Les géants du numérique s’allient pour la création d’un passeport santé digitalisé
Le passeport santé serait-il pour bientôt ? Plusieurs entreprises de la tech, dont Microsoft, Salesforce et Oracle, ont annoncé se lancer dans le développement d’un passeport vaccinal digitalisé. L’objectif : permettre aux voyageurs de se déplacer plus facilement. Un consortium d’acteurs publics et privés lance « Vaccination Credential Initiative » (VCI), une initiative visant à donner aux individus « un accès numérique » à leurs dossiers de vaccination contre la COVID-19 sur la base de « normes ouvertes et interopérables », est-il indiqué sur le site de l’organisation. Parmi les acteurs participant au projet se trouvent notamment les géants de la tech Microsoft, Salesforce et Oracle. Leur objectif : développer conjointement un passeport de santé digitalisé pour permettre aux autorités et aux voyageurs d’accéder facilement aux données relatives sur la santé du passager et notamment sur la vaccination à la COVID-19. Un document numérique chiffré, que le voyageur pourrait stocker sur Apple Wallet ou Google Pay. En parallèle, ce passeport vaccinal servira également de support pour prouver que les résultats de leurs tests PCR sont négatifs. Pour Paul Meyer, PDG de l’association à but non lucratif The Commons Project, qui est membre de la coalition, il s’agit tout bonnement de « donner aux individus un accès numérique à leurs dossiers de vaccination ». Avec, à terme, l’idée que des gouvernements puissent opter pour cette solution, qui ferait office de laissez-passer pour les personnes vaccinées, pour leur permettre d’accéder à certains lieux publics ou voyager librement. Un sujet qui, à ce jour, fait débat, et sur lequel la France n’a pas pris de position ferme. Une mise en place obligatoire d’un tel passeport pourrait en effet soulever une vague d’indignation de la part des citoyens concernant la mise à disposition de données privées relatives à la santé de chacun.
A la traîne sur le vaccin, Sanofi veut supprimer 400 postes en recherche et développement
En pleine période de fabrication des vaccins contre le Covid-19, Sanofi annonce la suppression de 400 postes en recherche et développement. Une décision révélée par France Inter ce lundi 18 janvier que la CGT juge « inacceptable ». « C’est notre ADN qu’on dissout petit à petit », regrette Florence Faure, coordinatrice CFDT. Pour Thierry Bodin, de la CGT, « Sanofi ne cesse de perdre des compétences. Regardez ce qu’il se passe sur le vaccin, là aussi ! Ces pertes, on les paie cash. » Alors que les premiers vaccins contre le Covid-19 commençaient à être administrés, le groupe pharmaceutique français avait annoncé en décembre que son produit ne serait pas prêt avant fin 2021. Pourquoi Sanofi est à la traîne sur le vaccin anti-Covid Contactée, la direction a précisé à France Inter qu’il n’y a là « aucune surprise ». Sanofi avait annoncé en juin dernier, la suppression de 1 700 postes en Europe, dont un millier en France. La direction a toutefois refusé de confirmer ce chiffre.
« Il faut arrêter cette machine infernale du réchauffement climatique »
L’humanité est au bord du précipice climatique. Cette crise aura des conséquences pour l’humanité et pour les écosystèmes bien plus graves que celles du Covid-19. On se demande ce qu’il faut pour que la situation soit enfin traitée avec l’urgence qu’elle mérite.
Virtual CES Was As Surreal As We All Suspected It Would Be | WIRED
At first it was just this; the mild inconveniences of attending a multi-day virtual event, the musings on what we’ve learned about online conferences during the coronavirus pandemic. Normally, more than 150,000 people would gather in Las Vegas every January to gawk at the gadgets and mingle with marketers. In July 2020, the Consumer Technology Association (which runs CES) pulled the plug on any kind of in-person event for January 2021 and started planning an online event instead. This year’s CES would be a bridge year, a best effort to make things seem “normal” while we all wonder if we’ll return to a real normal by January 2022. (I’d really, really like to be together again next year.) ADVERTISEMENT But as this week wore on, as I watched online keynote sessions and marketing videos promising sharp visions of the future, the value of an all-virtual CES actually became less clear. The new products, which we usually look forward to, felt less exciting. It’s hard to determine the viability of any product by watching a slick video about it. The series of keynotes and panels about the future of tech felt less like revelatory conversations and more like TED Talk offshoots I might scroll past in my Twitter feed. And while most of the press conferences, keynote sessions, and panels referenced the global pandemic—how could you not—the rest of the event played out as though a deadly attack on the US Capitol hadn’t just happened last week.
