HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

L’engagement environnemental et sociétal, obligatoire pour les marques selon les responsables MarCom

By |April 2nd, 2021|Categories: Scoop.it|

Les marketeurs sont quasi unanimes (99%) et estiment qu’une entreprise se doit d’avoir un rôle sociétal ou environnemental, 80% des répondants déclarent que c’est même une question de survie. Cet engagement de l’entreprise sera réalisé sans réellement arriver à en mesurer le retour sur investissement, considèrent une moitié des professionnels. Pour autant, l’engagement sera motivant pour les employés, pensent-ils. L’objectif affiché est d’abord de contribuer positivement à la planète ou à la société Interrogés sur la cause que leur entreprise défend, les professionnels du marketing et de la communication adoptent une attitude désintéressée. Deux marketeurs sur trois (63 %) citent ainsi la contribution positive à la protection de la planète ou de la société comme principale cause de l’engagement de leur entreprise. La volonté d’inspirer la confiance du consommateur et de développer une image positive n’est déclarée que par 1 répondant sur 4 (24% des réponses). Quant à la volonté de motiver et fidéliser les salariés et de valoriser la marque employeur, elle arrive en queue de peloton (13% des réponses). L’impact de l’engagement de leur entreprise ne sera pas mesuré pour la moitié des marketeurs car cela s’avère difficile. Pour ceux qui essayent de mettre en place des indicateurs, les KPIs les plus suivis concernent l’impact sur l’environnement (68%). Les indicateurs sociaux et sociétaux arrivent en 2ème position ex-aequo avec ceux relatifs à l’image et à la réputation de la marque (60%).  Les employés sous le charme de l’engagement Le plus étonnant est que 80% des MarCom considèrent pourtant qu’une marque engagée contribue concrètement à la performance marketing. Les deux tiers (65%) des MarCom interrogés jugent que l’engagement de leur marque permet de gagner beaucoup en influence auprès des collaborateurs, suivi de près par ses clients (62%), les communautés sur les réseaux sociaux (60%) et même jusqu’aux journalistes et médias (49%).  Les responsables marketing et communication sont motivés par une stratégie de marque engagée Les MarCom se montrent motivés pour conduire une stratégie de marque engagée. Les engagements pris par leur entreprise suscitent l’adhésion des marketeurs. Ils sont 100% à estimer ces engagements comme étant légitimes, 95% comme étant authentiques et 89% respectés. Les MarCom trouvent d’ailleurs que leur entreprise ne va pas assez loin. Ils sont  seulement 39% à déclarer que les engagements de leur société sont suffisants. Deux responsables MarCom sur trois (62% des répondants) estiment avoir suffisamment de légitimité pour faire évoluer les choses. En revanche, la question du budget reste délicate. A peine 1 professionnel sur 3 (33 % des réponses) juge le budget alloué suffisant pour conduire une stratégie d’engagement.   Point clé, la direction générale monte au créneau lorsqu’il s’agit de l’engagement de la marque. La direction générale prend le leadership pour la mise en œuvre et du suivi de l’engagement dans deux entreprises sur trois (62% des répondants). Les MarcCom pilotent le projet seulement dans 20% des cas. Une cellule dédiée à la question de l’engagement, de type RSE, est en place dans 57% des entreprises interrogées. C’est 30 points de plus qu’un an auparavant. Réduire l’empreinte carbone et assurer le bien être des salariés Les deux priorités en termes d’engagement sont alors la réduction de l’empreinte carbone et le bien être des salariés. Les enjeux liés à l’égalité entre les femmes et les hommes, et l’inclusion, sont plus loin derrière. La réduction de l’empreinte carbone arrive en numéro 1 des objectifs choisis par les entreprises interrogées avec 22% des répondants. Le bien-être des salariés arrive ensuite (21% des répondants). L’ancrage local et les achats et la production responsables suivent en 3ème position (ex-aequo avec 15% des réponses). La promotion de la diversité arrive en bas de tableau L’égalité entre les femmes et les hommes et la promotion de la diversité et de l’inclusion se retrouvent en bas du tableau avec respectivement 6% et 5%. Sur le terrain, deux entreprises sur trois (68%) déclarent avoir déjà mis en œuvre des actions concrètes. C’est 10 points de plus par rapport à l’étude menée en février 2020 par Cision. Toutefois, une entreprise sur dix n’a encore pas du tout considéré le sujet de l’engagement. Enfin, l’engagement modifie les métiers du MarCom. Les trois quarts (75%) des professionnels interrogés estiment que l’engagement des marques a profondément changé leurs métiers et 80% estiment qu’il change en profondeur tous les services de l’entreprise. Le rôle des MarCom devient plus transverse pour 83 % des répondants. Le bashing ne fait plus peur La peur d’être accusé de « pseudo engagement » est jugée inévitable par 1 responsable Marcom sur 3. Ils sont 35% des MarCom à penser que le bashing est inévitable quoique l’entreprise fasse. Cette valeur est cependant en baisse, car ils étaient 41% à le craindre en 2020. Le Club des Annonceurs est un  Think Tank d’innovation à destination des responsables de marques en France. Sa communauté réunit 170 membres adhérents. Parmi les sociétés représentées, on citera Accor, SNCF, Axa, La Poste, EDF, BNP Paribas, Orange, Brinks, Klepierre, Orpi, etc. Cision délivre des services de communication aux marques.

