suivre, Bruxelles ayant des doutes sur des pratiques qu'elle doit encore analyser, notamment concernant Amazon Store, dont elle vérifie actuellement qu'il traite bien de manière équitable tous les produits. La Commission vise aussi et encore, dans ce cadre, Apple et ses récentes règles du jeu sur son App Store - destinées justement à se mettre en conformité avec le DMA -, notamment la structure tarifaire pour les magasins d'applications alternatifs.

By |2024-04-01T10:19:51+00:00April 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Volvo a produit la dernière voiture diesel de son histoire

Volvo tourne la page du diesel. Le constructeur suédois, qui appartient au chinois Geely, a annoncé mercredi avoir produit son dernier modèle dans cette motorisation, devenue honnie depuis 2015 et le scandale du « dieselgate » . « Nous sommes sûrs de proposer de très bonnes offres à nos clients, même sans cette motorisation », a commenté Erik Severinson, chargé de la stratégie chez Volvo. Le dernier modèle diesel, le SUV familial XC90, est sorti mardi soir des chaînes de l'usine de Torslanda, en Suède. Cette voiture ira rejoindre les modèles iconiques de la marque dans le musée dédié de Gothenburg qui ouvrira le mois prochain. Cet abandon survient dans un contexte de perte de vitesse accélérée du diesel en Europe. Alors qu'il pesait encore plus de 44 % des ventes en 2017, il ne représentait en 2023 plus que 13,6 % des immatriculations, se laissant ainsi dépasser par les électriques (14,6 %). En février dernier, il représentait 12,9 % des ventes, soit cette fois-ci juste un peu plus que les voitures à batterie. Priorité à l'électrification Quant à l'électrification, Volvo en a fait sa marque de fabrique. Lors de la présentation de ses résultats annuels, le constructeur a d'ailleurs assuré que l'écart entre ses marges dans le thermique et l'électrique était en train de se combler.

By |2024-04-01T10:18:31+00:00April 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Faillite de FTX : Sam Bankman-Fried condamné à 25 ans de prison

Sam Bankman-Fried a été condamné à 25 ans de prison dans le scandale de la retentissante faillite de la plateforme de trading de cryptos FTX en novembre 2022. Le juge de district de Manhattan, Lewis Kaplan, a également ordonné la restitution de 11,02 milliards de dollars. Tout en reconnaissant que c'était illusoire. Le coupable, âgé de seulement 32 ans et doté d'une intelligence supérieure, a commis des actes criminels car il voulait devenir « une personne immensément influente politiquement dans ce pays », a estimé Lewis Kaplan. Le juge a pris en compte le handicap comportemental lié à son autisme. Mais il a aussi mis en garde contre le risque « non négligeable » que Sam Bankman-Fried récidive, puisqu'il n'a « jamais eu un mot de remords pour avoir commis des crimes terribles ». Le jeune homme était accusé d'avoir commis la plus grande fraude de la décennie, laissant un trou de 11 milliards de dollars (8 milliards pour les clients, 1,7 milliard pour les investisseurs et 1,3 milliard pour les créanciers) mais aussi plus d'un million de victimes. Alors PDG-fondateur de la plateforme de trading de cryptos FTX, Sam Bankman-Fried a autorisé le transfert des fonds des clients vers une société-soeur, le hedge fund Alameda, en secret. Alameda a investi cet argent dans des paris risqués, des donations politiques, de l'immobilier de luxe. Incapable de rembourser ses clients, FTX a fait faillite en novembre 2022, quelques jours après la découverte du pot aux roses. « La période utile de ma vie est probablement terminée » Selon l'assistant du procureur Nicolas Roos, FTX était « une entreprise dans laquelle la criminalité était omniprésente ». Et Sam Bankman-Fried a véritablement « volé » 8 milliards à ses clients. « Ce n'était pas une crise de liquidité, ou des erreurs de gestion ou une mauvaise supervision », a martelé le représentant de l'accusation. LIRE AUSSI : Procès FTX : Sam Bankman-Fried reconnu coupable de fraude Sam Bankman-Fried, le « Madoff des cryptos » entre au panthéon des plus grands escrocs « Je suis désolé de ce qui s'est passé à chaque étape. Il y a des choses que j'aurais dû faire, et d'autres que je n'aurais pas dû faire », a déclaré Sam Bankman-Fried à la barre. Il a vanté les mérites de ses cofondateurs Caroline Ellison et Gary Wang, qui ont pourtant témoigné contre lui, et a regretté d'avoir « balancé par-dessus bord » ce qu'ils avaient construit ensemble, qui était « magnifique ». « Ça me hante tous les jours », a-t-il confessé. « La période utile de ma vie est probablement terminée. Ça fait déjà un moment », a-t-il ajouté.

By |2024-04-01T10:18:10+00:00April 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments

OpenAI Can Re-Create Human Voices—but Won’t Release the Tech Yet

Voice synthesis has come a long way since 1978’s Speak & Spell toy, which once wowed people with its state-of-the-art ability to read words aloud using an electronic voice. Now, using deep-learning AI models, software can create not only realistic-sounding voices but can also convincingly imitate existing voices using small samples of audio. Along those lines, OpenAI this week announced Voice Engine, a text-to-speech AI model for creating synthetic voices based on a 15-second segment of recorded audio. It has provided audio samples of the Voice Engine in action on its website. ADVERTISEMENT Ars Technica This story originally appeared on Ars Technica, a trusted source for technology news, tech policy analysis, reviews, and more. Ars is owned by WIRED's parent company, Condé Nast. Once a voice is cloned, a user can input text into the Voice Engine and get an AI-generated voice result. But OpenAI is not ready to widely release its technology. The company initially planned to launch a pilot program for developers to sign up for the Voice Engine API earlier this month. But after more consideration about ethical implications, the company decided to scale back its ambitions for now. “In line with our approach to AI safety and our voluntary commitments, we are choosing to preview but not widely release this technology at this time,” the company writes. “We hope this preview of Voice Engine both underscores its potential and also motivates the need to bolster societal resilience against the challenges brought by ever more convincing generative models.” Voice cloning tech in general is not particularly new—there have been several AI voice synthesis models since 2022, and the tech is active in the open source community with packages like OpenVoice and XTTSv2. But the idea that OpenAI is inching toward letting anyone use its particular brand of voice tech is notable. And in some ways, the company's reticence to release it fully might be the bigger story. ADVERTISEMENT OpenAI says that benefits of its voice technology include providing reading assistance through natural-sounding voices, enabling global reach for creators by translating content while preserving native accents, supporting non-verbal individuals with personalized speech options, and assisting patients in recovering their own voice after speech-impairing conditions. But it also means that anyone with 15 seconds of someone's recorded voice could effectively clone it, and that has obvious implications for potential misuse. Even if OpenAI never widely releases its Voice Engine, the ability to clone voices has already caused trouble in society through phone scams where someone imitates a loved one's voice and election campaign robocalls featuring cloned voices from politicians like Joe Biden. Also, researchers and reporters have shown that voice-cloning technology can be used to break into bank accounts that use voice authentication (such as Chase's Voice ID), which prompted US senator Sherrod Brown of Ohio, the chair of the US Senate Committee on Banking, Housing, and Urban Affairs, to send a letter to the CEOs of several major banks in May 2023 to inquire about the security measures banks are taking to counteract AI-powered risks. OpenAI recognizes that the tech might cause trouble if broadly released, so it's initially trying to work around those issues with a set of rules. It has been testing the technology with a set of select partner companies since last year. For example, video synthesis company HeyGen has been using the model to translate a speaker's voice into other languages while keeping the same vocal sound. FEATURED VIDEO There's a Creepy ChatGPT-Powered Grandchild Doll for Old Folks MOST POPULAR SCIENCE One Couple's Quest to Ditch Natural Gas TIK ROOT BACKCHANNEL The Deaths of Effective Altruism LEIF WENAR CULTURE The 32 Best Shows on Amazon Prime Right Now MATT KAMEN SECURITY You Should Update Apple iOS and Google Chrome ASAP KATE O'FLAHERTY ADVERTISEMENT To use Voice Engine, each partner must agree to terms of use that prohibit "the impersonation of another individual or organization without consent or legal right." The terms also require that partners acquire informed consent from the people whose voices are being cloned, and they must also clearly disclose that the voices they produce are AI-generated. OpenAI is also baking a watermark into every voice sample that will assist in tracing the origin of any voice generated by its Voice Engine model. So, as it stands now, OpenAI is showing off its technology, but the company is not yet ready to put itself on the line (yet) for the potential social chaos a broad release might cause. Instead, the company has re-calibrated its marketing approach to appear as if it is warning all of us about this already-existing technology in a responsible way. "We are taking a cautious and informed approach to a broader release due to the potential for synthetic voice misuse," the company said in a statement. "We hope to start a dialogue on the responsible deployment of synthetic voices and how society can adapt to these new capabilities. Based on these conversations and the results of these small scale tests, we will make a more informed decision about whether and how to deploy this technology at scale." In line with its mission to cautiously roll out the tech, OpenAI has provided three recommendations for how society should change to accommodate its technology in its blog post. These steps include phasing out voice-based authentication for bank accounts, educating the public in understanding "the possibility of deceptive AI content," and accelerating the development of techniques that can track the origin of audio content, "so it's always clear when you're interacting with a real person or with an AI." OpenAI also says that future voice-cloning tech should require verifying that the original speaker is "knowingly adding their voice to the service" and creating a list of voices that are forbidden to clone, such as those that are "too similar to prominent figures." That kind of screening tech may end up excluding anyone whose voice might naturally and accidentally sound too close to a celebrity or US president. Tech Developed in 2022 According to the company, OpenAI developed its Voice Engine technology in late 2022, and many people have already been using a version of the technology with pre-defined (and not cloned) voices in two ways: The spoken conversation mode in the ChatGPT app released in September and OpenAI's text-to-speech API that debuted in November of last year. With all the voice-cloning competition out there, OpenAI says that Voice Engine is notable for being a “small” AI model (how small, exactly, we do not know). But having been developed in 2022, it almost feels late to the party. And it may not be perfect in its cloning ability. Previous user-trained text-to-voice models like those from ElevenLabs and Microsoft have struggled with accents that fall outside their training dataset.

By |2024-04-01T09:52:52+00:00April 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Anne Kerdi ou comment l’IA peut valoriser le travail des humains dans le Tourisme –

Près d’un an après sa création, que devient Anne Kerdi, l’intelligence artificielle bretonne qui contribue au rayonnement de son territoire sur les réseaux sociaux ? Son créateur, Sébastien K., nous raconte l’évolution du projet et son ambition d’exploiter l’IA générative pour valoriser le travail des humains dans le Tourisme et tout autre secteur d’activité.  En juillet 2023, la rédaction s’étonnait en découvrant le profil Instagram d’Anne Kerdi, présentée comme “intelligence artificielle bretonne” et derrière laquelle se cachait en réalité Sébastien K., un Breton fier de sa région qui a vu dans l’IA un support de communication intéressant pour la valoriser. “J’avais l’ambition d’en faire une assistante touristique en collaboration avec une assistante régionale experte”, nous explique-t-il.  Une collaboration homme-machine avant tout “Depuis quelques semaines, une entreprise d’écotourisme réfléchit à intégrer Anne sur la partie Bretagne pour guider les utilisateurs dans la préparation d’un séjour éco-touristique”, précise Sébastien K.. View this post on Instagram A post shared by Anne Kerdi (@annekerdi) Dressant un parallèle avec l’arrivée d’Internet, le créateur d’Anne Kerdi voit dans l’intelligence artificielle une technologie similaire susceptible de créer, à terme, davantage d’emplois qu’elle n’en supprimera. Pas question donc d’opposer le travail de la machine à celui des humains, au contraire. “Je veux qu’Anne soit là pour diffuser d’une autre façon le travail que font les humains”, martèle-t-il. Une collaboration homme-machine avant tout. De l’importance de la souveraineté de l’IA A l’heure où l’IA déchaîne les passions, il considère la question de la souveraineté française et européenne comme un enjeu primordial. “Aujourd’hui malheureusement on utilise des outils provenant des Etats-unis dont la plupart des données ont été volées”, déplore-t-il, tout comme le récent partenariat de Mistral AI, fleuron français de l’intelligence artificielle générative, avec Microsoft. “C’est important d’avoir quelque chose de souverain dans une logique de transmission de la culture et de la langue bretonne dans le cas d’Anne Kerdi”, estime son créateur qui craint de voir les géants américains ou chinois sapper des données historiques.  Fédérer l’écosystème français de l’IA Celui qui souhaitait simplement explorer le potentiel de l’IA, via la création d’Anne Kerdi, a désormais la ferme conviction que celle-ci peut aider de nombreux secteurs d’activité. De quoi le pousser à créer sa société, Adeliade, visant à fédérer les entreprises compétentes dans le domaine de l’IA afin de proposer le plus de solutions possibles et constituer un réseau de formateurs présents sur toute la France.  “Nous sommes toujours en discussion avec des acteurs touristiques mais on est sollicités par des collectivités, des entreprises qui veulent des chatbots ou encore des professionnels de justice qui veulent utiliser l’IA dans les codes pénaux et civils”, raconte-t-il. Le champ des possibles est très large, ce qui pousse Sébastien à vouloir fédérer plutôt que de concurrencer l’écosystème fleurissant de l’IA en France. Anne Kerdi poursuit son rôle d’ambassadrice touristique Après avoir vu le jour en tant que mascotte de la région Bretagne sur Instagram, Anne Kerdi est aujourd’hui une véritable ambassadrice touristique du territoire où elle dispose de plusieurs contrats. L’IA bretonne fait notamment partie des 5 ambassadrices d’Océanopolis Act, un fonds de dotation de la mer reconnu d’utilité publique, pour lequel elle sensibilise les foules à la préservation des océans. Ceux tentés de lui jeter la pierre pour l’impact écologique des serveurs nécessaires à la création et à l’apprentissage de cette intelligence artificielle peuvent se raviser. Son créateur estime que celui-ci est largement compensé. “Il y a quelques semaines on a ramassé 1,2 tonnes de déchets en 2 heures sur la rade de Brest avec Océanopolis, c’est la plus grosse collecte réalisée dans la région”, nous explique-t-il.

By |2024-04-01T09:47:05+00:00April 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Réalité virtuelle : on a testé « Un soir avec les impressionnistes » au musée d’Orsay

Reconstituer des personnages de manière fidèle L’expédition immersive est différente des autres proposées par Excurio (Mondes Disparus, l’Horizon de Kheops, Eternelle Notre-Dame), car elle nous plonge dans l’intimité des peintres impressionnistes, en retranscrivant leur personnalité. Cela apporte une vraie proximité avec les personnages en plus d’être plongé dans un autre univers. Ce travail de retranscription a d’ailleurs ajouté une difficulté supplémentaire, car il a fallu pour la première fois écrire des dialogues, validés par les deux commissaires d’exposition. « Nous voulions retranscrire leur personnalité tout en restant pédagogique », détaille Emmanuel Guerriero, Co-fondateur d’Emissive (maison mère d’Excurio). Il a fallu un an de travail pour réaliser cette expédition immersive réalisée en étroite collaboration avec GEDEON Experiences et le musée d’Orsay. Elle peut accueillir jusqu’à 100 personnes en simultanée dans un espace de 700m2. La technologie mise au point par Excurio permet de ne pas percuter les autres visiteurs (même s’il y a quelques fois des orteils douloureux). Elle devrait s’affiner grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle qui permettra, à terme, de proposer plusieurs expéditions immersives différentes en simultanée.

By |2024-04-01T09:45:45+00:00April 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments