Chef Rémy

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Encore un record de chaleur en mars, pour le dixième mois d’affilée

Les mois se succèdent et le mercure multiplie les records. Mars 2024 a été le plus chaud jamais enregistré à la surface de la Terre, avec une température moyenne 1,68 °C plus élevé qu'un mois de mars de l'ère préindustrielle, avant que les conséquences des émissions de gaz à effet de serre par les humains ne se fassent ressentir, a annoncé l'observatoire européen Copernicus . Cela fait dix mois d'affilée que les températures sont les plus élevées jamais enregistrées en moyenne dans le monde, avec 1,58 °C de plus par rapport au climat de l'ère préindustrielle. Juillet 2023 reste pour l'instant le mois le plus chaud jamais mesuré, l'année dernière ayant été marquée par le phénomène climatique El Niño, qui accentue le réchauffement et entraîne la multiplication des catastrophes naturelles. LIRE AUSSI : ENQUÊTE - Comment le programme européen Copernicus est devenu incontournable DECRYPTAGE - Climat : 4 questions sur El Niño, le phénomène météo qui fait craindre le pire Cette succession de records de chaleur, avec un niveau de 1,58 °C au-dessus du climat de référence, se situe au-delà des limites de l'accord de Paris , qui vise un réchauffement inférieur à 1,5 °C. Néanmoins, il faudrait que ces anomalies soient relevées pendant « au moins vingt ans » d'affilée pour considérer le climat comme ayant atteint définitivement un tel seuil, précise Copernicus. Mais « nous sommes extraordinairement proches de cette limite et nous sommes déjà en sursis », a souligné Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique, auprès de l'AFP. Les océans en surchauffe Depuis un an, la température des océans, élément central pour réguler la température de la Terre, bat elle aussi record sur record. En mars 2024, la surface moyenne des océans s'élevait à 21,07 °C en moyenne, un record absolu . « C'est incroyablement inhabituel », relève Samantha Burgess. Cette surchauffe menace la vie marine et entraîne plus d'humidité dans l'atmosphère, synonyme de conditions météorologiques plus instables, comme des vents très violents et des pluies torrentielles. Elle réduit aussi l'absorption de nos émissions de gaz à effet de serre dans les mers, puits de carbone qui emmagasinent 90 % de l'excès d'énergie issu de l'activité humaine.

By |2024-04-14T16:03:47+00:00April 14th, 2024|Scoop.it|0 Comments

L’eau, les rêves et nos cauchemars

La presse a révélé la semaine dernière une note de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) estimant que la « qualité sanitaire » de certaines eaux minérales n'était plus garantie. Des traces de pesticides et d'engrais de synthèse ont été relevées sur divers sites. L'émoi est considérable : à quoi bon acheter des bouteilles en plastique cent fois plus chères que l'eau de ville si elles posent davantage de risques pour notre santé ? Rappelons que l'eau dite « minérale », pour être vendue comme telle, doit être exempte de tout traitement (à l'exception de microfiltrations rudimentaires, sans incidence sur ses caractéristiques microbiologiques). Ses sources uniques, logées dans des géologies très particulières, sont censées la préserver des pollutions liées aux activités humaines. Marketing C'est d'ailleurs ce que les marques nous promettent à grand renfort de marketing : une eau millénaire, naturellement enrichie, venue des sommets des montagnes ou des profondeurs des volcans… Cette pureté intrinsèque la différencie de l'eau courante, issue de divers points de captage locaux (forages, cours d'eau, lacs…) puis traitée dans des usines dernier cri à coups de chlorure ferrique, de chaux, d'hypochlorite de sodium, de permanganate de potassium, de rayonnement UV et d'ionisation. LIRE AUSSI : Danone expérimente l'eau minérale en vrac avec Evian Voilà plusieurs années que les sociétés d'eau minérale s'inquiètent de la dégradation de leurs sources et tentent de la masquer. Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales, remis en juillet 2022 au gouvernement, concluait qu'au moins 30 % des marques d'eau en bouteille avaient recours à des traitements interdits par la réglementation, comme l'injection de sulfate de fer et de CO2. Autrement dit, les producteurs se trouvent désormais devant une alternative impossible : ne pas traiter au risque de produire une eau minérale non potable ; ou traiter au risque que l'eau « potabilisée » ne soit plus considérée comme minérale, et que les consommateurs, renouant avec le réseau d'eau public, préfèrent remplir leur gourde au robinet. Scandale métaphysique Au-delà des questions économiques (le marché français de l'eau en bouteille représente aujourd'hui 2,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires), le véritable scandale est donc moins sanitaire que métaphysique : nous entrons dans un monde où il n'existera plus d'eau naturellement saine. Même les sources les mieux cachées, les plus enfouies, sont désormais contaminées, essentiellement par des substances issues de l'agriculture chimique, et aussi par des polluants éternels fabriqués par l'industrie. Plus aucun lieu, plus aucune cavité, plus le moindre ruisselet n'échappent à notre empreinte. Plus jamais Manon ne boira l'eau qui jaillit entre les pierres sans une analyse complète des chlorures, nitrates, sulfates, nitrites et bactéries… Angoisses Voilà qui réveille les pires angoisses de notre imaginaire. Car l'eau n'est pas seulement la condition de toute vie. Elle symbolise la pureté. Gaston Bachelard, immense savant et épistémologue de la première moitié du XXe siècle, a ainsi décrit dans « L'Eau et les Rêves » comment « l'imagination matérielle trouve dans l'eau la matière pure par excellence ». Fées des sources, fontaines de jouvence, purifications sacrées, aspersions guérisseuses, métaphores de la fraîcheur, jusqu'à l'eau de la toilette matinale qui nettoie nos songes : la pureté de l'eau dépasse les simples conseils de l'hygiène. Elle reflète notre propre destin, plongé dans le fleuve d'un renouvellement perpétuel.

