HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Ethereum Community Gears up for the Long-Awaited London Fork Set to Go Live on August 5 –

By |August 10th, 2021|Categories: Scoop.it|

The Ethereum community has been gearing up for the highly anticipated London Network Upgrade which should take place on August 5 around 9:00 a.m. (EDT). Node operators have been asked to upgrade their nodes as soon as possible, as the upgrade is scheduled to take place at block height 12,965,000. Ethereum Set to Fork on Thursday, Blockchain Will See 5 Improvements According to the countdown clock hosted on etherscan.io, the Ethereum (ETH) blockchain will be upgraded in the near future, on or around Thursday afternoon. Previously, Bitcoin.com News reported on the London upgrade on July 9, 2021, and at the time it was estimated block 12,965,000 would fall on or around August 4. The “London Mainnet Announcement” was revealed by Tim Beiko when the developer wrote a summary about the upgrade via the official Ethereum blog. With the countdown clock ticking down, the Ethereum fork should take place on Thursday on or around 9:00 a.m. (EDT), depending on how long it takes to process more than 5,000 ETH blocks. The London hard fork includes a total of five Ethereum Improvement Proposals (EIPs). The EIPs included in tomorrow upgrade include: EIP-1559: Fee market change for ETH 1.0 chain EIP-3198: BASEFEE opcode EIP-3529: Reduction in refunds EIP-3541: Reject new contracts starting with the 0xEF byte EIP-3554: Difficulty Bomb Delay to December 1st 2021

L’arrivée de Messi au PSG fait grimper la cryptomonnaie du club parisien

By |August 10th, 2021|Categories: Scoop.it|

Il n'y a pas qu'aux abords du Parc des Princes que l'arrivée de Lionel Messi se fait ressentir chez les fans du PSG. Depuis les premières rumeurs sur la signature du joueur argentin à Paris , les échanges autour du jeton numérique développé par le PSG s'envolent. Le fan token «$PSG » est en hausse de plus de 150 % sur les 7 derniers jours, selon la plateforme Coingecko et s'approche des 50 euros l'unité. Le transfert de l'été fait ainsi grimper la capitalisation de la crypto monnaie du PSG à près de 144 millions d'euros et se hisse en tête des jetons numérique développés par les clubs de football, loin devant celui du FC Barcelone (66 millions d'euros) ou de la Juventus (33 millions d'euros). Le jeton $PSG occupe ainsi la 252e place au classement des plus importantes cryptomonnaies en circulation sur le marché. Droit de vote Pour lancer sa monnaie virtuelle, le club parisien s'est associé avec la start-up maltaise Chiliz qui a développé Socios.com, une plateforme basée sur la blockchain qui permet d'émettre des « fans tokens ». Le principe est de mettre en circulation des jetons émis par le club pour associer les supporters qui en détiennent à certaines décisions de la vie du club via une application mobile.Pas de quoi permettre de peser dans le choix des transferts ou dans la désignation des cadres dirigeants mais plutôt de voter par exemple pour la chanson diffusée après un but marqué à domicile ou pour le message qui figure sur le brassard du capitaine. Et plus un supporter détient de jetons, plus il détient de droit de vote. A partir de ces consultations et de leur ancienneté, les détenteurs de jetons peuvent ainsi gagner des « récompenses uniques, des marchandises exclusives et des expériences exceptionnelles ».

Rapport du GIEC : les nations insulaires appellent le monde à sauver leur avenir

By |August 10th, 2021|Categories: Scoop.it|

Le Monde.fr - 1er site d’information sur l’actualité.Retrouvez ici une info de la thématique Planète du 10 août 2021 sur le sujet Rapport du GIEC : les nations insulaires appellent le monde à sauver leur avenir...

Climat : le cri de la science

By |August 10th, 2021|Categories: Scoop.it|

En Occident comme ailleurs, nombre d'humains l'entendent sans l'écouter, ou mettent en doute les vérités les plus solides -l'efficacité de la vaccination comme le réchauffement climatique. Les experts sont devenus inaudibles, y compris quand le consensus est total. Y compris quand le GIEC prend la peine de passer en revue l'équivalent de 14.000 publications scientifiques et mobilise trois ans durant les experts de soixante pays. La vérité est que les projections alarmistes n'impriment plus. Elles sont tellement fréquentes qu'elles en deviennent banales. Les activistes le reconnaissent eux-mêmes : les citoyens ont tendance à fuir les oiseaux de malheur. Ils aspirent à entendre les histoires qui marchent, à connaître les pays et entreprises qui avancent. Comme le Royaume-Uni et la Suède, qui ont eu le courage d'imposer une taxe carbone élevée , et voient les comportements de leur population changer. Comme Orsted , cette compagnie pétrolière danoise qui a totalement abandonné les hydrocarbures pour produire des énergies vertes. Ces acteurs ont pour point commun de poursuivre une stratégie de long terme, parfois peu populaire, souvent douloureuse. Une stratégie qui manque à l'immense majorité des pays, le nôtre compris.

