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Climat : l’enjeu n’est plus de durer, mais d’endurer

Trois analyses scientifiques, menées avec des méthodes et des carottes glaciaires différentes, se font convergentes. Elles soulignent que les niveaux de CO2 dans l'atmosphère n'ont, au cours des trois derniers millions d'années, jamais été aussi élevés qu'aujourd'hui. Les niveaux de CO2 actuels sont sans précédent dans l'histoire récente de la Terre. La crise environnementale à laquelle le monde fait face depuis plusieurs décennies est un défi inédit pour l'humanité. L'augmentation des niveaux de Co2 est principalement due à l'activité humaine - la population mondiale devrait compter 10,8 milliards de personnes en 2100 - qui contribue majoritairement au réchauffement climatique et au changement climatique. Aujourd'hui, la pollution de l'air est devenue l'une des principales causes environnementales de décès dans le monde : elle en provoque environ 7 millions chaque année, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) . Ces faits marquants ne sont pas la caractéristique du monde qui risque d'advenir ; ils sont la caractéristique du monde d'aujourd'hui. L'enjeu n'est plus de durer, mais d'endurer.  « L'Endurabilité » La durabilité sous contrainte extrême est constitutive de « l'endurabilité ». Il s'agit d'une durabilité sous contrainte de catastrophes naturelles, d'une raréfaction ou d'une pénurie de ressources, mais aussi d'instabilité économique ou de guerres. Toutes les stratégies de durabilité ne sont pas endurables, et toutes celles qui sont endurables ne sont pas viables. L'endurabilité est le défi qui se pose à l'humanité, dès à présent, pour les prochaines décennies. LIRE AUSSI : FOCUS - Le CO2 rejeté par les énergies fossiles reste à un niveau record DECRYPTAGE - Les entreprises se saisissent des « limites planétaires » pour se transformer Une stratégie d'endurabilité viable est celle qui permet d'échapper le plus longtemps possible à l'obsolescence programmée, de repousser les limites de conservation, de façon responsable et équitable. Mais comment coupler la capacité de croissance avec celle de ressources naturelles renouvelables et de ressources naturelles artificiellement régénérables, grâce à des moyens techniques et technologiques, pour bâtir une chaîne autosuffisance, dans le respect des ressources planétaires ? Comment découpler la capacité de croissance avec celle de ressources naturelles non renouvelables et non artificiellement régénérables, ainsi qu'avec celle de ressources non naturelles dont l'impact est négatif pour tout ou partie de l'écosystème dans lequel le modèle est lui-même partie prenante ? Vers une nouvelle forme d'économie Ces challenges nécessitent une rupture avec les modes de pensée consistant à « diviser pour régner » : diviser le problème à résoudre en plusieurs sous-problèmes indépendants que l'on peut résoudre récursivement, et dont les solutions combinées permettent d'obtenir une solution globale au problème initiale. Les sous-problèmes à résoudre ne sont pas indépendants, mais interdépendants les uns des autres. Qu'il s'agisse de nos universités avec des curriculum par discipline, de nos entreprises avec une organisation du travail par département, de nos gouvernements avec un ministère par domaine, cette logique de décomposition d'une problématique à traiter en plusieurs sous-thèmes, disposant d'une prétendue indépendance intrinsèque, est la norme. LIRE AUSSI : INTERVIEW - RSE : « Améliorer ce que l'on a toujours fait ne suffit plus » DECRYPTAGE - Lancement d'une vaste consultation sur un réchauffement climatique à 4 degrés L'endurabilité est le moteur d'une profonde révolution industrielle, qui donne son sens à l'une des plus grandes opportunités pour l'humanité : celle de faire naître une nouvelle forme d'économie. Une économie fondée sur des innovations au service du plus grand nombre, sans hypothéquer l'avenir , condition sine qua non pour durer. Une économie susceptible de faire naître une nouvelle manière de faire société, en ancrant l'action dans ce qu'elle a de bénéfique pour la société et l'environnement, condition sine qua non pour perdurer.