By |2024-04-14T16:02:15+00:00April 14th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Le tramway avance à Paris mais n’a toujours pas « bouclé la boucle » après vingt-trois ans d’efforts

Vingt-trois ans après les premiers coups de marteaux-piqueurs dans le sud de Paris, le tramway parisien de nouvelle génération n'est toujours pas parvenu à « boucler la boucle ». Mais il s'en rapproche de plus. C'est-à-dire faire le tour de la capitale, le long du tracé de 32 km desservi par l'ancien chemin de fer de Petite Ceinture, inauguré par tranches jusqu'en 1869 et abandonné depuis bien longtemps. Vendredi, élus de tous bords, le ministre des transports Patrice Vergriete et le patron de la RATP Jean Castex ont inauguré une extension supplémentaire de cette ligne de surface dans le nord-ouest de la capitale , entre les portes d'Asnières et Dauphine, soit sept stations et 3,2 km supplémentaires. 75 % du tour de Paris en tramway Ce qui permet de desservir 75 % du tour de Paris avec ce mode silencieux et tout électrique, remplaçant les bus diesels de l'ancienne ligne PC, créée en 1934. Et au passage, de continuer à limiter sérieusement la place de la voiture sur les boulevards des Maréchaux. LIRE AUSSI : Un nouveau tramway entre en service entre Paris et Orly RATP : pourquoi les comptes sont encore dans le rouge Un chantier de 200 millions d'euros, sans compter la facture de 9 nouvelles rames Alstom et de 50 embauches de conducteurs. La Mairie de Paris en a financé 60 %, la région 28 % et l'Etat le solde, grâce à un chèque de 28 millions d'euros issu d'un plan de relance européen. D'ores et déjà, chacun songe à la prochaine étape logique : les 4,5 km de lignes toujours manquants, entre la Porte Dauphine et le Pont du Garigliano, qui enjambe la Seine jusqu'au point de départ de l'actuelle ligne T3a. La plus ancienne, qui attend déjà ses nouvelles rames. Prochain schéma directeur A écouter les élus, tout le monde y est favorable à présent, même si rien n'est encore acté. « Ce projet est inscrit dans le nouveau schéma directeur d'aménagement de l'Ile-de-France, qui sera adopté en juin prochain », a indiqué Valérie Pécresse, la présidente de l'Ile-de-France. C'est après cette étape que la concertation locale pourra commencer, dans un XVIe arrondissement jusqu'alors plutôt réticent à l'idée de partager le bitume des Maréchaux. « Aujourd'hui, le tram est plébiscité : c'est le plus efficient de nos modes de transport, avec un taux de régularité proche de 100 %. Avec quelque 55.000 passagers supplémentaires quotidiens sur la nouvelle extension, la totalité de la ligne T3 va bientôt franchir le cap des 300.000 passagers par jour », détaille Jean Castex.

