L’offensive de Meta dans les paiements subit un coup d’arrêt au Brésil
Le rêve de Meta (Facebook) dans les paiements tourne au vinaigre au Brésil. D'après les informations du « Financial Times », le géant américain de la tech peine à faire émerger son projet visant à permettre aux utilisateurs de WhatsApp de régler leurs achats directement depuis l'application de messagerie. Un nouveau coup dur pour le groupe, qui cherche à se diversifier dans les services financiers sans succès probant jusqu'à présent. D'après le quotidien britannique, la solution de paiement de Meta aurait dû être lancée en fin d'année dernière. Mais le groupe ne parvient pas à s'entendre avec les acquéreurs de paiement locaux, tels que Cielo, Rede ou Getnet (l'équivalent de Visa). Ceux-là mêmes qui lui permettraient de faire le lien avec les commerçants du pays le plus peuplé d'Amérique latine. Principale pomme de discorde entre Meta et ses potentiels partenaires : les commissions proposées par le groupe américain qui, aux yeux des acteurs locaux, seraient trop basses, assurent des sources citées par le « FT ». WhatsApp lance son service de paiement, en commençant par le Brésil Par ailleurs, la maison mère de Facebook se heurte aux réticences du régulateur brésilien, qui garde un oeil vigilant sur ses ambitions, comme c'est également le cas ailleurs. « Le problème, c'est que Meta est trop gros pour être regardé de manière naïve par les régulateurs », explique un acteur du secteur des paiements. « En ce qui concerne les entreprises, le service n'est pas encore disponible, assure un porte-parole de WhatsApp Brésil interrogé par 'Les Echos'. Nous continuons à collaborer avec les autorités locales et les partenaires potentiels pour atteindre cet objectif. » Nombreux obstacles Les déboires de Meta au Brésil illustrent les difficultés du géant de la tech à s'immiscer dans les services financiers. Son ambitieux projet de monnaie numérique a ainsi été abandonné cette année face à la levée de boucliers mondiale des régulateurs, et notamment du gendarme américain. Un camouflet après plus de cinq ans de développement. En Inde et au Brésil, qui servent de marchés tests au géant de la tech, ses solutions de paiement entre particuliers ont été repoussées à plusieurs reprises face à la réticence des régulateurs locaux.
La notion d’esclave énergétique va changer votre vision du monde
Convertir en temps de travail humain l’énergie nécessaire à notre mode de vie. Réaliser que pour manger de la viande, faire rouler sa voiture et prendre l’avion, un Français a besoin de 150 à 200 esclaves fictifs chaque année. Bienvenu dans le monde de l’esclavage énergétique, une façon diaboliquement habile de mesurer notre dépendance aux énergies fossiles. Et de s’apercevoir que nous sommes à des années-lumières de la sobriété. Il n’y a pas meilleure explication du concept d’esclave énergétique que cette vidéo d’un cycliste olympique en train de pédaler comme un forcené pour griller une modeste tranche de pain. Robert Förstemann est champion du monde, il a des cuisses de titan et malgré tout, il peine à alimenter en énergie musculaire un modeste grille-pain domestique. Il faut dire que l’appareil exige de pédaler à 50 km/h avec une inclinaison terrain de 40°, l’équivalent de la butte Montmartre. Le cycliste parviendra à griller la tranche, mais finira à terre, hors d’haleine. La vidéo termine en précisant que s’il faut un Robert pour griller du pain, il en faut 180 pour propulser une voiture et 43 000 pour faire voler un avion. De quoi nous rappeler le