HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Consommation de cannabis : 3,24 milliards d’euros partiront en fumée en 2020

By |October 20th, 2020|Categories: Scoop.it|

Le cannabis est la drogue la plus consommée dans le monde et son usage ne cesse d'augmenter. Alors qu'en France, possession comme consommation d'herbe sont interdites, rien ne semble décourager les fumeurs .Selon Newsweed, qui se présente comme le premier magazine français sur l'actualité mondiale et légale du cannabis , la dépense des Français en cannabis à l'année culminera en 2020 à 3,24 milliards d'euros. Sont comptabilisés le trafic avec échanges monétaires, mais aussi l'autoculture, et les dons qui en découlent occasionnellement. Les deux tiers de ce marché concernent l'herbe, et le reste, la résine.Pour Aurélien Bernard, fondateur de Newsweed, « c'est la première fois que le marché est monétisé de cette façon, nous avons pris en compte les prix des points de ventes physiques, tels que constatés par notre équipe, et ceux en ligne, sur le darkweb et les messageries cryptées comme Telegram ou WhatsApp ». Selon le magazine spécialisé, il faut compter en moyenne 10 euros le gramme de « beuh », 5 euros le gramme de résine et 40 euros le gramme de concentrés.

Des éoliennes penchées en pleine mer

By |October 20th, 2020|Categories: Scoop.it|

L’énergéticien allemand EnBW teste une nouvelle technologie qui pourrait révolutionner le secteur de l’éolien offshore.  Des éoliennes à têtes penchées qui résisteraient à toutes les tempêtes du monde...La structure semble fragile pour ne pas dire bancale. Les deux turbines disposées en biais sont fixées à une fondation flottante semi-submergée reliée par six câbles à des ancres sur le fond marin. Pendant deux mois, Nezzy tourne au grès du vent dans la baie de Greiswald, une lagune au sud de la mer Baltique dans le Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale en Allemagne. Ce prototype, à une échelle de 1 :10, culmine à dix-huit mètres. Sa « grande sœur » devrait donc faire 180 mètres de haut, soit plus de trois fois et demie la taille de l’Arc de Triomphe. Cette technologie pourrait révolutionner l’éolien offshore.Système flottant parfaitement adapté à des profondeurs de 50 à 80 mètres Jusqu’aujourd’hui les éoliennes en mer sont ancrées sur le fond marin de façon fixe limitant les profondeurs d'eau maximales à 50 mètres. Des systèmes flottants existent déjà mais ils sont généralement installés sur des fonds situés au minimum à 80 mètres au-dessous de la surface car, même si cela peut paraître surprenant, les lests qui sont fixés sur les câbles d’ancrage doivent être plus lourds à faible profondeur. « Notre système a l’avantage d’être parfaitement adapté à des profondeurs comprises entre 50 et 80 mètres, là où les autres technologies ne fonctionnent pas, vante Klaus Ulrich Drechsel, le chef d’équipe chez l’énergéticien allemand EnBW dans le domaine du génie civil et de l’énergie éolienne offshore. Nezzy peut toutefois est installé sur des fonds compris entre 35 et 300 mètres. »

Vinted : comment une anecdote est devenue un modèle de consommation

By |October 20th, 2020|Categories: Scoop.it|

je pense que la seconde main pourrait à l’avenir avoir une influence significative sur le concept de la mode. Je ne sais pas si je verrai un jour un monde où tout le monde échangera ses vêtements et où aucun nouvel article ne sera fabriqué. Il est peu probable que cela devienne la réalité.Mais il semble que notre société veuille enfin adopter une approche plus mature quant à ce que nous consommons et à la manière dont nous consommons. Je suis heureux de voir que de plus en plus de gens se sentent responsables des articles qu'ils possèdent. Cela signifie qu’ils ont commencé à voir les choses dans leur ensemble, à se demander "est-ce que j'en réellement besoin ?”, quel est l'impact sur l'environnement, etc... Les consommateurs éduqués pourraient influencer massivement de nombreuses entreprises et les obliger à s'adapter aux nouvelles normes

La plateforme de mode Zalando proposera un scanner corporel mobile à ses clientes

By |October 20th, 2020|Categories: Scoop.it|

Zalando, plateforme de e-commerce spécialisée dans la mode, fait l’ acquisition de la société  zurichoise Fision qui développe un outil de scanning corporel.  « La taille et l’ajustement sont les principaux défis à résoudre dans la mode » rappelle Zalendo.Usage de la vision par ordinateurEn utilisant la technologie de vision par ordinateur,  l’application de numérisation corporelle et le vestiaire virtuel de Fision aident les consommateurs à voir comment un vêtement s’adapterait à leur corps. Zalendo travaille depuis 4 ans au moyen de trouver la bonne taille du premier coupTrouver du premier coup la bonne coupe qui convient aux clientes est un défi auquel Zalando travaille depuis 4 ans. La mesure des tailles varie selon les régions, les catégories de produits et les marques, ce qui crée de la confusion et génère trop de retours de produits par les clientes.Actuellement, Zalando s’appuie sur l’historique des achats et des retours produits de chaque cliente  et fournit des conseils de taille sur 50% de tous les articles commandés. La technologie de scanning corporel doit permettre de passer à la vitesse supérieure. Zalando croit dans la technologie de pointe pour résoudre les problèmes les plus urgents de ses clientes.

Carrefour propose une évaluation nutritionnelle personnalisée à ses clients en e-commerce alimentaire

By |October 20th, 2020|Categories: Scoop.it|

L’utilisateur renseigne dans son espace client sur carrefour.fr un questionnaire de personnalisation. Il accède ensuite à une information individualisée sur les produits vendus sur le site, basée sur ses données de sexe, d’âge, de ses habitudes alimentaires et de ses objectifs nutritionnels, qu’il s’agisse d’aliments à privilégier ou à éviter. Il peut ainsi renseigner s’il est végétarien, végétalien, méditerranéen, s’il mange du porc, etc. S’il privilégie des aliments bio, selon leur apport en protéines, en fibres ou s’il veut éviter le gluten, les fruits à coque, le lait, les crustacés, etc.Une note sur 100 pour chaque produitLe score personnalisé Innit s’affiche sur chaque page produit. Il prend la forme d’une notation synthétique du produit sur 100 ou d’une mention « à éviter ». Plus le score est élevé, plus le produit est adapté au client. Cela doit permettre ainsi d’évaluer en un coup d’œil la qualité nutritionnelle globale d’un produit selon les caractéristiques et les attentes de chacun. Cette expérience est disponible sur toutes les gammes de produits alimentaires, des marque Carrefour et des marques nationales, vendues sur carrefour.fr, en drive ou en livraison à domicile. L’évaluation Innit repose sur l’analyse des informations nutritionnelles publiques et obligatoires sur l’ensemble des emballages des produits alimentaires. La méthodologie du score a été validée par le comité scientifique d’Innit, composé des professeurs Patrick Serog, Christophe Dupont et David Khayat. Les utilisateurs peuvent désactiver leur score personnalisé Innit à tout moment, modifier ou supprimer définitivement leurs paramètres client, qui restent anonymes et ne sont utilisés qu’aux fins de ce service. Le projet mené avec Innit est piloté par Amélie Oudéa-Castéra, directrice Exécutive E-commerce, Data et Transformation Digitale du groupe Carrefour.Une application mobile utilisable en rayonsOn relève que par ailleurs Innit propose un service d’évaluation de certains produits en rayons via le mobile. Carrefour n’évoque pas cet usage mais en septembre 2019, la marque de riz Uncle Ben’s de Mars Food s’associait ainsi à Innit, pour lancer une application mobile permettant aux consommateurs de pointer leur téléphone vers les packages et les présentoirs de vente d’Uncle Ben’s Ready Rice aux États-Unis pour découvrir du contenu dynamique alimenté par Innit, y compris des recettes avec des listes d’ingrédients, des conseils nutritionnels et des vidéos étape par étape pour simplifier la cuisine.La reconnaissance d’image permet d’évaluer les produits en rayonsLa solution mobile utilise la technologie de reconnaissance visuelle Google Lens afin de connecter des informations numériques à des produits physiques. L’expérience proposée par Innit va plus loin avec des recommandations personnalisées en fonction des préférences et des besoins alimentaires du consommateur, ses allergies, ses problèmes de santé. Innit annonçait calculer un score personnalisé pour chaque produit, en fonction de son adéquation pour l’utilisateur, afin de l’aider à faire des choix sains et à trouver les meilleurs produits. Enfin, Innit suggère des repas qui peuvent être construits autour du produit, ainsi que des instructions de cuisson guidées pour y arriver.

Auchan vend ses activités chinoises à Alibaba et quitte la Chine

By |October 19th, 2020|Categories: Scoop.it|

SunArt a été vendue pour environ 3 milliards d’euros. Le distributeur français, qui a débuté un plan de « redressement » en 2019, juge le marché chinois « inspirant » mais « très spécifique ».Auchan quitte l’empire du Milieu : le distributeur français a annoncé, lundi 19 octobre, la cession de sa filiale chinoise SunArt au géant du e-commerce Alibaba pour quelque trois milliards d’euros.« Trois ans après la signature d’une alliance » avec Alibaba et après avoir « conjointement constaté la spécificité du marché chinois, Auchan Retail a accepté la proposition faite par Alibaba de rachat de la totalité de sa participation dans SunArt (484 hypermarchés, 150 000 collaborateurs, leader en part de marché alimentaire en Chine) », a expliqué le groupe français dans un communiqué.« Par cette opération et son retrait de Chine, Auchan Retail réaffirme sa volonté d’accélérer le déploiement de son projet d’entreprise Auchan 2022 sur ses implantations actuelles », ajoute-t-il, en soulignant que « par cette cession d’un montant d’environ trois milliards d’euros, il disposera ainsi des moyens financiers pour se désendetter », pour saisir de nouvelles opportunités et « se développer dans de nouveaux pays ».Article réservé à nos abonnés Lire aussi Distribution : en Chine, les étrangers font les frais d’un marché en plein chambardement« Depuis vingt ans, en lien étroit avec nos partenaires locaux Ruentex et Alibaba et grâce à l’engagement de nos équipes chinoises, nous avons accompagné le développement de nos activités dans ce pays. Marché inspirant, il n’en reste pas moins très spécifique » et « Alibaba nous est apparu comme le plus à même de faire grandir SunArt », a affirmé Edgard Bonte, président d’Auchan Retail, cité dans le communiqué. « L’opération se fait au prix équivalent de 8,10 dollars de Hongkong par action et fera l’objet d’une offre publique d’achat sur cette base », a précisé Auchan.SunArt avait été créée par Auchan en 2000 avec Ruentex Group et ils avaient été rejoints par Alibaba en 2017. Auchan détenait un peu plus de 36 % et avait le contrôle de l’entreprise.« Il est apparu au cours d’une revue stratégique que si le groupe voulait accélérer et apporter davantage à SunArt, cela passait par une intégration, notamment technologique, plus importante dans l’écosystème Alibaba », a souligné auprès de l’Agence France-Presse (AFP) une source proche du dossier. Mais, selon elle, cela « ne remet en aucune manière en cause ni les démarches de transformation engagées dans le plan Auchan 2022, ni les projets de désendettement de deux milliards d’euros annoncés en août ».L’expansion d’AlibabaLe géant chinois du commerce en ligne Alibaba affiche, de son côté, un dynamisme insolent. Il a ainsi annoncé en août dernier une hausse de 34 % de ses ventes au premier trimestre de son exercice décalé, grâce à l’explosion des dépenses sur Internet malgré l’impact économique dû au coronavirus.

Face à la crise, Danone se réorganise profondément et change ses équipes

By |October 19th, 2020|Categories: Scoop.it|

Nous allons revoir l'ensemble de notre portefeuille dans le monde entier, ce qui va nous conduire à regarder de façon extrêmement détaillée l'ensemble de nos références. Les petites marques et références, qui avaient leur place jusqu'alors, ne sont plus aussi pertinentes dans le contexte de contraintes économiques actuel. Pour des raisons de logistique entre autres, nos grands clients distributeurs ne veulent plus d'une telle prolifération de références. Nous allons donc être amenés à les réduire de 15 à 30 % dans certains cas. L'eau est un cas symptomatique de la nouvelle donne.

L’Oréal distingue 3 startups pour leur apport positif à la planète

By |October 18th, 2020|Categories: Scoop.it|

Changement climatique oblige, L’Oréal, leader mondial de la beauté, distingue 3 startups qui font du bien à la planète dans le cadre de son concours international « Beauty Tech for Good Challenge ».Publicité solidaire et reforestationLa startup canadienne WhatRocks se positionne en label de la publicité solidaire. La startup propose aux marques de reverser une partie des bénéfices de leurs campagnes publicitaires à des associations caritatives. Reforestum , venue d’Espagne, pour sa part propose aux entreprises et aux particuliers de lutter contre le changement climatique en compensant leur impact carbone au moyen de projets de reforestation.Ces projets sont certifiés et les utilisateurs peuvent suivre leurs progrès grâce à l’analyse d’images satellites permise par l’intelligence artificielle. Reforestum se donne comme mission d’apporter plus de transparence et de confiance dans les crédits carbone issus de la reforestation.Recyclage du plastique à température ambianteEnfin, le suisse DePoly recycle le plastique PET. Sa méthode chimique à température ambiante aide à transformer les déchets qui ne sont aujourd’hui pas recyclés, tels que les plastiques de couleurs mélangées ou contenant des fibres en polyester. La matière première récupérée peut ensuite être utilisée pour la fabrication de nouveaux plastiques PET.

Yext : Mal informés, les Français ont dépensé 3,1 Mds € en pure perte…

By |October 17th, 2020|Categories: Scoop.it|

La somme est impressionnante. Les Français auraient dépensé à tort l’année dernière 3,1 milliards d'euros en bien et services. Descriptions erronées, produits non conformes aux attentes, renvois compliqués pour ne pas dire impossibles… En 2019, nous estimons ainsi avoir gaspillé 130 euros par personne. Ces chiffres sont tirés d’une étude qui a été menée auprès de 6000 consommateurs en France, au Royaume-Uni et en Allemagne par le cabinet Censuswide pour le compte de la plateforme de digital knowledge management Yext.Problème majeur : la désinformation Pour 96% des Français, la désinformation est d’ores et déjà un problème majeur. Et pour cause : près d’un acheteur sur deux (40%) affirme avoir été trompé dans le passé. Moins de la moitié des sondés (41%) font confiance aux marques en général et 51% jugent que les entreprises ont toujours un réel problème lorsqu'il s'agit d'afficher en ligne des informations vérifiées et à jour. Lorsqu’ils reçoivent des données inexactes sur une marque sur la Toile, les consommateurs blâment davantage la marque elle-même (52%), plutôt que le moteur de recherche (16%) ou le navigateur web (10%). Et cette tendance ne semble pas prête de s’inverser puisque les trois-quarts des répondants (74%) estiment que la désinformation sera de plus en plus fréquente dans les années à venir. La pandémie de COVID-19 aurait même amplifié ce phénomène, selon 66% des personnes interrogées. Cette méfiance pousse de nombreux particuliers à mieux se renseigner sur la Toile.Fake news 74% des sondés affirment ainsi consulter une autre source d'information lorsqu'ils n'obtiennent pas de réponse satisfaisante à une question en ligne et une large majorité d’entre eux (63%) vérifie systématiquement les informations fournies par les marques et les entreprises. « A cause de la prolifération de fake news que l’on trouve en ligne, le public est devenu plus sceptique que jamais, constate Franck Negro, le directeur général de Yext pour l’Europe du Sud. La désinformation est aujourd'hui une bataille essentielle à mener dans la quête de confiance. Plus les consommateurs sont nombreux à rechercher de l’information en ligne, plus leurs attentes quant à sa véracité augmentent. Il est certain que la désinformation a un coût pour les marques comme pour les consommateurs. Quelle que soit la source ou le média, les particuliers attendent des marques qu'elles prennent le contrôle de leurs informations en ligne. Elles risquent sinon d'éroder la confiance des consommateurs et donc d’impacter négativement leurs résultats ».Les Français plus critiques L’autre principal enseignement de cette étude est que les Français sont plus sceptiques et critiques que leurs voisins. Etonnant, non ? « Ils sont nettement plus méfiants et plus durs dans leur jugement que les autres, confirme Hélène Draoulec, la directrice marketing pour l’Europe du Sud chez Yext. Les 25-35 ans ont davantage le sentiment que les autres classes d’âge que les marques leur font gaspiller leur argent ». La somme de 130 euros par an peut sembler toutefois un peu élevée. Les commanditaires de cette enquête ne le nient pas. « Cette étude est totalement déclarative et il serait très compliqué de vérifier scientifiquement le montant exact des achats qui sont liés à de la désinformation, avoue Hélène Draoulec. Une chose néanmoins est certaine : le sentiment de défiance vis à vis des marques ne cesse de se développer ». Justifiée ou non, les Français sont en colère. Ce constat n’est pas vraiment une surprise…

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