HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Jeff Bezos-Backed African App Chipper Cash Launching Crypto Trading After Raising $30 Million | News

By |November 23rd, 2020|Categories: Scoop.it|

Jeff Bezos-Backed Chipper Cash to Begin Offering Crypto Trading African cross-border payments startup Chipper Cash has raised $30 million in a Series B funding round. It was led by venture capital firm Ribbit Capital, with the participation of Bezos Expeditions, the personal VC fund of Amazon CEO Jeff Bezos. Founded in 2018 by Ugandan Ham Serunjogi and Ghanaian Maijid Moujaled, the San Francisco-based Chipper Cash offers fee-free mobile P2P payment services. The services are available in seven African countries: Ghana, Uganda, Nigeria, Tanzania, Rwanda, South Africa, and Kenya. The app allows users to send and receive money across Africa. “Enjoy free transfers and the lowest cross-border rates,” its website describes. The Chipper Cash platform has three million users and processes about 80,000 transactions daily on average. CEO Serunjogi said that in June the app reached a monthly payments value of $100 million. Chipper Cash plans to use the funds raised to provide additional products and services as well as expand into more countries. “On the product side, that entails offering more business payment solutions, crypto-currency trading options, and investment services,” Techcrunch reported Thursday and quoted Serunjogi as saying: We’ve had demand from our users to offer other value services … like purchasing cryptocurrency assets and making investments in stocks. Chipper Cash has already added on its website and app the option to buy and sell bitcoin in beta. Users can also invest in U.S. stocks through the app from Africa via a partnership with U.S. financial services company Drivewealth. The stock product will launch in Nigeria first and then expand to other countries, Serunjogi explained, adding that Nigerians will “have the option to buy fractional stocks — Tesla shares, Apple shares or Amazon shares and others — through our app.” Bezos is now the world’s richest person. Forbes reported in August that the Amazon CEO became the world’s first-ever person to amass a $200 billion fortune. Serunjogi believes that the backing of well-known investors such as Jeff Bezos benefits Africa as a whole. He opined: “It’s a big deal when a world class investor like Bezos or Ribbit goes out of their sweet spot to a new area where they previously haven’t done investments … Ultimately, the winner of those things happening is the African tech ecosystem overall, as it will bring more investment from firms of that caliber to African startups.”

Pourra-t-on bientôt manger du chocolat réunionnais ?

By |November 20th, 2020|Categories: Scoop.it|

"On va produire du chocolat d’excellence ici pour la première fois", se réjouit Axel Boucher, producteur et membre de l’Association des Cacaoculteurs de La Réunion (ACR). Le producteur, qui pour l’instant dispose de deux hectares de cacao espère étendre sa surface de culture au fil du temps.   On va démarrer progressivement, on espère aller jusqu’à 10, 20, peut-être même 30 hectares d’ici 2030. Axel Boucher, producteur de cacao "La première opération est d’aller cueillir les fruits sur les arbres, explique Frédéric Descroix, expert en cacao de l’ACR. Ces fruits doivent être cabossés dans la journée". Une fois cabossé, il faut retirer les fèves, qui suivront ensuite un procédé de fermentation.    Fabriquer du chocolat péi Toute la difficulté réside dans la technique de transformation de la fève de chocolat au produit final. "Pour l’instant nous sommes toujours en phase d’expérimentation, précise Frédéric Descroix. Le cacao est une culture équatoriale, et les températures ici sont légèrement différentes de là-bas." Le climat de l’île demande donc à adapter les procédés de fabrications. L’association espère réussir à fabriquer du chocolat "de l’arbre à la tablette." Au lieu de vendre des fèves à des grands chocolatiers de l’Hexagone, on va fabriquer notre propre chocolat. 

