What’s Google Floc? And How Does It Affect Your Privacy? | WIRED
Google wants FLoC to replace the traditional way of tracking people on the internet: Cookies. These little bits of text and code are stored on your computer or phone by your browser, and help websites figure out if you've visited before, what your site preferences are, where in the world you're based, and more. They can be helpful for both websites and their visitors, but they're also heavily used by advertisers and data brokers to build up patterns of our browsing history. As Google points out, cookie tracking has become more and more invasive. Embedded, far-reaching trackers known as third-party cookies keep tabs on users as they move across multiple websites, while advertisers also use an invasive technique called fingerprinting to know who you are even with anti-tracking measures turned on (through your use of fonts, or your computer's ID, your connected Bluetooth devices or other means). Companies including Apple are already fighting back against this kind of tracking, primarily by simply blocking it altogether without the express permission of users (Apple is taking a similar approach with apps). Google would prefer to continue to allow targeted advertising while keeping users anonymous, and wants to replace cookies with FLoC by 2022—but the idea has been met with a wave of opposition from other parties. Bennett Cyphers of the Electronic Frontier Foundation admits the need to do away with cookies, but calls FLoC a "terrible idea" that's just as bad. "The technology will avoid the privacy risks of third-party cookies, but it will create new ones in the process," writes Cyphers. "It may also exacerbate many of the worst non-privacy problems with behavioral ads, including discrimination and predatory targeting." The EFF—and many others—would rather do away with targeted advertising altogether. In other words, online advertisers don't know anything about your preferences or habits, and everybody sees the same ads as they browse around the internet. Fundamentally, the argument goes, any kind of targeting is both invasive and discriminatory.
Le gouvernement crée une Agence de l’Innovation pour les Transports
Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, a annoncé la création de l’Agence de l’Innovation pour les Transports (AIT). Elle sera opérationnelle d’ici l’été 2021. Afin de développer les transports de demain, le ministre chargé des Transports a souhaité que l’administration joue pleinement son rôle de précurseur et d’accompagnement des acteurs du secteur. C’est pourquoi une Agence de l’Innovation pour les Transports va être créée pour être opérationnelle d’ici l’été 2021. Le but de cette agence est de renforcer les liens entre les services du Ministère des Transports et les acteurs de l’innovation : instituts de recherche, startups, incubateurs, grands groupes, industriels, PME et ETI, financeurs de l’innovation. Elle coordonnera les actions de soutien à l’innovation entre les services du Ministère, participera à l’identification, la modélisation et le référencement d’innovations et accompagnera leur passage à l’échelle dans les territoires. « Face aux enjeux liés aux changements climatiques, à la révolution digitale et au besoin d’offrir de nouveaux services de transports adaptés à nos territoires, les transports doivent se réinventer. », déclare le gouvernement. Pourtant, la réglementation est encore lourde et les procédures administratives complexes. Cette nouvelle entité permettre de palier aux difficultés d’accès aux territoires d’expérimentation.
Climat : l’Allemagne revoit ses ambitions à la hausse
Cinq d'avance sur les échéances Le projet de loi qualifié « d'ambitieux » par le ministre des Finances, Olaf Scholz, sera présenté la semaine prochaine par le gouvernement. « Chaque génération prend maintenant ses responsabilités », a assuré le ministre, qui est également tête de liste SPD pour les élections de septembre prochain. L'accord avance de cinq ans les échéances. Il prévoit une réduction de 88 % des gaz à effet de serre en 2040 et la « neutralité » climatique en 2045. Accélérer les renouvelables La ministre de l'Environnement, Svenja Schulze (SPD), assure que ces nouveaux objectifs font l'unanimité au sein du gouvernement. Toutes les aspérités n'ont pas pour autant été entièrement gommées au sein de la coalition qui avait accouché de son plan dans la douleur en 2019. Alors que l'implantation des éoliennes fait toujours débat outre-Rhin, le nouveau plan doit notamment accélérer le développement des énergies renouvelables. Un autre point reste litigieux dans un pays où l'énergie est chère : l'évolution du prix du C02 sur l'essence et le fioul domestique. Un plan à décliner avec l'industrie Des discussions sont encore en cours avec les différents secteurs concernés, a précisé Olaf Scholz. La fédération allemande du patronat, le BDI, avait appelé le gouvernement à prendre le temps d'un débat parlementaire malgré les élections prochaines. « Les objectifs politiques doivent être définis par le pouvoir législatif et non par les ministères ou les tribunaux », écrit le BDI. Déjà très remontées contre les projets législatifs européens en préparation à Bruxelles , les fédérations allemandes de l'automobile et de la machine-outil sont elles aussi inquiètes. La réduction des émissions « n'est pas une question d'interdiction mais d'innovation et d'investissement », plaide Thilo Brodtmann, vice-président de la fédération allemande de la machine-outil. Pour investir, « l'essentiel, ce sont les moyens concrets et les échéances et non les objectifs globaux », assure pour sa part Hildegard Müller, la présidente de la fédération automobile.