Avoir 20 ans en confinement c’est comment? FreeThinking répond.
Deuxième confinement, double peine pour la jeunesse. D’abord parce que ce deuxième confinement impose une rentrée « diminuée » par la fermeture des universités et établissements d’études supérieures et de certains lycées. Avec des cours en distanciel et une « vie étudiante » qui n’en a que le nom. Cette fois-ci, en plus de ceux qui vivent mal un deuxième retour chez les parents – au moment où on veut prendre son envol – il y a ceux qui n’ont pas pu rentrer au nid et se retrouvent seuls. Et ceux qui n’ont quasiment plus de cours en présentiel et restent très isolés, même chez leurs parents, puisque ceux-ci travaillent. L’impression de gâchis est énorme. « Le deuxième confinement est plus dur pour moi, j’ai 21 ans et je suis en fac. Mes parents continuent à travailler, je suis tout seul toute la journée. Je pense que pour la jeunesse, on passe à côté d’une année de notre vie. A 20 ans ce sont les plus importantes. A court terme, c’est compliqué pour ceux qui ont fini des études en juin et qui cherchent un travail. Pour les autres qui font leurs études, c’est compliqué de suivre et de garder un bon niveau», reconnaît ce jeune. « Ensuite parce que ces Français jeunes et moins jeunes qui sont essentiellement des méritocrates craignent une remise en question de la valeur du diplôme et des examens », renchérit Xavier Charpentier. En effet, avec des examens passés en continu et des diplômes, notamment le bac, parfois décrits comme « donnés », la remise en cause des qualifications obtenues rajoute un doute (et un stress) sur la mise en valeur des parcours. « Tous les instants de leurs vingt ans leur sont comptés aussi parce que ce sont les moments de la formation initiale, ceux où l’on apprend un métier, où l’on acquiert les compétences qui seront les premières armes indispensables pour s’insérer dans un travail, une vie professionnelle, et donc une vie d’adulte. Les obérer ne peut pas rester sans conséquences, et ces conséquences inquiètent », réagissent les deux auteurs. Enfin parce que la vie sociale est dégradée, sans aucune soupape de décompression. Ne pas pouvoir se retrouver entre amis, c’est voir sa vie affective largement limitée aux écrans… Et devenir malgré soi un Digital Native enfermé dans un monde virtuel maîtrisé, certes, mais aux limites en fait étroites. Et tout ceci vient renforcer la préoccupation que certains commencent à exprimer ouvertement sur la question de la santé mentale des jeunes. Avec une accumulation des facteurs de stress qui se renforcent les uns les autres, à une période charnière et qui ne reviendra pas dans leur vie... « Une partie des jeunes est en état de détresse psychologique (stress, anxiété et crainte) suite au deuxième confinement. Ils ont perdu leurs repères et se sentent abandonnés. Il faut que le gouvernement mette en place plus de cellules d’écoute et de psychologues pour les aider à surmonter cette période difficile, et qu’il accompagne plus de jeunes dans l’aide à la recherche d’emploi », réclame l’une des personnes interrogées. Génération NEET ? « Avoir 20 ans, des lendemains pleins de promesses… » Mais quelles promesses, alors que 2020 a peut-être été un formidable accélérateur d’inégalités et à l’origine d’une « Génération NEET », ces décrocheurs « Not in Employment Education or Training » dont parle l’OCDE ? « C’est la deuxième grande crainte à la fois des jeunes et de leurs aînés. Demain, y aura-t-il encore plus d’inégalités dans la société française, à cause de cette période de glaciation, et d’abord entre jeunes ? Empêcher les étudiants d’étudier normalement, les jeunes diplômés de mettre en œuvre leurs compétences, ceux qui cherchent du travail d’en trouver, n’est-ce pas creuser de manière irrémédiable l’écart entre jeunes d’origines sociales différentes ? Perspective profondément dérangeante et même insupportable pour ces Français des classes moyennes qui ont l’égalité chevillée au corps », constatent les auteurs de l’étude. « A long terme, on risque d’avoir toute une frange d’élèves (ceux notamment qui n’avaient pas accès aux cours à distance pendant le 1er confinement) qui vont être complètement largués et qu’on aura du mal à faire revenir dans le cycle « normal ». C’est triste car ce n’est pas de leur faute, mais cela risque de conditionner leur futur… et certainement pas dans le bon sens », souligne un répondant. Et un autre ajoute : « Il va y avoir plus de gens expérimentés sur le marché du travail, et j’ai bien peur que les entreprises privilégient cette population. Certains domaines vont être sinistrés (culture, loisirs, restauration, hôtellerie…), et les débouchés risquent d’être bien limités ». Diplômes dévalorisés ou formations qu’on n’aura pas pu mener à bien, impossibilité de s’insérer sur un marché du travail en crise, filières bouchées, travail saisonnier sinistré, emploi rationné et réservé aux salariés « expérimentés »… La Génération NEET, c’est à leurs yeux celle qui doit affronter, en plus de la crise sanitaire, une crise économique aux allures de « perfect storm ». « Cette perfect storm pourrait durer, devenir un maelström social au sens presque littéral du terme : une « spirale négative » dont il sera très difficile de sortir pour les jeunes les plus fragiles », réagit Véronique Langlois. « Ce que je crains dans l’avenir c’est que les personnes en difficulté aujourd’hui, n’arriveront ou n’auront pas l’opportunité de remonter la pente », réagit un interviewé. Envers et contre tout, le ressort jeune. « Lorsque l’on tient entre ses mains cette richesse… Tout ne peut pas être perdu ». C’est le message d’espoir qui émerge malgré tout de cette conversation : les jeunes sont sous pression, mais pas sans ressources. En première ligne face à la crise et d’une façon particulièrement dure, ils ne baissent pas les bras. Ils ont du ressort – c’est en tout cas ce qu’ils expriment. Et ce que la majorité de ces Français plus âgés qu’eux qui sont souvent leurs parents veulent croire d’eux. D’abord parce que 20 ans, c’est l’âge par excellence de la résilience. Bien sûr, certains aînés peuvent avoir un discours critique, voire virulent, sur une génération « gâtée »… « Mais l’idée qui domine reste foncièrement positive : l’énergie de la jeunesse lui permettra de résister, de passer cette période difficile et de nous aider, tous, jeunes et moins jeunes, à avancer. Cette énergie, n’a-t-elle pas déjà commencé à faire son oeuvre bienfaisante, du reste ? Cette jeunesse en difficulté n’est pas restée passive face à la crise. Prouvant ainsi par le mouvement qu’elle peut être une force d’entraînement dans la nécessaire adaptation de toute la société à une situation nouvelle. Le fer de lance d’une révolte constructive », se réjouit Xavier Charpentier. « C’est normalement l’âge de l’insouciance. On s’aperçoit toutefois que beaucoup de jeunes ont eu un élan de bénévolat et des propositions d’aide aux associations. Ils ne restent pas sans rien faire face à la crise. De plus, le coronavirus aura contribué à les alerter contre les menaces sanitaires et on peut espérer, qu’adultes, ils augmenteront la pression sur les acteurs politiques et économiques », commente un interviewé. Se révolter, pour un jeune de 2020, en France ça veut dire quoi ? « Les jeunes doivent se rebeller de manière positive et inciter notre pays au changement, l’avenir du pays est entre leurs mains » : ce commentaire est très symptomatique des réactions. Se révolter signifie trois choses aux yeux de ces classes moyennes qui cherchent la sortie de crise et non le conflit, quand elles parlent de rébellion positive et qu’elles l’appliquent au monde du travail et de l’entreprise. - D’abord, voir grand. Pour tous. Et avec les entreprises. Au-delà de la crise, saisir les opportunités. Se donner la liberté de proposer, et surtout oser participer au débat public. Bien sûr, dans les attentes exprimées par les jeunes présents au sein de cette communauté, il y en a de très concrètes : des emplois, la possibilité d’avoir un revenu même modeste, ne pas être laissé sur le bord de la route matériellement… Mais il y a aussi une attente symbolique, une attente de sens très forte. Il ne s’agit pas de survivre à la crise mais de la dépasser. Et de le faire ensemble et au bénéfice de TOUTE la jeunesse. Lutter contre cette fracturation potentielle entre ceux qui s’en sortiront et ceux qui risquent de former la « Génération NEET ». Cela passe évidemment à leurs yeux par les entreprises : prendre en compte aussi les jeunes moins formés et/ou ceux qui vont sortir de l’école cette année, favoriser leur insertion grâce à la formation et à de nouveaux débouchés… « Ils n’ont pas forcément les solutions, en dehors pour certains de l’idée déjà ancienne de partager le travail ; mais ils sont clairs sur les enjeux et la