HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Google atteint 100 000 livraisons par drone avec sa filiale Wing

By |September 7th, 2021|Categories: Scoop.it|

Après deux ans, Wing, filiale d’Alphabet la maison mère de Google, spécialisée dans la livraison par drone, atteint 100 000 livraisons. La moitié de ces livraisons a été réalisée sur ces 8 derniers mois à Logan, une ville de 300 000 habitants voisine de Brisbane, située tout à l’est de l’Australie. 50 000 livraisons par drone à Logan en Australie Entre les feux de brousse de 2019 et les fermetures dues à la Covid-19 plus récentes, les résidents de Logan ont commandé et reçu plus de 50 000 livraisons directement à leur domicile par des drones de livraison Wing. Wing indique que la croissance de la ville de Logan est rapide. En 2021, Wing a investi afin de desservir sa banlieue hébergeant une population de 110 000 personnes. Les habitants de Logan ont commandé des milliers de livraisons par drone à la demande chaque semaine. Wing effectue des transports par drone dans de rares villes, Helsinki en Finlande notamment, et il va dépasser la barre des 100 000 livraisons en tout auprès de clients dans les prochains jours. Quant aux habitants de Logan, ils ont commandé près de 4 500 livraisons rien qu’au cours de la première semaine d’août. Cela signifie en moyenne une livraison par drone toutes les 30 secondes pendant les heures de fonctionnement du service.   

Taxis volants : l’Île-de-France donne le coup d’envoi –

By |September 7th, 2021|Categories: Scoop.it|

Hier, la société Volocopter et des grandes entreprises de l’Aéronautique et des Transports sont venus annoncer le lancement d’expérimentations de taxis volants à l’aérodrome de Pontoise dès 2021. L’objectif est de faire voler les appareils pour les Jeux Olympiques de 2024. « Nous sommes dans le Cinquième Élément », a déclaré Valérie Pécresse pour commencer son discours, avant d’exprimer sa volonté de faire de l’Île-de-France « une terre d’innovation où s’invente le futur et l’aéronautique de demain ». Pour parvenir à cet objectif, la région s’est associée au groupe ADP, à la RATP et à Choose Paris, l’agence de promotion de la capitale, afin de lancer une filière de mobilité aérienne urbaine. L’objectif de la filière ? Développer des taxis volants qui pourront transporter, dans un premier temps, les sportifs lors des Jeux Olympiques prévus à Paris en 2024. Florian Reuter, CEO de Volocopter explique à Valérie Pécresse et Catherine Guillouard comment fonctionne l’appareil ©TOM.travel Volocopter choisit l’aérodrome de Pontoise Ces taxis volants ont été imaginés par la société allemande Volocopter, la plus avancée en Europe. Seul constructeur à avoir obtenu l’approbation de l’Agence européenne de la sécurité aérienne, elle a levé 37 millions d’euros en début d’année afin de commercialiser ses véhicules dès 2023. L’aérodrome de Pontoise sera donc un « bac à sable » pour la jeune société afin de mener des expérimentations qui commenceront dès juin 2021. Mais Volocopter ne sera pas la seule à mener des expérimentations pour développer des aéronefs électriques à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL). La Présidente de la région Île-de-France a lancé un appel à manifestation d’intérêt international pour toutes les entreprises voulant participer à ce projet. Constructeurs, concepteurs de vertiports, fournisseurs de maintenance, de plateformes digitales, etc. sont appelés à déposer un dossier. Les meilleurs projets seront sélectionnés à la fin de l’année.

Le jeu vidéo en ligne, nouveau terrain de conquête de clientes pour L’Oréal

By |September 7th, 2021|Categories: Scoop.it|

Le jeu vidéo en ligne devient le nouveau terrain d’expérimentation pour la vente de cosmétiques chez L’Oréal. L’enjeu est de séduire de nouvelles clientes, plus jeunes. En particulier, fin juin, la marque californienne NYX Professional Makeup de L’Oréal est devenue partenaire de Dignitas, une organisation internationale d’e-sport. Première marque de cosmétiques à monter en puissance dans l’e-sport NYX Professional Makeup est la première marque de cosmétiques à s’associer à l’e-sport. Dignitas regroupe des équipes dans de nombreux jeux vidéo en ligne. En septembre 2020, NYX Professional Makeup et Dignitas avaient testé leur association sur une activation du jeu en ligne « Animal Crossing New Horizons ». Les joueuses stars, telles que Lynnie Noquez, ont diffusé durant leur session de jeu des codes pour acquérir les articles de NYX Professional Makeup. Le nouveau partenariat entre NYX Professional Makeup et Dignitas amènera les joueuses à partager leurs looks de jeu et de streaming en utilisant NYX Professional Makeup, présentés à travers leurs comptes de réseaux sociaux sur Twitter, Instagram, YouTube et TikTok. Plus globalement, les influenceuses de Dignitas, dont Céline Demetra et Herculyse, qui comptent près de 2 millions de fans, créeront des émissions de marque, participeront à des vidéos Palette Swap avec des maquilleurs et intégreront des produits et des cadeaux auprès de leurs communautés.  «Les jeux et l’e-sport sont autant un espace pour les femmes que pour les hommes » affirme Heather Garozzo,  vice-présidente des talents chez Dignitas.es. Près de la moitié des joueurs sont des joueuses Près de la moitié des joueurs en ligne sont des femmes, selon Asmita Dubey, Chief Digital & Marketing Officer de L’Oréal, citée par le Wall Street Journal. La responsable a pris ses fonctions en avril 2021. L’objectif pour le groupe de cosmétiques est de toucher les jeunes. L’Oréal teste tous les canaux digitaux car ses ventes via internet pourraient grimper jusqu’à 50% du chiffre d’affaires contre 27% aujourd’hui, annonce la responsable. En juin dernier, elle a même réuni près de 40 directeurs de marques du groupe L’Oréal à l’occasion d’ateliers permettant de mieux comprendre les opportunités média apportées par le jeu vidéo en ligne. La vente via les nouveaux médias sociaux fait également partie de l’équation. L’Oréal poursuit ainsi ses essais avec Tiktok en Grande Bretagne, afin de vendre les produits de ses marques NYX Professional Makeup et Garnier directement depuis l’application Tiktok via la diffusion de vidéos et d’opérations en « Live Streaming ». Enfin, la réalité augmentée demeure un axe de développement pour proposer des tests virtuels et du conseil de produits de beauté en ligne, qu’il s’agisse de maquillage ou de couleur de cheveux. De nouveaux services en réalité augmentée sur mobile sont en cours de développement annonce  Asmita Dubey

F. Montagnon, Arianee : “Le NFT, une chance de créer un nouvel espace entre les marques et leur public”

By |September 7th, 2021|Categories: Scoop.it|

J'ai la quasi-certitude, depuis longtemps, que la manière dont les plateformes ont été construites pose problème. Une plateforme comme Facebook a pur but ultime de collecter de la data et de la monétiser, mais pas d'avoir des partenaires et de prendre soin de ses membres. C'est normal que Facebook soit dans cette situation aujourd'hui. Ce n'est pas la faute des gens, mais de la manière dont le produit a été dessiné. L'avenir des plateformes est d'être de plus en plus réglées et de plus en plus en contradiction avec leur écosystème. En revanche, avec la blockchain et les NFT proposent un monde décentralisé, avec à la base, pas forcément des structures, mais du code. Et un modèle économique d'assemblage. Chaque couche de la blockchain a son modèle économique, matérialisé par une crypto monnaie. Et derrière, cela nourrit un écosystème de manière naturelle. Certains sont convaincus que pour reconquérir notre souveraineté, il faut recréer des plateformes en Europe et arrête de faire confiance à Google et Facebook. Mais c'est trop tard pour s'y mettre ! On a essayé, on a investi beaucoup d'argent, pour faire semblant d'exister. Même si l'Europe était unifiée, nous ne pourrions nous battre contre les Américains et les Chinois. Et cloisonner nos frontières, ne plus se servir d'Apple, Google ou Facebook nous ferait perdre notre compétitivité. Mais il y a une chance : ces plateformes se font concurrencer par des plateformes décentralisées. Des sénateurs américains essaient en ce moment d'empêcher le développement des actifs numériques en proposant un cadre réglementaire impossible à appliquer. L'Europe a au contraire intérêt à investir ce monde où les Etats influent peu. Quand les Chinois et les Américains fournissent l'infrastructure de notre vie numérique, nous avons intérêt à ce que personne n'ait la main dessus. La loi Pacte du 22 mai 2019 a introduit le framework PSAN, prestataire de service en actif numérique. Cela existe depuis un an et demi et c'est bien dessiné. Mais les Etats continuent à se battre contre les cryptomonnaies. Les banques centrales ont passé les dernières années à avertir sur la volatilité de ce marché. Ce faisant, elles ont privé le public de mettre de l'argent dans ce qui a eu la meilleure performance. La beauté de ce domaine, c'est que le code fait la loi. Ce n'est pas comme des Uber, qui opèrent brusquement un pivot...Ces blockchain sont régies par le code, il faut les auditer. Regarder la façon dont les systèmes sont fabriqués, plutôt que de faire confiance à des gens.