“Le Train”, la nouvelle compagnie française de TGV en France
Baptisée « Le Train », elle veut exploiter des trains à grande vitesse fin 2022 en Nouvelle Aquitaine, entre Arcachon, Bordeaux, Angoulême et Poitiers. « Il s’agit de la création d’un nouvel opérateur ferroviaire en France, le premier opérateur à grande vitesse privé. C’est un projet issu des territoires », a expliqué à l’AFP le dirigeant de « Le Train », Alain Getraud. Il reste « beaucoup de place » sur la ligne nouvelle Sud Europe Atlantique (Tours-Bordeaux) ouverte en 2017, où la SNCF exploite surtout des trains Paris-Bordeaux, a-t-il noté. D’où cette idée d’un nouvel entrant « axé sur du trafic intrarégional ou interrégional » et qui proposera « de la cadence ». « Le Train » envisage un certain nombre de relations sur un axe principal Arcachon-Bordeaux-Angoulême-Poitiers-La Rochelle, avec des prolongements le week-end jusqu’à Nantes et Rennes, selon les notifications publiées mercredi sur le site de l’Autorité de régulation des transports (ART). « Le Train » aura une dizaine de rames Sur le même sujet Anko Van der Werff, l’ancien PDG d’Avianca,… Avr 29, 2021 Transport : Toulouse bientôt à 3h10 de Paris grâce à la LGV Avr 29, 2021 Blablacar relance ses autocars le 12 mai Avr 29, 2021 Le service devrait commencer le 11 décembre 2022 selon ces notifications. Un objectif qui dépendra beaucoup de l’évolution de la situation sanitaire, a relevé Alain Getraud. La compagnie envisage d’utiliser « une dizaine » de rames à grande vitesse de 350 places (ce qui correspond plus ou moins à la capacité des rames à un niveau d’origine de la SNCF), « assez classiques ». Alain Getraud n’a pas souhaité s’étendre à ce stade sur la façon dont « Le Train » se les procurera. Basée à l’Isle-d’Espagnac près d’Angoulême, la compagnie a été créée en février 2020 à l’initiative de l’industriel charentais Tony Bonifaci, dirigeant notamment de la Société nouvelle de travaux publics et de génie civil (SNGC). Seules les compagnies italienne Trenitalia et espagnole Renfe avaient jusqu’à présent annoncé leur intention d’entrer sur le marché français de la grande vitesse, désormais libéralisé, respectivement sur Paris-Lyon-Milan et Lyon-Marseille. Articles similaires
Airbnb : deux youtubeurs parviennent à mettre en location une maison de poupée
Pour mettre en place le piège, les deux acolytes britanniques se sont rendus chez la conceptrice de maison de poupée Emma Waddell afin de prendre des photos les plus crédibles possible. Plusieurs éléments ont été glissés dans le décor permettant de détecter la supercherie : une bouteille d’eau, une carte de paiement, etc. Malgré ces éléments, Airbnb a publié l’annonce, montrant que les contrôles ne sont pas toujours réalisés. Des internautes se sont également fait piéger et ont demandé plus d’informations sur le logement. Pour aller jusqu’au bout de l’expérience, les deux jeunes hommes ont laissé deux personnes réserver une nuit dans ce faux logement. Comme Airbnb, les clients n’ont visiblement pas vérifié les photos. A leur arrivée, ils les ont informés de la supercherie et leur ont offert une nuit dans un « vrai » hôtel.