caractère littéralement hors-sol de notre modernité. LA CITROËN « DEUX CHEVAUX » Au XIXe siècle, la révolution thermo-industrielle née du charbon redéfinit les notions d’énergie et de travail. L’énergie n’est plus seulement issue des humains, des animaux ou des sources renouvelables, elle est également fossile. Une énergie géologique dont la puissance est inédite dans l’histoire de l’humanité : un bloc de charbon dépasse largement la force musculaire d’un homme, une canette de pétrole bien davantage encore. Les concepts de manpower, c’est-à-dire la puissance fournie par un humain, ou de puissance en chevaux des voitures – à l’image de la Citroën 2 CV – illustrent cette idée d’une mesure comparative de l’énergie. En 1940, le terme energy slave apparaît dans la plume du philosophe américain Richard Buckminster Fuller. L’écrivain parvient à calculer le rendement musculaire d’un esclave humain fictif, et à le comparer à celui des minerais utilisés dans l’industrie. Il estime ainsi que pour deux milliards d’habitants, il y a 36 milliards d’esclaves énergétiques, soit 17 par habitant. En 1950, il revoit ses calculs et monte à 38 esclaves par personne. Mais ces derniers sont inéquitablement répartis, les Etats-Unis en possédant à eux seuls la moitié. Une étude a d’ailleurs calculé qu’en 1940, un Américain utilisait déjà 153 esclaves pour soutenir son mode de vie. Un chiffre qui est monté à 400 esclaves en 1972 selon un pré-rapport des Nations Unies. 100W HUMAIN, L’ÉQUIVALENT D’UNE AMPOULE En 2001, des scientifiques suisses définissent l’esclave énergétique comme « une unité de mesure qui permet de mieux comprendre et d’évaluer les conséquences de nos choix de vie.» Ils rappellent qu’un esclave énergétique travaille 24h sur 24 et qu’il dégage une puissance moyenne de 100W, soit 875 kWh/an. En France, Jean-Marc Jancovici a calculé que nous avions à notre disposition 150 esclaves en moyenne, avec une forte disparité entre les ultra-riches – très émetteurs de CO2 – et les plus défavorisés. Les plus gros postes de dépense énergétique s’avèrent être dans le résidentiel tertiaire (chauffage, électroménager, numérique), les transports (avion, voiture) et l’industrie (acier, ciment, plastique, etc.). Les avantages ont été considérables pour notre civilisation. Selon Jean-Marc Jancovici, un conducteur d’engin de chantier est 100 fois plus efficace qu’un mineur muni de sa pelle et sa pioche. De la même manière, une modeste Twingo tracte autant qu’une grosse centaine de cyclistes de compétition en plein effort. Problème, les combustibles réchauffent le climat et dégradent les conditions de vie des pays pauvres. LA MACHINE A REMPLACÉ L’ESCLAVE Selon Jean-Marc Jancovici et l’économiste Alain Grandjean, le terme d’esclave énergétique est particulièrement approprié en ce que les machines modernes accomplissent le travail que réalisaient avant les asservis, de la lessive à la cuisine, du transport au divertissement. Plusieurs historiens soulignent d’ailleurs la façon dont les hydrocarbures ont rendu moins nécessaire le recours au travail forcé, le charbon et le pétrole étant infiniment plus efficaces qu’un serf. La question est donc de savoir si l’industrialisation des énergies fossiles a été le levier historique qui a mis fin à l’esclavage. Répondre par la positive reviendrait à ignorer le rôle déterminant des religions dans la lutte pour l’abolitionnisme, mais aussi le poids des classes populaires qui ont pu exprimer leur identification aux esclaves lors des prémices démocratiques de la fin du XVIIIe siècle.