By |2023-05-27T08:18:20+00:00May 27th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Marseille, plaque tournante de l’Internet sous-marin

Oubliée la légende de la sardine qui boucha l'entrée du Vieux-Port. A Marseille, on ne parle plus que de la « base Martha », même si l'énorme bunker n'est plus que l'ombre de lui-même. Il avait pourtant survécu au pilonnage des bombardiers anglo-américains jusqu'à la Libération de Marseille en août 1944. Au fil du temps, les figuiers sauvages avaient envahi les bâtiments abandonnés. Aujourd'hui, le site est entièrement recouvert par un complexe de data centers flambant neufs. Cinq ans après avoir pris possession du lieu, Digital Realty, numéro 1 mondial de l'hébergement des data centers, a complètement remodelé la base de sous-marins héritée du Troisième Reich et jamais achevée, au bout du Grand Port de Marseille, au pied des collines de La Calade. C'est une citadelle de salles blanches (25.000 m2) qui a vu le jour entre l'usine Panzani et la fameuse digue du Large qui remonte à 1844. Un véritable Fort Knox numérique ultra-sécurisé, où l'on ne pénètre qu'après avoir montré trois fois patte blanche. Le plus long câble du monde « Avec Bouygues, on a transformé cette ancienne base sous-marine en obtenant une convention d'occupation temporaire de 49 ans », se félicite Fabrice Coquio, président de Digital Realty France, depuis la terrasse qui domine les terminaux du Grand Port maritime. Pionnier des « autoroutes numériques » et cofondateur d'Interxion, qui a fusionné avec Digital Realty en 2020, il est l'un des premiers à avoir cru au potentiel de Marseille en termes de « hub numérique ». Pour lui, l'arrivée de 2Africa - le plus long câble du monde - dans la capitale phocéenne, en novembre 2022, a marqué un tournant. Elle a propulsé Marseille dans la cour des grands. En dix ans, la cité phocéenne est passée du 44e au 7e rang mondial, avec 17 câbles sous-marins reliant 53 pays et 4,5 milliards de personnes. L'objectif est de passer à la 5e position fin 2024 avec 23 câbles raccordés, en doublant Hong Kong et Singapour. Portée par Meta et plusieurs partenaires télécoms tels qu'Orange ou Vodafone, cette infrastructure de 45.000 km est déjà arrivé au Mozambique et en Afrique du Sud en février. Son achèvement est prévu fin 2023. « Avec une capacité de 160 térabits/seconde, 2Africa va représenter une révolution pour la connectivité en Afrique », martèle Fabrice Coquio. « Virtuellement, avec 2Africa, Lagos, Le Cap ou Djibouti se retrouvent dans la banlieue de Marseille et vice versa. C'est comme une autoroute à 16 voies où l'on donne des couloirs aux partenaires, même si Meta est majoritaire », ajoute-t-il. La razzia des Gafam Le lancement de 2Africa consacre aussi l'émergence des gros acteurs des contenus (Google, Meta, Microsoft) dans les câbles sous-marins.« C'est le premier câble qui va permettre d'ouvrir une connexion directe entre l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient et de créer un écosystème de data centers dans certains pays comme le Mozambique ou la Côte d'Ivoire. A la différence d'Equiano, nous serons sur les deux façades du continent africain », explique Cynthia Perret, qui pilote le projet 2Africa pour le compte de Meta, à Londres. Data centers de Digital Realty, sur le Grand Port de Marseille, le 23 février 2023. © Patrick Gherdoussi/divergence-images.com pour Les Echos Week-End L'intérêt des grands acteurs américains de l'Internet pour des hubs comme Marseille s'explique avant tout par la réduction des coûts dans cette industrie. « En vingt ans, on a divisé par dix le prix d'un câble et on a multiplié par 50 sa capacité de transport en termes de térabits : le coût a baissé d'un facteur 500 sur chaque liaison, tout en réduisant le temps de latence », explique Fabrice Coquio. Historiquement, les grands opérateurs de câbles sous-marins étaient plutôt British Telecom, ATT, Orange… Depuis quatre ou cinq ans, ce sont essentiellement les Gafam qui financent la nouvelle génération . « Orange est le seul gros acteur français qui investisse dans les câbles sous-marins. L'opérateur joue le rôle de petite main de Meta, qui lui délègue une partie minime de la capacité en échange », observe Camille Morel, auteure d'un récent état des lieux de la géopolitique du câble sous-marin (voir encadré) . Il en va ainsi du câble transatlantique Dunant (piloté par Google) arrivé à Saint-Hilaire-de-Riez, en Vendée, en 2021, du câble Amitié (Meta-Facebook) à Bordeaux, ou de Marea (Microsoft et Facebook) à Bilbao (voir encadré en fin d'article). Tensions entre Pékin et Washington En revanche, le câble Peace (Pakistan and East Africa Connecting Europe), arrivé en 2022 à Marseille, a été commandé directement par l'Etat chinois à l'opérateur Hengtong, fournisseur chinois de services de réseaux d'énergie et d'information. Relié à Djibouti, où se trouve une base navale chinoise, Peace doit aussi permettre à l'opérateur Orange d'acquérir de nouvelles capacités dans l'océan Indien et de relier Marseille au Kenya, à travers la ville de Mombasa, pour soutenir et porter la croissance des débits en Afrique de l'Est. « L'arrivée de Peace à Marseille a posé pas mal de questions. Car il existe une pression forte des Anglo-Saxons pour exclure des câbles portés par des acteurs chinois », ajoute Camille Morel en évoquant l'impact des tensions croissantes entre Washington et Pékin. Pour preuve : le projet de câble sous-marin SMW6, programmé entre Singapour et Marseille pour 2025, a dû revoir son tour de table pour cause de rivalités politico-commerciales. China Telecom et China Mobile ont annulé leur participation au financement en dénonçant l'attribution du contrat de construction du câble à l'américain SubCom. Mais pour Fabrice Coquio, le coup est parti. Le Grand Port maritime de Marseille, présidé par Hervé Martel, a désormais toutes les cartes en mains pour devenir le « premier port-hub du monde ».

