Pal-V Liberty : la voiture volante européenne homologuée sur route
Bien qu’elle ne soit pas encore certifiée par l’autorité européenne de l’aviation civile (EASA), la voiture néerlandaise Pal-V Liberty vient d’être homologuée sur route. Après une série de tests comprenant la tenue de route, freinage ou bien encore émissions sonores, la Pal-V Liberty est désormais autorisée à circuler sur les routes européennes. Selon nos confrères d’Aeronewstv.com, cette voiture biplace est composée de 3 roues, roule avec un carburant Super Sans Plomb et pèse 660kg à vide. Sur route, sa vitesse maximale est de 160 km/h. Avec un plein elle peut parcourir environ 1 300 km. En vol, son autonomie est divisée par trois, environ 400 km. Sa particularité ? Dotée d’un rotor principal et d’une hélice à l’arrière qui se déploient, elle n’a besoin que de 300 mètres pour décoller et 30 mètres pour atterrir. Son entrée en service et son déploiement sont prévus d’ici à 2022 pour un prix de base de 300 000 euros.
Google VS Apple : la guerre des moteurs de recherche est déclarée
Si Google et Apple entretiennent une relation très privilégiée, il semblerait que Apple souhaite prendre ses distances. En effet, à l’occasion de la présentation du nouveau système iOS 14, la firme à la pomme a dévoilé une technologie de moteur de recherche. Baptisée Spotlight, elle fait remonter les résultats d’Apple en priorités, contre ceux de Google.Pour les professionnels, et notamment pour les acteurs du tourisme, ce moteur de recherche ouvre la voie à une nouvelle offre publicitaire. Les annonceurs pourront ainsi choisir entre les deux géants californiens, en fonction de leur cible et du prix (?). Pour rappel, Google était jusqu’alors le moteur de recherche par défaut du navigateur Apple Safari, moyennant un versement annuel compris entre 8 et 12 milliards de dollars. En Europe, Google détient 93% des parts du marché de la recherche en ligne et 97% pour la recherche sur mobile.
L’Île Maurice crée un visa pour les télétravailleurs
L’Île Maurice introduit un nouveau visa dit « premium’ valable sur une longue durée et renouvelable afin d’inciter les télétravailleurs à travailler depuis la destination. Qui n’a jamais rêvé de travailler depuis son hôtel ou la plage avec vue sur la mer ? Afin de relancer son économie et séduire de nouveau les voyageurs, l’Île Maurice annonce la création d’un nouveau visa Premium pour encourager les séjours longue durée et notamment le télétravail. « Les normes et protocoles sanitaires les plus élevés seront maintenus pour assurer la sécurité sanitaire des visiteurs ainsi que des locaux et pour faire en sorte que Maurice reste une destination sûre. Cette mesure peut être une aide essentielle pour le maintien du tourisme, qui est en proie à des perturbations au niveau mondial suite à la pandémie de Covid-19. Il s’agit d’une opportunité pour les opérateurs du secteur touristique mauricien de proposer des formules innovantes pour attirer les visiteurs longues durées et les adeptes de télétravail », est-il indiqué à travers un communiqué. Sont éligibles à ce nouveau visa : – Les touristes habituels qui avaient prévu de prendre leur retraite et d’émigrer à Maurice avant la pandémie du Covid-19.– Les retraités– Les investisseurs et les professionnels qui souhaitent venir avec leur famille et travailler à distance depuis l’île Maurice.– Les visiteurs qui ont des enfants qui étudient à l’île Maurice.