Comment Elon Musk a usé de Twitter pour manipuler les cryptos
Le 29 janvier 2021, lorsqu'Elon Musk avait changé sa biographie sur Twitter pour y ajouter #bitcoin, le cours de ce dernier avait bondi et sa capitalisation avait grimpé de 111 milliards de dollars. Mais passé ce coup d'éclat, le marché a appris à se méfier et a pris ses distances. Désormais, le bitcoin corrige vite, à la hausse ou à la baisse, après des déclarations intempestives. Et c'est par le geste et non plus par les paroles que le patron de Tesla fait grimper le cours du bitcoin. Par exemple, quand il annonça en février 2021 que son groupe avait acheté pour 1,5 milliard de dollars de bitcoins. Le cours de la crypto avait alors bondi de plus de 20 % en 5 séances. Sur 47 tweets postés sur les cryptos entre avril 2019 et juillet 2021, les deux tiers concernent le Dogecoin , 30 % le bitcoin et seulement 1,5 % l'ether, pourtant deuxième crypto du marché alors que le Dogecoin est au 10e rang mondial, selon une étude (1). Ses messages sur le Dogecoin sont presque tous positifs à la différence de ceux sur le bitcoin bien plus équilibrés avec notamment des critiques sur son empreinte carbone. Objectif lune Le 11 mai 2021, il a demandé à ses abonnés sur Twitter : « Voulez-vous que Tesla accepte le Dogecoin [comme moyen de paiement] ? ». Le cours de la crypto s'est envolé de 14,5 % en 10 minutes et progressait toujours de 6,5 %, 6 heures après. Un mois plus tôt il avait suffi à Elon Musk de poster un dessin du peintre Joan Miró montant un chien hurlant à la lune pour que le Dogecoin (dont la mascotte est un chien de la race Shiba Inu) pour que son cours bondisse de 7 % en 10 minutes. Le patron de Tesla faisait allusion au slogan des partisans du Dogecoin, « vers la lune » (« to the moon ») pour propulser le cours de la crypto vers les sommets, en l'occurrence le niveau d'un dollar qu'elle n'a jamais dépassé. Liberté d'expression Le Twitter d'Elon Musk sera-t-il plus tolérant sur les communications et publicités sur les cryptos ? Le réseau social est déjà ciblé par de nombreux escrocs. En juillet 2020, 130 comptes de célébrités (Elon Musk, Bill Gates, Jeff Bezos, Joe Biden, Warren Buffett…) avaient été piratés pour dérober des bitcoins . Pour lutter contre le coronavirus, ces comptes compromis invitaient leurs abonnés à leur envoyer des bitcoins. Ils s'engageaient à leur en reverser le double pour les remercier de leur générosité.
Innocent calls on industry to join forces to avoid ‘greenwashing’
Innocent is calling on brands and bodies like the Advertising Standards Authority (ASA) to join forces to ensure businesses feel confident communicating their sustainability goals. “We’re really keen to get to a common framework and governance that we can work within,” explains Innocent CMO Kirsty Hunter. “We want to work with other brands, other NGOs, the likes of the ASA so we can get to a common framework because otherwise, we’ll paralyse ourselves and not do anything.” Just two months ago, the drinks giant faced accusations of ‘greenwashing’, coming under fire from the ASA for “misleading” climate claims made in a TV ad for its 2021 ‘Little Drinks, Big Dreams’ campaign. It’s an experience the brand has learnt a lot from, says Hunter, who moves into her new role as CMO following two years as marketing director. “It’s not enough to just have the big headline and say the big statement, you have to support that with action and evidence as well,” she states, speaking to Marketing Week at the launch of Innocent’s ‘Big Rewild’ campaign today (27 April). My fear is that we end up having brands and businesses that take absolutely no action because they’re so nervous. Kirsty Hunter, Innocent The smoothie brand has turned Trafalgar Square into a green oasis in a bid to raise awareness of the importance of biodiversity in urban spaces, highlighting the drinks company’s goal of reaching carbon neutrality by 2025. The new campaign encompasses the brand’s commitment to protect and preserve 2 million hectares of land. The guidance around climate and sustainability is a “grey area” admits Hunter, who explains some of the conversation is about the product versus the “aspirations for your brand”. Furthermore, sustainability itself is a “hugely complex environment”, due to the ever-changing nature of the science behind it. “We can spark that conversation, but it can’t just be the brands making those calls,” says Hunter. ASA to ‘crack down’ on misleading environmental advertising She is optimistic that this will happen and brands will have a better grounding to build their sustainability pledges and actions. However, she believes the environment needs to change to ensure brands feel comfortable speaking up. “My fear is that we end up having brands and businesses that take absolutely no action because they’re so nervous,” says Hunter.
