Étude “Brand Shifts 2025” : pourquoi les marques doivent s’engager plus haut, plus fort ?
Pour la première fois, les équipes du planning stratégique de Lonsdale à Paris, Singapour et New York dévoilent les tendances clés de 2025, qui traverseront la culture, les marques, la créativité et le marketing. Une étude intitulée « Brand Shifts 2025 » décryptée ici par Félix Mathieu, patron du planning stratégique.
Un an après, comment la thérapie de choc de Milei a bousculé l’Argentine
« Tu sais quelle est la différence entre un fou et un génie ? Le succès. » Voici ce que répond Javier Milei lorsqu'on lui demande de faire le bilan de sa première année de présidence. L'homme à la tête de l'Argentine depuis un an a souvent été décrit comme déséquilibré. Les images de lui donnant un concert de rock, criant lors des meetings, enchaînant les grossièretés, agitant sa tronçonneuse devant ses soutiens, n'aidant pas. Mais Javier Milei président, c'est surtout une vraie méthode de gouvernement inédite en Argentine. D'abord, une théorie économique aboutie. L'ancien professeur se réclame d'économistes issus de l'école autrichienne de Carl Menger et Friedrich Hayek. Mais il voue surtout un véritable culte à Murray Rothbard, économiste nord-américain, théoricien du libertarianisme et de l'anarcho-capitalisme. Depuis son arrivée à la tête de l'Argentine le 10 décembre 2023, Javier Milei applique à la lettre les préceptes de ses idoles. Trois jours à peine après son investiture, le président argentin entame sa thérapie de choc et décide de dévaluer de moitié le peso afin d'éviter l'hyperinflation : de 400 pesos pour un dollar, la monnaie atteint 800 pesos pour un dollar. Une mesure qui fait subitement monter l'inflation - à 25 % en taux mensuel pour le mois de décembre - avant de la réduire petit à petit. Au mois d'octobre, celle-ci ne s'élève plus qu'à 2,7 %, son niveau le plus bas depuis novembre 2021. L'Etat comme ennemi Rapidement, le président argentin met ensuite en place sa « politique de la tronçonneuse », son outil symbolique pour couper dans les dépenses publiques. Licenciement de fonctionnaires, fermeture de l'agence de presse nationale, réduction du budget des universités, les dépenses de l'Etat baissent de 30 % pour atteindre 32 % du PIB national, un niveau qui n'avait pas été atteint depuis 2007. Dès le mois d'avril, le gouvernement argentin annonce avoir réussi à dégager un premier excédent budgétaire, un miracle dans une Argentine traditionnellement dépensière. LIRE AUSSI : INTERVIEW - « La politique de Javier Milei a permis d'éviter une grande crise économique en Argentine » Argentine : comment Javier Milei a réussi à dégager un premier excédent budgétaire « Je considère l'Etat comme un ennemi », répète-t-il à l'envi. Javier Milei assume sa haine viscérale de l'Etat providence, une maxime qu'il applique strictement en privatisant de nombreux services publics. Grâce à la loi omnibus, son paquet de réformes approuvé en juin dernier au Parlement, le gouvernement Milei a lancé plusieurs opérations de privatisation, notamment des transports. C'est le cas d'Aerolineas Argentinas, la compagnie aérienne étatique, qui avait été nationalisée en 2008 et qui est désormais ouverte à la concurrence privée. Dernièrement, le porte-parole du gouvernement a annoncé la privatisation de l'entreprise nationale des trains, qui contrôle 85 % des opérations de transport ferroviaire dans le pays. La semaine dernière, de nombreux blocages ont eu lieu à travers l'Argentine pour protester contre une mesure qui « réduirait considérablement l'efficacité du transport de passagers », selon les syndicats. Rejet des critiques Qu'importent les critiques, Javier Milei se vante des résultats positifs atteints en moins d'un an, notamment sur la tenue des comptes publics et sur la hausse des prix. En effet, sous son mandat, l'inflation a baissé en niveau annuel, de 211 % en 2023 à 118,8 % en 2024. Javier Milei, alors candidat à la présidentielle, brandit une tronçonneuse lors d'un rassemblement électoral à La Plata, en Argentine, le 12 septembre 2023.Natacha Pisarenko/Ap/SIPA Mais ses mesures d'austérité ont provoqué une forte récession, avec une augmentation drastique du nombre de pauvres. Aujourd'hui, près de la moitié de la population argentine vit en dessous du seuil de pauvreté. Mais Javier Milei rejette la responsabilité de ces résultats : « la hausse de la pauvreté s'explique par les mauvais choix des gouvernements antérieurs et par le poison du kirchnérisme [du nom des anciens présidents Nestor et Cristina Kirchner, symboles du parti péroniste, NDLR] », explique-t-il. Diviser pour mieux régner Car, au-delà de l'économie, Javier Milei divise par sa volonté de livrer une bataille culturelle contre ses ennemis jurés : les élites politiques et la gauche, qu'il insulte quasi quotidiennement sur les réseaux sociaux. Antisocial, climatosceptique, Javier Milei veut se positionner comme le leader de la droite conservatrice mondiale. Il était d'ailleurs l'un des premiers à féliciter le nouveau président élu des Etats-Unis, Donald Trump. Juste après l'élection du président nord-américain, le président argentin s'est rendu à Mar-a-Lago, en Floride, pour le sommet de la Conférence d'action politique conservatrice (CPAC). LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - G20 : en Argentine, Macron cherche à rallier Milei aux priorités climatiques DECRYPTAGE - L'Argentine regagne petit à petit la confiance des marchés financiers Syndicalistes, féministes, fonctionnaires… Pour libérer l'Argentine du socialisme « néfaste », Javier Milei cherche à mettre hors d'état de nuire ceux qu'il nomme « les ennemis internes ». Une formule qui rappelle les heures sombres de la dictature argentine (1976-1983). Javier Milei est d'ailleurs le premier président à ne pas s'aligner sur le récit officiel concernant les crimes de la junte militaire. Selon lui, les forces armées ont été victimes de « discrédit » et le nombre de disparus enlevés durant la dictature n'est pas de 30.000 personnes mais « seulement de 8.700 ». Le président argentin a d'ailleurs annoncé le démantèlement de la Conadi, organisme de recherche des disparus de la dictature créé en 1992 à l'initiative des Mères de la place de Mai. Si ses prises de position radicales choquent une partie de la population, elles ne semblent pas affecter outre mesure sa réputation dans l'opinion publique. Avec 56 % d'avis positifs en novembre 2024, Javier Milei conserve un niveau élevé d'approbation chez les Argentins. Un chiffre qui promet d'augmenter si la situation économique finit par s'améliorer.