By |2024-04-11T22:24:37+00:00April 11th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Forêt : la planète a perdu l’équivalent de 10 terrains de football par minute en 2023

Le constat est alarmant. La planète a encore perdu, en surface de forêt vierge tropicale, l'équivalent de 10 terrains de football par minute en 2023. Au total, les régions tropicales ont perdu 3,7 millions d'hectares de forêt primaire l'an dernier, soit une superficie quasiment équivalente à celle du Bhoutan, selon les données publiées ce jeudi par le World Resources Institute (WRI) avec l'université du Maryland. Ce chiffre englobe des pertes pour des raisons diverses : déforestation pour l'agriculture, exploitation forestière, destruction accidentelle ou incendies. Il s'inscrit, certes, en baisse de 9 % par rapport à l'année précédente mais ces pertes restent à un niveau « obstinément élevé », quasiment identiques à celles de 2019 et 2021, déplorent les auteurs. « Deux pas en avant… » Le rapport se concentre sur les forêts tropicales, davantage sujettes à la déforestation volontaire et très importantes du point de vue de la biodiversité et de leur capacité à absorber le carbone. « Le monde a fait deux pas en avant et deux pas en arrière l'an dernier », a commenté Mikaela Weisse, du WRI, lors d'une présentation à la presse. LIRE AUSSI : Carbone : les capacités de stockage de la forêt largement surestimées Du côté des bonnes nouvelles, la réduction de la forêt primaire au Brésil a chuté de 36 % l'an dernier, à son plus bas niveau depuis 2015, bénéficiant des mesures de protection mises en place par le président Luiz Inacio Lula da Silva , pour la première année de son nouveau mandat. La tendance cache toutefois des disparités dans le pays, avec une très nette amélioration en Amazonie mais une dégradation dans le Cerrado, épicentre de l'agriculture nationale. En Colombie, la réduction de la couverture forestière a chuté de 49 %, une tendance qui fait suite à l'élection, à l'été 2022, de Gustavo Petro , premier président de gauche de l'histoire du pays, qui tente depuis lors de négocier la paix avec les différents groupes armés opérant dans les provinces. La conservation de la forêt figure explicitement parmi les objectifs de ces pourparlers, note le WRI.

By |2024-04-11T22:24:04+00:00April 11th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Adaptation au réchauffement climatique : les premières estimations des milliards nécessaires

Depuis un an qu'ils y travaillent, les experts de l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE) ont bien essayé. Mais cela s'est avéré impossible : le coût de l'adaptation de la France au réchauffement climatique ne peut pas encore se résumer en un chiffre clé. Le rapport Pisani-Mahfouz avait, lui, chiffré les besoins d'investissements pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (environ 70 milliards d'euros supplémentaires par an). Il s'agit maintenant d'estimer le coût de l'adaptation des bâtiments, des infrastructures de transport ou encore de l'agriculture, aux effets du changement climatique déjà inéluctable, alors que les vagues de chaleur ou les inondations vont se multiplier. Etudes de vulnérabilité « Il est compliqué de sortir un chiffre unique, d'abord parce qu'on appréhende encore mal le niveau de risque : la proposition du gouvernement de travailler sur une trajectoire à +4 °C à horizon 2100 est encore récente, et on n'a pas encore tous les résultats des études de vulnérabilité », explique Vivian Dépoues, l'un des auteurs de l'étude d'I4CE, remise ce vendredi matin à Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique. « Par ailleurs le coût de l'adaptation dépendra aussi de décisions politiques : dans de nombreux cas il faudra choisir quel degré de risque on est prêt à accepter », poursuit le chercheur. Par exemple, faut-il rendre une route insubmersible ou plutôt organiser des fermetures temporaires en cas d'inondations ? En fonction de la réponse, le coût variera du tout au tout. LIRE AUSSI : Le gouvernement peaufine son plan d'adaptation de la France à un réchauffement de 4 °C DECRYPTAGE - Adaptation au changement climatique : le manque d'objectifs clairs montré du doigt Les travaux menés par les chercheurs d'I4CE leur permettent toutefois d'avancer de premiers ordres de grandeur. Dans le bâtiment , où il s'agit essentiellement de résister aux vagues de chaleur (grâce à de la ventilation ou des stores), il faudra ainsi dépenser entre 1 et 2,5 milliards par an supplémentaires dans le neuf, et plusieurs milliards dans le parc existant, par rapport aux investissements déjà nécessaires dans la rénovation énergétique - qui ne sont toutefois pas atteints à ce jour. Options peu coûteuses disponibles Dans les infrastructures de transport, les estimations sont comprises entre quelques centaines de millions et plusieurs milliards par an, selon le risque accepté. « Il faudra décider route par route, pont par pont », explique le chercheur. Enfin dans l'agriculture, le coût des mesures nécessaires pour maintenir les rendements des cultures actuelles (ombrage, pilotage des plantations, irrigation) est estimé à environ 1,5 milliard d'euros par an. Mais il n'a pas été possible de chiffrer les transformations plus structurelles des modèles agricoles, qui nécessiteront notamment la mise en place de nouvelles filières. LIRE AUSSI : EXCLUSIF - Catastrophes naturelles et assurance : les propositions chocs du rapport Langreney « Même si les besoins se chiffrent en milliards, nous ne sommes pas en face d'un nouveau mur d'investissements », souligne Vivian Dépoues. En outre, insiste l'étude, l'adaptation sera moins chère si elle est bien anticipée. « Aujourd'hui le réchauffement climatique n'est quasiment pas intégré dans les décisions, alors que des options peu coûteuses sont souvent disponibles : par exemple, prévoir dès leur conception que les nouveaux immeubles soient traversants pour faire circuler l'air, que leur hauteur sous plafond soit suffisante pour des ventilateurs, qu'ils intègrent des brise-soleil, etc. », énumère le chercheur. Indemnisations en hausse Surtout, il apparaît clairement que le plus souvent, il sera plus coûteux pour les finances publiques de réagir aux conséquences du réchauffement que d'anticiper. « En cas de catastrophe, les pertes sont souvent prises en charge par la puissance publique », relève Vivian Dépoues. I4CE rappelle ainsi qu'Emmanuel Macron a décidé de débloquer plusieurs centaines de millions d'euros après la tempête Alex, et que plus de 400 millions sont dépensés chaque année pour indemniser les agriculteurs pour les aléas climatiques. Le rapport Langreney remis cette semaine au gouvernement a montré que le coût des catastrophes climatiques pourrait représenter des besoins d'indemnisation additionnels de 70 milliards d'euros sur les trente prochaines années. Le ministère de la Transition écologique doit présenter la stratégie du gouvernement en matière d'adaptation « dans les prochaines semaines », a indiqué son cabinet après la remise du rapport.