Antoine Aubrun (SiteMinder) : “Nous voulons placer chaque hôtel au centre de son propre écosystème” –
Il s’agit certainement d’une réponse aux véritables enjeux et aux opportunités auxquels les hôtels sont tous confrontés, des plus petits aux plus grands. Les tendances vers le commerce omnicanal, qui étaient déjà en cours avant la pandémie et qui les a accélérées, se manifestent dans toute l’économie et ne se limitent pas à un secteur particulier. Les consommateurs d’aujourd’hui sont habitués à un monde de connectivité 24H/24 et 7 j/7, à des solutions rapides et à des possibilités de commerce numérique apparemment infinies. Ils attendent une expérience de marque cohérente, fluide et personnalisée tout au long du parcours client et sur tous les canaux de réservation. Pour répondre à ces attentes, les hôtels ont besoin d’une technologie qui leur permette de travailler de la même manière. Le tout sans friction entre les différentes fonctions et systèmes, en se mettant à jour en temps réel et en offrant une vue globale de chaque lead, prospect, à travers tous leurs points de contact, quelle que soit leur position dans le parcours du client. En détail, des études montrent que 73 % des consommateurs consultent plusieurs canaux lorsqu’ils font des achats, tandis que les marques qui vendent sur plus d’un canal peuvent voir leurs revenus augmenter de plus de 190 %. Quant à savoir si cela s’applique aux hôtels : grâce à nos propres données, nous savons également qu’un hôtel qui commercialise son établissement sur au moins deux des bons canaux, en ciblant les bons clients, peut doubler ses réservations. Ceux qui commercialisent leur établissement sur au moins cinq de ces canaux peuvent augmenter ces réservations de 40 % supplémentaires. Des études ont également montré que le client moyen d’un hôtel visite quatre points de contact avant de réserver, tandis que la majorité d’entre eux utilisent des appareils mobiles pour faire des recherches et acheter pendant leur voyage.
Usbek & Rica – « La Chine aurait pu être championne de la permaculture mais elle a préféré exproprier ses paysans »
« Le but des autorités aujourd’hui, c’est d’accaparer les terres de 250 millions de paysans… C’est vraiment la fin du monde rural chinois » Boris Svartzman, réalisateur, photographe et sociologue Partager sur Twitter Partager sur Facebook Aujourd’hui, ce phénomène d’expropriation/urbanisation est en train de s’étendre partout. Depuis 2006, les autorités ont imaginé une nouvelle politique, déployée depuis 2010, qui consiste à construire des « nouveaux villages socialistes ». C’est ce qu’ils appellent de la petite urbanisation. Leur but, c’est d’accaparer les terres de 250 millions de paysans comme ça… Ça veut dire que c’est vraiment la fin du monde rural chinois. Dans le discours officiel, les autorités prétendent faire de Guanzhou une « île écologique », et ouvrir ainsi « une nouvelle ère »… L’argument écologique qui justifie l’urbanisation de Guanzhou est une manière de contourner les lois de protection des terres. Normalement, au-delà d’une certaine superficie de terres agricoles, il faut passer par le Bureau national de la gestion des terres pour exproprier. À Guanzhou, les autorités locales ont prétendu que le village n’était pas sur des terres agricoles, mais dans un parc forestier et fruitier. Ils ont appelé ça le « Parc aux 10 000 arbres » et ont brodé un projet de parc écologique et de centre de recherche médicinal pour exproprier les villageois sans passer par le bureau national, et donc sans les indemniser à la hauteur de ce qu’ils étaient en droit d’attendre. J’ai observé des détournements du même type dans plein d’autres villages de Chine. Comme beaucoup d’autres territoires agricoles urbanisés, Guanzhou était pleinement écologique avant ce projet. C’était une île sans pont ni tunnel, et donc sans voitures, un écosystème préservé dans lequel une grande variété d’oiseaux venait trouver refuge. Les agriculteurs avaient créé des systèmes hyper ingénieux de bassins de rétention des eaux et de puits, et ils connaissaient leur terroir par cœur : ils savaient à