HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

What’s Google Floc? And How Does It Affect Your Privacy? | WIRED

By |May 9th, 2021|Categories: Scoop.it|

Google wants FLoC to replace the traditional way of tracking people on the internet: Cookies. These little bits of text and code are stored on your computer or phone by your browser, and help websites figure out if you've visited before, what your site preferences are, where in the world you're based, and more. They can be helpful for both websites and their visitors, but they're also heavily used by advertisers and data brokers to build up patterns of our browsing history. As Google points out, cookie tracking has become more and more invasive. Embedded, far-reaching trackers known as third-party cookies keep tabs on users as they move across multiple websites, while advertisers also use an invasive technique called fingerprinting to know who you are even with anti-tracking measures turned on (through your use of fonts, or your computer's ID, your connected Bluetooth devices or other means). Companies including Apple are already fighting back against this kind of tracking, primarily by simply blocking it altogether without the express permission of users (Apple is taking a similar approach with apps). Google would prefer to continue to allow targeted advertising while keeping users anonymous, and wants to replace cookies with FLoC by 2022—but the idea has been met with a wave of opposition from other parties. Bennett Cyphers of the Electronic Frontier Foundation admits the need to do away with cookies, but calls FLoC a "terrible idea" that's just as bad. "The technology will avoid the privacy risks of third-party cookies, but it will create new ones in the process," writes Cyphers. "It may also exacerbate many of the worst non-privacy problems with behavioral ads, including discrimination and predatory targeting." The EFF—and many others—would rather do away with targeted advertising altogether. In other words, online advertisers don't know anything about your preferences or habits, and everybody sees the same ads as they browse around the internet. Fundamentally, the argument goes, any kind of targeting is both invasive and discriminatory.

Le gouvernement crée une Agence de l’Innovation pour les Transports

By |May 6th, 2021|Categories: Scoop.it|

Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, a annoncé la création de l’Agence de l’Innovation pour les Transports (AIT). Elle sera opérationnelle d’ici l’été 2021. Afin de développer les transports de demain, le ministre chargé des Transports a souhaité que l’administration joue pleinement son rôle de précurseur et d’accompagnement des acteurs du secteur. C’est pourquoi une Agence de l’Innovation pour les Transports va être créée pour être opérationnelle d’ici l’été 2021. Le but de cette agence est de renforcer les liens entre les services du Ministère des Transports et les acteurs de l’innovation : instituts de recherche, startups, incubateurs, grands groupes, industriels, PME et ETI, financeurs de l’innovation. Elle coordonnera les actions de soutien à l’innovation entre les services du Ministère, participera à l’identification, la modélisation et le référencement d’innovations et accompagnera leur passage à l’échelle dans les territoires. « Face aux enjeux liés aux changements climatiques, à la révolution digitale et au besoin d’offrir de nouveaux services de transports adaptés à nos territoires, les transports doivent se réinventer. », déclare le gouvernement. Pourtant, la réglementation est encore lourde et les procédures administratives complexes. Cette nouvelle entité permettre de palier aux difficultés d’accès aux territoires d’expérimentation.

Climat : l’Allemagne revoit ses ambitions à la hausse

By |May 5th, 2021|Categories: Scoop.it|

Cinq d'avance sur les échéances Le projet de loi qualifié « d'ambitieux » par le ministre des Finances, Olaf Scholz, sera présenté la semaine prochaine par le gouvernement. « Chaque génération prend maintenant ses responsabilités », a assuré le ministre, qui est également tête de liste SPD pour les élections de septembre prochain. L'accord avance de cinq ans les échéances. Il prévoit une réduction de 88 % des gaz à effet de serre en 2040 et la « neutralité » climatique en 2045. Accélérer les renouvelables La ministre de l'Environnement, Svenja Schulze (SPD), assure que ces nouveaux objectifs font l'unanimité au sein du gouvernement. Toutes les aspérités n'ont pas pour autant été entièrement gommées au sein de la coalition qui avait accouché de son plan dans la douleur en 2019. Alors que l'implantation des éoliennes fait toujours débat outre-Rhin, le nouveau plan doit notamment accélérer le développement des énergies renouvelables. Un autre point reste litigieux dans un pays où l'énergie est chère : l'évolution du prix du C02 sur l'essence et le fioul domestique. Un plan à décliner avec l'industrie Des discussions sont encore en cours avec les différents secteurs concernés, a précisé Olaf Scholz. La fédération allemande du patronat, le BDI, avait appelé le gouvernement à prendre le temps d'un débat parlementaire malgré les élections prochaines. « Les objectifs politiques doivent être définis par le pouvoir législatif et non par les ministères ou les tribunaux », écrit le BDI. Déjà très remontées contre les projets législatifs européens en préparation à Bruxelles , les fédérations allemandes de l'automobile et de la machine-outil sont elles aussi inquiètes. La réduction des émissions « n'est pas une question d'interdiction mais d'innovation et d'investissement », plaide Thilo Brodtmann, vice-président de la fédération allemande de la machine-outil. Pour investir, « l'essentiel, ce sont les moyens concrets et les échéances et non les objectifs globaux », assure pour sa part Hildegard Müller, la présidente de la fédération automobile.

