" Plus on est riche, plus on consomme, plus on pollue" déclare le rapport de Greenpeace France. Et les plus riches, éligibles à l’impôt de solidarité sur la fortune -ISF- jusqu’en 2017, pollueraient beaucoup d’après les analyses de l’ONG. Selon ce rapport, intitulé « l’argent sale du capital », les 1% les plus aisés ont une empreinte carbone 66 fois plus élevée que les 10% les plus pauvres. Des résultats auxquels on pouvait s’attendre, mais qui n’en laissent pas moins un gout amer dans la bouche.

 

Pourtant, il ne s’agit ici que de l’impact de la consommation de ces ménages sur les émissions de CO2. Pas la peine d’en faire les gros titres : les ménages les plus aisés ont souvent plusieurs voitures, voyagent régulièrement, ont des maisons plus grandes -et souvent plusieurs- dont la construction a émis énormément de GES, etc. Mais si l’on regarde du côté de leur patrimoine, les chiffres sont encore plus éloquents affirme Greenpeace. L’ONG a calculé dans son rapport que les Français assujettis à l’impôt de solidarité sur la fortune -remplacé en 2018 par l’IFI, l’impôt sur la fortune immobilière- représentaient un tiers des émissions de gaz à effet de serre associées au patrimoine financier de… l’ensemble des Français.

 

Sur l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre liées au patrimoine financier, presque 33% seraient causées par les patrimoines soumis à l’ISF en 2017. Ces émissions représentent un équivalent de 97 millions de tonnes par an en CO2. En comparaison, 1 tonne de CO2 équivaut au volume d’un bus à deux étages ou encore d’une piscine carré avec 8,12 mètres de côté.

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