quel endroit la terre était plus acide, à quel endroit l’eau s’écoulait le mieux, là où le pH était le meilleur, etc. Pourtant, aujourd’hui, on connaît la valeur de l’agroécologie et de la permaculture pour construire des sociétés durables. La Chine n’est-elle pas en train de mettre en danger sa souveraineté alimentaire et la santé de sa population ? Les autorités auraient pu accompagner les paysans pour faire grandir l’agriculture bio et responsable, et la Chine aurait pu devenir la championne du monde de la permaculture. Ils avaient tout pour le faire : des petites parcelles agricoles, une main d’œuvre abondante et impliquée au niveau local, des systèmes d’irrigation naturels millénaires… Mais tout ça est en train de disparaître au profit d’une urbanisation massive et d’un modèle agricole fait de mécanisation et d’intensification. Le maître mot, c’est « faire du PIB ». Les conséquences, on les connaît : il y a quinze ans, 85 % des sources d’eau potable étaient déjà polluées. À 100 kilomètres à la ronde autour de Pékin, toutes les nappes phréatiques sont souillées. Pendant longtemps, la Chine ne s’est pas posée de question, parce qu’elle voyaitla vie rurale comme synonyme de pauvreté, et l’urbanisation comme une manière d’en sortir. Aujourd’hui, les autorités s’inquiètent davantage de la souveraineté alimentaire, mais elles pensent que l’agriculture intensive est la solution. C’est la raison pour laquelle elles continuent de détruire les villages, qui sont remplacés par de grandes superficies agricoles fondées sur la monoculture et de mécanisation.
Meta (ex-Facebook) ouvre son premier magasin dédié au métavers
Le groupe dirigé par Mark Zuckerberg va ouvrir le 9 mai en Californie le Meta Store, sa toute première boutique physique pour y vendre les lunettes de réalité augmentée et les casques de réalité virtuelle produits par le groupe. Lire plus tard Commenter Partager Facebook Metavers Le tout premier Meta Store doit ouvrir ses portes le 9 mai à Burlingame, en Californie. (Meta) Par Samir Touzani Publié le 26 avr. 2022 à 19:35 Meta va promouvoir la réalité virtuelle et le métavers dans une boutique bien physique. La maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp va ouvrir à Burlingame en Californie, un espace dédié à la vente des produits conçus par le groupe de Menlo Park. Dans le Meta Store, les clients pourront ainsi se procurer le Meta Quest 2, le casque de réalité virtuelle précédemment vendu sous la marque Oculus. Les Ray-Ban Stories, des lunettes de soleil connectées et dotées de micros, de haut-parleurs et de caméras seront également mises en vente ainsi que Portal, l'appareil du groupe dédié aux appels vidéos. Meta va également rassembler la vente de ses produits sur un seul espace en ligne, dans un nouvel onglet « Shop » sur le site internet du groupe. « Avoir le magasin ici à Burlingame nous donne plus d'opportunités d'expérimenter et de garder l'expérience client au coeur de notre développement. Ce que nous apprenons ici aidera à définir notre future stratégie de vente au détail » explique dans un communiqué Martin Gilliard, le responsable du Meta Store. En effet, cet espace de vente sera situé tout près du site de Reality Labs, l'entreprise de Facebook dédiée à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée depuis le rachat d'Oculus . C'est dans le développement de Reality Labs que Mark Zuckerberg avait annoncé injecter 10 milliards de dollars, quelques jours avant de renommer Facebook en Meta et d'acter son virage vers le métavers. 