« Google veut être un acteur incontournable de la mobilité »

By |April 1st, 2021|Categories: Scoop.it|

La société a annoncé l’achat de titres de transport dans Google Maps. Pour cela il suffit d’enregistrer sa carte bancaire dans Google Pay. Mais la société s’est lancée dans le segment du paiement avec moins de succès qu’Apple qui, elle, a signé des partenariats avec les principales banques en France. Google ne collabore qu’avec des néo-banques pour le moment. Cela réduit le nombre de personnes pouvant acheter leur titre de transport depuis Google Maps dans l’Hexagone. Pour que Google se fasse une place, il faut plusieurs conditions. D’abord, que le réseau de transports propose de valider son titre de transport directement avec sa carte bancaire, comme c’est le cas à Londres par exemple. Puis, il faut que votre banque ait signé un partenariat avec Google afin de pouvoir l’enregistrer dans Google Pay. La société a annoncé que le service serait prochainement disponible dans 80 agences de transport à travers le monde. Pourtant, il n’a signé aucun partenariat avec celles-ci. A Melbourne par exemple, les titres de transports sont dématérialisés mais il n’y a pas d’application dédiée. Tout se fait via Google Maps. Cela pose un problème de désintermédiation. En proposant ce service, Google veut récupérer la relation client et mettre en avant son service d’itinéraire sur Google Maps. La société possède un certain pouvoir car c’est elle décide de pousser tel ou tel moyen de transport. Face à ça, les réseaux de transports n’ont pas de marge de manœuvre puisqu’on ne leur demande pas leur avis. Je pense que la bonne approche est de proposer ces nouveaux canaux de paiement pour des cibles occasionnelles, comme les touristes. Les personnes vivant sur place ont elle tout intérêt à utiliser l’application mobile de l’opérateur.