“Le Train”, la nouvelle compagnie française de TGV en France

By |May 1st, 2021|Categories: Scoop.it|

Baptisée « Le Train », elle veut exploiter des trains à grande vitesse fin 2022 en Nouvelle Aquitaine, entre Arcachon, Bordeaux, Angoulême et Poitiers. « Il s’agit de la création d’un nouvel opérateur ferroviaire en France, le premier opérateur à grande vitesse privé. C’est un projet issu des territoires », a expliqué à l’AFP le dirigeant de « Le Train », Alain Getraud. Il reste « beaucoup de place » sur la ligne nouvelle Sud Europe Atlantique (Tours-Bordeaux) ouverte en 2017, où la SNCF exploite surtout des trains Paris-Bordeaux, a-t-il noté. D’où cette idée d’un nouvel entrant « axé sur du trafic intrarégional ou interrégional » et qui proposera « de la cadence ». « Le Train » envisage un certain nombre de relations sur un axe principal Arcachon-Bordeaux-Angoulême-Poitiers-La Rochelle, avec des prolongements le week-end jusqu’à Nantes et Rennes, selon les notifications publiées mercredi sur le site de l’Autorité de régulation des transports (ART). « Le Train » aura une dizaine de rames Sur le même sujet Anko Van der Werff, l’ancien PDG d’Avianca,… Avr 29, 2021 Transport : Toulouse bientôt à 3h10 de Paris grâce à la LGV Avr 29, 2021 Blablacar relance ses autocars le 12 mai Avr 29, 2021 Le service devrait commencer le 11 décembre 2022 selon ces notifications. Un objectif qui dépendra beaucoup de l’évolution de la situation sanitaire, a relevé Alain Getraud. La compagnie envisage d’utiliser « une dizaine » de rames à grande vitesse de 350 places (ce qui correspond plus ou moins à la capacité des rames à un niveau d’origine de la SNCF), « assez classiques ». Alain Getraud n’a pas souhaité s’étendre à ce stade sur la façon dont « Le Train » se les procurera. Basée à l’Isle-d’Espagnac près d’Angoulême, la compagnie a été créée en février 2020 à l’initiative de l’industriel charentais Tony Bonifaci, dirigeant notamment de la Société nouvelle de travaux publics et de génie civil (SNGC). Seules les compagnies italienne Trenitalia et espagnole Renfe avaient jusqu’à présent annoncé leur intention d’entrer sur le marché français de la grande vitesse, désormais libéralisé, respectivement sur Paris-Lyon-Milan et Lyon-Marseille. Articles similaires

Airbnb : deux youtubeurs parviennent à mettre en location une maison de poupée

By |April 30th, 2021|Categories: Scoop.it|

Pour mettre en place le piège, les deux acolytes britanniques se sont rendus chez la conceptrice de maison de poupée Emma Waddell afin de prendre des photos les plus crédibles possible. Plusieurs éléments ont été glissés dans le décor permettant de détecter la supercherie : une bouteille d’eau, une carte de paiement, etc. Malgré ces éléments, Airbnb a publié l’annonce, montrant que les contrôles ne sont pas toujours réalisés. Des internautes se sont également fait piéger et ont demandé plus d’informations sur le logement. Pour aller jusqu’au bout de l’expérience, les deux jeunes hommes ont laissé deux personnes réserver une nuit dans ce faux logement. Comme Airbnb, les clients n’ont visiblement pas vérifié les photos. A leur arrivée, ils les ont informés de la supercherie et leur ont offert une nuit dans un « vrai » hôtel.