80 % du marché des casques de réalité virtuelles Au-delà de promouvoir ses produits, l'idée d'une boutique physique montre également l'intention du groupe de Menlo Park d'affirmer son positionnement dans le matériel informatique dit « hardware ». Avec la vente des Meta Quest, le géant des réseaux sociaux veut s'imposer comme incontournable dans l'univers de la réalité virtuelle. Depuis le rachat d'Oculus, Meta est devenu le leader du marché en croissance des casques de réalité virtuelle (VR). Les ventes de ces appareils ont augmenté de 96 % en un an, avec près de 11 millions de casques VR expédiés en 2021, selon le cabinet de recherche IDC. Le casque produit par Meta a représenté à lui seul 80 % du marché l'année dernière. DECRYPTAGE Metaverse : cinq questions sur le nouveau monde virtuel de Facebook Les casques de réalité virtuelle produits par Meta font partie intégrante de la stratégie du groupe pour développer son métavers, baptisé Horizon Worlds . Pour le moment réservé au continent américain, cette plateforme, qui se veut comme le réseau social du futur et terrain de jeu dédié à la réalité virtuelle, est uniquement accessible aux propriétaires d'un casque Meta Quest qui est connecté à Horizon Wolrds. Il est donc indispensable pour Mark Zuckerberg de mettre entre les mains d'un maximum d'utilisateurs possibles des Meta Quest, s'il souhaite réussir son pari vers le métavers.
Étude Hawk pour INfluencia : Le Drive-to-Store explose depuis que la pandémie recule
Il n’y a pas que le shopping en ligne dans la vie. Les enseignes ne ménagent pas leurs efforts, depuis la fin des restrictions sanitaires, pour faire revenir les clients dans leurs magasins physiques. Un baromètre publié par la plateforme d’achat média Hawk et révélé en exclusivité par INfluencia confirme cette tendance. Le Drive-to-Store est en plein essor depuis que la pandémie recule. Ces actions marketing qui visent à attirer les consommateurs dans les points de vente « en dur » et à générer du trafic dans les boutiques sont en plus en plus utilisées par les marques. 77% des annonceurs déclarent ainsi avoir lancé des campagnes de ce type l’année dernière et ils sont 72% à vouloir accroître leurs dépenses dans ce secteur en 2022. « Le Drive-to-Store explose depuis que les magasins ont rouvert leurs portes, constate Geoffrey Fossier, le VP Marketing & Communication de Hawk. La fin des restrictions a provoqué un réel regain d’intérêt pour ce format. » Des outils divers et variés Les outils utilisés par les distributeurs ont beaucoup évolué ces dernières années. « Historiquement le Drive-to-Store est très lié aux écrans numériques mais les marques combinent aujourd’hui différents médias pour être plus efficaces et toucher leurs clients tout au long de leur parcours d’achat », ajoute Geoffrey Fossier. Les campagnes d’affichage extérieur et les supports d’affichage digitaux sont de plus en plus populaires auprès des annonceurs surtout depuis l’essor du DOOH programmatique qui leur permet de diffuser les bons messages, aux bons endroits et aux bons moments. « Ce média représente l’entrée du tunnel d’achat des consommateurs, précise le VP de Hawk. L’affichage permet en effet d’intégrer la marque dans l’esprit des consommateurs. L’audio digital a, lui aussi, pris un tournant drastique durant la pandémie. La diffusion de messages publicitaires durant des podcasts, sur des web-radios ou lors de streaming est très efficace. Les messages envoyés sur les smartphones cherchent, eux, à amener l’audience directement dans les magasins. Ces trois médias sont donc très complémentaires. » Des différences notables Leur efficacité immédiate n’est, en revanche, pas similaire. Le taux de visite moyen après l’activation d’une publicité sur le Display Mobile atteint 0,65% alors qu’il ne dépasse pas 0,20% pour le Digital Audio et 0,12% sur le Digital Out-Of-Home. Le Drive-to-Store ne convient pas non plus à toutes les enseignes. Le taux d’uplift moyen, qui évalue le nombre de mobinautes visiteurs du point de vente qui ne s’y seraient pas rendus s’ils n’avaient pas vu la publicité, atteint +84% dans l’automobile et +61% dans la mode & beauté alors qu’il ne dépasse pas +44% dans la banque & assurance, +43% dans le B2B et… 11% dans la grande distribution. Ces différences s’expliquent. Les conserves ne font rêver personne « Il est plus simple d’attirer les consommateurs dans un magasin quand on leur montre une voiture plutôt qu’une conserve de petits pois, juge Geoffrey Fossier. Le Drive-to-Store ne pousse pas les clients à aller dans des grandes surfaces car les Français se rendent, de toute manière, régulièrement dans les supermarchés et les hypermarchés pour faire leurs courses alimentaires. Il peut, par contre, aider à améliorer l’image de l’enseigne sur le long-terme. » La fidélisation passe aussi par là…