By |2023-05-27T08:17:18+00:00May 27th, 2023|Scoop.it|0 Comments

JO Paris 2024 : des trajets en taxi volant pour 110 euros –

Le PDG du groupe ADP, Augustin de Romanet a officialisé l’arrivée des taxis volants pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024. Le prix d’un billet pour un trajet devrait être de l’ordre de 110 euros, un tarif « très raisonnable » selon lui. Actuellement testés à l’aérodrome de Pointoise, les taxis volants devraient transportés leurs premiers voyageurs durant les JO de Paris 2024. Ces engins permettront de traverser la métropole en quelques minutes seulement, contre plusieurs dizaines de minutes en transports en commun ou en voiture. Un luxe qui aura un prix puisque Augustin de Romanet, PDG du groupe ADP, a annoncé un tarif de l’ordre de 110 euros en moyenne pour une course. Un tarif jugé « très raisonnable » pour le dirigeant : « «Quand on veut passer d’un bout à l’autre d’une grande métropole dans le monde, on a parfois deux heures trente de transport en automobile», ce qu’un taxi volant permet d’éviter. Durant la quinzaine olympique, «quelques milliers de billets» seront vendus pour des trajets assurant les liaisons Issy-les-Moulineaux/Saint Cyr l’École, Roissy/Le Bourget ainsi qu’entre Le Bourget et une barge amarrée au bord de la seine sur le quai d’Austerlitz.

By |2023-05-24T17:38:20+00:00May 24th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Relation client : WhatsApp est le deuxième point de contact digital d’Air France

En moins de deux mois de déploiement, l’application de messagerie est devenue le deuxième point de contact du groupe pour gérer la relation client. Depuis fin décembre, les clients d’Air France-KLM peuvent se rendre sur WhatsApp afin de trouver réponse à leurs questions. Ce canal, disponible 7 jours sur 7 dans 22 pays et en 4 langues, permet d’aborder des questions récurrentes via le chatbot Louis et d’être mis en relation avec un conseiller en cas de questions plus complexes. Le client a la possibilité de recevoir des notifications liées à son voyage ou des offres commerciales personnalisées. Un nouveau support de relation client efficace, puisqu’un peu moins de deux mois après son déploiement, l’application WhatsApp est devenue le deuxième point de contact digital d’Air France-KLM. Une stratégie que le groupe va continuer à déployer sur d’autres marchés.

By |2023-05-24T17:37:54+00:00May 24th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Data analysis is the biggest skills gap for marketing teams

Data and analytics is the most significant skills gap in marketing departments, according to Marketing Week’s 2023 Career and Salary Survey. This may not come as too much of a surprise, given the increasingly important role data is playing in allowing brands to get closer to their target customers. More than a third (34.4%) of the 3,000-plus respondents taking part in this year’s survey identify it as an area businesses are looking to improve. For B2B marketers, the figure drops 29.6%, while for B2C marketers, it’s 34.6%. For businesses with a mix of B2B and B2C, it jumps to 39.6%.