By |2024-04-11T22:23:29+00:00April 11th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Perrier, Contrex, Vittel… La « qualité sanitaire » des eaux minérales Nestlé n’est pas garantie

Selon les informations de Franceinfo et du « Monde », l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a remis, mi-octobre 2023, au ministère de la Santé, une note estimant que la « qualité sanitaire » des eaux du groupe suisse (Perrier, Contrex, Vittel, Hépar…) n'était pas garantie. Dans ce document, des experts évoquent un « niveau de confiance insuffisant » pour assurer « la qualité sanitaire des produits finis ». L'Anses recommande au ministère de la Santé un « plan de surveillance renforcé ». Des concentrations « parfois élevées » de bactéries La contamination des eaux minérales du groupe Nestlé concerne des bactéries, pesticides et PFAS, ces polluants chimiques éternels nocifs pour l'environnement et la santé et dans le viseur d'une proposition de loi . Les experts de l'Anses ont relevé la présence, dans des concentrations « parfois élevées », de bactéries type Escherichia coli ou entérocoques intestinaux, alors que la réglementation sur les eaux minérales naturelles précise bien que ces eaux doivent être totalement exemptes de bactéries, que ce soit après ou avant embouteillage. LIRE AUSSI : En pleine tempête médiatique, Nestlé Waters lance Maison Perrier, nouvelle gamme aromatisée Perrier, Vittel, Contrex : Nestlé fait son mea culpa A l'origine de cette nouvelle expertise, une demande des Agences régionales de santé (ARS) du Grand Est et d'Occitanie, régions où se trouvent les deux usines d'embouteillage du groupe. En juin 2023, le directeur de l'ARS Occitanie s'inquiète d'une « contamination régulière des eaux brutes sur au moins cinq des sept forages », de « la présence de micropolluants » et « de traitements interdits » dans l'usine du site de Vergèze, où est produite la marque Perrier.