TaData pose la première pierre de la monétisation des données en France
TaData est la première plateforme française proposant un service de monétisation des données personnelles. Destinée au 15-25 ans, elle repose sur un système d’équité, profitant autant aux annonceurs qu’aux utilisateurs. Alors qu’elle vient d’être reconnue conforme au RGPD par la CNIL, la société ambitionne de redistribuer 100 000 euros aux membres de sa communauté au cours des 6 prochains mois. Laurent Pomies, Cofondateur de TaData, nous parle de ses ambitions.Quelle est la raison d’être de votre service de monétisation des données personnelles ?Laurent Pomies, Cofondateur de TaDataNous sommes partis d’un constat. Dans le système actuel, la data vaut de l’or. Pourtant, beaucoup d’entreprises l’utilisent à l’insu des utilisateurs qui la produise. C’est la première fois dans l’Histoire que des personnes qui produisent une matière première ne sont pas rétribués.Le principe repose sur trois valeurs. La première est le volontariat. Nous ne captons aucune autre donnée que celles fournies par l’utilisateur. Autre valeur, celle de la transparence. L’utilisateur sait lorsqu’un annonceur utilise ses données et à quelle fin. Enfin, nous insistons sur le principe d’équité. Une partie de la valeur générée par les données est rétribuée à l’utilisateur. Pour toutes ces raisons, nous parlons de data durable.Pourquoi cibler uniquement les 15-25 ans ?La plateforme repose sur le concept de « small money ». En partageant ses données, il est possible de gagner de 5 à 20 euros par mois. Le principe n’est pas de devenir riche mais d’obtenir un peu d’argent de poche, ce qui intéresse davantage les jeunes que les quinquas. Le cofondateur de TaData et moi-même maîtrisons bien cette cible car nous avons tous les deux travaillé dans l’enseignement supérieur pendant plusieurs années. Pour le moment, nous travaillons avec des écoles supérieures, des organismes bancaires, des opérateurs de téléphonie et des entreprises de la grande distribution qui s’intéressent à cette cible. Si la plateforme fonctionne bien, nous envisagerons d’élargir la tranche d’âge.@TaDataA quelles données ont accès les annonceurs ?L’utilisateur reçoit des questionnaires thématiques tous les 15 jours. Cela permet d’obtenir toutes sortes d’informations : A-t-il des projets de voyages ? Chez quel opérateur téléphonique est-il ? Quelle est sa marque de smartphone préférée ? Il est possible de co-construire ces questionnaires avec les marques afin d’obtenir un niveau plus poussé de détails. Les annonceurs définissent les profils qui les intéressent et nous leur fournissons une liste avec les coordonnées des utilisateurs. Ils en font ensuite ce qu’ils veulent. L’utilisateur lui, est tenu au courant de l’utilisation de ses informations. L’intérêt pour les annonceurs est double, ils peuvent acquérir de potentiels clients captifs, intéressants et ciblés et travailler leur image en participant à une économie équitable.Si je sais que je vais sans doute être contactée par une marque car elle a eu accès à mon profil, ne pensez-vous pas que cela peut compromettre l’effet de surprise ?Je pense que les utilisateurs de la plateforme cherchent à recevoir des publicités personnalisées. Même si je sais à l’avance que je vais être contacté, si c’est un produit qui m’intéresse et qui correspond à mes besoins, je vais adhérer au message. Tout le monde est gagnant du moment que l’honnêteté est au rendez-vous.Comment est calculée la rétribution des utilisateurs ?Tout dépend du montant du lead livré. Dans ce montant, nous retirons les frais d’acquisition et de fonctionnement et le reste revient à l’utilisateur. Plus un annonceur demandera un niveau de détails, plus le lead sera cher, plus l’utilisateur sera rétribué. Tout est calculé proportionnellement.La question de la monétisation des données n’est pas nouvelle. Pourquoi avez-vous réussi là où beaucoup ont échoué ?Je pense que nous avons réussi car nous avons osé. Nous avons créé un système qui n’existait pas jusqu’à présent. Forcément la plateforme fait polémique, mais nous avons pris le temps de sécuriser les choses juridiquement avant tout. Lorsque nous sommes allés voir Yannick Padova, ancien secrétaire général de la CNIL, il y a deux ans, il nous a dit que le projet s’inscrivait bien dans la législation en place. Peut-être que d’autres ont été plus frileux sur le plan juridique. La question de la monétisation des données est au cœur de discussions au sein du Comité européen de la protection des données. Nous participons d’ailleurs aux travaux sur ce thème. Dans quelques années, il ne sera plus possible d’utiliser une donnée sans rétribuer son créateur. Et nous serons fiers d’avoir été précurseur.
Greenpeace propose un ISF climatique contre l’empreinte carbone des…
" Plus on est riche, plus on consomme, plus on pollue" déclare le rapport de Greenpeace France. Et les plus riches, éligibles à l'impôt de solidarité sur la fortune -ISF- jusqu'en 2017, pollueraient beaucoup d'après les analyses de l’ONG. Selon ce rapport, intitulé « l'argent sale du capital », les 1% les plus aisés ont une empreinte carbone 66 fois plus élevée que les 10% les plus pauvres. Des résultats auxquels on pouvait s’attendre, mais qui n’en laissent pas moins un gout amer dans la bouche. Pourtant, il ne s’agit ici que de l’impact de la consommation de ces ménages sur les émissions de CO2. Pas la peine d'en faire les gros titres : les ménages les plus aisés ont souvent plusieurs voitures, voyagent régulièrement, ont des maisons plus grandes -et souvent plusieurs- dont la construction a émis énormément de GES, etc. Mais si l’on regarde du côté de leur patrimoine, les chiffres sont encore plus éloquents affirme Greenpeace. L’ONG a calculé dans son rapport que les Français assujettis à l’impôt de solidarité sur la fortune -remplacé en 2018 par l’IFI, l’impôt sur la fortune immobilière- représentaient un tiers des émissions de gaz à effet de serre associées au patrimoine financier de… l’ensemble des Français. Sur l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre liées au patrimoine financier, presque 33% seraient causées par les patrimoines soumis à l'ISF en 2017. Ces émissions représentent un équivalent de 97 millions de tonnes par an en CO2. En comparaison, 1 tonne de CO2 équivaut au volume d'un bus à deux étages ou encore d'une piscine carré avec 8,12 mètres de côté.
SpaceX va implanter en Gironde deux stations pour l’Internet haut débit
SpaceX, via la société Tibro France, est autorisée à installer trois stations au sol pour déployer de l’Internet haut débit par satellite. Et deux d’entre elles sont situées en Gironde, à Villenave d’Ornon et Belin-BelietL’Arcep (l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), le gendarme français des télécoms, vient de publier, en catimini, sans communiqué de presse, l’autorisation d’utilisation de fréquences radioélectriques à la société Tibro France pour trois stations terriennes associées au satellite Steam-2B.
Luxe : les ventes e-commerce d’Hermès en forte croissance
Les ventes du groupe de luxe Hermès ont connu un rebond notable au 3ème trimestre. Le e-commerce se renforce, ce qui est un événement pour Hermès qui mise habituellement sur l’expérience client en boutique. « L’accélération des ventes en ligne se renforce, sans rupture de tendance, avec une forte augmentation du trafic et des taux de conversion » se félicite le groupe.Une nouvelle plateforme numérique à Hong KongLe e-commerce est dynamisé par l’Asie, hors Japon. « Les ventes en ligne sont en forte croissance et bénéficient de la nouvelle plateforme numérique, déployée cette année à Hong Kong, Macao et en Corée » précise Hermès. Sur cette zone, les ventes du 3ème trimestre sont en hausse de 29%. Hermès a bénéficié des performances remarquables de la Chine continentale, de la Corée, de l’Australie et de la Thaïlande. L’activité à Hong Kong et à Singapour s’est améliorée.Sur le 3ème trimestre 2020, Hermès réalise un chiffre d’affaires de 1,8 milliard d’euros dans le monde, en croissance de +7% par rapport au même trimestre de l’année précédente. Et si l’on considère les 9 premiers mois de l’année, les ventes des magasins du groupe sont en baisse de 11%, avec un troisième trimestre en hausse de 12%. Les activités de gros sont en baisse de 35% sur neuf mois, pénalisées principalement par le « travel retail », c’est-à-dire les boutiques en aéroport.Conséquence de ces bons résultats financiers, le titre Hermès à la bourse a atteint son plus haut historique à 824,50 € le 22 octobre.
L’enseigne Kookaï développe l’usage du digital en boutique
L’enseigne Kookaï de prêt-à-porter féminin prépare de nouveaux projets digitaux en boutique. Kookaï souhaite développer l’usage des terminaux de vente sans contact en boutique, et du marketing vidéo en temps réel afin d’améliorer l’expérience client en magasin.La marque montre également une volonté d’innover dans l’expérience en ligne et souhaite répondre à la hausse des ventes Internet, qui ont augmenté de façon spectaculaire ces 6 derniers mois. Sur chaque site Kookaï, l’enseigne va installer une liaison internet locale et une couverture Wifi pour les clients et les employés des magasins. Les bureaux et les boutiques seront connectés via de la fibre optique ou du haut-débit, avec des liaisons 4G de secours pour garantir la continuité d’activité.Afin de piloter l’ensemble de ses télécoms, Kookaï retient une solution de gestion SD-Wan, Software Defined. L’enseigne connectera ses 148 bureaux et magasins en France et en Espagne, ainsi que le site e-commerce. C’est la société GTT Communications qui a été retenue pour mettre en place et superviser cette nouvelle infrastructure télécoms. Les flux de données critiques acheminés sont les inventaires, les commandes et les paiements.
Comment Peugeot réinvente son parcours client
- Donner le choix aux clients Pendant le confinement, Peugeot a pensé l'e-commerce comme un canal exclusif de vente. Au sortir de la crise, c'est le travail inverse qui se fait en se posant la question de l’intégration de ce canal dans un nouveau parcours qui est à la fois physique et digital et qui n’est désormais plus du tout exclusif. En ligne avec la stratégie de la marque, le « Power of Choice », qui laisse le choix à l’utilisateur en fonction de son besoin. « Cela a donné naissance à de nouveaux services connexes notamment pour les clients qui souhaitent rester tranquillement chez eux et entamer un processus d'achat. Nous nous sommes beaucoup focalisés sur l’adaptation de l’acte d’achat en digital. Il reste désormais la question de la création de l’expérience du pré-achat et post-achat sur ce même canal », ajoute François Marmousez. De même, si le client ne va pas au bout du processus d'achat sur le site, il faut qu’il retrouve la même expérience dans les points de vente. En ce sens, le projet Customer First, piloté par François Marmousez, vise à créer un lien fort entre l'e-commerce et le monde physique. L’objectif étant de capitaliser sur toutes les actions réalisées en amont sur le digital pour pouvoir les réutiliser en concession et faire du processus d’achat une expérience sans couture. - Un parcours digital toujours plus complet La capacité du e-commerce à créer un relationnel fort avec des clients beaucoup plus volatiles est un point crucial auquel Peugeot prête particulièrement attention. « Sans construire une expérience client cohérente, le client va juste acheter son véhicule en ligne et ne va plus avoir d’attachement à la marque », affirme François Marmousez. Des chantiers sont en cours pour nourrir davantage le « Power of Choice » et créer des expériences singulières. Parmi eux, une collaboration avec Google où les équipes Peugeot ont recherché des données codifiées sur les nouvelles attentes clients. C’est le "test drive" à la maison qui a émergé. Aujourd’hui en phase de test, ce projet pourrait permettre d'injecter cette expérience directement dans le parcours d’achat digital. Face à l’accélération de la transformation provoquée par la crise, Peugeot s’adapte ainsi de différentes manières et réinvente son parcours client : de la phase de découverte du véhicule en passant par la vente en ligne jusqu’à la livraison.