Les entrepreneurs africains vont-ils lever des fonds grâce à la cryptomonnaie ? | CIO MAG

By |April 28th, 2021|Categories: Scoop.it|

Les entrepreneurs africains sont résilients face à la crise. Mais surtout, ils multiplient les canaux d’investissements en modernisant les techniques d’autofinancement nommées Bootstrapping. Le risque est certes plus élevé mais les opportunités se multiplient. (Cio Mag) – Emerging Valley à peine conclu qu’il est déjà temps de tracer les perspectives pour les mois à venir. Et la tendance est nette : «Il y a eu une baisse nette des montants investis: 1,42 milliard contre 2 entre 2019 et 2020», indique Cyril Collon – General Partner du cabinet Partech Africa. Si l’impact de la crise sanitaire est indéniable, tout n’est pas négatif. Loin s’en faut. «Nous avons constaté un retour en force de l’amorçage démontrant la solidité des startups du continent passant de 250 à 359 en un an», relativise le coéquipier de Tidjane Deme. Si la résilience est le maître mot des années 2020-2021, il ne faudra pas non plus oublier les différentes initiatives mises en place par les diasporas qui constituent des réseaux d’investissements qui tendent à devenir davantage robustes. Il faut dire qu’ils sont bien aidés par la technologie. «Les deals sont conclus plus rapidement à distance par les fonds américains ou chinois qui n’ont plus à se déplacer », indique la co-fondatrice du fonds Outlierz Ventures, Kenza Lahlou. La cryptomonnaie : un véritable recours ? C’est la révélation économique de ces dernières années sur le continent. La cryptomonnaie finance les projets entrepreneuriaux. Et à ce jeu, c’est le Nigeria qui tire son épingle. Le pays est même en tête du classement mondial concernant le nombre de détenteurs de cryptomonnaies. Selon les données de Statista, ce sont près de 400 millions de transactions qui ont été effectuées par ce canal au Nigeria. Tola Fadugbagbe est un de ces entrepreneurs qui a trouvé son salut grâce à cette innovation. «Je suis en train de construire une grande ferme en vue d’une exploitation. J’avais fait de longues recherches auparavant. Depuis, je me suis renseigné puis j’ai démarré mes premiers investissements avec 100-200 US Dollars», se souvient-il. Les ICO ont le vent en poupe Le phénomène est bien connu des entreprises. Les ICO sont ces levées de fonds réalisées avec de la cryptomonnaie. L’entreprise émet alors des tokens que les investisseurs achètent. C’est ce procédé qu’a utilisé la messagerie Telegram qui a réalisé 500 millions de dollars en pré-vente. Ce mode de financement a dépassé les 6 milliards de dollars ces dernières années selon Statista. Pour l’heure, il est cependant bien compliqué de déterminer la proportion d’entreprises africaines qui ont recours à ce type de financement à l’exception du Nigeria. Mais c’est pour l’heure aux Etats-Unis et en Chine où le procédé est le plus utilisé par les entreprises. La sécurité pose question Pour les entreprises, les enjeux de sécurité sont cruciaux. «L’objectif est de faire en sorte qu’aucune entité étrangère ne puisse avoir accès au compte de cryptomonnaie. Plusieurs verrous sont à poser avec des codes spécifiques», expliquent les spécialistes des entreprises Ledger et Fireblocks. Ces entreprises, dont le chiffre d’affaires dépasse les 100 millions de dollars annuel, se montrent très confiantes sur l’avenir des cryptomonnaies en Afrique. Celles-ci favorisent l’intégration monétaire pour les ménages et entreprises, servant de rempart contre l’hyperinflation constatée dans de nombreux pays dont le Nigeria ou encore le Zimbabwe. Enfin, la stabilité de sa valeur est sujette à beaucoup de débats. Preuve en est avec le Bitcoin qui a dévissé de 10% en un week-end en raison des différentes mesures prises à son égard récemment par la Turquie et la Chine. Celui-ci s’établit désormais à 55 000€. L’investissement n’est jamais, encore faut-il le rappeler, un long fleuve tranquille et c’est sur la durée qu’il faut miser pour espérer atteindre un retour sur investissement acceptable relatif aux objectifs fixés.

Kenya : « Fursa », une voie électronique d’opportunités financières pour la jeunesse | CIO MAG