By |2024-04-11T22:22:39+00:00April 11th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Comment Samsung Electronics a multiplié ses profits par dix

Samsung Electronics a rallumé le rêve des « 100.000 wons ». En annonçant, ce vendredi, qu'il avait probablement multiplié par dix son bénéfice sur le premier trimestre de 2024, le géant sud-coréen de l'électronique a conforté les analystes qui anticipent une nouvelle phase de croissance du conglomérat, après des trimestres difficiles, et voient son action dépasser prochainement le plafond mythique des 100.000 wons à la Bourse de Séoul. En cette fin de semaine, le titre de la société évoluait autour des 85.000 wons. Selon des premières estimations, qui seront affinées et détaillées à la fin du mois, Samsung Electronics pense avoir généré un profit opérationnel de 6.600 milliards de wons (4,9 milliards de dollars) entre janvier et mars, soit une hausse de 931 % par rapport au même trimestre de l'année dernière. Son chiffre d'affaires a augmenté, dans le même temps, de 11,4 % pour atteindre 71.000 milliards de wons. Marasme du marché des semi-conducteurs S'il n'a jamais été dans le rouge, le conglomérat coréen avait vu, ces derniers trimestres, ses marges s'effondrer du fait des difficultés de sa division semi-conducteurs devenue, elle, déficitaire sur plusieurs mois. Il souffrait du marasme du marché des semi-conducteurs et particulièrement des tensions sur les prix des mémoires de types NAND et DRAM dont il est le plus grand fabricant au monde. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Pourquoi le yen n'en finit plus de chuter Mais des ajustements de production et la percée du groupe sur le segment à très forte valeur ajoutée des mémoires à large bande passante (HBM), essentielles pour l'intelligence artificielle (IA), ont permis de regonfler sa profitabilité. Sa division semi-conducteurs recommence ainsi, pour la première fois depuis un an, à générer des bénéfices. « Un géant se réveille enfin après une longue hibernation », a résumé, dans une note à ses clients, consultée par le Nikkei, Lee Seung-woo, un analyste d'Eugene Investment & Securities.

By |2024-04-11T22:22:26+00:00April 11th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Roaming (2/2) : comment l’eSIM facilite l’usage de la data en itinérance

Profiter d’une meilleure connectivité en voyage Dans des zones où la tarification des données mobiles est élevée, la solution permet ainsi de bénéficier des services de son téléphone. “On a Google Maps pour se rendre à l’hôtel, on a Uber si besoin, on peut voir les reviews des restaurants, informer ses proches pour dire que tout va bien mais aussi accéder à ses mails ou à Slack”, énumère Eduardo Ronzano. Le tout, sans avoir besoin de se connecter au wifi de l’hôtel ou sans craindre de recevoir une facture téléphonique d’un montant exorbitant pour s’être connecté quelques minutes de connexion à internet. Qu’en est-il de la qualité de la connexion ? Les deux concurrents indiquent collaborer uniquement avec des opérateurs télécoms prioritaires sur le réseau pour assurer une une meilleure qualité de service. Plus de contrôle sur la consommation de la data  Une fois après avoir consommé la quantité de données prévus dans un forfait international, la plupart des opérateurs applique une facturation au compteur sur le surplus de data consommé. “SFR facture 13 200€ le Go de données en Thaïlande, lorsque vous avez épuisé votre forfait avec Kolet, vous pouvez payer 3,99€ pour un Go supplémentaire de données”, explique le CEO de la startup. Des tarifs attractifs et rendus possible chez Kolet grâce à un travail de négociations avec les opérateurs télécoms locaux, tandis que Revolut s’appuie sur l’infrastructure réseau de One Global, son partenaire télécom à l’international. > A lire aussi : Téléphonie : la fin programmée des frais d’itinérance entre le Canada, Les USA et 19 pays d’Amérique Latine En fonction des régions du monde dans lesquelles ils séjournent, les voyageurs paient le gigaoctet de données 8,99€ chez Kolet et 8€ chez Revolut au maximum. L’offre eSIM de la fintech couvre actuellement 100 pays dans le monde tandis que Kolet est déjà présente dans 130 pays au moment de rédiger ces lignes et prévoit d’intégrer 180 marchés d’ici juin 2024, ce qui correspond à la couverture internationale proposée par les principaux opérateurs télécoms. 