By |2023-05-24T17:37:27+00:00May 24th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Gaz à effet de serre : les réductions proposées par le gouvernement pour les transports

Transports, bâtiment, agriculture, industrie : si la France veut réduire ses émissions d’ici 2030 de 50% par rapport au niveau de 1990, conformément aux nouveaux objectifs de l’Union européenne, tous les secteurs devront faire leur part et se mettre sur la voie de la neutralité carbone d’ici le milieu du siècle. Jusqu’à présent, Paris visait -40% d’émissions, mais se tenait tout juste à -25% en 2022, ce qui lui vaut déjà deux contentieux devant la justice. De fait, la marche est haute : il va falloir faire autant en huit ans que l’on a fait ces 32 années passées. Les transports sont le premier poste d’émissions du territoire (environ un tiers du total), et la circulation ne cesse d’augmenter. Pour le gouvernement, ces émissions doivent passer de 129 millions de tonnes (Mt) de CO2 par an en 2022 à 92 Mt en 2030. Les transports en commun comme espoir  Alors que la moitié du problème vient des véhicules particuliers, le plan compte sur leur électrification (-11 Mt), le télétravail, le covoiturage… Le report des voyageurs sur les transports en commun (-5 Mt) pourra se faire par exemple en favorisant les infrastructures autour des gares (parkings de délestage, bus d’accès), un objet de discussion actuelle pour les prochains contrats de plan Etat-Régions. Avec le boom du e-commerce, la logistique doit se décarboner d’urgence : optimisation du chargement, véhicules lourds électrifiés ou à hydrogène (-5 Mt), fret ferroviaire et fluvial (-4 Mt), « sobriété » dans les marchandises (-7 Mt) … Dans l’aérien, les carburants durables permettraient -2 Mt, comme la maîtrise de la demande. Par ailleurs, Clément Beaune, le ministre chargé des Transports, a annoncé la publication du décret mettant en œuvre l’interdiction des lignes aériennes quand il existe une alternative de moins de 2h30 en train. Après l’accord de la Commission européenne, la consultation du public et l’avis du Conseil d’Etat, sa publication aujourd’hui est la dernière étape qui rend effective cette mesure, issue des travaux de la Convention Citoyenne pour le Climat. Le financement reste à préciser Concernant le financement de toutes ces mesures, le gouvernement ne livre malheureusement pas de chiffres. Mais le même jour l’économiste Jean Pisani-Ferry a estimé, dans un rapport remis à la Première ministre, à 25 à 34 milliards d’euros l’investissement public annuel d’ici 2030. « La moitié de l’effort sera accompli par les entreprises – et notamment les grandes entreprises. Un quart par l’État et les collectivités. Et le dernier quart par les ménages », insiste Elisabeth Borne. « Et là, je n’ai rien vu de nouveau » dans les annonces, constate Benoît Leguet, directeur de l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE), qui se félicite toutefois de cette « grosse nouveauté » : « une première répartition de l’effort à réaliser par chaque secteur ». « Pour atteindre nos objectifs pour 2030 » de réduction de 55% des émissions par rapport à 1990 « et viser ainsi la neutralité en 2050, il va nous falloir faire en dix ans ce que nous avons eu de la peine à faire en 30 ans », souligne le rapport.

By |2023-05-24T08:35:11+00:00May 24th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Maurice : Jean-Michaël Durhône nouvel évêque de Port-Louis

La nouvelle était attendue. En 2016, l'évêque de Port-Louis, Maurice Piat, était nommé Cardinal par le Pape François. Depuis cette date, les fidèles de la capitale mauricienne attendent le nom du successeur. La nouvelle est tombée vendredi, il s'agit de Jean-Michaël Durhône. Mauricien, originaire de Vacoas, est âgé de 50 ans. Il a été ordonné prêtre en 2005. Proche du Cardinal, il était le Délégué épiscopal du Service Diocésain de la catéchèse et du Catéchuménat, écrit L'Express de Maurice. Il travaille depuis des années sur son île natale et connaît parfaitement les différentes strates de l'organisation de l'Église catholique mauricienne : "Il est nommé aumônier des Servants d’autel en 2012, du Collège St Mary’s, Rose-Hill, en 2013 et de la Jeunesse ouvrière catholique en 2018. Il occupe également le poste de secrétaire de la CEDOI. En 2020, le Cardinal Piat lui confie la charge du Service diocésain de la Pastorale des Jeunes. Il est nommé curé de Sainte-Famille, à Rose-Belle, en 2022".