Dix annonceurs testent les premières campagnes publicitaires en TV segmentée

By |November 17th, 2020|Categories: Scoop.it|

FranceTV Publicité, la régie publicitaire de France Télévisions, et Orange lancent les premières campagnes linéaires de publicité en TV segmentée. En novembre et décembre, 10 annonceurs diffusent, pour la première fois en France, une campagne publicitaire en TV segmentée sur les chaînes de France Télévisions, via les box d’Orange. C’est à dire que les films publicitaires diffusés à un moment donné sont différents selon le foyer de réception. Des annonceurs de premier plan Les annonceurs sont bien connus des Français. Il s’agit, par ordre alphabétique, de Carte Noire (Agence Dentsu), EDF (Havas Media), Engie (Blue 449), Harrys (OMD), Intermarché (Publicis), Orange Maison Protégée (Havas Media), PSA (Groupe M), Reckitt Benckiser Healthcare (Dentsu), Renault (OMD) et Sanofi (Groupe M). Ces premières campagnes grandeur nature s’inscrivent dans le cadre d’une phase pilote qui débute maintenant et se poursuivra jusqu’à la fin de 2020.

How Covid-19 has shaken-up L’Oréal’s digital plans

By |November 17th, 2020|Categories: Scoop.it|

While Covid-19 might have accelerated digital transformation, L’Oréal has been on this journey for a number of years. That has included recruiting 3,000 digital experts across the group with the intention this would upskill current staff to think digital first. “Upskilling has been a very key part [of L’Oréal’s digital journey]. We are now a digital-first company building from the ground up. You have to be obsessed about measurement, excellence and communication,” she stated. Looking to the future, Rochet said the most important aspect of marketing will be “the construction of beauty and entertainment”. She explained: “Gaming and livestreaming are rewriting the world of beauty shopping from Gen Z and beyond. This is QVC on steroids, this is social commerce.” As part of this, the company is trying to appeal more to social media users. Just this month, it launched a digital-only make-up brand for consumers that could be used on Snapchat filters and TikTok.

Comment en finir avec l’étalement urbain

By |November 17th, 2020|Categories: Scoop.it|

Qui n'a pas le souvenir d'un paysage ou d'un lieu de son enfance aujourd'hui méconnaissable ? Demandez aux habitants de Bruyères-sur-Oise, dans le Val-d'Oise. Ils vous répondront sûrement que, à la place de ce lotissement de soixante logements sorti de terre en 2014, il y avait autrefois un champ, situé en bordure de ville, sur lequel on cultivait des céréales. Des exemples comme celui-là, la France les collectionne. Chaque année, 20.000 hectares de terres agricoles, de prairies et de forêts sont remplacés par des résidences pavillonnaires, des centres commerciaux ou encore des routes. Si rien n'est fait, l'équivalent de la superficie du Luxembourg sera recouvert de béton et de bitume d'ici à 2030, dit un rapport de France Stratégie (2019), le think tank rattaché à Matignon. Pour l'heure, la France est artificialisée à 6,4 %, ce qui est, à population égale, 15 % de plus que l'Allemagne et 57 % plus que le Royaume-Uni, d'après les calculs du Réseau national des aménageurs. La faute, bien souvent, au développement des agglomérations urbaines dans leur périphérie rurale. Strasbourg en est une bonne illustration. La capitale alsacienne de 78,26 km2, à force de s'étaler depuis les années 1960, forme maintenant une aire urbaine de 339,64 km2. L'artificialisation des sols empêche la séquestration du CO2, ce gaz responsable du réchauffement de la planète. L'étalement urbain est lourd de répercussions sur l'environnement. Un million d'espèces animales et végétales sont menacées d'extinction dans le monde. La destruction de l'habitat des animaux et des végétaux y contribue beaucoup. A cet égard, la loi « biodiversité » de 2018 vise « zéro artificialisation nette » d'ici à 2050 . L'autre répercussion notable est climatique. L'artificialisation des sols empêche la séquestration du CO2, ce gaz responsable du réchauffement de la planète.

Automobile : Tesla enfin admis dans la cour des grands à Wall Street

By |November 17th, 2020|Categories: Scoop.it|

Après plusieurs semaines plutôt calmes, le cours de l'action Tesla s'apprête à connaître ce mardi une nouvelle décharge d'adrénaline. La société qui gère les deux indices boursiers S & P 500 et Dow Jones a en effet annoncé lundi soir dans un communiqué que le constructeur californien de véhicules électriques allait rejoindre le mois prochain l'indice S & P 500, qui regroupe les 500 plus grandes entreprises de la place new-yorkaise. Dans la foulée, le cours de la société a bondi de 14 % cette nuit dans les échanges postérieurs à la clôture. L'inclusion dans le SP 500 va favoriser mécaniquement la hausse du cours de l'action : celle-ci va être systématiquement incluse dans de nombreux produits financiers qui suivent mécaniquement ses fluctuations, les ETF, ce qui va accroître la demande pour le titre. Cinq trimestres de suite dans le vert Cette décision était attendue depuis juillet dernier, lorsque Tesla a rempli le dernier critère qui lui faisait défaut pour intégrer le prestigieux indice : aligner quatre trimestres de profits consécutifs , ce que Tesla a réalisé pour la première fois cet été. Mais le nom de la société avait été absent des changements annoncés en septembre dans la composition de l'indice, ce qui avait surpris le marché et brièvement fait dégringoler l'action. L'annonce d'un cinquième trimestre bénéficiaire fin octobre a semble-t-il fini de convaincre les gestionnaires du S & P 500.

Les algorithmes peuvent-ils être « responsables » ?

By |November 15th, 2020|Categories: Scoop.it|

Le déploiement massif de l’intelligence artificielle dans nos vies interroge sur son impact sur l’individu et la société en général. Face à des dérives avérées et prévisibles, les Etats tentent d’élaborer un cadre réglementaire. Dans le même temps, beaucoup de personnes, un peu partout sur la planète, contribuent à l’émergence de comités d’éthique permettant de guider les futures évolutions de l’intelligence artificielle et de ses composantes mais la question de la convergence d’intérêt reste complexe. Faire évoluer la régulation numérique et mettre en place une surveillance éthique est l’exemple moderne du tonneau des Danaïdes.     Systèmes de décision automatiques : entre espoir et crainte   Les systèmes de décision automatiques utilisant des techniques d’apprentissage statistique pour exploiter les données suscitent beaucoup d’espoirs et de craintes légitimes dans tous les secteurs d’activité (commerciales, judiciaires, administratives, économiques, industrielles, médicales, ...). Il n’est pas possible de s’en remettre exclusivement à la responsabilité des acteurs de ces changements pour éviter les dérapages, voire la banalisation d’usages abusifs de ces techniques. Les risques portent notamment sur les discriminations, sur l’arbitraire de décisions, sur la responsabilité, sur les dérives d’un développement uniquement guidé par les incroyables possibilités techniques, et sur les biais induits par les données qui conditionnent in fine les résultats des algorithmes.     L’utilisation des algorithmes doit être transparente et éthique   Comment protéger les personnes de décisions injustes qui les concernent directement ? A titre d’exemple, comment est déterminé votre score de crédit ? Juste par rapport à vous ou en considérant aussi ce qui se passe géographiquement autour de vous ? Une utilisation massive des algorithmes sans transparence ni éthique conduira à une ultra fragmentation de la société. Il est donc indispensable d’encadrer juridiquement les algorithmes et d’en développer qui soient éthiques, ce qu’ils ne sont pas par nature. Les data scientists portent la responsabilité de les rendre équitables. Données utilisées, mesures, résultats, tout doit être auditable et explicable. Cela conduira inéluctablement à de meilleurs algorithmes.     Ethique numérique : les algorithmes en débats   En 2017 la CNIL a lancé un débat sur le thème : « Ethique numérique : les algorithmes en débats » qui a donné lieu à la publication d’un rapport. En parallèle, une commission présidée par Cédric Villani a elle aussi publié un rapport dont l’objectif est de « donner du sens à l’Intelligence artificielle » (IA). Les deux rapports consacrent une large place aux questions éthiques soulevées par la généralisation de l’usage, au quotidien, de l’Intelligence Artificielle. La France n’est évidemment pas le seul pays à se mobiliser sur cette question et les initiatives sont nombreuses. Il faut s’interroger sur l’impact d’un usage généralisé conduisant à des décisions influençant la vie des personnes : accès à la banque, l’assurance, la santé, l’emploi, les applications en matière judiciaire ou de police...     Nous voilà en 2020 sans avancée notable.   Aborder sérieusement ces questions nécessite à la fois de sérieuses compétences techniques permettant de comprendre finement le fonctionnement des algorithmes, de garder un regard critique sur les discours et croyances, et enfin une expertise juridique, sociétale, politique et philosophique. Le défi est gigantesque mais atteignable si collectivement, nous nous en donnons les moyens.

Associer divertissement et vente en ligne, le nouvel e-commerce de L’Oréal

By |November 15th, 2020|Categories: Scoop.it|

Le e-commerce est en forte croissance chez L’Oréal. Au 3ème trimestre, il pèse 24% du chiffre d’affaire, en augmentation de 62% par rapport à l’année 2019. Il s’agit à la fois des ventes sur les sites e-commerce de L’Oréal et d’une estimation des ventes sur les sites des distributeurs. L’Oréal a réalisé 7 milliards d’euros en tout de chiffre d’affaires entre le 1er juillet et le 30 septembre. Essayage virtuel et Live Streaming Afin de doper ses ventes, L’Oréal a fait feu de toutes les possibilités du digital durant la période. Qu’il s’agisse d’essayage virtuel de maquillage, de sessions de vente en live streaming ou de jeu vidéo, les canaux digitaux ouvrent de nouveaux horizons. Une nouvelle forme de commerce électronique émerge associant la vente et le divertissement. Cela inclut le live streaming, ainsi que le e-sport et le jeu vidéo. Un domaine baptisé « retail-tainment » par Lubomira Rochet, Chief Digital Officer qui s’est exprimée dans les colonnes du Wall Street Journal. L’usage des essais virtuels de maquillage en réalité augmentée a été multiplié par 5, indique la dirigeante. Le taux de conversion en ligne a triplé, les clientes passent plus de 7 minutes sur le service et essayent entre 20 et 30 nuances de maquillage avant d’acheter. L’Oréal a également eu recours aux sessions de Live streaming. La société a organisé 1000 sessions de diffusion en direct en cinq semaines au cours de l’été, attirant environ 80 millions de spectateurs en dehors de la Chine, pays où le live streaming est déjà populaire. Le jeu devient un nouveau canal marketing Les gens ont passé 45 minutes en moyenne devant ces présentations, avec des taux de conversion allant jusqu’à 11% et des paniers d’achat dépassant 95 dollars. L’Oréal ajoute une nouvelle corde à cet arc en proposant des looks numériques à utiliser dans les jeux vidéo. Les joueurs peuvent porter virtuellement des couleurs de cheveux et des maquillages virtuels créés par L’Oréal. Le jeu vidéo devient un nouveau canal marketing conclut Lubomira Rochet.

Maisons du Monde se dote d’une place de marché

By |November 15th, 2020|Categories: Scoop.it|

L’enseigne Maisons du Monde va monter en puissance en e-commerce en ouvrant une place de marché. Maisons du Monde commercialise une gamme unique de meubles et d’objets de décoration, déclinés en différents styles. Avec la place de marché, 25 000 références additionnelles et qualitatives vont venir compléter l’univers de la maison et proposer une offre différenciante. La moitié des ventes réalisées grâce au digital La marketplace doit accélérer la digitalisation du Maisons du Monde qui réalise déjà 50% de ses ventes grâce au digital, que ce soit en e-commerce ou en click-in-store, avec un site recevant 10 millions de visiteurs uniques par mois. L’élargissement de l’offre proposée par la marketplace doit permettre à Maisons du Monde d’augmenter son audience, le trafic de son site internet et de faire progresser sa notoriété. Le site web maisonsdumonde.com doit devenir une marketplace sélective et inspirante, pour offrir plus de choix aux amateurs de décoration et d’ameublement. La marketplace sera basée sur la technologie Mirakl

Load More Posts