Montres : pourquoi les grands noms du luxe sont en plein doute
Pas plus qu'en politique, il n'y a pour le moment de « maître des horloges » dans l'univers horloger. L'heure est au doute dans le secteur alors que le ralentissement des ventes s'accentue, une forme de normalisation après l'euphorie qui a suivi la crise sanitaire. « C'est, avec les spiritueux, une des catégories du luxe qui a le plus souffert cette année », observe Joëlle de Montgolfier, directeur associé chez Bain & Co. Les ventes de « biens personnels de luxe » (qui incluent les montres) devraient diminuer d'environ 2 %, à 363 milliards d'euros cette année, selon le cabinet de conseil, et même de 20 % à 22 % en Chine. Même s'il est encore trop tôt pour évaluer le recul de ce marché, juge la spécialiste. « Sur deux ans, le luxe a perdu plus de 50 millions de consommateurs. Nombre d'entre eux, issus des générations Y [les milléniaux, NDLR] ou Z, notamment en Chine », rappelle-t-elle. Quand la Chine plonge Or, la deuxième économie mondiale « pèse près de 30 % des ventes de l'horlogerie haut de gamme, et son poids est encore plus important en termes de clientèle », souligne Luca Solca, analyste chez Bernstein, avec des touristes chinois qui achètent aussi des montres lorsqu'ils voyagent, au Japon notamment. LIRE AUSSI : Montres : la panne du marché chinois pénalise le propriétaire de Cartier Toutes catégories confondues (de l'entrée de gamme au luxe), les exportations horlogères suisses vers la Chine ont chuté de 38 % (sur un an) en octobre. C'était encore pire le mois précédent (-49,7 %), ce qui a représenté avec Hong Kong (-35 %) « les deux tiers du repli » des exportations suisses sur la période. Swatch Group, qui détient Omega, a subi de plein fouet cette tendance, avec des ventes en repli de 14 % au premier semestre (dont -30 % en Chine) et un profit divisé par trois. Sur les neuf premiers mois de l'année, les ventes de la division montres & joaillerie de LVMH (propriétaire des « Echos ») ont baissé de 3 % (en organique), une diminution qui s'est accentuée au troisième trimestre. La panne du marché chinois a aussi pénalisé Richemont, qui détient Cartier et la maison horlogère Vacheron Constantin. LIRE AUSSI : A Genève, l'horlogerie a fait sa rentrée Le recul des ventes, enclenché à partir de l'été 2023, est apparu après deux années postpandémie de folles croissances. Le ralentissement a d'abord été le signe d'une « normalisation des ventes », mais il s'est amplifié. « Il n'y a néanmoins pas de décrochage de l'horlogerie dans le luxe », assure Joëlle de Montgolfier. Flambée d'inflation Il n'empêche. Plusieurs facteurs inquiétants se conjuguent. La flambée d'inflation, notamment aux Etats-Unis, premier marché du luxe, a freiné la demande alors que la Chine n'offrait pas de perspective de rebond. Le secteur souffre ensuite dans son modèle de distribution de sa dépendance aux détaillants. « Lorsqu'un ralentissement s'opère, ceux-ci gèlent les commandes. A l'inverse, tout peut s'emballer lors d'une reprise », précise Joëlle de Montgolfier. « Les marques résilientes sont celles qui ont construit un partenariat solide avec de grands distributeurs », estime l'expert du luxe Joël Hazan. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Les secrets de Rolex, l'ogre suisse des montres de luxe Outre la dépendance à la Chine, « l'impact de l'activité horlogère cette année est lié aux stocks [qui sont encore à des niveaux élevés, NDLR] » et à l'exposition à la clientèle dite « aspirationnelle » (qui achète au moins un produit de luxe par an entre 3.000 et 10.000 euros), estime David Dubois, professeur associé de marketing à l'Insead. Des clients très courtisés. Ainsi, « la montre connectée a dévasté le 'luxe accessible' et le milieu de gamme souffre. Seuls les grands acteurs du secteur s'en sortent », observe Luca Solca, analyste chez Bernstein. Selon Morgan Stanley, les quatre plus grandes marques horlogères (Rolex, Cartier, Omega et Audemars Piguet) concentrent plus de la moitié des revenus de l'industrie horlogère suisse. « En Chine comme ailleurs, l'attrait est intact pour quelques maisons horlogères ayant un savoir-faire historique et une forte valeur d'investissement », déclare Olivier Guillon, directeur général adjoint d'OpinionWay. « Un désir d'immortalité » De quoi donner au secteur des raisons d'espérer. Au-delà de la période actuelle, David Dubois pointe que les produits de luxe conservent, outre une fonction statutaire, une valeur de « biens intemporels ». « Dans nos enquêtes auprès de panel de consommateurs » apparaît « un désir d'immortalité, plus ou moins conscient », souligne-t-il. Quant aux augmentations de prix, elles « ont été plus mesurées dans l'horlogerie que dans d'autres activités du luxe où celles-ci ont fait fuir les clients », indique Joëlle de Montgolfier. Un danger toutefois, l'horlogerie est aussi plus exposée à la « seconde main ». « La jeune clientèle accède aux montres de luxe par la revente. Dans le luxe, l'essentiel de la seconde main repose sur l'horlogerie et la joaillerie, et non la mode et maroquinerie », rappelle encore la spécialiste. Dans ce marché en proie au doute, la remontée du bitcoin, qui a franchi les 100.000 dollars jeudi dernier, fait figure de signal. En 2023, la chute des cryptomonnaies avait précédé sinon précipité l'éclatement de la bulle horlogère. « Le retour en force du bitcoin sera source de profits », avance un dirigeant. Le voilà attentif aux signes de la reprise de la consommation aux Etats-Unis, « marché clé et de collectionneurs où nous devons grandir », concède-t-il.