By |2023-05-23T09:05:39+00:00May 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

L’essayage en réalité augmentée depuis la rue chez l’enseigne Coach à New York

L’enseigne de mode Coach attire l’œil des passantes avec un essayage virtuel visible depuis la rue lorsqu’elles passent devant un pseudo miroir qui est en fait un écran informatique de réalité augmentée. Un écran de réalité augmentée dans la vitrine à Manhattan L’écran est placé dans la vitrine de la boutique de Coach à New York dans le quartier de Soho. Il a été développé avec la société Zero10.  Alors que les gens passent, l’écran les attire avec un reflet d’eux tenant différentes versions du sac le plus vendu de la marque Coach, le Tabby . L’écran affiche une vidéo de la personne en temps réel, puis superpose sur cette vidéo le modèle 3D d’un sac à main, soit attaché sur l’épaule soit serré dans la paume de la main. L’expérience a été conçue par Zero10 , une entreprise d’essayage de mode en réalité augmentée L’expérience a été conçue par Zero10 , une entreprise d’essayage de mode en réalité augmentée qui, jusqu’à présent, s’était spécialisée dans l’essayage de vêtements augmenté, avec des partenariats avec Tommy Hilfiger, Crosby Studios et Maisie Wilen.  À ce jour, la société a lancé quatre miroirs de réalité augmentée dans les magasins Tommy Hilfiger de Londres, Milan et Berlin.  George Yashin, patron de Zero10, annonce à Fast Company qu’il y aura 40 miroirs supplémentaires sur les 3 prochains mois, en France, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Australie et en Chine. La nouveauté de l’enseigne Coach est d’avoir placé le miroir de réalité augmentée vers la rue et non à l’intérieur du point de vente, où il est sensé aider à vendre. L’écran en vitrine de Coach a la mission de capter l’attention et d’attirer dans le magasin, où l’on peut essayer de vrais vêtements ou les essayer devant un autre miroir en réalité augmentée. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par The Future of Fashion (@zero10.app) Doublement de l’attention des passants Moins d’une semaine après l’installation du miroir en vitrine, l’équipe de Zero10 affirme avoir remarqué que le nombre de personnes qui prêtent attention à la vitrine a doublé et le trafic s’est accru de 50 %. Le taux de conversion exact reste incertain. On peut poursuivre l’expérience d’essayage virtuel dans le magasin La journaliste de Fast Company relève que la vitrine de Coach déclenche un réflexe de jeu La journaliste de Fast Company relève que la vitrine de Coach déclenche un réflexe de jeu. Lorsqu’elle était devant l’écran, on lui a présenté une version d’elle-même tenant un sac Tabby violet dans sa main droite, tandis que des ailes de papillon violet battaient doucement derrière son dos. Trente secondes plus tard, elle tenait un sac Tabby rose, tandis que des lettres épelant « Tabby » flottaient autour d’elle. Elle ne s’était jamais vue comme une fille « Tabby », mais pendant une minute, cela l’a amusée de voir à quoi cela ressemblait. Les miroirs de réalité augmentée de Zero10 sont alimentés par de la vision par ordinateur pour rendre les vêtements et les sacs à main en résolution 4K. La solution intègre la physique Ragdoll afin de créer un personnage numérique qui répond aux lois de la physique. Pour Coach, cela signifie que les clients peuvent bouger leurs mains et regarder le sac à main bouger avec eux. La transformation de l’expérience en jeu s’appuie sur l’ajout d’ailes de papillon et des couleurs avivées par rapport à la réalité.

By |2023-05-23T08:57:45+00:00May 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

La régie publicitaire de France Télévisions imagine l’univers média dans le métavers