Covid-19 : dès mai prochain, les WC d’hôtels dépisteront les clients positifs

By |April 1st, 2021|Categories: Scoop.it|

Le principe est a priori aussi simple qu'intrusif : à partir de l'analyse des eaux provenant du tirage de chasse d'eau des toilettes de chambre d'hôtel, la chambre pourra se trouver irrémédiablement fermée si les résultats s'avèrent positifs au Covid-19. Le client s'en trouvant reclus dans sa chambre close pour une durée de sept à dix jours - sur ce point, les négociations sont toujours en cours entre représentants de l'hôtellerie et gouvernement. Le dispositif sera déployé dès la première semaine de mai, qui correspond à la dernière semaine de vacances de Pâques de la Zone B (Aix-Marseille, Nantes et Strasbourg, notamment). "L'expression 'remuer la m...' prend tout son sens", a réagi une CFDT Hôtellerie particulièrement remontée. Par-delà sa trivialité, la déclaration a au moins le mérite de mettre les pieds, éventuellement gauches, dans le plat. Alors que les Etats en sont à se poser des questions éthiques concernant le passeport sanitaire, que penser de ce dispositif qui consiste à fouiller les tréfonds de notre intimité ? "Accor est totalement dans son rôle" Cette question de l'éthique, Sébastien Bazin, PDG du groupe Accor et en pointe de la négociation avec le gouvernement sur ce sujet épineux, la balaie d'un revers de main : "Nous sommes totalement dans notre rôle ! Je parle ici au nom d'Accor mais l'ensemble de la profession est sur la même ligne que nous : nous sommes des entreprises citoyennes et c'est pour cette raison que nous apportons notre contribution au contrôle de la circulation du virus. Des entreprises actrices majeures du tourisme aussi, et, ce faisant, nous participons au redécollage de notre industrie si durement touchée. Et des entreprises soucieuses de RSE, enfin, pour que nos équipes ne soient pas au contact d'individus à risque". En effet, durant ce temps de confinement imposé - qui restera à la charge du client infecté - les staff se verront interdits de pénétrer dans les chambres concernées. Les plateaux repas, notamment, seront déposés à l'extérieur de la chambre, devant la porte. Pour autant, même dans ces conditions particulières, les hôteliers entendent continuer à faire rimer "sécurité" et "hospitalité", et respecter les prestations achetées à la base par les clients. A titre d'exemple, concernant ces plateaux repas, Accor explique : "Dans les MGallery et plus, ce sera du plateau proche d'une First Class Lufthansa; dans les milieux de gamme, disons du Air France. Pour les Ibis, ce n'est pas finalisé, mais nous sommes en discussion avec les fournisseurs catering de la SNCF".

Malgré 660 millions de dollars de bénéfice, Zoom esquive les impôts

By |March 31st, 2021|Categories: Scoop.it|

Fidèle à la réputation des Gafam, dont elle aspire à rejoindre le club très fermé,  Zoom a décidé de filer à la banque sans passer par la case impôt. Selon un rapport publié la semaine dernière, l’entreprise de télécommunication n’aurait payé aucun impôt fédéral sur le sol américain malgré des bénéfices en hausse de 4000%. Les dés sont pipés.   Qui réglera la dette du Covid-19 ? Au vu des stratégies d’optimisation fiscale qu’elles appliquent depuis de nombreuses années déjà, toutes plus indécentes les unes que les autres, certainement pas les géants du numérique. Selon l’ITEP — l’Institute for Taxation and Economic Policy —, un Think Tank américain non partisan qui planche sur la fiscalité au niveau étatique comme au niveau fédéral, Zoom, jeune leader des téléconférences, aurait réalisé 663,9 millions de dollars de bénéfices avant impôts sur l’exercice 2020, contre 16,3 millions l’année précédente. Au niveau mondial, l’entreprise a généré 2,65 milliards de dollars, soit une hausse de 326% par rapport à 2019. Si cette success story a évidemment été initiée par le contexte sanitaire mondial et l’explosion du travail à distance qui en a résulté, elle n’en demeure pas moins vertigineuse. Dernière donnée qui fait tache: au 31 août dernier, la capitalisation boursière du nouveau géant américain s’élevait à 92 milliards de dollars, soit plus que la valeur combinée de General Motors et Ford.   Pourtant, l’ITEP a révélé la semaine dernière que sur la même période, pour notre plus grand effroi mais sans nous surprendre, Zoom n’avait payé aucun impôt fédéral sur le revenu aux États-Unis, dont le taux est théoriquement fixé à 21 %. Pour comprendre les raisons d’une telle arnaque, légale, certes, mais indécente tout du moins, il fallait se replonger dans notre bon vieux code fiscal. Certes on évoque ici une situation en lien avec la législation américaine, mais les stratégies sont sensiblement les mêmes de pays en pays. En gros, l’entreprise californienne aurait essentiellement esquivé sa responsabilité en ayant recours à des stock options pour la rémunération de ses cadres, permettant ainsi de réduire ses impôts mondiaux de 300 millions de dollars en 2020. En effet, quand une entreprise a recours aux stock options pour indemniser ses dirigeants, elle peut amortir à des fins fiscales des dépenses énormes qui dépassent de loin leur coût réel.       Rien de nouveau sous le cloud   Pourtant, et malheureusement, il n’y a pas de quoi tomber de sa chaise. Presque toutes les plus grandes entreprises du numérique, d’Apple en passant par Microsoft ou Facebook, ont déjà eu recours à ce stratagème « somptueux », selon la formule un brin ironique de l’ITEP. Autre technique mise en place par notre Zoom bien aimé et par ses illustres prédécesseurs avant elle : le recours à l’amortissement accéléré — qui permet des dépenses d'amortissement plus importantes au cours des premières années de la vie d'un bien — ainsi qu’aux crédits d'impôt pour la recherche et le développement. Selon le rapport de l’ITEP : « La combinaison de ces trois avantages fiscaux semble être la recette qu'Amazon et Netflix ont utilisée avec tant de succès pour réduire leur facture fiscale fédérale pendant l'ère de l'impôt sur les sociétés de Trump jusqu'à présent ».   La situation n’est bien évidemment pas nouvelle… et loin de se cantonner à un seul pays ou continent. Mounir Mahjoubi — ancien secrétaire d’Etat chargé du Numérique — écrivait dans une note d’analyse intitulée « Les hackers de la fiscalité » publiée en septembre 2019 que « l’ampleur de l’optimisation fiscale des GAFAM est sans commune mesure. Au niveau mondial, soit après avoir consolidé les comptes de toutes leurs filiales, la charge fiscale qu’elles supportent s’avère inférieure à celles des entreprises du CAC 40. Par exemple, l’impôt consolidé de Google n’a été que de 12% en 2018, contre 34% pour Hermès, 29% pour LVMH et 25% pour l’Oréal ». Le désormais ex-secretaire d’État concluait sa note en expliquant qu’en 2018, les Gafam auraient déclaré en France 3,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé contre 14,9 milliards effect