Monoprix propose les courses sur abonnement en magasin et e-commerce

By |September 7th, 2021|Categories: Scoop.it|

Amazon fait des émules. Dans les pas de son offre d’abonnement Amazon Prime, Monoprix propose un abonnement à ses clients sur leurs achats alimentaires et hygiène et récompense leur fidélité. Le service allie le digital et le magasin physique. 10% de réduction sur les commandes en ligne et livraison gratuite Les abonnés à ce service baptisé « Monopflix » bénéficient de 10 % de réduction immédiate lors de leur passage en caisse. En île de France, cette réduction s’applique également sur les commandes réalisées en ligne via « Monoprix Plus », l’offre de e-commerce alimentaire de Monoprix, sur 30 000 références, avec la livraison à domicile offerte. « Nous devenons la première enseigne généraliste à proposer une formule d’abonnement omni-canal, intégrant Monoprix Plus [NDLR : e-commerce alimentaire] dans cette offre pour les clients franciliens » présente Diane Coliche, Directrice Générale Exécutive de Monoprix. Extension progressive de l’abonnement en e-commerce en province « En province, l’abonnement est disponible en magasin. Il sera progressivement étendu dans sa version en ligne » annonce-t-elle. Le tarif de l’abonnement est de 9,90 € TTC pour 1 mois d’engagement, 54,90 € TTC pour 6 mois et 99,90 € TTC pour 12 mois. Pour les abonnés, un service client assuré via WhatsApp est mis à leur disposition, afin d’assurer une relation personnalisée et de mieux répondre à leurs attentes. Monoprix est présent dans 250 villes en France. Le commerçant emploie 23 000 collaborateurs dans 800 magasins, avec trois formats d’enseigne – Monoprix, monop’ et Naturalia – et deux sites e-commerce, monoprix.fr et Sarenza, regroupés au sein de l’entité Monoprix Online. En 2020, Monoprix a réalisé 5 milliards d’euros d’activités.

Campagne TV, digital, social et affichage de la SNCF pour renouer avec les Français

By |September 7th, 2021|Categories: Scoop.it|

Dans le cadre de sa nouvelle signature de marque, « Pour nous tous », la SNCF lance le 29 août un nouveau film publicitaire TV, « Hexagonal ». Le film vise à renouer le lien historique qui unit la SNCF aux Français en révélant la marque en tant que miroir de la société française.  Le film recourt au slam de l’artiste Gaël Faye. Il clame l’engagement et l’amour que la SNCF et ses cheminots portent aux Français, déclare Publicis Conseil. Film publicitaire diffusé en TV et en digital La première vague de cette campagne sera déployée jusqu’au 12 septembre en TV et digital avec un film de 1 minute 30 et trois « cut down » (des formats réduits) de 30 secondes sur les thématiques de l’environnement, de l’inclusion et de la croissance partagée sur les territoires. Le plan media sera accompagné d’un volet réalisé en affichage DOOH/OOH, c’est-à-dire en affichage extérieur classique et en affichage extérieur digital, dans les gares en France. Un dispositif social media viendra éclairer les engagements et actions concrètes du combat de SNCF sur ces trois thématiques. Ces opérations sont orchestrées par Zenith France. « Cette campagne est une opération vérité, un cri du cœur envers les Français et les cheminots » présente Stéphanie Rismont, directrice de la communication et de la marque du groupe SNCF. « Nous avons voulu un ton nouveau, profondément humain et sincère. C’est un film à hauteur de femmes et d’hommes. L’objectif est de faire aimer cette entreprise, cette marque, celle d’hier, celle d’aujourd’hui et celle de demain. La SNCF est un petit bout de la France et nos destins sont liés. C’est ce que nous voulons exprimer » précise-t-elle.