Avec sa web-série « Odyssées virtuelles », le groupe d’audiovisuel public France Télévisions se projette dans le métavers afin d’imaginer l’univers média et publicitaire, à l’horizon 2035. La web-série projette le spectateur en 2035 pour suivre les aventures de Rvé et Kiria, 2 Vtubeurs, qui présentent un vlog dédié au métavers. Le premier épisode défend le rôle de la publicité et son mode de diffusion et de mesure chez FranceTV Publicité. Odyssées virtuelles – épisode 1 from FranceTV Publicité on Vimeo. Un tourage sur la plateforme VRChat Les vidéos ont été tournées en intégralité via la plateforme VRChat, dans des espaces virtuels avec des environnements et des avatars produits en amont. La caméra, les décors et les costumes sont virtuels. Les personnages ont été incarnés par des comédiens vêtus de combinaisons « immertielles », leurs mouvements sont restitués via des capteurs et leurs voix sont enregistrées durant le tournage. FranceTV Publicité déclare qu’il s’agit d’une première en France pour une régie publicitaire. « Les expériences immersives amènent nos contenus dans les usages des nouvelles générations pour engager le dialogue » Au fil des épisodes, les internautes pourront reconnaître plusieurs invités de France Télévisions qui se prêtent au jeu, tels que Samuel Etienne ou Nelson Monfort. « Il est essentiel d’anticiper les usages de demain » revendique Marianne Siproudhis, Directrice Générale de FranceTV Publicité. « Les expériences immersives sont un nouveau territoire d’expression, de lien social et d’innovation pour les marques » poursuit-elle. « Les expériences immersives nous permettent d’amener nos contenus dans les usages des nouvelles générations pour cultiver leur attention, interagir et engager le dialogue » pense-t-elle. La DG considère que la régie publicitaire du service public doit faire de la pédagogie autour de ces nouveaux usages. « C’est l’objectif principal de cette web-série. C’est d’éclairer nos partenaires sur le rôle qu’ils seront amenés à jouer demain, à nos côtés. Parce que le monde change. La pub aussi » termine-t-elle. Apparition continuelle de nouvelles plateformes Le monde change avec l’apparition continuelle de nouvelles plateformes, de nouveaux usages et de nouveaux formats. « La Direction de l’Innovation de France Télévisions se positionne comme détecteur de tendances » présente Kati Bremme, Directrice de l’Innovation de France Télévisions et Rédactrice en chef Méta-Media. « La direction de l’innovation aide à la compréhension à travers des tests concrets pour imaginer les médias de demain avec l’ensemble des directions de France Télévisions » propose-t-elle. « Nos explorations des univers virtuels visent à anticiper les nouveaux usages pour rester pertinents auprès de tous les publics » Kati Bremme considère que les jeunes générations sont de plus en plus créatives, et ne se contentent plus du simple rôle de spectateur. « Les nouvelles technologies immersives, augmentées par l’intelligence artificielle générative, sont un moyen d’engager nos publics, désormais co-créateurs, voire acteurs de nos contenus » propose-t-elle. Cet engagement doit avoir lieu dans des expériences personnalisées et interactives, tout en respectant les valeurs de service public, dit-elle. « L’essence de nos explorations de ces univers virtuels est d’anticiper les nouveaux usages pour rester pertinents demain auprès de tous les publics » résume-t-elle.      La web-série « Odyssées virtuelles » est réalisée par Arthur Jeanroy et Damien Babikian, réalisateurs chez Ante Bellum Films. Cette série de vidéos est un exercice d’imagination sur l’avenir des mondes immersifs en se projetant en 2035 dans un futur où ces mondes virtuels font de plus en plus partie du quotidien de la population. Une plateforme déjà utilisée pour Rolland Garros et Stade 2 La série est entièrement tournée dans VRChat, une plateforme de mondes virtuels sur internet déjà utilisée par France Télévisions pour Roland-Garros ou Stade 2. L’utilisation de ces outils qualifiés de « science-fiction » par les deux réalisateurs vise à aider des professionnels à envisager l’avenir et à interroger le futur dans une démarche innovante. « Il s’agit avant tout d’une plateforme sociale mais des outils permettent de réaliser des vidéos. Ils ont été progressivement développés au point de nous pousser à imaginer un véritable tournage virtuel » expliquent-ils. Les comédiens sont dans un studio et équipés d’un casque de réalité virtuelle et de trackers Les comédiens sont dans un studio et équipés d’un casque de réalité virtuelle et de trackers. La caméra est à l’intérieur de la plateforme VRChat. Les réalisateurs filment les comédiens en direct sous les traits de leurs avatars dans des décors virtuels où ils peuvent évoluer librement. Les réalisateurs ont également pu faire appel à des figurants sans avoir besoin de les faire venir sur le plateau puisqu’il s’agissait de membres de la communauté de VRChat connectés depuis chez eux. « Avec l’aide de France Télévisions Innovation et de l’équipe d’ItametisXR nous avons pu multiplier les scènes et les décors durant les deux jours de tournage et il était fascinant de voir à quel point il était facile de mettre notre expérience des tournages au service de ce dispositif inédit, à notre connaissance » concluent-ils. La régie publicitaire emploie 300 personnes FranceTV Publicité est la régie publicitaire de France Télévisions, groupe audiovisuel public français, qui totalise 28,8% de PdA TV en France, soit 28,3 millions de téléspectateurs quotidiens en moyenne sur le mois, une audience digitale de 26 millions de Visiteurs Uniques mensuels et 657 millions de vidéos vues en moyenne en 2023 sur toutes ses plateformes numériques (france.tv, réseaux sociaux, partenaires). La régie emploie 300 personnes et commercialise les espaces publicitaires de près de 40 chaînes de télévision, parmi lesquelles France 2, France 3, France 4, France 5, La 1ère, TV5Monde, France 24, 13ème rue, SYFY, E!, Trace Urban, Melody, Disney Channel, Disney Junior, Cartoon Network, Boomerang, Cartoonito, Warner TV, Toonami, National Geographic, National Geographic Wild, Sport en France, Maison & Travaux TV, MGG TV, Museum TV, MyZen TV, La Chaîne Météo, TCM Cinéma, DreamWorks, LCP, Public Sénat… ainsi que près de 30 sites internet et applications mobiles, comme france.tv, franceinfo, Météo-France, Radio France, Brut., allodocteurs.fr, etc.