Les entrepreneurs africains vont-ils lever des fonds grâce à la cryptomonnaie ? | CIO MAG
Les entrepreneurs africains sont résilients face à la crise. Mais surtout, ils multiplient les canaux d’investissements en modernisant les techniques d’autofinancement nommées Bootstrapping. Le risque est certes plus élevé mais les opportunités se multiplient. (Cio Mag) – Emerging Valley à peine conclu qu’il est déjà temps de tracer les perspectives pour les mois à venir. Et la tendance est nette : «Il y a eu une baisse nette des montants investis: 1,42 milliard contre 2 entre 2019 et 2020», indique Cyril Collon – General Partner du cabinet Partech Africa. Si l’impact de la crise sanitaire est indéniable, tout n’est pas négatif. Loin s’en faut. «Nous avons constaté un retour en force de l’amorçage démontrant la solidité des startups du continent passant de 250 à 359 en un an», relativise le coéquipier de Tidjane Deme. Si la résilience est le maître mot des années 2020-2021, il ne faudra pas non plus oublier les différentes initiatives mises en place par les diasporas qui constituent des réseaux d’investissements qui tendent à devenir davantage robustes. Il faut dire qu’ils sont bien aidés par la technologie. «Les deals sont conclus plus rapidement à distance par les fonds américains ou chinois qui n’ont plus à se déplacer », indique la co-fondatrice du fonds Outlierz Ventures, Kenza Lahlou. La cryptomonnaie : un véritable recours ? C’est la révélation économique de ces dernières années sur le continent. La cryptomonnaie finance les projets entrepreneuriaux. Et à ce jeu, c’est le Nigeria qui tire son épingle. Le pays est même en tête du classement mondial concernant le nombre de détenteurs de cryptomonnaies. Selon les données de Statista, ce sont près de 400 millions de transactions qui ont été effectuées par ce canal au Nigeria. Tola Fadugbagbe est un de ces entrepreneurs qui a trouvé son salut grâce à cette innovation. «Je suis en train de construire une grande ferme en vue d’une exploitation. J’avais fait de longues recherches auparavant. Depuis, je me suis renseigné puis j’ai démarré mes premiers investissements avec 100-200 US Dollars», se souvient-il. Les ICO ont le vent en poupe Le phénomène est bien connu des entreprises. Les ICO sont ces levées de fonds réalisées avec de la cryptomonnaie. L’entreprise émet alors des tokens que les investisseurs achètent. C’est ce procédé qu’a utilisé la messagerie Telegram qui a réalisé 500 millions de dollars en pré-vente. Ce mode de financement a dépassé les 6 milliards de dollars ces dernières années selon Statista. Pour l’heure, il est cependant bien compliqué de déterminer la proportion d’entreprises africaines qui ont recours à ce type de financement à l’exception du Nigeria. Mais c’est pour l’heure aux Etats-Unis et en Chine où le procédé est le plus utilisé par les entreprises. La sécurité pose question Pour les entreprises, les enjeux de sécurité sont cruciaux. «L’objectif est de faire en sorte qu’aucune entité étrangère ne puisse avoir accès au compte de cryptomonnaie. Plusieurs verrous sont à poser avec des codes spécifiques», expliquent les spécialistes des entreprises Ledger et Fireblocks. Ces entreprises, dont le chiffre d’affaires dépasse les 100 millions de dollars annuel, se montrent très confiantes sur l’avenir des cryptomonnaies en Afrique. Celles-ci favorisent l’intégration monétaire pour les ménages et entreprises, servant de rempart contre l’hyperinflation constatée dans de nombreux pays dont le Nigeria ou encore le Zimbabwe. Enfin, la stabilité de sa valeur est sujette à beaucoup de débats. Preuve en est avec le Bitcoin qui a dévissé de 10% en un week-end en raison des différentes mesures prises à son égard récemment par la Turquie et la Chine. Celui-ci s’établit désormais à 55 000€. L’investissement n’est jamais, encore faut-il le rappeler, un long fleuve tranquille et c’est sur la durée qu’il faut miser pour espérer atteindre un retour sur investissement acceptable relatif aux objectifs fixés.