La filière animale s’engage à limiter la hausse des prix de la production l

By |September 7th, 2021|Categories: Scoop.it|

La hausse du prix des matières premières et du fret maritime impacte aussi le secteur de la production animale à La Réunion. L’alimentation des bêtes coûte plus cher, et avec elle la viande et les produits laitiers. Eleveurs et consommateurs sont concernés. LH avec DG • Publié le 31 août 2021 à 12h33 Les éleveurs et caprins ont besoin de maïs ou de soja pour nourrir leurs animaux. Mais depuis quelques mois, le cours de cette alimentation monte en flèche. Le maïs a augmenté de plus de 70% en moins de 6 mois, idem pour le blé, selon Jimmy Payet, le président de l’Ariv, l’Association Réunionnaise Interprofessionnelle de la Volaille et du lapin. Le prix de vente des aliments augmentent globalement de 20 à 30% selon les filières, explique-t-il. Dans certaines filières, comme la volaille, l’augmentation est tellement forte que les éleveurs qu’elle n’est pas " soutenable ". Le revenu est de fait " quasiment réduit à zéro ", alerte Jimmy Payet.

Les hôpitaux de Paris télésurveillent 5000 patients munis de stimulateurs cardiaques

By |September 7th, 2021|Categories: Scoop.it|

Un stimulateur cardiaque L’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) a déployé sur huit établissements la plateforme de la startup française Implicity pour assurer le télé-suivi des patients porteurs de dispositifs cardiaques implantables. Fin juillet 2021, près de 5 000 patients porteurs de dispositifs cardiaques implantables étaient suivis à distance et quotidiennement au sein de l’AP-HP. Impliciy sélectionné lors d’un appel d’offres Implicity, a été sélectionné lors d’un appel d’offres au sein de l’AP-HP pour huit de ses établissements, l’Hôpital européen Georges-Pompidou, la Pitié Salpêtrière, Henri-Mondor, Bichat – Claude-Bernard, Bicêtre, Antoine-Béclère, Paul-Brousse et Necker-Enfants malades. Le docteur Arnaud Rosier, cardiologue fondateur d’Implicity, et entrepreneur dans l’âme, récolte ainsi le fruit de son travail acharné afin de faire bouger la lourde administration de la santé française. Avec plus de 35 000 patients télésuivis en France dans 60 centres, Implicity est le premier contributeur au programme ETAPES. L’acte de télésurveillance est reconnu comme un acte médical et remboursé L’acte de télésurveillance est reconnu comme un acte médical et remboursé depuis novembre 2017 dans le cadre du programme ETAPES. Il permet le suivi à distance des patients équipés de défibrillateurs et stimulateurs cardiaques implantables. La plateforme d’Implicity est accessible en Saas et en 24/7. Elle agrège les données issues des prothèses cardiaques implantables des cinq fabricants Abbott, Biotronik, Boston Scientific, Medtronic et MicroPort. Elle sert d’outil d’aide à la décision médicale. Le personnel médical peut suivre et interpréter les événements des patients équipés de toutes les prothèses du marché. Le suivi est homogénéisé quelle que soit la marque du dispositif, ce qui facilite le suivi et l’identification des alertes. La plateforme fluidifie les interactions entre les praticiens et les paramédicaux en charge du suivi. Elle automatise la réalisation des comptes rendus médicaux et aide à la facturation dans le cadre du programme ETAPES. Les équipes des huit hôpitaux sont opérationnelles Aujourd’hui l’intégration technique de la plateforme est effective et l’ensemble des équipes des huit hôpitaux de l’AP-HP implanteurs sont formées et opérationnelles. Dans le contexte de la pandémie, le télésuivi des patients s’est avéré incontournable pour préserver la continuité du suivi de ces patients à risque, tout en respectant les mesures de confinement et distanciation sociale. « Cette plateforme permet un gain de temps manifeste pour les équipes médicales » « Notre objectif au sein de l’hôpital européen Georges-Pompidou était d’intégrer une technologie permettant une meilleure prise en charge des patients tout en optimisant le temps médical et infirmier » explique le Profresseur Eloi Marijon, du service de cardiologie de l’hôpital européen Georges-Pompidou AP-HP. La plateforme doit éviter aux équipes médicales les tâches à faible valeur ajoutée et chronophages au quotidien, grâce à l’automatisation et à l’intelligence artificielle. «  Cette plateforme permet un gain de temps manifeste pour les équipes médicales » dit-il. De plus, elle permet de récolter des données pour la recherche et de soutenir le programme du consortium DAI-PP. La plateforme Implificity possède un système de management de la qualité, certifié ISO27001, « hébergeur de données de santé » et conforme au règlement européen RGPD. Elle a été choisie pour le programme de recherche DAI-PP qui comprend une cohorte de 10 000 patients porteurs d’un Défibrillateur Automatique Implantable (DAI), qui seront suivis en temps réel pendant 10 ans. Ce programme est mené en collaboration avec l’INSERM et la Clinique Pasteur, et soutenu par la Société Française de Cardiologie. La collaboration d’Implicify avec l’AP-HP se déroule ainsi sur les deux volets « soin courant » et « recherche ». Cinq pathologies suivies à distance Le programme ETAPES (Expérimentations de Télémédecine pour l’Amélioration des Parcours En Santé) comporte des expérimentations portant sur cinq pathologies: l’insuffisance cardiaque, l’insuffisance rénale, l’insuffisance respiratoire, le diabète et la télésurveillance des prothèses cardiaques implantables. L’article 54 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2018 a reconduit le programme Etapes pour une durée de quatre ans de 2018 à 2021. La startup Implicity est lauréat du premier appel à projets du Health Data Hub donnant accès à la base de données de santé partagées pour la recherche. La startup développe des dispositifs médicaux logiciels basés sur des algorithmes d’intelligence artificielle pour la cardiologie prédictive et pour optimiser le fonctionnement des équipes médicales.