responsabilité des grands acteurs économiques. Elle est immense », souligne Véronique Langlois. L’un des participants le reconnaît : « L’avenir ne va pas être simple pour les jeunes mais en même temps il est plein d’espoir et d’opportunités dans une époque où beaucoup de choses sont à réinventer et c’est probablement la plus belle chance de cette période qui va s’ouvrir. Cela promet d’être palpitant et de décoiffer ». Et un autre ajoute : « Les entreprises doivent créer les conditions d’une croissance inclusive à même de concilier l’économique et le social. En adhérant à ce mouvement, elles s’engagent à orienter (développer les stages de 3ème et l’apprentissage), recruter avec le dispositif « Emplois francs » , acheter ( stratégie d’achats inclusifs ), innover en instaurant le parrainage et le mentorat. » - Ensuite, se parler. Répondre à une demande de partage et d’échange, de dialogue entre générations aussi, plus massivement exprimée que jamais. Une demande qui vient fortement contrebalancer les tensions constatées depuis le début du premier confinement et toujours latentes depuis, sur la supposée irresponsabilité des jeunes. « Face à une crise inédite, n’est-il pas temps de partager les expériences, de revisiter la notion de solidarité, de renouveler par la base la notion galvaudée de « pacte » pour un bien commun, d’inventer des systèmes d’entraide qui rapprocheraient les générations ? », s’interroge Xavier Charpentier. « La jeunesse apporte l’espoir au pays, un avenir. En échange de moyens de communication et de l’instruction, elle pourrait donner de son temps pour maintenir le lien social avec les personnes âgées ou pour aider celles dans le besoin en faisant du bénévolat, en s’engageant dans un service civique. Une sorte de pacte citoyen entre les générations », suggère un interviewé. - Enfin, inventer. Pour assurer la place des jeunes dans le monde économique sur des bases ambitieuses et non minimalistes. Une idée à la fois simple et engagée : les jeunes, parce qu’ils sont jeunes, à la fois familiers des nouvelles technologies et pleins d’une énergie qui n’appartient qu’à eux, ont le pouvoir de changer la face de l’emploi, de révolutionner le monde du travail, d’inventer de nouveaux métiers, d’innover dans ce que la création de richesses a de plus concret. Maintenant, il faut qu’ils osent. Ils n’ont plus le choix. Alors pour conclure, laissons la parole - optimiste - à cet interviewé : « Nous allons nous adapter, c’est inévitable et il y aura forcément un « après ». La société va continuer et cette continuité, c’est notre jeunesse qui l’apportera. »
Tribune JL Baroux : Qui va gagner la bataille écologique ?
Comme tout le monde, j’imagine assez bien l’impatience des passagers qui se déplacent pour motif personnel, familial ou touristique, mais je ne partage pas le pessimisme de beaucoup d’analystes quant aux voyages professionnels. Certes les conférences en mode digital vont certainement se développer jusqu’au moment où on prendra en compte leur impact écologique, mais elles vont seulement remplacer ce qui était fait par téléphone. D’ailleurs je me rappelle très bien que lorsque les premières réunions téléphoniques sont apparues, beaucoup y voyaient la fin des déplacements d’affaires, voire même des salons symposiums et autres conférences importantes. Jean-Louis Baroux Il n’en a rien été, bien au contraire. En fait, je suis persuadé que seuls les contacts directs permettent de conclure une affaire et il faudra bien continuer à faire tourner l’économie. C’est pourquoi on peut facilement imaginer que tôt ou tard, le transport aérien reprendra sa course en avant. Sauf qu’il devra forcément résoudre le formidable challenge qui consiste à diminuer voire même supprimer son impact sur les émissions de CO². Qu’on l’apprécie ou non Greta Thunberg aura eu une influence déterminante dans la prise de conscience de la pollution créée par le transport aérien, même si celle-ci reste très minoritaire par rapport à d’autres secteurs d’activité. Les données proposées par le think tank « The Shift Project » sont sans appel : le transport aérien crée 1,7% des gaz à effet de serre contre 2,5% pour le textile et même 4,25% pour l’utilisation d’Internet. Mais pour le moment le transport aérien est le mouton noir des écologistes et ces derniers sont très actifs alors que les défenseurs de l’aviation sont beaucoup plus discrets. Pas de doute, s’il