Opinion | “Finfluencers” ou la finance sous influence

By |August 4th, 2021|Categories: Scoop.it|

Ils s’appellent Alessio Rastani, Robert Breedlove, Dan de Chartguys ou encore Krown’s crypto cave. Ils sévissent sur YouTube, Twitter, Instagram ou encore Tiktok. Ces "finfluenceurs" vous accompagnent dans la gestion de vos finances personnelles et, parfois même, dans votre initiation à l’investissement sur les marchés financiers. Ils ont généralement une spécialité : l’analyse technique, le marché actions ou encore les crypto-actifs. Leur audience ne fait que grandir. Démocratisation et accessibilité Le dernier sondage Audirep pour la Banque de France, en date de juillet 2020, a souligné un paradoxe : les Français sont une majorité (52 %) à s’intéresser à l’actualité et aux sujets financiers, mais ils sont pénalisés par des lacunes importantes dans leur éducation financière. Dit autrement, ils ne maîtrisent pas les connaissances financières de base.  L’essor des finfluenceurs est donc a priori une bonne nouvelle. Ils contribuent à démocratiser les questions de finance personnelle et rendent accessible les sujets plus complexes, comme la blockchain et les crypto-actifs. Alors que les grands établissements financiers peinent à s’adresser aux 18-35 ans, les finfluenceurs ont réussi à capter leur attention en proposant un contenu parfaitement adapté – souvent court, toujours dynamique et généralement dénué de jargon financier – et en utilisant les canaux d’information auxquels ils ont le plus recours à savoir les réseaux sociaux. Aux États-Unis, 41 % de ceux appartenant à la Génération Z (ceux nés après 1995) ont déclaré avoir eu recours à Tiktok pour accéder à de l’information financière au cours du mois de décembre 2020, selon une étude publiée par Lending Tree en janvier 2021. Les jeunes plébiscitent les réseaux sociaux, car ils en maîtrisent les codes, et y trouvent des interlocuteurs qui savent s’adresser à eux simplement et sans jugement. Grandeur et décadence Les finfluenceurs sont souvent talentueux, parfois sans avoir eu d’expérience préalable en finance. Beaucoup sont des autodidactes. Ils savent également très bien monétiser leur audience. Mais tous ne sont pas fiables. Certains ne mettent pas en garde contre les risques inhérents aux investissements financiers. On pensera par exemple aux risques liés à l’effet de levier qui permet d’investir plus que ce qu’on a réellement en bourse, mais qui peut aussi entrainer des pertes massives en cas de retournement de marché.

Usbek & Rica – « Métavers » – Quand Zuckerberg rêve d’un monde 100 % Facebook

By |August 2nd, 2021|Categories: Scoop.it|

Cette « nouvelle réalité » correspondra-t-elle au futur de l’humanité ? Depuis l’émergence de ce concept dans les années 1990 (l’auteur Neal Stephenson avait été le premier à l’imaginer dans son roman Le Samouraï virtuel, sorti en 1992), certains y croient en tout cas dur comme fer. Comme nous vous le racontions au début de l’année dans cet article, dans les années 2000, le succès du monde virtuel de Second Life avait relancé l’idée d’un univers numérique parallèle au nôtre. La hype pour ce jeu avait cependant fini par s’évanouir au fil des années et, au tournant des années 2010, l’émergence des réseaux sociaux avait achevé de parasiter une bonne partie des imaginaires numériques les plus fous portés par l’humanité. Stories, scroll infini, notes vocales… L’avenir de la tech se résumait, ces dernières années, à ces « mises à jour ». À l’aube des années 2020, d’aucuns pensent donc qu’il est temps de relancer la machine à fantasmes. Ainsi de Tim Sweeney, le créateur du célèbre jeu Fortnite, qui avait, début 2020, permis au rappeur Travis Scott de donner un concert en exclusivité sur ce qu’il convient désormais d’appeler une plateforme à part entière, où l’on peut « rejoindre nos amis » comme on les rejoindrait dans un bar ou dans la rue. Sans compter la sortie imminente de Facebook Horizon, un projet de réseau social en réalité virtuelle porté par les équipes de Mark Zuckerberg, toujours en phase de test mais sur lequel l’entreprise semble très fortement miser. Confirmation justement apportée par le principal intéressé en cette fin juillet 2021 dans le cadre d’une interview accordée au média américain The Verge : du statut de « réseau social », le PDG de Facebook veut faire passer son entreprise à celui de « métavers ».

Hôtellerie : Apple intègrera bientôt les clés de chambre numérique

By |July 29th, 2021|Categories: Scoop.it|

Voilà une nouvelle qui devrait simplifier la vie des éditeurs d’applications hôtelières et les hôteliers eux-mêmes. A l’automne, la version définitive d’iOS sera disponible pour les détenteurs d’iPhone. Dans cette nouvelle version du logiciel, l’application Wallet va évoluer : en alliant la technologie NFC (sans contact) à ce range documents numériques, les clients d’un hôtel pourront désormais y embarquer leur clé d’hôtel dans sa version numérique. Plus besoin pour eux de télécharger nécessairement une application pour y avoir accès. L’iPhone peut être verrouillé ou même éteint sans que cela n’entrave le processus. Si la version bêta d’iOS 15 est d’ores et déjà disponible, sa version définitive le sera à l’automne prochain.

A la découverte de téléphones « made in Rdc », dotés d’une technologie exclusive | CIO MAG

By |July 29th, 2021|Categories: Scoop.it|

Okapi est une marque de téléphones créée par Jean Bele, chercheur en physique nucléaire à l’Université américaine Massachussetts Institute of Technologie (MIT). Cette marque propose des tablettes, kits oreillettes, chargeurs solaires et téléphones intelligents grâce à l’utilisation d’une technologie exclusive. (Cio mag) – Créée en 2019 par Jean Bele, chercheur en Physique nucléaire à l’Université américaine Massachussetts Institute of Technologie (MIT), la marque Okapi veut changer la donne du marché de la téléphonie mobile en République Démocratique du Congo. « Okapi est une marque nationale pour la République Démocratique du Congo qui fera la fierté de l’Afrique et développera davantage les capacités du continent en matière de production et de technologie. Elle vise également à créer de l’emploi en RDC », peut-on lire sur son portail. Des fonctionnalités uniques Okapi utilise une technologie exclusive et unique qui permet de fournir des fonctionnalités sur ses Smartphones au niveau de la résistance à la poussière, à l’eau, la reconnaissance faciale et la détection d’empreintes digitales. En 2019 après sa création, les téléphones de cette marque ont été commercialisés à Kinshasa, la capitale de la RDC et aux Etats-Unis pour « garantir ses performances et recueillir ainsi les commentaires des utilisateurs ». Une année plus tard, elle a présenté une série de téléphones intelligents de première génération, dont, les Smartphones, les tablettes, les kits oreillettes et les chargeurs solaires. Inspirée par Okapi, cet animal qu’on ne peut retrouver qu’en République Démocratique du Congo, cette marque est gérée par Ujengo Lab LLC, un incubateur et centre de développement des solutions technologiques. Ainsi, après ses premiers pas plutôt réussis sur le marché de la téléphonie mobile en République démocratique du Congo, cette marque projette améliorer son support et explorer les opportunités pour développer les capacités d’assemblage et de fabrication.

Nigéria : le eNaira annoncé pour octobre 2021 | CIO MAG

By |July 29th, 2021|Categories: Scoop.it|

La Banque centrale du Nigéria (CBN) annonce pour le 1er octobre 2021, la phase pilote de la monnaie électronique du Nigéria, le eNaira, qu’elle émet. (CIO Mag) – Après moult tractations et pourparlers, le géant ouest-africain est prêt à lancer sa propre monnaie électronique. Elle sera la version numérique du Naira et permettra d’induire l’inclusion financière dans le pays. Ainsi, le eNaira va simplifier les paiements, faciliter le commerce transfrontalier, réduire les coûts des paiements internationaux et sécuriser les transactions. Lire aussi «« Nigéria : un projet de monnaie électronique en gestation Rappelons qu’en février dernier, la première puissance économique d’Afrique interdisait à ses banques et institutions financières de traiter ou de faciliter les transactions en crypto-monnaies à destination et en provenance de l’Afrique. Après quoi, le Directeur des technologies de l’information de la Banque centrale du Nigéria, Rakiya Mohammed, avait annoncé la naissance avant fin 2021, d’un projet de monnaie numérique. Ce qui vient d’être fait. Lire aussi «« Nigeria : cryptomonnaies interdites au secteur bancaire « uniquement » (Banque centrale) Le Nigéria s’arrime ainsi à la tendance internationale selon laquelle les Etats du monde commencent à émettre leur propre monnaie électronique. En Afrique, le Maroc, l’Afrique du Sud et l’Egypte l’ont déjà fait. C’est désormais au tour du Ghana d’y penser.

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