La SNCF en phase pilote du projet de jumeaux numériques sur 2 gares à Toulouse et Nîmes

By |September 7th, 2021|Categories: Scoop.it|

Le BIM, ou Building Information Modeling, correspond à l’utilisation de maquettes numériques de bâtiments, en centralisant les données. La maquette BIM recense toutes les informations et données techniques du bâtiment, du modèle de la chaudière à l’emplacement des fenêtres, en passant par l’ensemble des câbles et tuyauteries de l’immeuble. La maquette numérique doit en temps réel collecter toutes les données relatives à l’état et aux évolutions du bâtiment Le BIM GEM, pour « Gestion, Exploitation, Maintenance », désigne les processus de mise à jour et d’utilisation des données de la maquette numérique qui, en temps réel, doit collecter toutes les données relatives à l’état et aux évolutions du bâtiment. On parle alors de jumeau numérique. Le BIM GEM vise à donner accès à une information à jour, fiable et partageable entre tous les acteurs travaillant sur une gare. Le BIM GEM comprend 49 fonctionnalités afin de planifier, anticiper et optimiser n’importe quelle intervention technique sur la gare. Il s’agit de repenser de manière durable, économique et écologique la gestion des bâtiments. Le développeur du logiciel est la société lilloise Stereograph.  L’outil rend possible la consultation de l’état du bâtiment, la compréhension des incidents, et la planification des travaux. Les bénéfices attendus sont un gain de temps et la valorisation du patrimoine. Le déploiement est prévu en plusieurs étapes. Le planning initial – publié par Stereograph – prévoiyat qu’en 2020, il y ait le développement de prototypes et l’expérimentation sur deux gares, la gare de Nîmes Pont-du-Gard et la gare de Toulouse Matabiau. Puis en 2021-2022, une fois les prototypes validés, le déploiement de la plateforme commencera sur 10 gares de Bretagne. De 2022 à 2031, il y aura une généralisation du BIM sur les 122 principales gares SNCF du territoire français.

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