By |2024-04-11T22:22:12+00:00April 11th, 2024|Scoop.it|0 Comments

La BCE avance sur le projet d’euro numérique malgré les résistances en France

Le projet d'euro numérique avance. Il est entré dans une phase de préparation, illustrant la détermination de la Banque centrale européenne (BCE) d'avancer sur ce sujet, malgré le scepticisme des établissements financiers , notamment en France. Le superviseur de la zone euro a lancé début janvier un appel d'offres pour trouver des prestataires de marché capables de développer la plateforme et l'infrastructure technique qui supporteraient l'euro numérique. Budget envisagé : jusqu'à 1,16 milliard d'euros. Au total, cinq lots ont été conçus pour la fourniture de composants électroniques pour la gestion de la fraude, la préparation d'un kit de développement logiciel, ou encore le développement d'alias pour éviter l'utilisation de numéros de comptes pour effectuer les transactions. Le plus gros du budget de cet appel d'offres est alloué à la confection de la solution permettant le paiement hors ligne. Une note salée Pour certains banquiers, la note semble particulièrement salée, surtout pour un projet dont ils peinent encore à être convaincus de l'utilité. « Ces montants n'incluent pas en outre toutes les prestations techniques et la fourniture de composants centraux essentiels et complexes comme le règlement des transactions ou la tenue centralisée des comptes en euro numérique », grince un bon connaisseur du sujet, qui s'étonne de ce niveau de dépenses « publiques ». LIRE AUSSI : Les banques centrales du monde entier sont lancées dans la course à la monnaie numérique INTERVIEW - « Nous ne voulons pas nous substituer aux dirigeants des banques », assure le superviseur Un autre appel à candidatures a été lancé il y a dix jours - non rémunéré - pour participer à différents groupes de travail, afin d'aider à élaborer les règles relatives au bon fonctionnement de l'euro numérique (expérience utilisateur, gestion des risques, certifications…). « La BCE continue d'avancer, en dépit des réticences d'une partie des banques », constate Rémi Amadei, spécialiste des services financiers chez Sia Partners. La France veut « réviser » le projet Le chantier de l'euro numérique divise au niveau européen. Si les établissements italiens et espagnols sont plutôt ouverts, leurs homologues allemands et français restent très sceptiques. Ces derniers persistent à voir dans cette initiative une forme de concurrence par rapport à leurs propres offres, avec un risque de fuite des dépôts des comptes bancaires vers les comptes en euros numériques. En début de mois, la Fédération bancaire française a appelé, lors d'une présentation faite à Bruxelles, à une « révision [du projet] afin de maintenir la capacité du secteur bancaire à financer l'économie ». LIRE AUSSI : Pièces frappées pour rien : une facture de 800.000 euros pour la Monnaie de Paris Crédit : les banques françaises s'attendent à des marges en hausse Les craintes des groupes bancaires tricolores, qui font partie des plus importants dans la zone euro, ont été en partie atténuées par la BCE . Ses responsables insistent depuis plusieurs semaines sur le fait que l'euro numérique sera davantage conçu comme un moyen de paiement, et que l'impact de son déploiement sur la stabilité financière sera étudié de près. Le calendrier avance « Si certaines banques voient toujours ce projet comme une charge supplémentaire, d'autres commencent à s'y préparer sérieusement. Il peut aussi y avoir un avantage compétitif à faire partie des premiers établissements disposés à accueillir cette nouvelle monnaie numérique », estime Rémi Amadei. Le calendrier avance en tout cas. Après la phase d'investigation menée entre 2021 et 2023, la BCE est entrée dans une première phase de préparation, démarrée en fin d'année dernière et qui doit se terminer dans dix-huit mois, avec la sélection des fournisseurs potentiels et diverses expérimentations. Le cadre législatif reste par ailleurs à être adopté, avant une potentielle mise en route de l'euro numérique en 2028 ou 2029. D'ici là, les échanges avec les banques se poursuivront.

By |2024-04-11T22:21:22+00:00April 11th, 2024|Scoop.it|0 Comments

VIDEO – Quel arrière-plan choisir pour vos entretiens en visio ?

Verdict : un arrière-plan bibliothèque maximise vos chances de passer pour quelqu'un de sérieux. En deuxième position viennent les fonds d'écran comportant des plantes vertes - les plantes que vous avez gardées en vie témoignant de votre sens des responsabilités. LIRE AUSSI : Opinion | Télétravail : garder la liberté de s'organiser Près d'un cadre sur deux démissionnerait en cas de suppression du télétravail Pourquoi les femmes télétravaillent moins que les hommes Mais si vous détestez la lecture et la botanique, quel décor choisir ? Y a-t-il des images d'arrière-plan à éviter absolument sous peine de vous décrédibiliser ? Explications dans notre décryptage vidéo.

By |2024-04-11T22:20:42+00:00April 11th, 2024|Scoop.it|0 Comments