ENQUÊTE. Les fausses promesses de la finance verte – L’Express
Dans les semaines qui ont précédé, une bataille d'un autre genre, plus feutrée, non moins intéressante, s'est déroulée autour de TotalEnergies. A la mi-avril, certains investisseurs actionnaires du groupe pétrolier ont tenté de faire pression sur l'entreprise, annonçant qu'ils s'opposeraient à la direction lors du vote de son plan climat de ce mois de mai. Objectif : faire accélérer TotalEnergies sur le chemin des énergies renouvelables et lui imposer plus de transparence sur la façon dont il veut réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Las, ces investisseurs, dont Crédit mutuel, OFI AM, Meeschaert Amilton AM ou encore Sycomore AM n'ont pas obtenu gain de cause. Jugé insuffisant selon eux, le plan climat a été adopté à une immense majorité par les actionnaires, à 89 % des votants. LIRE AUSSI >> Climat : quand TotalEnergies part à la chasse au méthane Un score pas soviétique mais presque, qui montre l'étendue du chemin qui reste à parcourir pour la finance dans la lutte contre le réchauffement. Depuis les accords de Paris en 2015, les banques, gestionnaires d'actifs, fonds d'investissement et assureurs ont certes multiplié les engagements d'un virage vers une économie plus verte, décarbonée. A l'appui de leurs promesses, certains chiffres sont éloquents. Les émissions d'obligations et de prêts verts, donc avec un bénéfice environnemental, ainsi que les offres publiques initiales ciblant des projets verts ont été multipliées par 100 entre 2012 et 2021, à hauteur de 540,6 milliards selon une étude récente menée par BNP Paribas. L’application L’Express Pour suivre l’analyse et le décryptage où que vous soyez Article réservé aux abonnés Envie de lire la suite ? JE M’ABONNE - 1ER MOIS OFFERT Analyses et décryptages des transformations du monde Pod
BlackBerry et NXP s’engagent dans la cryptographie post-quantique appliquée au domaine automobile
L’éditeur canadien BlackBerry va fournir des signatures post-quantiques pour le processus de démarrage sécurisé sur les processeurs réseau automobiles crypto-agiles S32G de NXP dans le cadre d'une démonstration visant à illustrer comment atténuer le risque potentiel d'attaques informatiques quantiques sur les logiciels embarqués. En raison de leur puissance de calcul, les futurs ordinateurs quantiques auront en effet la capacité potentielle de « craquer » les algorithmes de cryptographie utilisés aujourd’hui et font donc peser des menaces sur la cybersécurité, en particulier sur la confidentialité des données chiffrées et l’intégrité des signatures numériques. Dans ce cadre, de nombreuses initiatives émergent dans le domaine de la « cryptographie post-quantique » (PQC), un terme qui désigne une branche de la cryptographie visant à garantir la sécurité des plates-formes matérielles « classiques » même face à un « attaquant quantique ». L’intégration proposée par BlackBerry sur les processeurs NXP S32G permettra aux logiciels d'être signés numériquement à l'aide du schéma de signature numérique Dilithium de la suite Crystals (Cryptographic Suite for Algebraic Lattices), récemment approuvé par le National Institute of Standards and Technology (NIST) et présenté comme post-quantique. De quoi offrir, assure la firme canadienne, une tranquillité d'esprit aux sociétés qui fournissent ou utilisent des actifs à long cycle de vie dans des domaines comme les infrastructures critiques, le contrôle/commande industriel, l'électronique aérospatiale et militaire, les télécommunications, les infrastructures de transport et les voitures connectées.
Comment nous préparer à la mort de la publicité ciblée ?
Concernant l’impact que la disparition de la publicité ciblée causerait sur le long terme aux agences publicitaires et aux professionnels du marketing, Pascal-Philippe Bergeron, toujours lui, expliquait que, bien évidemment : « la capacité à marchander va diminuer. Le ciblage direct entre un utilisateur et un site va être maintenu, mais le reciblage de liste de clients va disparaître. C’est stressant pour les compagnies parce que plusieurs de leurs outils utilisaient les cookies tiers. Elles auront dorénavant la responsabilité de collecter elles-mêmes leurs données. Les informations nominatives – adresse courriel, âge, nom, prénom, téléphone, adresse physique, code postal, etc. – vont redevenir une denrée très recherchée, car ces informations transcendent les cookies. Même si elles sont beaucoup moins anonymes que ce qu’offraient les cookies à la base. Mais tout n’est pas négatif. Peut-être observera-t-on une diminution de l’achat programmatique au profit de l’achat local ». L’autre conséquence possible, et déjà observée, serait de relocaliser les budgets publicitaires sur d’autres plateformes aux réglementations plus « souples ». A ce sujet, l’arrivée de l’IOS 14.5 avait entrainé un regain d’intérêt pour Pinterest, Snapchat ou encore TikTok, jusque-là car moins orientées sur la conversion. Les annonceurs s’étaient montrés prêts à franchir le pas pour essayer d’y trouver la performance perdue sur Facebook. L’autre alternative, que Google préférerait, serait pour les annonceurs de transférer leurs annonces pub vers la plate-forme GoogleAds, où ils pourraient continuer à exploiter les activités et l’historique des utilisateurs de Google pour les cibler à la fois sur et hors plate-forme. Alors que My Ad Center limitera l’accès des sites d’édition tiers à votre historique, Google DV360 et GoogleAds permettraient toujours aux marques de cibler avec précision les utilisateurs du moteur de recherche, qui, au dernier décompte, étaient bien plus nombreux que n’importe quelle base d’utilisateurs dans le monde, soit 4,3 milliards. En bref, tout un tas de questions pratiques et de pistes de réflexions stratégiques demeurent d’actualité… et en tant que professionnels du marketing et de la communication, nous avons hâte d’en connaitre les résolutions. De quoi nous tenir en haleine jusqu’à 2023.
Le luxe s’achète aussi en cryptomonnaies
« Le monde du luxe a toujours fui le numérique avant que celui-ci ne permette l'expression de la rareté. Aujourd'hui, la blockchain le permet même s'il y a des abus et des choses inutiles. La culture, la rareté, la collection dans l'art et le luxe, tout cela peut s'exprimer avec les NFT. Il y a le support technologique pour cela. Quelques marques ont moins peur que d'autres de faire le premier pas et je prends le pari que, bientôt, la tendance va s'inverser ; ne pas y aller sera plus risqué que d'y entrer », décrypte-t-il. Les Etats-Unis, marché pilote Dès le 31 mars, Off-white, le label fondé par le designer Virgil Abloh - décédé le 28 novembre 2021 - et dont LVMH (propriétaire des « Echos ») est actionnaire majoritaire, a rendu possible l'achat par cryptomonnaies dans ses boutiques emblématiques de Paris, Londres et Milan. Mais le carnet de bal du mariage des cryptos et du luxe remonte d'une certaine façon à plus loin : 2018, année du dixième anniversaire du bitcoin fut celle du lancement de la montre Hublot, Big Bang Blockchain. Nouvelle étape, l'horloger suisse a présenté à la mi-février 2022 une édition limitée à 50 exemplaires de la Big Bang Unico Ledger, créée en partenariat avec la célèbre licorne française qui propose des supports sécurisés pour ces actifs. Le mouvement des cryptos s'accélère dans le luxe. Gucci, fleuron de Kering, inclut ce nouveau type de paiement dans plusieurs de ses boutiques aux Etats-Unis, premier marché du luxe toujours en forte croissance. Dans certains magasins de New York (Gucci Wooster), Los Angeles (Rodeo Drive), Miami (Design District) ainsi qu'à Atlanta et Las Vegas, on peut désormais acheter un sac de la célèbre griffe italienne avec dix catégories de cryptomonnaies qui vont des bitcoins et ethereum (ETH) aux stablecoins GUSD, dai, etc…
Ce que révèle l’appel à déserter de la part des ingénieurs diplômés d’Agro Paris Tech
qu’un appel à la… désertion. Jobs destructeurs Les mots lus sont forts. « Nous sommes plusieurs à ne pas vouloir faire mine d’être fières et méritantes d’obtenir ce diplôme à l’issue d’une formation qui pousse globalement à participer aux ravages sociaux et écologiques en cours, souligne une des signataires de ce texte. Nous ne croyons ni au développement durable, ni à la croissance verte, ni à la « transition écologique Nous ne nous considérons pas comme les « Talents d’une planète soutenable » [nouvelle devise d’AgroParisTech]. Nous ne voyons pas les ravages écologiques et sociaux comme des « enjeux » ou des « défis » auxquels nous devrions trouver des « solutions ». Nous voyons plutôt que l’agro-industrie mène une guerre au vivant et à la paysannerie partout sur terre. Nous pensons que l’innovation technologique et les start-up ne sauveront rien d’autre que le capitalisme. Nous ne croyons ni au développement durable, ni à la croissance verte, ni à la « transition écologique ». » Violent, vous avez dit violent ? Ces étudiants jugent aussi que leur école forme ses élèves à des « jobs destructeurs ». La liste de leurs griefs est impressionnante. Pour eux, l’agro-industrie cherche à « trafiquer en labo des plantes pour des multinationales qui renforcent l’asservissement des agricultrices et les agriculteurs ». Elle vise « à concevoir des plats préparés et des chimiothérapies pour soigner ensuite les maladies causées (et à) inventer des labels « bonne conscience » pour permettre aux cadres de se croire héroïques en mangeant mieux que les autres ». Pour eux, les « énergies dites « vertes » permettent d’accélérer la numérisation de la société tout en polluant et en exploitant à l’autre bout du monde » et les rapports RSE sont « d’autant plus longs et délirants que les crimes qu’ils masquent sont scandaleux… » Fermez le banc. 40% des terres sont dégradées Les faits tendent, hélas, à confirmer leurs discours. Un récent rapport de l’ONU consacré aux Perspectives foncières mondiales, intitulé le Global Land Outlook, a révélé que 40% des terres de la planète étaient désormais dégradées et que les exploitations agricoles étaient responsables de 80% de la déforestation. Les experts estiment en effet que durant la seconde moitié du XXème siècle, les deux-tiers de la superficie agricole mondiale se sont dégradés. Le système agricole productiviste qui maximalise les rendements grâce à la mécanisation, à l’utilisation d’intrants et à l’irrigation massive, qui est apparu après la seconde guerre mondiale dans les pays « riches » avant d’être adopté par de nombreuses nations en voie de développement, a eu un impact environnemental massif. Les experts estiment en effet que durant la seconde moitié du XXème siècle, les deux-tiers de la superficie agricole mondiale se sont dégradés. En France, selon les chiffres du ministère de l’Écologie et du Développement durable, plus de la moitié des eaux de surface sont dans un état écologique moyen, médiocre ou mauvais. Une agriculture respectueuse de l’environnement Pour mettre fin à ce système agricole productiviste destructeur, de nombreux scientifiques pointent du doigt les bienfaits de l’agroécologie. Ce modèle « est fondé sur une coopération entre l’homme et la nature, qui replace les processus de régulation naturelle au cœur des pratiques agricoles et permet ainsi d’éviter le recours aux intrants de synthèse néfastes pour la biodiversité, la qualité des sols et de l’eau », résume Laetitia Cuypers, responsable du programme Agroécologie à la Fondation de France. De plus en plus d’initiatives qui cherchent à promouvoir des méthodes de production agricoles respectueuses de l’environnement commencent à se développer dans nos campagnes. La Fondation Ecotone s’est donnée notamment pour but de restaurer la biodiversité en réimplanter notamment des amandiers en Provence et des haies champêtres entre les champs. La Fondation Léa Nature/Jardin Bio aide des associations philanthropiques environnementales à réaliser leurs projets. Terra Symbiosis encourage, pour sa part, les nouveaux modèles de ruralités innovantes à travers le mouvement Colibris. La Fondation Lemarchand développe, de son côté, des fermes expérimentales où la biodiversité et le respect du vivant sont au cœur des techniques agronomes. Longtemps, ces initiatives étaient lancées par des bobos et des écolos un rien idéalistes. Voir de jeunes ingénieurs formés à la prestigieuse école AgroParisTech soutenir ce mouvement représente un nouveau pas dans la prise de conscience des dangers provoqués par l’agro-industrie. Les marques ne peuvent pas ignorer ce phénomène. La révolution verte est-elle pour autant lancée ? Le très faible résultat des verts aux dernières présidentielles et l’essor de la malbouffe pourraient nous en faire douter. L’éternelle histoire du verre à moitié plein…
Mark Zuckerberg ‘Encouraged’ 2016 Election Meddling: Lawsuit
“In other words, Cambridge Analytica used the Facebook Platform—in a way that Facebook and Zuckerberg encouraged—to influence and manipulate the outcome of a United States presidential election,” the complaint states. “The personal data of the more than 70 million U.S. Facebook users that Cambridge Analytica used to manipulate the election accounted for more than half the total votes during the 2016 presidential elections, in an election that was effectively decided by just a few hundred thousand people.” According to the lawsuit, the cover-up followed the breach. “The Cambridge Analytica revelations shocked the world, but it was no surprise to Facebook or Zuckerberg,” the complaint states. “Facebook had both a longstanding relationship with Cambridge Analytica and also actively encouraged companies like Cambridge Analytica to use the Facebook Platform to influence and manipulate consumer behavior.”
The Metaverse Sure Feels Like An Enterprise Thing
The common narrative about the metaverse is that it’ll be a new digital world — enabled by virtual and augmented reality — where we’ll spend time with friends and family. The technology is moving so fast, proponents say, that we’ll experience life via the headset in short order. That vision may be realized someday, but it’s already evident that enterprises will find the technology useful long before regular people do. If you wear a headset in the near to mid-future, it’ll most likely be at work. “Who used Blackberries? Back then it was business users,” said Tuong Nguyen, Sr. Analyst at Gartner. “Then the phones added features and functionality that were useful to a broad set of consumers.” An iPhone moment, however, appears far away for the metaverse. Nearly every company that builds virtual and augmented reality devices eventually turns to use cases such as factory work, teaching, and even disaster preparedness. Google Glass started as a consumer device, then went enterprise. Microsoft’s Hololens did the same. Magic Leap is making a similar pivot. Professional training is one of VR’s biggest hits. None of this is an accident. Hanging out with friends and family in virtual reality is, for instance, unlikely to appeal to people who live physically close to each other. About 75% of Americans live less than 30 miles away from a parent or adult child, and only 7% are more than 500 miles away. It would take remarkable innovation to get someone to simulate presence with people who live a short car ride away, especially outside of a gaming context. Virtual reality’s value shines at work, however. Using VR to communicate with coworkers in different geographies, or even when working from home, has the potential to help people work better. “It's an amazing sense of presence being in that virtual space,” Nick Clegg, Meta’s president of global affairs, said on Big Technology Podcast this week. Clegg hosts his weekly meetings in VR. “My voice relaxes so much more when I am speaking to people in the metaverse.” Virtual reality can also be useful in various other workplace tasks, including looking at prototypes without having to physically build them, conducting trainings, and, as Microsoft imagines, organizing ideas with colleagues on digital walls. When Microsoft CEO Satya Nadella said the words “enterprise metaverse” last year, people mocked him. But he was right about the opportunity. Augmented reality, the second key metaverse technology, may have gotten better since the days of Google Glass, but the awkwardness of someone having a computer on their face while they talk to you hasn’t gone away. Google Glass failed not because the technology was bad, but because it felt like a spycam. The same uneasiness will exist when Apple inevitably releases its own AR glasses. Also of note, Meta’s Ray-Ban Stories glasses didn’t exactly take off. And Snap once stored hundreds of thousands of unsold pairs of Spectacles in a warehouse. Magic Leap — which began its life developing augmented reality for a mass market — has pulled back and is now focusing on enterprise. The company was at Davos demoing a wildfire simulation in its second generation glasses this week. The simulation let you watch a 3D rendering of a fire, appearing on a table, as it swept through the woods near a town. Fire departments could use this technology to help monitor wildfires as they spread, and plan associated evacuations. Wearing the glasses in this scenario didn’t seem anywhere near as strange as in a social situation. Still, companies like Meta and Apple are betting this technology will take off in the mass market, and Clegg dismissed the notion that Oculus should be limited to enterprise. “We think what we're good at,” he said, “is precisely based on finding new, and enriching, and inspiring, and enjoyable, ways for people to connect with each other.” In time, Gartner’s Nguyen believes that successful enterprise use of metaverse tech will eventually lead to mass-market appeal. “You can potentially see enterprise usage vault ahead of consumer adoption,” he said. “But I think over time, as it becomes more broadly available, and more broadly applicable to consumers, then the equation will change.”
Crypto placements : Conseils pour naviguer dans la tempête
Désormais installé dans le paysage des placements financiers et faisant progressivement son trou dans l'univers de la gestion de patrimoine traditionnelle, le placement en crypto doit se gérer. « Il est difficile voire dangereux de rester inactif et de garder toujours les mêmes positions face à l'extrême variabilité des cours », reconnaît un expert. Ce placement se démocratisant, on voit fleurir ici et là de nombreuses offres commerciales « clé en main ». Elles permettent à ceux qui n'ont pas l'envie ni même le temps de s'occuper de ce placement versatile de confier la gestion à un professionnel. Depuis plusieurs mois, les propositions se multiplient. Par exemple, depuis février, Coinhouse, site spécialisé dans la transaction de cryptoactifs, propose un service de gestion pilotée accessible dès 15.000 stablecoins (USDC ou USDT) avec au choix trois niveaux de risque et des expositions fluctuantes en fonction de l'état du marché. L'option défensive, la « moins risquée », repose sur un panier constitué de trois monnaies que sont le Stablecoin US Tether (adossé au dollar), le bitcoin et Ethereum. Ce choix restreint est censé protéger de l'hyper volatilité des cours. DECRYPTAGE - Les bulles du bitcoin et du Nasdaq se télescopent Opinion | Les stable coins ou comment faire du nouveau avec de l'ancien ? L'option équilibrée ouvre davantage le spectre de l'investissement avec un panel de 15 cryptoactifs. Enfin, la configuration offensive, potentiellement la plus rentable mais hautement risquée, peut intégrer jusqu'à 43 cryptoactifs, tous accessibles sur la plateforme. La durée de souscription minimale de ce service est de quatre semaines. Les frais d'entrée et de sortie sont facturés 1,2 %, les frais de gestion s'élèvent à 2 %. Autre initiative récente, celle d'AlphaCap. Son offre de mandat de gestion porte sur un univers d'investissement limité à 50 cryptomonnaies et plusieurs profils de gestion habituels (défensif, équilibré, dynamique), plus un « green » (cible les actifs numériques les « moins » énergivores) et uniquement investi en bitcoins. Les frais d'entrée et de gestion sont respectivement facturés 2 % et 2,99 %, plus une commission de surperformance de 20 %. Attention : même en optant pour une gestion pilotée, il n'y a jamais aucune garantie de résultat et la perte en capital peut être partielle voire totale.
Consumer confidence plunges to lowest ever level
As inflation reaches a 40-year high, driven by soaring food and energy bills, consumer confidence plunges. By Lucy Tesseras 20 May 2022 Source: Shutterstock Consumer confidence has plummeted again, with more “bad news” expected as inflation rockets and UK unemployment hits a 50-year low. The latest GfK Consumer Confidence Barometer recorded a headline score of -40 in May, the worst since records began in 1974, and a 2% fall on last month. This means consumer confidence is lower now than during the “darkest days” of the global banking crisis. The lowest score previously was -39, which was recorded in July 2008. “We’ve just recorded the lowest level of consumer confidence ever, but the most depressing aspect is that there’s no sense the bad news will stop here,” Joe Staton, GfK’s client strategy director tells Marketing Week. “It will get worse because we are only just entering the UK’s cost of living crisis and the consumer mood won’t turn a corner until inflation has come under control and starts dropping. Unfortunately, we are in for the long haul.” Inflation hit 9% on Wednesday (18 May), the highest level in 40 years, fuelled by rising food and transport costs. All but one of the five measures that make up the GfK index score dropped in May. People’s view of the general economic situation over the past year fell 3% to -63 in May, down from -60 last month and -48 last year. Meanwhile, consumers’ expectations of the economic situation over the next 12 months dropped 1% to -56 in May. People’s view of their personal finances fell 3% to -22 in May, down from -19 in April and -4 in May 2021. The only score to see an increase was consumers’ outlook for their personal financial situation over the next year, which increased by 1% in May but still remains in negative territory at -25. This is vastly different from May 2021 when the figure stood at 10. Meanwhile, the major purchase index, which measures people’s propensity to buy big-ticket items, has dropped by 3% to -35. “Shoppers will be forced to change their spending priorities as incomes continue to fall in real terms according to the latest figures. The clear downward trend in our major purchase index underlines that. In July 2021, our major purchase measure was at 2 and since then November 2021 was the only month it improved, so now we are at -35,” adds Staton. “So the story for brands everywhere going forward is about adapting, being flexible, being creative. Selling the same product or service in the same way might not be the best solution. Instead, now is the time to reinforce your value and brand values in the minds of current and future consumers.”
GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.
Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.