veut se faire accepter par les populations, le transport aérien devra faire résolument sa mutation vers un impact écologique nul ou presque. Cela passera par beaucoup de paramètres : une nouvelle conception de la gestion de l’espace aérien, essentiellement en Europe, peut-être un changement important dans la coordination des réseaux avec peut-être une forte diminution des « hubs », et puis certainement la création d’une gamme d’avions d’une toute nouvelle génération. Deux acteurs seulement peuvent, tout au moins pour le moment, concevoir les avions du futur non polluants : Airbus et Boeing. Celui qui perdra la partie risque fort de se trouver dans une situation très difficile. Le premier sujet consiste à savoir si, à échelle humaine, la construction aéronautique peut se transformer à ce point. Il a fallu 20 ans pour passer du premier vol des Frères Wright à la première desserte commerciale aérienne entre Paris et Londres. 40 ans ont été nécessaires pour que la propulsion à réaction se généralise. Mais en seulement 10 ans les très gros porteurs, qui ont permis le transport de masse, se sont imposés. Depuis on n’a pas vu de vraie révolution dans la construction aéronautique, si on met à part les progrès certes considérables réalisés sur les appareils en matière de gain de poids, de performance des moteurs et de gestion des avions en vol. Et pendant ces 40 dernières années, la construction aéronautique s’est concentrée sur deux énormes acteurs Airbus et Boeing après la consolidation européenne et américaine qui a vu la disparition de marques aussi importantes que Lockheed, McDonnell Douglas, British Aircraft ou Sud Aviation. Il semble bien qu’Airbus ait pris pour le moment une réelle avance dans la conception des avions du futur. Le constructeur européen a présenté le premier les nouveaux concepts basés sur la propulsion à partir de l’hydrogène. Il semble que dans l’état de nos connaissances, ce soit le seul carburant possible. Certes immédiatement de grandes objections se sont faites jour, comment stocker l’hydrogène dans les avions, comment approvisionner les appareils, comment le produire en quantité suffisante etc. Mais pourquoi n’arriverait-on pas à résoudre ces questions déterminantes alors qu’on est bien arrivé à passer en 60 ans du premier vol à la généralisation des jets ? Airbus profite des difficultés de son concurrent qui l’affaiblissent considérablement. Boeing vient juste de régler ses démêlés juridiques avec les autorités américaines, et de remettre en service le 737 MAX. Le constructeur d’outre Atlantique a pour le moment mieux à faire que de penser à l’avion à hydrogène. Cela ne durera probablement pas. Il ne serait pas sain que la construction aéronautique future reste dans les mains d’un seul groupe, fut-il européen. Il faudra sans doute une bonne vingtaine d’années avant que la nouvelle génération d’appareils se généralise. D’ici-là Boeing aura peut-être développé une gamme d’appareils concurrents. Reste qu’il serait tout de même bien que les constructeurs se mettent d’accord sur un seul système de propulsion.
Carrefour trace par blockchain les textiles en coton bio de sa marque TEX
Le groupe Carrefour annonce la disponibilité de la traçabilité par blockchain de certains des produits textiles en coton bio de sa marque distributeur TEX. Accès aux informations produits via un QR code En flashant un QR code, le consommateur aura accès aux informations sur la parcours produit, depuis la production du coton bio à sa distribution en passant par les différents traitements effectués. Dans cette étape, la blockchain est appliquée à la gamme de linge de lit et aux body pour bébé. En mai 2019, Emmanuel Delerm, en charge des projets Blockchain chez Carrefour soulignait l’intérêt de la blockchain et des « smart contracts » pour effectuer davantage de contrôles de cohérence. « Par exemple, nous savons que 3000 pieds de tomates peuvent produire 45 tonnes de tomates. Avec un compteur de production de la parcelle, si nous dépassions de 10% les 45 tonnes, une alerte serait lancée » illustre-t-il. Eviter les escroqueries aux produits bio « Ce type de dispositif permet d’éviter des générations ‘spontanées’ de produits, comme ce qui s’est passé pour le coton bio il y a quelque temps dans certains pays hors Europe. Ce type de scandale casse durablement les marchés » confiait-il lors d’un entretien avec la société de conseil SIA Partners.