By |2023-05-23T08:56:01+00:00May 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Cloud : Google accuse Microsoft de pratiques anticoncurrentielles

Google monte au créneau contre les pratiques de Microsoft dans le cloud. Dans un entretien aux « Echos », Amit Zavery, le vice-président de Google Cloud, attaque ouvertement son concurrent, alors que Sundar Pichai, le PDG d'Alphabet (la maison mère de Google) est lui-même attendu à Bruxelles cette semaine. « Je suis très inquiet du comportement anticoncurrentiel de Microsoft qui utilise son leadership et sa base d'installation pour vendre ses produits dans le cloud, affirme Amit Zavery. Si rien n'est fait rapidement, le marché de l'informatique dématérialisée sera dominé par Azure [la plateforme star de Microsoft, NDLR] et ils augmenteront les prix, comme ils l'ont fait pour d'autres produits dans le passé. » La Commission européenne s'est déjà saisie du sujet, alertée par plusieurs plaintes dont celle du français OVHcloud, avec qui Microsoft serait proche d'un accord à l'amiable aujourd'hui, selon Reuters. Mais aussi, celle du CISPE, représentant des fournisseurs européens, mais qui compte aussi Amazon. L'exécutif européen sonde actuellement les acteurs pour vérifier si Microsoft n'abuse pas de sa position dominante dans les logiciels en ligne pour évincer ses concurrents. Frais de licences Amit Zavery, lui, en est déjà convaincu. Il pointe du doigt les « restrictions de licences » et les « ventes liées » de Microsoft. En cause, les frais de licence supplémentaires facturés par le géant de Redmond pour utiliser ses logiciels incontournables, Windows et Office, avec des fournisseurs de cloud concurrents. LIRE AUSSI : Cloud : Google investit 1 milliard d'euros en Allemagne « Un client détenteur de licences Microsoft, qui veut les transférer sur le cloud d'un concurrent, est confronté à une série de restrictions, de taxes, de frais, voire d'interdictions, qui n'existaient pas auparavant, accuse Amit Zavery. Dans toute l'Europe, et notamment des entreprises françaises, on nous dit qu'il est difficile de choisir Google ou d'autres fournisseurs locaux, à cause de ces restrictions. » « Teams, pas le meilleur produit au monde » Sous pression, Microsoft avait annoncé revoir sa politique de licences sur le Vieux Continent, il y a un an. « Nous avons démontré notre volonté de répondre à toute préoccupation valable concernant nos conditions de licence cloud. Dans le monde, plus de 100 fournisseurs de cloud, dont 75 sont basés en Europe, ont déjà profité de nos récents changements de licence, indique un porte-parole de Microsoft. Nous continuons à écouter et à apprendre afin de répondre aux besoins des fournisseurs de cloud européens et nous sommes ouverts à discuter et à résoudre toute préoccupation valable restante. »

By |2023-05-23T08:51:03+00:00May 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments