Les Entreprises du Voyage dénoncent “les pratiques brutales d’Air Algérie”
Dans un communiqué, les Entreprises du Voyage (EdV) et les réseaux Selectour, Manor, TourCom et Cediv condamnent « avec la plus grande fermeté le comportement brutal adopté par la compagnie aérienne Air Algérie à l’encontre de ses agences de voyages partenaires ». Des ADM de « plusieurs dizaines de milliers d’euros » Selon le syndicat, plusieurs agences ont subi ces dernières semaines des campagnes d’applications de pénalités (ADM) « massives, atteignant plusieurs dizaines de milliers d’euros pour certaines agences. » Pour les EdV, de telles pénalités visent les pratiques « churning », soit les poses d’options successives. « S’il n’est pas rare que des compagnies aériennes souhaitent encadrer la pose d’options », les signataires du texte estiment que « le comportement d’Air Algérie visant à sanctionner en bloc et en remontant de nombreux mois en arrière est d’une agressivité inégalée à l’égard d’agences partenaires qui contribuent à remplir leurs avions depuis de nombreuses années ». La structure pilotée par Valérie Boned regrette que ces pénalités aient été déversées sans communication ou avertissement préalable au marché. Et ce, « contrairement aux usages professionnels en vigueur ». Sollicitée par les agences, les réseaux, puis les EDV, la compagnie aérienne « n’a daigné accorder aucune réponse à ses distributeurs en France ». Sur le même sujet Manor Loisirs, ce nouveau réseau de près de 500 agences de… Nov 15, 2024 Management : quand le football inspire le secteur du voyage Nov 13, 2024 François Lévêque (Centrale Voyages) : « J’ai trouvé beaucoup… Nov 8, 2024 Un « avertissement à tous les agents de voyages » Les EDV passent ensuite en mode défensif. « Le présent communiqué a vocation de servir d’avertissement à tous les agents de voyages qui envisageraient commercialiser les vols d’Air Algérie sur la manière dont elles sont susceptibles d’être traitées par cette dernière ». « Les EDV et les réseaux s’inquiètent fortement de cette situation, sa politique d’application de pénalités massives pourrait apparaître pour certains comme une tentative de faire entrer des devises dans ses comptes, quitte à fragiliser sans remords ses partenaires de longue date », concluent-ils. La rupture semble bien consommée.