Electric Cars Could Last Much Longer Than You Think
EVS ARE PRACTICALLY worthless secondhand, because the huge batteries will need expensive replacement after a few years. At least, that’s what some articles or forum discussions in recent years may lead you to believe. However, while secondhand prices for EVs have been plummeting, evidence is building that their batteries could last longer than the eight-year warranties most come with. In fact, they could still be very usable even after 20 years, potentially giving full-electric cars a longer useful life than many fossil-fuel equivalents. “There is an immense amount of consumer concern around the state of the battery that you buy in a secondhand vehicle,” says James Wallace, cofounder of Fortescue’s battery intelligence division Elysia. His company, formerly Williams Advanced Engineering prior to the Fortescue acquisition, has been developing software to optimize battery performance in intensive-use situations such as motorsport (including Formula E), mining, and for automaker JLR. Wallace is hoping Elysia’s technology will filter down to the mainstream, to help “give consumers more transparency on the secondhand batteries that they buy.” ADVERTISEMENT Gear Newsletter: Reviews, Guides, and Deals Upgrade your life with our buying guides, deals, and how-to guides, all tested by experts. SIGN UP By signing up, you agree to our user agreement (including class action waiver and arbitration provisions), and acknowledge our privacy policy. People base assumptions on existing experience. When it comes to battery longevity, that’s mostly likely going to be their smartphones. Most of us see the battery life of our handsets start to drop after a couple of years. Apple’s Batterygate likely won’t have helped with the popular image of the durability of lithium-ion cells, either. Built to Last But there is growing indication that EV batteries are much sturdier than those in smartphones. Just for starters, you don’t tend to recharge your EV every day like your handset. It might be as infrequently as once a week or less. Real-world studies show how this affects an electric car’s battery. Consulting firm P3 recently analyzed 7,000 fleet electric vehicles, in partnership with Austrian battery testing specialist Aviloo. Their report showed that, on average, EV batteries have 90 percent capacity after 100,000 kilometers of driving, and at 300,000 kilometers they still have 87 percent of their original kilowatts left. FEATURED VIDEO Historian Answers Samurai Questions Similarly, data from fleet telematics company Geotab has revealed that battery depletion is much lower than originally predicted over time. While the P3 research is based on vehicles between three and five years old, mapping remaining battery capacity against mileage, the Geotab analysis looks at age. “We did a study in 2019, and then we did a more recent study as well,” says Charlotte Argue, senior manager for sustainable mobility at Geotab. “The most recent study was 11 different models and brands. Our 2019 study included 23 different models with multiple generations.” In both these reports, Geotab was tracking the state of charge and measuring the energy flow of the vehicle in use, which was also the approach taken by P3 and Aviloo. “Using that we can estimate at any given time what the total battery capacity is in that vehicle's life,” says Argue. “Plotted over time, we can start to look at trends of how battery capacity is changing. In the most recent study, we looked at over 5,000 vehicles, and many trips.” Geotab saw that the average degradation rate was just 1.8 percent per year. In Geotab's 2019 study, it was 2.3 percent per year. “This most recent study didn't have as many of the early-gen vehicles,” says Argue, “telling us that battery management systems are getting better, and batteries are lasting longer.” If this 1.8 percent annual degradation continued in a linear fashion, after 10 years an EV would still have 82 percent of its battery capacity, much more than the 70 percent most batteries are warrantied for after eight years. MOST POPULAR GEAR The DJI Mic Mini Is Tiny, Wireless, and Doesn't Compromise on Sound BY JULIAN CHOKKATTU GEAR Carv 2 Digital Coach Is the Best Ski Teacher Money Can Buy BY CHRIS HASLAM GEAR Roland’s Latest MicroKorg Is Great, but It No Longer Reigns Supreme BY TERRENCE O’BRIEN GEAR The Asus Vivobook S 14 OLED Is a Respectable Laptop With a Good Price BY DANIEL THORP-LANCASTER ADVERTISEMENT Dial that forward 20 years and the car would still have 64 percent. If a vehicle started off with 300 miles of WLTP-rated range (the standard test cycle used in Europe), it could have 192 miles of range 20 years later. That remains quite usable, and now there are lots of cars on the market that begin with well over 300 miles of WLTP range. We Don’t Know How Long EV Batteries Will Last … Yet Of course, there is still guesswork involved here, because there are no 20-year-old mainstream EVs, and precious few even over 10 years. Many of the latter are Nissan Leafs, which lacked the thermal management that keeps batteries in their best health, so they probably aren’t the best guide for more modern EVs. But BMW i3 cars from a decade ago are reportedly faring well, with most still providing over 80 percent of their original capacity. BMW, which has conducted its own studies, confirmed to WIRED that i3 batteries have lasted considerably longer than the company expected. Indeed, in 2023, BMW UK purchased the oldest i3 the company could find in its Approved Used network for testing. It was a 2013 BEV model fitted with a 22.6-kWh battery, chosen purely on age. The car had 83 percent battery capacity after almost 10 years on the road. Tesla Model S vehicles from 2013 show a similar capacity, according to Plug In America results reported by Nimblefins. Tesla even has a 2015 Model S in its UK press fleet with more than 250,000 miles on the clock, on the same battery, with approximately 86 percent of its original capacity remaining. However, Argue advises caution. “We can't predict the future. It's 1.8 percent per year to date,” she says. “There is an argument that there could be what we call a heel curve towards the end of the life of the vehicle, where the battery starts degrading faster than it did for most of its life. We haven't observed enough bad vehicles hitting that heel to be able to predict or analyze when that will happen. All we can say right now is if it continues to degrade at the average rate that we're seeing, these batteries should last 20 years or more.” MOST POPULAR GEAR The DJI Mic Mini Is Tiny, Wireless, and Doesn't Compromise on Sound BY JULIAN CHOKKATTU GEAR Carv 2 Digital Coach Is the Best Ski Teacher Money Can Buy BY CHRIS HASLAM GEAR Roland’s Latest MicroKorg Is Great, but It No Longer Reigns Supreme BY TERRENCE O’BRIEN GEAR The Asus Vivobook S 14 OLED Is a Respectable Laptop With a Good Price BY DANIEL THORP-LANCASTER ADVERTISEMENT “We do see variation across different vehicles and models,” continues Argue. There are other factors as well. “So far, we haven’t seen a significant impact from high mileage on degradation rates, so you shouldn't be afraid to use your EV.” This finding is in line with P3’s research. “But we have seen a correlation with the frequency of DC rapid charging,” warns Argue. “Cars that frequently rapid-charged did have an observable increase in degradation rates.” Hot weather is also a factor that affects durability. “The worst case was three times more for a particular model driven in hot climates and using frequent rapid charging,” says Argue. This would mean losing 5.4 percent of battery capacity per year. However, “the best had on average 1 percent degradation per year. It's definitely a positive trend we're seeing.” “When the electric vehicle market started, there was a large concern around the factors that can lead to increased battery degradation,” says Neil Cawse, CEO of Geotab. “For example, discharging completely, charging in cold weather versus warm weather, using high-speed charging versus low-speed charging. But battery tech has gotten much better, particularly around management systems—for example, making sure that lithium-ion cells charge properly when cold.” This better battery performance could provide longer warranties for a higher remaining capacity. Toyota already offers a 10-year warranty on its EV batteries, and MG has been experimenting with a lifetime guarantee in Thailand. “You still generally have warranties that promise 70 percent state of health at eight years, but the degradation that we're seeing on those batteries is much less,” says Wallace. Your EV Could Still Be Good After 20 Years However, research so far has been based on how the car’s systems report the battery’s state of health. “I would take all those values with a pinch of salt,” says Wallace. “The reported state of health on the dashboard that the customer sees is often significantly different from what the actual state of health is from that battery.” According to a report published by Elysia in 2023, the true state of health can be up to 9 percent different from what is reported. Another issue is the buffer that manufacturers leave in their batteries, which is the difference between the net and gross capacity in kWh. “OEMs are oversizing these batteries,” says Wallace. However, Argue explains that “there must be some safety buffer, because what we know from battery science is that if a battery sits completely full or completely empty for a prolonged period, that causes more stress. Having a buffer protects the battery from degradation.” Wallace reckons this buffer is overly conservative, given the low degradation being seen with EV batteries. “They don't need as much excess capacity,” he says. “Smaller buffers mean smaller batteries, bringing down the cost of EVs.” Trouble is, Wallace believes many traditional automakers don’t yet have the necessary data about their own batteries to take this step. Still, if batteries continue to last like the studies from P3 and Geotab imply, EVs could well be in better condition than combustion engine vehicles of the same mileage and age. The rest of an EV is less expensive to run as well. “The cost of maintenance is significantly lower,” says Cawse. “You maintain the brake pads and change the wipers—and that’s about it.” A 10-year-old EV could be almost as good as new, and a 20-year-old one still very usable. That could be yet another disruption to an automotive industry that relies on cars mostly heading to the junkyard after 15 years.
Pourquoi la France n’entraînera pas la zone euro dans une nouvelle crise financière
Depuis la dissolution de l'Assemblée nationale, la France a changé de statut aux yeux des investisseurs. L'éloignement de ses coûts d'emprunt par rapport à ceux de l'Allemagne (le fameux « spread ») en témoigne : la deuxième économie européenne ne fait plus partie des Etats vus comme les plus solides et fiables de la zone. Et pour cause : l'instabilité politique ne favorise pas la consolidation budgétaire. Sur les marchés, la France est désormais reléguée en deuxième division. Faut-il pour autant craindre une nouvelle crise financière ? Les derniers épisodes de tension sur le spread français (passé de 50 points de base au printemps dernier à quasiment 90 pb juste avant la chute du gouvernement) ont ravivé les souvenirs de la crise de la zone euro. A l'époque, la détérioration des finances publiques dans le sillage de la crise de 2008 et les dégradations de rating des agences de notation avaient semé le trouble sur les marchés. Les investisseurs doutant de la capacité, d'abord de la Grèce, puis de l'Irlande (2010), du Portugal (2011), de Chypre, de l'Italie et de l'Espagne (tous les trois en 2012) à rembourser leur dette, les taux d'intérêt des Etats européens s'étaient envolés. Seule l' intervention de Mario Draghi, alors à la tête de la BCE, avait permis de circonscrire l'incendie et de sauver l'euro. Vigilance accrue des marchés Ces derniers jours, la vigilance des investisseurs est montée d'un cran. L'évolution des spreads comme les décisions des agences de notation font l'objet d'une attention accrue. « Les marchés seront extrêmement attentifs aux prochains développements », confirme Henry Allen, de Deutsche Bank, dans une note. LIRE AUSSI : Dette française : une accalmie en trompe-l'oeil ? Mais pour lui, comme pour la plupart des spécialistes du marché obligataire, agiter le spectre de la crise des dettes souveraines de 2010-2012 n'a pas vraiment de sens. La situation est radicalement différente. D'abord les écarts de taux (par rapport à la dette allemande, considérée sans risque) entre les différents pays de la zone euro sont beaucoup plus serrés. Pendant la crise des dettes souveraines, le spread français s'était maintenu au-dessus des 100 points de base (pb) pendant plusieurs mois, rappelle Henry Allen. En 2011, il avait atteint un sommet à 189 pb. A l'inverse, depuis le vote de la motion de censure, les tensions semblent s'apaiser : le spread OAT-Bund s'est stabilisé en fin de semaine autour de 77 pb. Absence de contagion Autre différence essentielle, il n'y a pas de contagion. Au contraire : vendredi, le spread italien est tombé à son niveau le plus bas depuis trois ans. La tendance est la même pour l'Espagne, le Portugal et la Grèce. Avec le rétablissement de la situation budgétaire des pays du Sud de l'Europe, et son corollaire, l'amélioration des ratings, la tendance est en réalité à la convergence des taux. Troisièmement, les conditions financières sont bien meilleures aujourd'hui. Et elles sont de plus en plus accommodantes. Les taux français sont repassés sous 3 % ; ils sont plus bas qu'au moment de la dissolution. Or c'est ce niveau absolu des rendements qui détermine le coût du service de la dette de l'Etat et les risques d'effet « boule de neige ».
“On essaie de trouver des solutions pour éviter de prendre le train” Annulations, pannes, intempéries : Peut-on encore raisonnablement se déplacer en train en Normandie ?
En raison du passage de la tempête Darragh, aucun train n'a circulé en Normandie ce week-end des 7 et 8 décembre. Si la décision, prise en vertu du principe de précaution, a été plutôt comprise par les usagers, elle s'ajoute à des problèmes et incidents déjà récurrents ces derniers temps sur les rails normands. L'essentiel du jour : notre sélection exclusive Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions. votre adresse e-mail s'inscrire France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité "Il y a toujours des annulations, des retards tout le temps, ça devient insupportable", peste Pierre, devant la gare de Caen. Pour se rendre à Paris ce week-end des 7 et 8 décembre, il avait opté pour le rail. Devant la suspension du trafic durant deux jours à cause du passage de la tempête Darragh, c'est finalement en covoiturage qu'il est contraint de se rendre dans la capitale. La perte de confiance des usagers du train "On ne peut même plus faire confiance", enrage-t-il, expliquant qu'il en vient désormais à "essayer de trouver des solutions pour éviter de prendre le train". Même son de cloche pour Elise. Initialement décidée à se rendre en voiture à une formation de plusieurs jours dans l'Est parisien, elle a opté pour le train au dernier moment, mercredi. Une option qu'elle regrette amèrement désormais. "Non seulement, je ne pourrai pas être avec ma famille dimanche soir, mais je vais devoir payer une chambre d'hôtel à Paris. Lundi matin, je devais emmener mon fils à un rendez-vous médical, c'est mon conjoint qui va devoir s'arranger avec son travail pour pouvoir l'accompagner". Pour sa prochaine session de formation, c'est certain, elle n'hésitera plus entre la route et le rail. Samedi 7 décembre 2024 au matin, les voyageurs privés de trains à cause de la tempête Darragh se sont rués sur les cars pour rejoindre Paris. • © France Télévisions Tempête Darragh. Voici pourquoi la SNCF a bien fait de suspendre la circulation des trains en Normandie ce week-end Il y a quinze jours, son mari était resté bloqué à Rouen, deux heures dans une rame qui n'est jamais partie à cause de la neige. "Il y a des évènements fâcheux en termes de climat qui se répètent, ce ne serait pas sérieux d'engager des trains sachant qu'ils pourraient être bloqués en pleine campagne, concède Philippe Denolle, président du Collectif citoyen des axes Sud Normandie (Paris-Granville et Caen-Rennes). Il y a deux semaines, plusieurs centaines de voyageurs ont passé la nuit dans le train entre Cherbourg et Paris, après le passage de la tempête Bert. Depuis longtemps, c'est connu ! Il faut dégager les bordures de lignes comme c'est fait sur le réseaux routiers mais SNCF Réseau a supprimé énormément de personnels donc ce n'est pas aussi souvent entretenu qu'il le faudrait. Philippe Denolle, président du Collectif citoyen des axes sud Normandie Encore, s'il n'y avait que la végétation qui posait problème... Depuis quelques mois, les incidents se répètent et les retards et annulations s'additionnent. Marie raconte son expérience du week-end prolongé du 11 novembre. "Sur mes trajets aller et retour entre Paris et Cherbourg, j'ai été bloquée sur les voies par un accident avec une tractopelle, puis un heurt de sanglier. Je suis arrivé à Paris à 4h30 au lieu de 23h, on nous a juste indiqué la sortie de la gare. Il n'y avait plus de métro, on n'a même pas eu de bons pour prendre un taxi". Le train 3303 parti à 6h27, ce lundi 25 novembre matin, est arrêté en gare d'Evreux pour défaut d'alimentation électrique. • © Quentin Gilles Jeudi dernier, le trafic a été interrompu du début d'après-midi jusqu'à 21h40 à cause d'un défaut d'alimentation électrique entre Conches et Serquigny. "Il y a aussi le phénomène des travaux le week-end. Ça a concerné plus de 20 week-ends au total en 2023", fulmine Philippe Denolle, qui regrette la massification des travaux hors semaine. C'est un chantier "coup de poing" : 96 heures pour construire un pont, pas de train tout le week-end de la Toussaint Des billets de plus en plus chers, des trains moins confortables Le courroux des usagers se porte aussi sur les tarifs "démentiels" pratiqués. "Un billet Flers-Paris, c'est 63 euros, et ça va prendre 2,3% au 1er janvier", dénonce Philippe Denolle. "Je paie généralement 90 euros pour un aller-retour Caen-Paris. Les tarifs sont très chers, les sièges ne sont pas confortables, le wifi ne marche jamais, il n'y a plus de places pour ranger ses affaires, on doit laisser ses bagages sans surveillance en entrée de wagon...", détaille Thomas, blasé. À ses côtés, Jacques en rajoute une couche sur les nouvelles rames mises en place ces dernières années. "Entre les sièges rigides et les mouvements du train, je termine toujours les trajets avec la nausée. Les anciennes rames avaient beau être vieilles, elles étaient confortables". Il y a cinq ans, un train direct ralliait Paris et Caen en 1h47. Aujourd'hui, on est à plus de deux heures. Lorsque le train dessert plusieurs gares, c'est deux heures et quart, autant qu'en voiture et ça coûte plus cher. François, usagers régulier de la ligne Paris - Caen Alors que le nombre de trains en circulation dans la région a baissé, que les usagers réguliers ont dénoncé les changements d'horaires des liaisons ces dernières années, la Région Normandie tente de désamorcer la colère. Elle a obtenu de la SNCF le déploiement de 70 trains supplémentaires chaque semaine. Une fréquentation pourtant en hausse Parce que, c'est paradoxal, même si de nombreux voyageurs se disent mécontents du service et des problèmes, la fréquentation n'a jamais été aussi haute. Entre 2022 et 2023, elle a augmenté de 6%, et même de 15% par rapport à 2019. Selon la région Normandie, qui a repris la gestion du ferroviaire en 2020, 93 % des trains arrivent à l'heure ou avec moins de cinq minutes de retard. La collectivité affirmait aussi en début d'année que 92% des usagers se déclaraient "satisfaits du service".
A Mysterious Respiratory Disease Has the Democratic Republic of the Congo on High Alert
DEATHS IN THE southwest of the Democratic Republic of the Congo from an as-yet unidentified disease are continuing to rise. So far there have been 71 confirmed fatalities, with 27 recorded in hospitals and 44 in communities in the southern province of Kwango. The World Health Organization (WHO) has sent a team of experts to the field to collect samples and conduct laboratory tests to try to identify the pathogen responsible. The results of testing should be available either later today or tomorrow, Jean Kaseya, head of the Africa Centers for Disease Control and Prevention, said in a press conference earlier today. “Initial diagnoses lead us to think it is a respiratory disease, but we have to wait for laboratory results.” Of the hospitalized patients, 17 died due to respiratory problems. Kaseya stressed that there are many aspects still unknown about the disease, including whether it is contagious and how it is transmitted. About 380 cases are thought to have been identified so far, with nearly half involving children under 5. People infected with the mystery disease present with flu-like symptoms, such as coughing, vomiting, “high fever and severe headaches,” Remy Saki, deputy governor of Kwango province, and Apollinaire Yumba, the DRC’s provincial minister of health, told Reuters. Authorities are urging citizens to exercise caution and avoid contact with dead bodies to avoid potential contagion. The number of infected people, however, continues to rise, as does the alert level. FEATURED VIDEO Doctor Answers Lung Questions From Twitter This area of the DRC is highly fragile from a health perspective, with 40 percent of residents suffering from malnutrition, and access to medical care being difficult for many, with medicines in short supply. This new outbreak is coinciding with the DRC grappling with an epidemic of mpox, which the WHO declared a public health emergency of international concern in August.
The Inside Story of Apple Intelligence
GOOGLE, META, AND Microsoft, as well as startups like OpenAI and Anthropic, all had well-developed strategies for generative AI by the time Apple finally announced its own push this June. Conventional wisdom suggested this entrance was unfashionably late. Apple disagrees. Its leaders say the company is arriving just in time—and that it's been stealthily preparing for this moment for years. ADVERTISEMENT Plaintext Newsletter by Steven Levy WIRED editor at large Steven Levy draws on his unmatched list of contacts to provide the long view on tech. Delivered on Fridays. SIGN UP By signing up, you agree to our user agreement (including class action waiver and arbitration provisions), and acknowledge our privacy policy. That’s part of the message I got from speaking with key Apple executives this fall about how they created what is now called Apple Intelligence. Senior vice president for software engineering Craig Federighi is a familiar character in an ongoing web series in the tech world known as keynote product launches. Less publicly recognizable is senior vice president of machine learning and AI strategy John Giannandrea, who previously headed machine learning at Google. In a separate interview, I spoke with Greg “Joz” Joswiak, Apple’s senior vice president for worldwide marketing. (These conversations helped prepare me for my sitdown with Tim Cook, which I did the next day.) All of the executives, including Cook, emphasized that despite the massively disruptive potential of AI, Apple was going to handle this game-changing tech with the same clarity and meticulousness the company is known for. To paraphrase a song by some musicians who also formed a company called Apple, the crew at Cupertino was always waiting for this moment to arise. This is an edition of Steven Levy's Plaintext newsletter. SIGN UP for Plaintext and tap Steven's unique insights and unmatched contacts for the long view on tech. “We were doing intelligence in 2015, like predicting which apps you would use next and helping predict routes in maps,” says Joswiak. “We didn’t always talk about it publicly, but we were there and ahead of the curve.” FEATURED VIDEO The Fight Against Surveillance Capitalism: A Conversation with Meredith Whittaker In 2018, Apple poached Giannandrea from Google, a move that Cook told me showed that Apple anticipated the coming AI transformation. The company created a new senior VP position for him, an unusual move for Apple that broke with its traditional hiring norms. Upon arrival, Giannandrea was struck by how much Apple was already exploiting cutting-edge AI in some of its most popular products. “Face ID is a feature you use every day, many, many times a day to unlock your phone, and you have no idea how it really works,” he says. “There’s a lot of deep learning going on privately on your phone just to make that feature work. But to the user, it just disappears.” Federighi says that experimenting with OpenAI’s GPT-3 model, which was released in 2020, stoked his imagination. “Things that seemed on their way to becoming possible suddenly appeared eminently possible,” he says. “The next real question was whether it was possible to take advantage of the technology in an Apple way.” Apple soon had multiple teams working on transformer-based AI models. So when ChatGPT captivated the world in November 2022, there was no need for Apple to assemble an internal task force for developing AI products—work was already underway to create features that would similarly “just disappear.” “We have ways of drawing together functional expertise across the organization to accomplish larger product transformations,” says Federighi. “When it came to making a bigger step in a public way, we pulled together many of those threads, in a way that's just very familiar to us at Apple.” MOST POPULAR GEAR The Best Diffusers for Curly Hair BY LOURYN STRAMPE GEAR The Best Wireless Meat Thermometers for the Perfect Meal BY SAL VAGLICA POLITICS Meet the Conspiracy Filmmaker Who Claims to Have Red-Pilled Tulsi Gabbard BY DAVID GILBERT GEAR General Motors Cuts Funding to Cruise, Nixing Its Robotaxi Plan BY AARIAN MARSHALL ADVERTISEMENT Apple also had reportedly moved some AI-savvy engineers from its discontinued smart-car project to the Apple Intelligence effort. When I brought this up, Federighi gave me a shrug that signaled, “Hey, I’m not going there.” Not that any of this was easy. “This is a spot along a journey,” says Giannandrea. “Computer science is changing. For more and more of the things that we want to do, like speech recognition, language understanding, and summarization, the only way to do it is to build. And so this is a progression.” Apple decided early on that Apple Intelligence wouldn’t be a separate product, but instead something implemented on a systems level. Unlike a number of its competitors, Apple had no interest in producing artificial general intelligence, a quest that to the company seems unrealistic and almost frivolous. “The most credible researchers in the field believe there are many unsolved problems and breakthroughs required,” says Giannandrea. “The idea that you’re scaling up these technologies to go to AGI is very naive.” He says that Apple may very well be involved in important breakthroughs—not to kickstart the Singularity, but to improve its products. “We probably have more engineers working on what we call ‘investigations’ than we do working on what’s going to ship next year,” he says, referring to what is apparently the company's term for basic research.“I would say that people working at Apple are slightly more interested in what the impact of their work is going to be with consumers.” “Apple is laser focused on things that are going to make your day-to-day life better,” says Joswiak. That ultimately involves making use of personal information, whether it's knowing who your close contacts are when you search for a specific photo, recalling places you’ve visited when you use maps, or keeping track of what you’ve downloaded from Safari. To fully make use of AI, Apple would need to organize the personal information of its users in a comprehensive fashion—a scary proposition the company felt it was uniquely qualified to pitch to its customers because of its very public focus on privacy. Protecting that privacy, however, turned out to be a major technical challenge. “We had to innovate at the data center level, at the system level, at the OS level, at the cryptographic and security protocol level, at the distributed AI inference level … at every level up the stack to do what no one had done before—extend an on-device processing level of security that you have on your phone, to advance processing in the cloud,” says Federighi. “I hope it is the future of how everyone does this kind of process.” His conviction is so strong that he says he hopes other companies mimic the achievement, even if it means Apple losing its competitive advantage. “There are lots of cases where we have very mixed feelings about people copying what we do, but when it comes to our privacy practices, we were happy to set an example and encourage,” Federighi says. MOST POPULAR GEAR The Best Diffusers for Curly Hair BY LOURYN STRAMPE GEAR The Best Wireless Meat Thermometers for the Perfect Meal BY SAL VAGLICA POLITICS Meet the Conspiracy Filmmaker Who Claims to Have Red-Pilled Tulsi Gabbard BY DAVID GILBERT GEAR General Motors Cuts Funding to Cruise, Nixing Its Robotaxi Plan BY AARIAN MARSHALL ADVERTISEMENT Only when it built those privacy systems did the company unveil Apple Intelligence, and then small groups of features were released in waves to much fanfare. But the reality is that the first public iteration of Apple Intelligence isn’t quite blowing people away. Critics complain that its inbox summaries, email rewrites, and photo search, as well as a more conversational Siri, don’t seem much different than the gen-AI offerings already unveiled by competitors. But just as Apple crashed its rivals’ parties when it came to digital music streaming and smart watches, the company is confident, if not hubristic, that its Apple-tude will ultimately prevail. “This is a multi-decade thing,” says Giannandrea. “I was very excited about the stuff that we've announced this year, but I think Craig and I are much more excited about, like, what's in the next 10 years.” Naturally, I asked the two executives to share details of what those future products might be. And also naturally, they refused. “You know us better than that,” says Federighi. Even if some competitors release similar innovations first, Apple will take it in stride. This crowd prides itself on being not first, but best. Generative AI may be the ultimate test to see if that philosophy still works. Time Travel This is not the first time I got an exclusive look at Apple’s AI journey. In August 2016, the company gave me a peek into how it was implementing the latest techniques in AI during a day of interviews with Federighi as well as executives Phil Schiller and Eddy Cue, and scientists Tom Gruber and Alex Acero. The message then, as now, was that Apple was on it, but doing AI in its own way. Even as Apple is bear-hugging machine learning, the executives caution that the embrace is, in a sense, business as usual for them. The Cupertino illuminati view deep learning and ML as only the latest in a steady flow of groundbreaking technologies. Yes, yes, it’s transformational, but not more so than other advances, like touch screens, or flat panels, or object-oriented programming. In Apple’s view, machine learning isn’t the final frontier, despite what other companies say. “It’s not like there weren’t other technologies over the years that have been instrumental in changing the way we interact with devices,” says Cue. And no one at Apple wants to even touch on the spooky/scary speculations that invariably come up in AI discussions. As you’d expect, Apple wouldn’t confirm whether it was working on self-driving cars, or its own version of Netflix. But the team made it pretty clear that Apple was not working on Skynet. MOST POPULAR GEAR The Best Diffusers for Curly Hair BY LOURYN STRAMPE GEAR The Best Wireless Meat Thermometers for the Perfect Meal BY SAL VAGLICA POLITICS Meet the Conspiracy Filmmaker Who Claims to Have Red-Pilled Tulsi Gabbard BY DAVID GILBERT GEAR General Motors Cuts Funding to Cruise, Nixing Its Robotaxi Plan BY AARIAN MARSHALL ADVERTISEMENT “We use these techniques to do the things we have always wanted to do, better than we’ve been able to do,” says Schiller. “And on new things we haven’t been able to do. It’s a technique that will ultimately be a very Apple way of doing things as it evolves inside Apple and in the ways we make products.” Ask Me One Thing Luana asks, “Can Intel resuscitate, or is it going to become Xerox?” Thanks for the question, Luana. When I was watching supremely confident Nvidia CEO Jensen Huang at this week’s WIRED Big Interview event, I kept thinking about the plight of Intel, which once stood atop the chip world with similar triumphalism. It invented the microprocessor! Building on that innovation, Intel became the default chip for the personal computer revolution. But ultimately, it fell victim to the Innovator’s Dilemma. The failures of its awkward attempts to elbow its way into the media world could be shrugged off, but not its big misses—the mobile revolution and the importance of graphic chips, earth-shattering events that its rivals exploited. Perhaps the coup de grâce was the rise of custom silicon by companies like Apple and Amazon, which further decreased their reliance on Intel’s offerings. At this point, who needs Intel? MOST POPULAR GEAR The Best Diffusers for Curly Hair BY LOURYN STRAMPE GEAR The Best Wireless Meat Thermometers for the Perfect Meal BY SAL VAGLICA POLITICS Meet the Conspiracy Filmmaker Who Claims to Have Red-Pilled Tulsi Gabbard BY DAVID GILBERT GEAR General Motors Cuts Funding to Cruise, Nixing Its Robotaxi Plan BY AARIAN MARSHALL ADVERTISEMENT I wouldn’t equate Intel with Xerox, though. The advances of the latter’s PARC division were never really exploited. The clueless top brass at Xerox’s headquarters sat by while Apple, and eventually everyone else, copied its graphical user interface. Intel, in contrast, built a fantastic business—so successful that it was easy to fall into complacency. I can’t say whether resuscitation is possible. (If twice-former CEO Pat Gelsinger can’t figure it out for a huge paycheck, don’t expect me to do it for free.) But Intel does have incredibly valuable expertise and assets, notably its chip fabrication plants. At least until Trump pulls the plug, it also has billions of dollars in funding from the Biden administration to produce those chips in the United States. If Intel doesn’t get bought by one of its competitors, maybe it can hang around until the next big opportunity arises—and a hungry new CEO is smart enough to bet the farm on it. Meanwhile, Huang might consider embroidering the Intel logo in the lining of his famous leather jackets as a persistent reminder of how the mighty can fall.
Présidentielle au Ghana : l’ex-président et opposant John Mahama vainqueur
Les bookmakers annonçaient un scrutin très serré pour les élections générales de ce samedi 7 décembre au Ghana. Malgré ces prévisions, tout est allé vite. 24 heures après la tenue du scrutin, le vice-président sortant et candidat du Nouveau Parti Patriotique ou NPP, le parti au pouvoir, Mahamudu Bawumia, a reconnu sa défaite, ce dimanche 8 décembre lors d'une conférence de presse tenue dans sa résidence située dans la capitale ghanéenne. « Le peuple ghanéen s'est exprimé, il a voté pour le changement et nous le respectons en toute humilité », a-t-il dit. LA NEWSLETTER AFRIQUE Tous les mardis à 16h45 Recevez le meilleur de l’actualité africaine. En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité. Le vice-président sortant et candidat malheureux a également précisé qu'il avait appelé son adversaire John Mahama pour le féliciter. « Je fais ce discours de concession avant l'annonce officielle de la Commission électorale pour éviter de nouvelles tensions et préserver la paix de notre pays », a déclaré avec un air de fierté patriotique Bawumia. « Il est important que la communauté mondiale des investisseurs continue de croire au caractère pacifique et démocratique du Ghana », a-t-il ajouté. Une façon aussi de conjurer une éventuelle remise en question du scrutin, d'où qu'elle puisse venir. De son côté, l'ancien président et candidat heureux du scrutin présidentiel, John Dramani Mahama, a confirmé via son compte X avoir reçu un appel de son adversaire qui tenait à le féliciter. « J'ai reçu ce matin un appel de félicitations de mon frère le Dr @MBawumia, suite à ma nette victoire aux élections de samedi », a-t-il posté. Les militants du principal parti d'opposition, le Congrès national démocratique (NDC), ont pris d'assaut certaines artères de la capitale du Ghana tôt ce dimanche pour célébrer le retour au pouvoir de leur parti après huit ans passés au sein de l'opposition. « Nous sommes de retour aux affaires. Notre président élu et sa nouvelle administration vont s'atteler à redresser l'économie laissée en lambeaux par l'ancienne administration », s'est réjoui Kwabena Gyasea, un militant de l'opposition. L'ancien Gold Coast vient de connaître sa huitième alternance depuis 1992. L'alternance politique est un phénomène suffisamment exceptionnel en Afrique pour que le cas du Ghana mérite d'être souligné. La réussite de ces élections générales ce samedi illustre la vitalité démocratique du pays, qui est considéré comme un modèle en Afrique de l'Ouest. À lire aussi « Au Ghana, le choix des électeurs pourrait se porter sur un vote sanction » Le vote sanction a eu raison du parti au pouvoir Le Ghana est confronté depuis 2021 à une crise économique dont les effets se font toujours sentir. Le cédi, la monnaie locale, a connu une dépréciation sans précédent depuis quelques décennies. Le Ghana, premier producteur d'or d'Afrique, le deuxième producteur mondial de cacao, a été contraint à un défaut de paiement sur sa dette extérieure et à conclure un accord de soutien avec le FMI. L'inflation, qui avait atteint un sommet de 54,1 % en 2022, est redescendue à 23,2 % fin 2023. C'est fort de ce constat que certains analystes politiques ont prévenu que ces élections générales du 7 décembre seraient un vote sanction contre l'administration sortante. Malgré les promesses faites au cours de la campagne électorale par le candidat du parti au pouvoir depuis 2016, les électeurs ghanéens ont décidé de tourner la page en optant massivement pour une alternance à travers un vote sanction. Car beaucoup de Ghanéens subissent encore les effets de la flambée des prix et attendent des réponses concrètes de leurs futurs dirigeants. « Nous savions tous que ces élections générales vont servir de vote sanction contre le New Patriotic Party au pouvoir depuis huit ans. La situation économique du Ghana s'est détériorée au cours du second mandat du président sortant. Le Ghana est devenu moins attractif pour les investisseurs étrangers », a reconnu Kwadzo Adjei, un économiste ghanéen. À lire aussi Ghana : une démocratie plombée par la crise économique Une économie à redresser et des défis sécuritaires à relever Le futur locataire de Flagstaff House, le palais de la présidence du Ghana, et son administration auront pour mission prioritaire de redresser une économie fragilisée. Pour atteindre cet objectif, ils bénéficieront du soutien d'un parlement majoritairement acquis à leur parti, ce qui devrait faciliter la mise en œuvre des réformes nécessaires. Parmi les défis les plus pressants figurent la lutte contre le terrorisme et l'exécution du programme économique ambitieux promis lors de la campagne, intitulé « Économie 24 heures sur 24 ». Ce plan, axé sur la productivité, la création d'emplois et le développement des petites entreprises, vise à revitaliser l'économie nationale. À lire aussi Afrique : 2024, une année électorale à haut risque À découvrir Le Kangourou du jour Répondre Après son investiture en janvier 2025, le nouveau chef d'État, un expert en communication et ancien vice-président, devra traduire ses promesses en actions concrètes. Selon des observateurs politiques, ses compétences et son expérience augurent de bonnes perspectives pour relever les défis économiques. Autre fait marquant, l'élection marque un tournant historique avec la nomination de Naana Jane Opoku Agyemang, une universitaire de renom, comme première femme vice-présidente du Ghana. Ce choix stratégique a non seulement enrichi l'équipe dirigeante mais aussi renforcé l'adhésion des électrices, un élément déterminant dans les résultats du scrutin. Les résultats définitifs, encore attendus, seront annoncés lundi par la Commission électorale.