Kenya : « Fursa », une voie électronique d’opportunités financières pour la jeunesse | CIO MAG
Pour faire « progresser l’inclusion financière » des jeunes, Telkom Kenya, une entreprise de télécommunications locale, et le Conseil kényan de la jeunesse, une agence gouvernementale, ont signé un accord de création d’une plateforme de décaissement de fonds. (Cio Mag) – Dénommé « Fursa », le dispositif annoncé le 14 avril 2021, vise à permettre un décaissement de manière pratique, plus rapide, sûre et opportune pour les jeunes kényans. Il sera personnalisé pour contenir des capacités supplémentaires telles qu’un système de gestion de membres, l’épargne, les investissements, le rapprochement financier, le tableau d’expérience pour l’appariement des emplois, l’e-learning et le développement des compétences expérientielles. Avec l’ambition d’accélérer l’économie vers le cash lite, Mugo Kibati, le PDG du groupe Telkom Kenya, pense qu’il est possible de faire plus pour faire progresser l’inclusion financière des jeunes. Selon lui, la poursuite de la numérisation et des investissements dans l’écosystème de l’argent mobile aidera à résoudre une crise qui s’est encore aggravée pendant la pandémie. Un défi, qu’il compte relever avec Fursa. L’entreprise de télécommunications se chargera d’installer le portefeuille et d’offrir une assistance sur l’opérationnalisation, la maintenance, les mises à jour, les services professionnels, le soutien au produits, l’infrastructure, les services de soins, la surveillance, la disponibilité et les performances. D’après Sasaka Telewa, le directeur général du Conseil national de la jeunesse du Kenya, ce portefeuille est une ouverture d’opportunités pour les jeunes. « Loin de développer des programmes conjoints et d’inciter les jeunes à adopter la technologie et les programmes d’entrepreneuriat, d’emploi et d’engagement des jeunes, c’est une énorme opportunité de soutenir les efforts du gouvernement à l’échelle nationale pour fournir un filet financier et de sécurité dans la pandémie en train de se dissiper », a t-il déclaré, reprit par des sources locales. Dans une publication de 2017, le Financial Sector Deepening (FSD), un organisme indépendant dédié à la réalisation d’un système financier inclusif Kenya estimait que 23% des jeunes de 18-25 ans sont exclus des services financiers et n’ont pas accès à des financements qui leur conviennent.
L’agritourisme : une tendance qui marquera la différence dans le Tourisme de demain
L’agritourisme est une forme alternative de tourisme visant à créer des expériences en milieu agricole afin de partager la gastronomie, les savoirs-faire et les histoires des territoires. Riche des diverses activités présentes au sein de la production agricole, l’agritourisme jouit d’un catalogue de produits variés et attractifs, allant du simple hébergement à la ferme jusqu’à l’immersion en activité aux côtés des hôtes-agriculteurs, en passant par la visite thématique, la gastronomie et la vente de produits agroalimentaires. C’est notamment au Québec que l’agritourisme, plus communément appelé là-bas agrotourisme, a connu un certain succès par un attrait grandissant pour le milieu rural, accompagné d’un exode urbain assez important. Un tourisme gorgé de sens Alors que pour le tourisme de demain les tendances convergent de plus en plus vers une pratique plus consciente et responsable en milieu rural, l’agritourisme pointe intelligemment le bout de son nez. En effet, le touriste est en quête de sens dans sa consommation touristique, il aspire à apporter et à recevoir, ainsi qu’à explorer et à apprendre. De son côté, l’agritourisme propose un concentré d’activités, de rencontres et d’immersions au travers d’agro-expériences toujours plus diverses et variées. Les agriculteurs n’étant pas des professionnels du tourisme à l’origine, une certaine authenticité se dégage dans leur rapport avec les visiteurs, de même que les activités proposées, invitant le touriste à s’immerger en milieu rural, à découvrir une histoire, à établir des dialogues, à écouter des anecdotes et à apprendre des activités. « C’est aussi l’opportunité de mettre en avant les pratiques ancestrales et les traditions patrimoniales que chacune des communautés possèdent, de valoriser la biodiversité tout en respectant l’environnement », – Emilie Couillard Une vision durable et une ambition régénérative L’agritourisme nous invite à redécouvrir la gastronomie locale directement aux racines de sa conception, ce qui encourage le touriste à changer sa perspective sur l’alimentation et à repenser sa consommation. Cette activité touristique permet également de réduire les émissions de gaz à effet de serre, émis par les transports de denrées alimentaires, en proposant la dégustation et la vente directement sur place. Une manière différente de vendre et de consommer, accompagnant la transition écologique et durable de plus en plus importante d’acteurs d’exploitation agricole biologique, voire biodynamique. La notion de développement durable est ainsi très imprégnée dans l’agritourisme, apportant également une vision régénérative sur le territoire au travers de la production et consommation locale, la participation aux ateliers et activités, ainsi que la transmission de savoir agricole, sans oublier la régénération de l’intérêt des locaux pour