Elon Musk’s Twitter Buy Exposes a Privacy Minefield | WIRED
“Elon Musk is now literally the king of Twitter. There is nothing stopping him from accessing your direct messages or handing them over to a government—perhaps one in a country where Tesla is trying to do business,” says Evan Greer, deputy director of the digital rights group Fight for the Future. The Chinese government, for example, is notorious for policing both public discourse and private communications, demanding that tech companies retain records about the identities of their users even if people are allowed to post using a handle. As rival ultra-billionaire Jeff Bezos highlighted in a Monday tweet thread, one of Musk's other companies, Tesla, has major business interests in China. Twitter, meanwhile, remains a thorn in Beijing's side. Like other tech giants, Twitter has spent years building out systems for reporting things like the number of government information requests it receives or legal demands to remove content. Musk has indicated that transparency will be a priority for him at Twitter, but it remains unknown which areas he wants to focus on and what his stance will be on issues like government requests for user data. In general, digital rights advocates point out that open standards protect speech more effectively than closed ecosystems, because they allow multiple organizations to offer versions of an interoperable service that users can choose from. (Think about SMS and email as two examples of these types of services.) In practice, though, users have flocked to the relative simplicity and ease of use that platforms like Twitter offer. In recent years, the company even launched its own exploratory program, Project Blue Sky, to look at ways of opening Twitter up as an interoperable, standardized platform rather than a single, closed service. When Musk talks about “authenticating all humans,” it's possible he's referring to a plan to reduce spambots by having users, say, fill out captchas before tweeting to prove that they're human. It's unclear how feasible a system like this would be, but in theory, privacy and security advocates say, this is a best-case scenario and could actually be useful. The worst-case scenario, though, is that Musk is advocating a situation in which Twitter would either collect information about each user to confirm internally that they are an individual person or, worse still, require that users only have Twitter accounts under their legal identity. “I don't know what Musk means by this, but what would concern me most would be if everyone had to authenticate their identity with Twitter,” says Jeff Kosseff, an associate professor of cybersecurity law at the United States Naval Academy. “There are a lot of voices that are heard on Twitter that can’t be heard on platforms with real-name policies like Facebook. And platforms like Facebook are not a bastion of civility because of real-name policies anyway. Any small requirement to provide identifying information, even if it doesn’t require you to post under your real name, would really alter the ability of many people to speak online, especially outside the US.” Musk will presumably share more details and specifics about his plans for Twitter soon. In the meantime, the situation serves as a cautionary tale of the uncertain and unpredictable path all private platforms are ultimately on. “The extreme centralization and privatization of online spaces disproportionately harms those who don't have access to traditional media,” Fight for the Future's Greer says. “For human rights activists, small business owners, independent musicians, and folks from marginalized communities. having a platform ripped out from under you, or even just having an algorithm changed without warning, can have a profound impact on your ability to be heard, make a living, or even survive.”
GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.
Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.