Si en 2021 tu n’as pas ton show de live shopping, tu as raté ta vie…

By |March 30th, 2021|Categories: Scoop.it|

Le digital est certainement actuellement le meilleur témoin des évolutions de comportements de notre société. L’émergence du réseau social Clubhouse en est l’un des exemples frappants. La pandémie de Covid-19 a fait faire aux entreprises un bond de 6 ans en matière de transformation numérique, comme le révèle la dernière étude menée par Twilio.     Décideurs et acteurs du marketing sont plus que jamais aux aguets pour identifier les nouvelles tendances, juger de leur potentiel et poser les bons jalons pour ne pas se laisser distancer. S’il est une tendance qui mérite qu’on y porte attention, c’est bien celle du live shopping qui a réalisé en Chine, en 2020, 170 milliards d’euros de chiffre d’affaires auprès de 524 millions d’acheteurs, soit 62% des internautes chinois ! Nul doute que le succès de ce modèle soutenu par le groupe Alibaba en Asie trouvera sa place en France dans très peu de temps.     Fnac Darty, Carrefour, Leroy Merlin, Club Med ou Cultura ont fait des tests discrets en 2020   Ce n’est pas un hasard si Fnac Darty, Carrefour, Leroy Merlin, Club Med ou Cultura ont été parmi les premiers à mener discrètement quelques tests en 2020. Le marché français a un potentiel extraordinaire, preuve en est le nombre de Français –plus de 1,5 million -qui se sont connectés à une session de live shopping en 2020, première année de test & learn pour ce modèle. Le succès du live shopping... ou comment enchanter le shopping en ligne. Pandémie oblige, 2020 a été une année faste pour le commerce en ligne.     Expérience trop fade et désincarnée pour l'heure   Pour autant, l’expérience reste trop souvent fade et désincarnée comparée au shopping en boutique, où l’on peut toucher, sentir, tester... et bénéficier du conseil d’un vendeur. Le taux moyen de transformation des sites marchands est (souvent) là pour le prouver. Le live shopping apporte une occasion créative, vivante et chaleureuse de pallier ce problème.     Les Français sont matures pour le live shopping   Véritable expérience augmentée du e-commerce, il combine son accessibilité et sa rapidité à la dimension de conseil et de prescription du shopping physique, tout en ajoutant une expérience communautaire et divertissante. Il a pour effet de booster les ventes tout en optimisant la qualité et la nature de l’expérience vécue par les internautes avec les marques participantes.La crise a démontré la nécessité d’être agile, de s’ouvrir aux nouvelles formes de commerce face à des consommateurs enclins à découvrir de nouveaux modèles et adopter de nouveaux usages. Les Français sont matures pour le live shopping. Vous voilà prévenus, si en 2021 tu n’as pas ton show de live shopping, tu as raté ta vie (de e-commerçant). A défaut, vos clients risquent bien de trouver leur bonheur dans de toutes nouvelles émissions qui ne manqueront pas de vendre vos produits avec plus de fun et certainement plus d'efficacité.