leur territoire. « Un autre aspect qui motive les communautés, est la dynamisation des zones rurales. Il est primordial pour eux que les jeunes trouvent des formes de s’impliquer dans leur milieu et d’avoir envie d’y rester. L’exode rural est une problématique importante au Pérou, alors si le tourisme permet d’en limiter ses effets néfastes, mission accomplie! » – Emilie Couillard Aux côtés de l’agritourisme, on pense “régénération” selon trois dimensions : la régénération des ressources via les agro-expériences immersives, la régénération socio-culturelle avec la transmission de connaissances, d’histoire et de savoirs-faire, ainsi que la régénération comme vision et modèle, avec la place du tourisme dans le développement territorial. Une approche à la diversification économique Cette même vision régénérative du tourisme implique une transition à appliquer dans l’industrie, dans un modèle de complémentarisation et de diversification. La crise économique qu’a engendrée la situation sanitaire du Covid-19 nous en a fait rapidement le tableau. Toutes les structures et activités exclusivement touristiques se sont retrouvées en grande difficulté, si ce n’est pas en faillite. À différentes échelles et selon le degré de concentration d’activité touristique de la destination, nous avons pris conscience que pour être durable, voire régénératif, une certaine diversification économique est nécessaire. “Notre initiative est née d’abord de l’évolution de notre propre société. En effet, notre tour-opérateur Exquisito Perú se spécialise en tourisme gastronomique et notre clientèle principale est composée de touristes internationaux. Bien évidemment, nous avons fortement subi les conséquences de la crise liée à la COVID-19, nous avons donc cherché à diversifier nos activités pour nous rapprocher d’un public local sans perdre de vue notre mission.” Forme d’adaptation et d’innovation, l’agritourisme se présente donc comme une tendance qui marque la différence, tant pour sa pratique à échelle territoriale que pour sa vision dans l’industrie. Cette forme alternative pourrait s’affirmer comme un véritable levier de croissance et de dynamisation territoriale alors que nous sommes en phase d’entreprendre le tourisme autrement et de voyager différemment.
Bill Gates, plus grand propriétaire privé de terres agricoles aux Etats-Unis
En dehors de Microsoft, Bill Gates est plus connu pour être l'un des hommes les plus riches de la planète et engagé avec sa fondation « Bill et Melinda Gates » pour la vaccination dans le monde que pour ses goûts pour l'agriculture. Mais en janvier dernier, « The Land Report », a révélé que Bill Gates était bel et bien le premier propriétaire de terres agricoles aux Etats-Unis. L'homme d'affaires détient, selon le décompte de la revue, près de 100.000 hectares répartis dans dix-neuf Etats, ce qui représente au total un investissement de 690 millions de dollars. Les achats de terres agricoles ont été réalisés par Cascade Investments, un fonds chargé de faire fructifier sa fortune. Le patrimoine total du philanthrope est estimé à 146 milliards de dollars par Bloomberg. Reste à comprendre les raisons de cette boulimie de terres agricoles. En la matière, on ne peut pas dire que les explications de Bill Gates soient claires et convaincantes. Fin mars, le cofondateur de Microsoft a fait la promotion de son dernier livre sur le réchauffement climatique sur Reddit. Le réseau social a organisé une session « posez-moi toutes vos questions » (« Ask Me Anything » ou AMA). L'une des questions qui est remontée rapidement concernait justement ce sujet, a repéré « Futurism » . « Bonjour Bill ! Pourquoi est-ce que vous achetez autant de terres agricoles ? » a demandé un redditeur. Confusion La réponse a été relativement confuse. « Mon groupe d'investissement a choisi de le faire. Ce n'est pas lié au climat », a-t-il avancé avant de rétropédaler. « Le secteur agricole est important. Avec des semences plus productives, on peut éviter la déforestation et aider l'Afrique à gérer le climat difficile auquel elle doit déjà faire face. » Le multimilliardaire a ensuite joué la carte des agrocarburants, solutions pour le trafic aérien ou pour le transport routier. « On ne sait pas à quel point les biocarburants seront bon marché, mais s'ils le sont, cela peut résoudre le problème des émissions de l'aviation ou des camions ». A la lumière de ces explications sommaires, il semble donc que les investissements dans des terres agricoles ne soient pas motivés par une stratégie bien définie à l'heure actuelle. Viande végétale Ce n'est toutefois pas la première fois que Bill Gates se penche sur l'agriculture. En 2008, sa fondation avait financé à hauteur de 306 millions des dollars des bourses pour développer l'agriculture durable et à haut rendement auprès de petits exploitants en Afrique subsaharienne et dans l'Asie du sud-est. Le couple avait également investi dans des « super cultures » résistantes au dérèglement climatique et de vaches laitières à plus haut rendement. L'homme d'affaires fait partie des investisseurs à avoir misé sur Impossible Food et Beyond Meat, deux sociétés qui produisent de la viande à partir de protéines végétales. Selon Bill Gates, la fausse viande est l'une des innovations les plus prometteuses pour enrayer le changement climatique.