By |April 28th, 2021|Categories: Scoop.it|

Pour faire « progresser l’inclusion financière » des jeunes, Telkom Kenya, une entreprise de télécommunications locale, et le Conseil kényan de la jeunesse, une agence gouvernementale, ont signé un accord de création d’une plateforme de décaissement de fonds. (Cio Mag) – Dénommé « Fursa », le dispositif  annoncé le 14 avril 2021, vise à permettre un décaissement de manière pratique, plus rapide, sûre et opportune pour les jeunes kényans. Il sera personnalisé pour contenir des capacités supplémentaires telles qu’un système de gestion de membres, l’épargne, les investissements, le rapprochement financier, le tableau d’expérience pour l’appariement des emplois, l’e-learning et le développement des compétences expérientielles. Avec l’ambition d’accélérer l’économie vers le cash lite, Mugo Kibati, le PDG du groupe Telkom Kenya, pense qu’il est possible de faire plus pour faire progresser l’inclusion financière des jeunes. Selon lui, la poursuite de la numérisation et des investissements dans l’écosystème de l’argent mobile aidera à résoudre une crise qui s’est encore aggravée pendant la pandémie. Un défi, qu’il compte relever avec Fursa. L’entreprise de télécommunications se chargera d’installer le portefeuille et d’offrir une assistance sur l’opérationnalisation, la maintenance, les mises à jour, les services professionnels, le soutien au produits, l’infrastructure, les services de soins, la surveillance, la disponibilité et les performances. D’après Sasaka Telewa, le directeur général du Conseil national de la jeunesse du Kenya, ce portefeuille est une ouverture d’opportunités pour les jeunes. « Loin de développer des programmes conjoints et d’inciter les jeunes à adopter la technologie et les programmes d’entrepreneuriat, d’emploi et d’engagement des jeunes, c’est une énorme opportunité de soutenir les efforts du gouvernement à l’échelle nationale pour fournir un filet financier et de sécurité dans la pandémie en train de se dissiper », a t-il déclaré, reprit par des sources locales. Dans une publication de 2017, le  Financial Sector Deepening (FSD), un organisme indépendant dédié à la réalisation d’un système financier inclusif Kenya estimait que 23% des jeunes de 18-25 ans sont exclus des services financiers  et n’ont pas accès à des financements qui leur conviennent.

L’agritourisme : une tendance qui marquera la différence dans le Tourisme de demain

By |April 28th, 2021|Categories: Scoop.it|

L’agritourisme est une forme alternative de tourisme visant à créer des expériences en milieu agricole afin de partager la gastronomie, les savoirs-faire et les histoires des territoires. Riche des diverses activités présentes au sein de la production agricole, l’agritourisme jouit d’un catalogue de produits variés et attractifs, allant du simple hébergement à la ferme jusqu’à l’immersion en activité aux côtés des hôtes-agriculteurs, en passant par la visite thématique, la gastronomie et la vente de produits agroalimentaires. C’est notamment au Québec que l’agritourisme, plus communément appelé là-bas agrotourisme, a connu un certain succès par un attrait grandissant pour le milieu rural, accompagné d’un exode urbain assez important. Un tourisme gorgé de sens Alors que pour le tourisme de demain les tendances convergent de plus en plus vers une pratique plus consciente et responsable en milieu rural, l’agritourisme pointe intelligemment le bout de son nez. En effet, le touriste est en quête de sens dans sa consommation touristique, il aspire à apporter et à recevoir, ainsi qu’à explorer et à apprendre. De son côté, l’agritourisme propose un concentré d’activités, de rencontres et d’immersions au travers d’agro-expériences toujours plus diverses et variées. Les agriculteurs n’étant pas des professionnels du tourisme à l’origine, une certaine authenticité se dégage dans leur rapport avec les visiteurs, de même que les activités proposées, invitant le touriste à s’immerger en milieu rural, à découvrir une histoire, à établir des dialogues, à écouter des anecdotes et à apprendre des activités. « C’est aussi l’opportunité de mettre en avant les pratiques ancestrales et les traditions patrimoniales que chacune des communautés possèdent, de valoriser la biodiversité tout en respectant l’environnement », – Emilie Couillard Une vision durable et une ambition régénérative L’agritourisme nous invite à redécouvrir la gastronomie locale directement aux racines de sa conception, ce qui encourage le touriste à changer sa perspective sur l’alimentation et à repenser sa consommation. Cette activité touristique permet également de réduire les émissions de gaz à effet de serre, émis par les transports de denrées alimentaires, en proposant la dégustation et la vente directement sur place. Une manière différente de vendre et de consommer, accompagnant la transition écologique et durable de plus en plus importante d’acteurs d’exploitation agricole biologique, voire biodynamique. La notion de développement durable est ainsi très imprégnée dans l’agritourisme, apportant également une vision régénérative sur le territoire au travers de la production et consommation locale, la participation aux ateliers et activités, ainsi que la transmission de savoir agricole, sans oublier la régénération de l’intérêt des locaux pour leur territoire. «  Un autre aspect qui motive les communautés, est la dynamisation des zones rurales. Il est primordial pour eux que les jeunes trouvent des formes de s’impliquer dans leur milieu et d’avoir envie d’y rester. L’exode rural est une problématique importante au Pérou, alors si le tourisme permet d’en limiter ses effets néfastes, mission accomplie! » – Emilie Couillard Aux côtés de l’agritourisme, on pense “régénération” selon trois dimensions : la régénération des ressources via les agro-expériences immersives, la régénération socio-culturelle avec la transmission de connaissances, d’histoire et de savoirs-faire, ainsi que la régénération comme vision et modèle, avec la place du tourisme dans le développement territorial. Une approche à la diversification économique Cette même vision régénérative du tourisme implique une transition à appliquer dans l’industrie, dans un modèle de complémentarisation et de diversification. La crise économique qu’a engendrée la situation sanitaire du Covid-19 nous en a fait rapidement le tableau. Toutes les structures et activités exclusivement touristiques se sont retrouvées en grande difficulté, si ce n’est pas en faillite. À différentes échelles et selon le degré de concentration d’activité touristique de la destination, nous avons pris conscience que pour être durable, voire régénératif, une certaine diversification économique est nécessaire. “Notre initiative est née d’abord de l’évolution de notre propre société. En effet, notre tour-opérateur Exquisito Perú se spécialise en tourisme gastronomique et notre clientèle principale est composée de touristes internationaux. Bien évidemment, nous avons fortement subi les conséquences de la crise liée à la COVID-19, nous avons donc cherché à diversifier nos activités pour nous rapprocher d’un public local sans perdre de vue notre mission.” Forme d’adaptation et d’innovation, l’agritourisme se présente donc comme une tendance qui marque la différence, tant pour sa pratique à échelle territoriale que pour sa vision dans l’industrie. Cette forme alternative pourrait s’affirmer comme un véritable levier de croissance et de dynamisation territoriale alors que nous sommes en phase d’entreprendre le tourisme autrement et de voyager différemment.

Bill Gates, plus grand propriétaire privé de terres agricoles aux Etats-Unis

By |April 28th, 2021|Categories: Scoop.it|

En dehors de Microsoft, Bill Gates est plus connu pour être l'un des hommes les plus riches de la planète et engagé avec sa fondation « Bill et Melinda Gates » pour la vaccination dans le monde que pour ses goûts pour l'agriculture. Mais en janvier dernier, « The Land Report », a révélé que Bill Gates était bel et bien le premier propriétaire de terres agricoles aux Etats-Unis. L'homme d'affaires détient, selon le décompte de la revue, près de 100.000 hectares répartis dans dix-neuf Etats, ce qui représente au total un investissement de 690 millions de dollars. Les achats de terres agricoles ont été réalisés par Cascade Investments, un fonds chargé de faire fructifier sa fortune. Le patrimoine total du philanthrope est estimé à 146 milliards de dollars par Bloomberg. Reste à comprendre les raisons de cette boulimie de terres agricoles. En la matière, on ne peut pas dire que les explications de Bill Gates soient claires et convaincantes. Fin mars, le cofondateur de Microsoft a fait la promotion de son dernier livre sur le réchauffement climatique sur Reddit. Le réseau social a organisé une session « posez-moi toutes vos questions » (« Ask Me Anything » ou AMA). L'une des questions qui est remontée rapidement concernait justement ce sujet, a repéré « Futurism » . « Bonjour Bill ! Pourquoi est-ce que vous achetez autant de terres agricoles ? » a demandé un redditeur. Confusion La réponse a été relativement confuse. « Mon groupe d'investissement a choisi de le faire. Ce n'est pas lié au climat », a-t-il avancé avant de rétropédaler. « Le secteur agricole est important. Avec des semences plus productives, on peut éviter la déforestation et aider l'Afrique à gérer le climat difficile auquel elle doit déjà faire face. » Le multimilliardaire a ensuite joué la carte des agrocarburants, solutions pour le trafic aérien ou pour le transport routier. « On ne sait pas à quel point les biocarburants seront bon marché, mais s'ils le sont, cela peut résoudre le problème des émissions de l'aviation ou des camions ». A la lumière de ces explications sommaires, il semble donc que les investissements dans des terres agricoles ne soient pas motivés par une stratégie bien définie à l'heure actuelle. Viande végétale Ce n'est toutefois pas la première fois que Bill Gates se penche sur l'agriculture. En 2008, sa fondation avait financé à hauteur de 306 millions des dollars des bourses pour développer l'agriculture durable et à haut rendement auprès de petits exploitants en Afrique subsaharienne et dans l'Asie du sud-est. Le couple avait également investi dans des « super cultures » résistantes au dérèglement climatique et de vaches laitières à plus haut rendement. L'homme d'affaires fait partie des investisseurs à avoir misé sur Impossible Food et Beyond Meat, deux sociétés qui produisent de la viande à partir de protéines végétales. Selon Bill Gates, la fausse viande est l'une des innovations les plus prometteuses pour enrayer le changement climatique.

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