La politique mémorielle, un instrument essentiel en Afrique pour l’Elysée

By |March 30th, 2021|Categories: Scoop.it|

Un soldat de la Légion étrangère française vérifie les documents d’une femme rwandaise souhaitant traverser la frontière pour se rendre au Zaïre, le 15 août 1994. HECTOR MATA / AFP « Un travail scientifique assez colossal. » C’est ainsi qu’est accueilli, à l’Elysée, le rapport de la commission Duclert sur l’engagement de la France au Rwanda en soutien au régime hutu, entre 1990 et 1994. Remis vendredi 26 mars, le document répond en tout point à la lettre de mission signée par le président de la République – ainsi que s’en félicite l’entourage de ce dernier –, malgré un « délai très contraint ». L’accès promis à l’ensemble des archives consultées par les historiens répond à un souci de transparence, que les prédécesseurs de M. Macron n’avaient pas manifesté. Dans un communiqué publié dans la soirée, l’Elysée a salué « une avancée considérable dans la compréhension et la qualification de l’engagement de la France au Rwanda. » Article réservé à nos abonnés Lire aussi Rwanda : la commission Duclert conclut à une faillite militaire et politique de la France de 1990 à 1994 La satisfaction de l’Elysée porte sur deux aspects. Par son exhaustivité et par sa profondeur, le rapport permettrait enfin de sortir des fantasmes et de réunir tous les volets de l’engagement français au Rwanda, égrenés, depuis vingt-sept ans, au fil des publications. Les blancs dans les archives ne sont pas niés mais relativisés. « Ce qui est très utile, c’est que ces absences sont objectivées, et [qu’elles] ne peuvent plus faire l’objet de spéculations sur le fait qu’on chercherait à dissimuler la preuve de telle ou telle décision, assure-t-on à l’Elysée. C’est important par rapport à l’opinion publique. » Temps de l’infusion dans l’opinion publique Le deuxième point se trouve dans la conclusion. Les historiens réunis autour de Vincent Duclert auraient trouvé un équilibre judicieux entre reconnaissance des responsabilités et des dysfonctionnements de l’Etat d’une part et rejet de la notion de complicité de génocide de l’autre. « La conclusion écarte cette affirmation, en disant qu’aucune trace dans les archives ne permet d’attribuer à la France un rôle en matière de préparation et d’exécution du génocide », souligne un conseiller.

Camille Noûs, scientifique fantôme à l’insolent succès

By |March 30th, 2021|Categories: Scoop.it|

Ce polymathe est un auteur fictif, inventé par un collectif de chercheurs français qui entend, en imposant sa signature, dénoncer symboliquement les travers de l’évaluation de la recherche par le nombre de publications.Publié hier à 11h30, mis à jour hier à 16h31 Temps deLecture 4 min. Partage Partager sur Facebook Envoyer par e-mail Partager sur Messenger Plus d’options Article réservé aux abonnés Vie des labos. Quel chercheur ou chercheuse de France n’apprécierait pas de lire, le jour de son anniversaire, une mention de son travail dans la célèbre revue Science ? Même si c’est dans les pages d’actualité de ce journal, plutôt que dans les pages publiant des travaux de recherche originaux. L’heureux événement vient d’arriver le 16 mars à Camille Noûs, mais avec un titre intrigant : « Qui est Camille Noûs ? » Un génie sans aucun doute, tant sa production, validée par les revues scientifiques, touche des branches très variées allant de la physique des particules aux sciences sociales en passant par les maths, l’informatique, la chimie ou la biologie. Tant, aussi, l’auteur est prolifique, avec 180 articles publiés dans 110 journaux. Ce qui est davantage, en France, que les impressionnants records pour une seule année des médecins Guido Kroemer (79 articles) ou Laurent Peyrin-Biroulet (119), mais moins que le professeur Didier Raoult (228), selon la base de données Scopus. « La publication scientifique, en vingt ans, est devenue moins une unité de connaissance qu’une unité comptable, qui sert à évaluer », rappelle Yves Gingras, professeur d’histoire des sciences Autre trait de caractère notable et rare dans ce monde si sérieux, l’humour : Camille Noûs n’existe pas et est membre d’un laboratoire imaginaire, Cogitamus. C’est un auteur allégorique, inventé le 20 mars 2020 par un collectif de chercheurs militants désireux notamment de rompre « avec la rhétorique de la trouvaille géniale et solitaire qui justifie le marketing de soi-même, la course au chiffre, l’évaluation à l’impact et la mise en concurrence des scientifiques ». Bref, un acte symbolique pour dénoncer les travers des modes actuels de publication, d’évaluation, de recrutement… « La publication scientifique, en vingt ans, est devenue moins une unité de connaissance qu’une unité comptable, qui sert à évaluer », rappelle Yves Gingras, professeur d’histoire et de sociologie des sciences, directeur scientifique de l’Observatoire des sciences et des technologies à l’université du Québec à Montréal, et qui suit « cette initiative très intéressante »