Man Accidentally Threw Away Hard Drive With 7,500 Bitcoins, Offers City $72 Million to Search Landfill | Featured
James Howells, an IT engineer, mistakenly threw away the hard drive of an old computer containing 7,500 bitcoins. The coins, worth almost $300 million at the current price, is now in a landfill site in Newport, South Wales. The 35-year-old explained that he threw out the hard drive that contained his bitcoin private keys in summer 2013 when he was clearing out his desk. After he realized his mistake, he asked the council for permission to search the city’s landfill site but his requests have been denied so far. He admitted: I had two identical hard drives and I threw out the wrong one. The Newport resident is now offering his city council 25% of the bitcoin stored in the hard drive, worth about $72 million at the current price, in the form of a Covid Relief Fund for the city’s residents. “I’ve got backing from a hedge fund who are willing to put up the funds for the project. We are happy to put money in an escrow account,” he noted. “If I could access the landfill records, I could identify the week that I threw the hard drive away,” he shared his plans. “I could identify the serial number of the bin that it was in, and then I could identify where the grid reference is located. We only want to search in one specific area. We want to employ an inflatable structure to create an air-tight seal around that area to stop landfill gases escaping.”
Renault crée « Software République », un écosystème avec Orange, Atos, Dassault Systèmes et STMicroElectronics
Renault va accueillir ses partenaires de Software République dans ses locaux et placer sa software Factory dans le dispositif. Le constructeur déclare qu’il va ainsi y localiser 1000 ingénieurs et Data Scientists. « Nous allons ouvrir 100 000 mètres carrés dans nos installations à nos partenaires. Là les logiciels et d’autres innovations de rupture seront développés et testés. Nous allons offrir une proximité avec nos infrastructures d’ingénierie, avec nos compétences techniques, et nous allons aussi inclure notre Renault Software Factory dans ce laboratoire où nous allons localiser 1000 ingénieurs et Data Scientists » déclare Luca de Meo. Il faut imaginer que la « Software république » est un laboratoire à ciel ouvert géant où l’on peut faire des expériences sur des véhicules autonomes et connectés dans un environnement contrôlé en temps réel, décrit le dirigeant. Il estime que ces activités vont créer des opportunités immédiates pour le secteur automobile et d’autres secteurs tels que la défense, les infrastructures, l’aérospatiale, les télécommunications, l’électronique, la mobilité, et le secteur des données. Un futur du véhicule sous tendu par l’intelligence artificielle Luca de Meo présente un futur de l’automobile 4.0 sous tendu par l’intelligence artificielle. « Nos véhicules vont s’améliorer chaque jour au fur et à mesure que vous les conduisez » dit-il. « En utilisant notre expertise en interne et notre écosystème de Software République, nous allons proposer les meilleurs services connectés et de haute technologie embarqués de façon native dans nos véhicules » poursuit-il. « A l’avenir, nos voitures vont adapter leurs fonctionnalités de manière proactive pour répondre aux besoins des conducteurs » détaille-t-il. Par exemple, à l’arrivée dans un tunnel, le véhicule peut proposer de passer en mode ‘air recyclé’. « Nos véhicules vont prendre de la valeur au fil du temps » « Nos véhicules vont prendre de la valeur au fil du temps » pense Luca de Meo, faisant référence au fait que de nouvelles fonctions seront proposées constamment en téléchargement dans le véhicule. Cela sera possible au travers de Mylink – un système d’info divertissement développé avec Google – et de l’appli propre à Renault, MyRenault. « Avec notre appli MyRenault, nos clients restent en contact avec leur véhicule, le contrôlent depuis leur smartphone, ils préparent leur trajet » précise le DG. « En 2022, Renault va lancer Mylink. Nous serons le premier constructeur à apporter les services de Google à des véhicules sur un marché de masse. Avec Google Maps, la navigation sera personnalisée selon les destinations fréquentes des utilisateurs, y compris des fonctionnalités améliorées pour les véhicules électriques [NDLR : avec une indication des lieux où on peut trouver bornes de recharge électrique]. Les utilisateurs auront accès à leurs applications préférées sur Google Play et pourront contrôler les fonctionnalités en main libre par la voix » termine-t-il. Megane E sera le premier véhicule équipé de Mylink à partir de 2022.