Gibraltar, premier laboratoire post-Covid d’Europe

By |March 30th, 2021|Categories: Scoop.it|

On a du mal à le croire, mais depuis vendredi 26 mars, Gibraltar, ce territoire britannique lilliputien de 7 km2 situé à la pointe sud de la péninsule ibérique, vit presque comme dans le monde d’avant la pandémie. Il flotte comme un sentiment de liberté retrouvé dans la péninsule de Gibraltar. Les mariés se succèdent le samedi après-midi sur le parterre des églises. Les amoureux et les badauds se baladent au clair de Lune en toute insouciance. Les masques ne sont plus obligatoires à l’air libre. Le couvre-feu n’existe plus et la restauration et les bars, notamment les pubs, peuvent rester ouverts jusqu’à deux heures du matin. Le tout, sans avoir à garder les distances de sécurité. « Nous sommes en train de laisser derrière nous l’hiver le plus mortel et nous souhaitons la bienvenue au printemps de l’espoir », lançait sur un ton lyrique, mercredi 24 mars, le Premier ministre de Gibraltar Fabian Picardo, lors de l’annonce des nouvelles mesures sanitaires. Ces dernières font de la petite péninsule, le premier territoire du continent européen sans presque aucune restriction et cela alors qu’une quatrième vague de l’épidémie menace l’Espagne.

L’enseigne Cora propose de faire ses courses en s’aidant d’un moteur de recommandations de recettes

By |March 29th, 2021|Categories: Scoop.it|

Le distributeur Cora collabore avec la startup Miam afin de proposer une suggestion de recettes contextualisées à ses clients en fonction de leurs préférences. La solution est un moteur de recommandations avec une mise au panier des ingrédients sur le site cora.fr. Une réponse aux demandes des consommateurs « Ce service répond à un besoin exprimé par les consommateurs et s’adapte aux nouvelles habitudes d’achat en ligne » présente Vincent Levy, directeur e-commerce et cross-canal de Cora France. Cette nouveauté intervient après la refonte de la plateforme e-commerce du distributeur. La nouvelle fonction de choix de recettes émet des suggestions de repas personnalisées en fonction des goûts et des habitudes d’achat lorsque l’on fait ses courses sur cora.fr. La recommandation de recettes tient compte des rayons consultés, de l’historique des commandes, des préférences alimentaires et des marques préférées Cette solution ouvre un nouveau parcours d’achat qui démarre par une recette de cuisine et qui vise à proposer une expérience inspirante et un gain de temps aux clients. Le moteur de recommandations de recettes prend en compte des paramètres tels que les rayons consultés, l’historique des commandes, les goûts, les préférences alimentaires et les marques préférées. Les clients se voient ensuite proposer des recettes et les ingrédients nécessaires les plus adaptés à leur profil et à leurs souhaits. Le catalogue initial de 1600 recettes sera prochainement enrichi par d’autres contenus. Les produits suggérés peuvent être substitués et les quantités peuvent être optimisées en fonction du nombre de convives et grâce à des alternatives proposées en un clic. La solution souhaite également faire réaliser des économies et éviter le gaspillage alimentaire. Pour cela, elle distingue les aliments principaux par rapport aux condiments qui sont souvent déjà à disposition dans la cuisine des consommateurs.

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