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Jets privés, yachts, voitures de luxe : les ultra-riches ont dépensé sans compter depuis le Covid-19

La flambée des places boursières et des prix immobiliers a considérablement gonflé le patrimoine financier des ultra-riches. Des ressources immenses qui alimentent une consommation de luxe déraisonnée. Ferrari, Rolls-Royce, même Bugatti. Toutes ces marques de voitures de luxe, dont aucun modèle ne part à moins de 200 000 euros, ont connu une année 2021 extraordinaire. Chez Bentley, on compte plus de 400 commandes supplémentaires par rapport à 2019 (5 586 unités contre 5 152). Le marché du grand luxe a rarement été aussi florissant, explique une enquête du journal Le Monde. Recevez la newsletter Économie Inscrivez vous à la newsletter Économie pour ne plus manquer une seule information importante. S'INSCRIRE SUR LE MÊME SUJET Le Covid-19 a profité aux ultrariches, 5 milliardaires français possèdent autant que 40% de la population La fortune des personnes les plus riches du monde, notamment les milliardaires français, a doublé depuis le début de la pandémie tandis que les revenus du reste de l’humanité ont fondu, d’après un rapport d’Oxfam Sur les mers, on dénombre plus de 200 yachts lancés en 2021, soit le plus grand nombre depuis 12 ans. Et dans les airs, les carnets de commandes des constructeurs comme le Français Dassault ou le Canadien Bombardier sont pleins.

By |2022-02-19T16:51:22+00:00February 19th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Disney va construire une ville en Californie

Un quartier paisible, avec des espaces verts, un centre de divertissements et la possibilité de participer à de nombreuses activités… C’est ce que propose The Walt Disney Company, qui vient de présenter son nouveau concept, « Storyliving by Disney ». Baptisé Cotino, ce premier quartier résidentiel, qui regroupera 1 900 logements, sera construit à Rancho Mirage, dans la vallée de Coachella, en Californie. Totalement dessiné par l’équipe de Walt Disney Imagineering, qui produit l’ensemble des parcs à thème du groupe, Cotino proposera de nombreuses activités autour d’un lagon artificiel, avec club-house et plage privée. Hôtel centre de séminaire, restauration : les lieux seront également accessibles aux non-résidents, parfois contre l’achat d’un billet d’entrée à la journée. Disney promet de nombreuses activités autour du lagon artificiel de Cotino. © Disney Pas de Space Mountain au bout de la rue Disney promet donc de plonger ses résidents dans son univers au quotidien, sans toutefois solliciter les personnages ou les techniques utilisés dans les parcs à thèmes. En effet, Cotino proposera des animations qu’on pourrait qualifier de « douces » (sports, bien-être…), mais toujours encadrées par des salariés de la société. Mais pas de Space Mountain ou de maison hantée dans le projet présenté par la firme américaine. Avec cette annonce, The Walt Disney Company ressuscite l’un des vieux rêves de son fondateur, Walt Disney. Décédé en 1966, l’homme d’affaires considéré comme l’inventeur du « parc à thème moderne » rêvait de bâtir une cité idéale où transports, services et loisirs favoriseraient le bien-être de ses habitants. Ambitieux, et sans doute trop utopiste, le projet, baptisé Experimental Prototype Community Of Tomorrow (EPCOT) s’est finalement transformé en parc à thème, inauguré en 1982 à Orlando, en Floride.

By |2022-02-19T04:13:22+00:00February 19th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Transports : le pass Navigo intègrera nos iPhone en 2023 –

Après plusieurs années de négociation, Île-de-France Mobilités et Apple ont trouvé un accord pour permettre aux usagers du réseau de transport francilien de dématérialiser leur pass Navigo dans leur iPhone dès 2023. Après plusieurs années de négociation, Île-de-France Mobilités et Apple ont trouvé un accord pour permettre aux usagers du réseau de transport francilien de dématérialiser leur pass Navigo dans leur iPhone dès 2023. Annoncée en 2019 par Valérie Pécresse, la numérisation des titres de transports franciliens est encore en cours de réalisation. Les détenteurs de certains smartphones Android ont déjà la possibilité d’acheter et de valider leur ticket. Mais ce n’est toujours pas le cas pour les usagers possédant un iPhone. Les choses devraient néanmoins changer puisque Île-de-France Mobilités et Apple ont trouvé un accord qui vise à dématérialiser le pass Navigo dès 2023. Les utilisateurs pourront ainsi ajouter sa version dématérialisée à Wallet et le valider sur les bornes avec leur mobile ou leur Apple Watch. D’ici fin 2024, l’année des Jeux Olympiques de Paris, il deviendra possible d’acheter directement tous ses titres de transport via Apple Pay. Contrairement aux détenteurs de smartphones Android, c’est donc dans l’application d’Apple que seront stockés tous nos tickets. Avec seulement 25% de parts de marché en France, Apple n’était pas la priorité pour Île-de-France Mobilités, ce qui explique le temps de déploiement plus long. De plus, il a fallu attendre plusieurs années pour trouver un accord avec Apple. Dans d’autres villes, comme à Londres, les détenteurs d’iPhone paient directement leurs trajets avec Apple Pay. Le service d’achat et de validation des tickets sera disponible pour tous les smartphones Android dès cet été via l’application Ile-de-France Mobilités.

By |2022-02-19T04:11:57+00:00February 19th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Les Français investissent de plus en plus dans les cryptomonnaies

Sans surprise, le bitcoin est privilégié par près de la moitié (49 %) des investisseurs, devant l'ether (29 %) et le bitcoin cash (28 %). Pour ceux qui envisagent de se lancer (37 %), le bitcoin fait davantage figure de locomotive avec 69 % prêts à lui faire confiance, contre 14 % pour l'ether. Cryptos et bitcoin : une classe d'actifs clivante DECRYPTAGE - Les NFT restent le segment le plus dynamique du marché des cryptos La présence de bitcoin cash à un si haut niveau peut surprendre. « L'hypothèse la plus probable est que le bitcoin cash profite d'un nom proche du bitcoin, attirant ainsi les néophytes », relève l'auteur de l'étude. Pas très rassurant ? La force de l'ether surprend moins car il est avant tout le jeton d'une blockchain d'infrastructure qui sous-tend de nombreux projets d'applications. Transfert générationnel Sur le profil des crypto-fans, l'étude confirme une surreprésentation des hommes (60 %). Ses auteurs l'expliquent par la triple nature de ces actifs, à l'intersection de la finance, de la technologie et de l'entrepreneuriat, « domaines dans lesquels les femmes sont déjà sous-représentées ». En matière d'âge, 46 % des détenteurs de cryptos ont moins de 35 ans. L'étude ne valide pas que des intuitions. Sur le plan des rémunérations, 37 % des sondés disent avoir un revenu inférieur à 18.000 euros par an. Selon les auteurs, cela tiendrait plus à la jeunesse des profils qu'à des ménages aux faibles revenus jouant au crypto-casino. Le portrait-robot de ces investisseurs n'est pas si différent de celui que dresse l'AMF des détenteurs d'actions. Pour les auteurs de l'étude - plutôt pro-cryptos - les adeptes du bitcoin, en prenant de l'âge, disposeront de plus de moyens et soutiendront la tendance haussière du marché. Relative prudence Alors que cette classe d'actifs reste en proie à la volatilité , en particulier depuis la fin janvier où le bitcoin avait cédé jusqu'à 45 % de sa valeur sur deux mois, la prudence reste de mise. 76 % des investisseurs en cryptos disent y consacrer moins de 10 % de leur épargne. Leur motivation principale est la quête de rendement (60 %), suivie de la volonté de réaliser un placement à long terme (38 %) mais aussi l'idée de se protéger contre l'inflation (22 %). Enfin, 12 % mettent en avant un manque de confiance vis-à-vis des banques.

By |2022-02-17T19:37:44+00:00February 17th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Le site e-commerce d’Yves Rocher, préféré des Français, devant Bonprix et Amazon

Le meilleur site e-commerce de France est de nouveau celui de Yves Rocher. C’est le verdict des trophées Favor’i organisés par la Fevad, la fédération de la vente à distance, qui a été dévoilé le 10 février.  Le site de Yves Rocher a été placé en tête par les cyber acheteurs représentatifs des Français interrogés par l’institut de sondage Médiamétrie. Le secret du succès, miser sur la nature et la démocratisation de la beauté « Tout part de la marque, de son ADN. C’est une entreprise familiale ancrée sur son territoire, qui a misé sur la nature dès les années 50, et l’accessibilité de la beauté au plus grand nombre de femmes fait partie de la marque » retient Bris Rocher, PDG de groupe Rocher, maison mère de Yves Rocher, face à la bonne note en matière de rapport qualité prix obtenu par le site. Le site e-commerce pèse 11% du chiffre d’affaires. Plus de la moitié des ventes se font aujourd’hui sur le mobile, ajoute le dirigeant. Le magasin demeure le premier canal de distribution. Yves Rocher est leader des ventes e-commerce de produits santé, beauté et d’hygiène devant Amazon et Sephora, selon la Fevad Ce site avait déjà obtenu cette 1ère place en 2014, 2018 et 2020. Yves Rocher est leader des ventes e-commerce de produits santé, beauté et d’hygiène devant Amazon et Sephora, selon la Fevad. La marque représente près de 30% des acheteurs de la catégorie. Les internautes ont particulièrement apprécié l’ergonomie et le fonctionnement du site (16,44 sur 20), et le service client (16,34 sur 20).  En matière d’engagement éco-responsable, la note est de 16,12 sur 20. Pour le choix des produits, la note est de 16,26 sur 20. Le rapport qualité prix atteint 16,16 sur 20. Yves Rocher a été créé en 1959, emploie 8000 personnes et annonce 30 millions de clientes. Plus étonnant, on trouve en 2ème position le site bonprix, à la fois pour le choix des produits et le fonctionnement du site, avec la note de 16. Ce site de mode pour les femmes emploie 4000 personnes dans une trentaine de pays. A la 3ème place, on découvre Amazon avec la note de 15,8.

By |2022-02-17T19:25:24+00:00February 17th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Bitcoin : ces investisseurs qui déménagent pour échapper à l’impôt

A la recherche d'un « paradis » pour le bitcoin Après avoir séjourné dans 40 pays différents, le couple d'origine néerlandaise et leurs 3 filles s'apprêtent à nouveau à changer de domicile fiscal pour s'implanter au Portugal, « un paradis pour le bitcoin », a indiqué au média américain CNBC Didi Taihuttu, le patriarche de cette famille médiatique. « Certains investisseurs pensent au Portugal qui n'a pas encore légiféré sur la fiscalité des cryptomonnaies », souligne également Benoît Bailly, avocat associé chez CMS Francis Lefebvre. Toutefois, « d'après nos correspondants sur place, il est possible que ce ne soit plus qu'une question de temps. Ces candidats à l'exil profitent de ce qu'ils pensent être un flou juridique. En réalité, si c'est une activité professionnelle, les revenus sont susceptibles d'être taxables ». Seuil psychologique de 50.000 euros Comme les Taihuttu, des investisseurs français s'intéressent à l'expatriation à but fiscal. D'après un sondage auprès de 1.854 internautes réalisé par le courtier Cleerly, 43 % des personnes ayant réalisé une plus-value supérieure à 50.000 euros envisagent une expatriation fiscale. Cette proportion grimpe à 55 % parmi les crypto-investisseurs dont le bénéfice dépasse 200.000 euros. Les jeunes se montrent les plus intéressés. 64 % des 16-25 ans et 49 % des 26-35 ans déclarant être en plus-value de plus de 50.000 euros envisagent de s'établir en dehors de l'Hexagone, contre 29 % parmi les plus de 56 ans. Ces statistiques n'étonneront guère Benoît Bailly. « Quelques personnes ayant investi dans la cryptomonnaie en 2020 et avec des plus-values latentes conséquentes nous ont effectivement contactés pour obtenir des informations sur les régimes fiscaux à l'étranger. Sur les 18 derniers mois, j'ai en mémoire 4 personnes, jeunes, âgées entre 25 et 35 ans », explique l'avocat associé chez CMS Francis Lefebvre.

By |2022-02-17T19:20:28+00:00February 17th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Agriculture : InVivo, le géant que l’on n’a pas vu venir

InVivo, leader de la jardinerie Déjà présent via Gamm Vert et Delbart, InVivo a aussi mis les bouchées doubles dans la jardinerie avec le rachat de Jardiland en 2017 . L'ensemble réalise un chiffre d'affaires de 1,4 milliards d'euros (exercice sur quinze mois clos au 30 septembre 2020) et s'avère de loin le premier acteur français, loin devant Truffaut. En 2014, le groupe s'essaye à la distribution alimentaire avec la création de Frais d'ici, des magasins proposant une offre à 80% régionale. À l'époque, InVivo visait 150 à 200 magasins d'ici à 2025; aujourd'hui, le groupe en possède neuf et entend adosser les prochains aux jardineries. En 2017, InVivo crée aussi la marque « So France » avec l'idée de copier Eataly, puis rachète l'enseigne Bio&Co fin 2018. La même année, le groupe s'associe à Swiss Re et se lance dans l'assurance récolte avec Bioline Insurance, rebaptisée Atekka en septembre. À la fois visionnaire et bon communicant, Thierry Blandinières a une idée par jour. Les projets foisonnent, mais l'intendance ne suit pas toujours. Lancé en 2017 et censé faire émerger de nouveaux business models numériques, le pôle Food & Tech a fermé en 2020. Et Cordier By InVivo cible désormais 500 millions de revenus en 2025 contre 1 milliard initialement. InVivo en chiffres 9,84 milliards d'euros de chiffre d'affaires. 13.000 salariés. 12 silos portuaires. 90 sites industriels dans le monde, dont 63 en France. 188 coopératives adhérentes à l'Union InVivo. Soufflet apporte une taille critique dans le négoce, des opportunités en malterie mais impose aussi l'apprentissage de métiers très difficiles comme la meunerie et la boulangerie-viennoiserie-pâtisserie industrielle (BVP). Au bord du dépôt de bilan et racheté en 2014 par Soufflet, Neuhauser a encore perdu une trentaine de millions d'euros sur l'exercice 2019-2020 selon nos informations. Soufflet est un poids-lourd dans la meunerie. « Nous sommes le deuxième acteur du marché français, avec près de 20% des capacités d'écrasement », explique Olivier Clyti, directeur des opérations groupe chez Soufflet. Mais le marché intérieur est mature et les exportations n'ont cessé de se réduire depuis trente ans. À la suite du rachat, InVivo travaille avec McKinsey sur un plan d'action global, qui sera lancé le 1er juillet prochain, après six mois d'échanges et d'analyses. Une première décision a été prise en décembre avec la cession de Soufflet Alimentaire (riz et légumes secs de marque Vivien Paille) à April. Une vente que Michel et Jean-Michel Soufflet apprendront lors du déjeuner post-closing. Un nouveau patron pour la filière blé (meunerie, BVP et ingrédients) a été nommé dès octobre. « Il a pour mission de regarder comment ajuster la voilure sur les métiers en difficulté, repositionner l'activité et booster le pôle ingrédients », explique Thierry Blandinières. Le site InVivo à Metz, en bord de Moselle, peut accueillir 280.000 tonnes de grains qu'il expédie par péniches vers les pays limitrophes.©Sadak Souici pour Les Echos Week-End Soufflet ne sera pas qu'un défi en termes d'exécution mais aussi de gouvernance. Parfois perçue comme un « organisme parisien », la « coop de coop » devra veiller à rester compréhensible pour les coopératives adhérentes et leurs agriculteurs sociétaires. InVivo est-elle encore une coopérative ? Depuis plus de dix ans, la question est régulièrement posée aux dirigeants. Elle va prendre de l'ampleur avec Soufflet. La mission de base d'une coopérative, c'est de valoriser la production des adhérents. Pour cela, elle peut faire appel à des capitaux extérieurs pour construire des outils industriels et s'assurer des débouchées. Comme par exemple des malteries pour l'orge. Mais c'est un équilibre délicat. « Il y a toujours une crainte que l'outil coopératif soit détourné pour rémunérer les actionnaires des filiales, au détriment des associés coopérateurs », signale Alessandra Kirsch, directrice des études du think-tank Agriculture Stratégies. Conserver la confiance sera indispensable pour qu'InVivo puisse jouer son rôle de moteur de la transition agricole, alors que les dernières générations d'agriculteurs participent de moins en moins aux AG. Bon communicant, Thierry Blandinières va devoir exercer ses talents auprès de la profession. Les métiers du groupe : Logistique et stockage de céréales. Négoce international de grains : Soufflet Négoce et inVivo Trading. Jardinerie et animalerie : Jardiland, Gamm Vert, Delbart. Distribution alimentaire : Frais d'ici, Bio & Co. Vin : Cordier by InVivo. Achats en commun d'agrofournitures. Production de malt : Malteries Soufflet. Meunerie : Moulins Soufflet (Baguepi, Parisette) Fabrication d'ingrédients (levains, améliorants, correcteurs). Boulangerie-viennoiserie-pâtisserie industrielle : Neuhauser. Produits de protection de la vigne. Restauration rapide : Pomme de pain. La malterie, une excellence française Installée en bord de Seine, la malterie Soufflet de Nogent est une des plus grosses du monde, avec une capacité de production de 260.000 tonnes par an. « L'usine livre du malt Pilsen pour les bières blondes sur tous les continents », explique Jérémy Calvet, le directeur du site. La production de malt fait partie des points forts de l'Hexagone. Trois acteurs français figurent parmi les quatre premiers acteurs mondiaux, derrière le brasseur AB InBev. Chacun assure de l'ordre de 10% de la production totale. En s'offrant Soufflet, InVivo entre en concurrence avec deux de ses adhérents puisque les deux autres grands malteurs indépendants, MaltEurop et Boortmalt, sont des filiales des coopératives Axéréal et Vivescia, membres d'InVivo. Mais comme chacune n'a qu'une voix sur un total de 188 adhérents et que la gouvernance exclut le vote d'un adhérent en cas de conflit d'intérêt, les autorités de la concurrence ont validé la transaction.

By |2022-02-17T18:55:07+00:00February 17th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – L’essor du « capitalisme attentionnel » : quand nos cerveaux deviennent le nouvel or noir

Je crois me servir des réseaux sociaux, mais en réalité ce sont eux qui se servent de moi. Le développement de ce « capitalisme attentionnel » fait l’objet d’une critique décisive de la part d’Yves Marry et Florent Souillot dans La Guerre de l’attention.  Le mot « guerre » est assumé par les deux auteurs : « Une guerre quotidienne, sans uniforme ni territoire, que se livrent les plus grandes entreprises pour capter notre temps de cerveau, ce nouvel « or gris ». Une guerre qui menace de réduire notre monde et nos relations à un grand silence uniquement ponctué de notifications et de flash lumineux. » Extension du domaine du capitalisme sur nos existences  Il est vrai que notre rapport au monde semble avoir changé avec le développement des technologies numériques. Plus que jamais notre existence devient artificielle, car elle est sans cesse médiatisée par nos smartphones. C’est comme si nous vivions désormais devant un écran : quand j’échange avec mes amis, quand je regarde l’actualité, quand je fais les courses ou quand je cherche mon chemin dans la rue. Cette nouvelle dépendance, « LA mutation sociale la plus déterminante de ces dix dernières années », implique de nouveaux enjeux, de nouveaux marchés, de nouveaux modes de consommation.  En bref, une nouvelle économie à part entière. Pas étonnant que les GAFAM se soient engouffrés dans cette brèche qu’ils ont eux-mêmes créée. Pour Yves Marry et Florent Souillot : « L’âge des plateformes dans lequel nous vivons est caractérisé par la captation sauvage de notre attention par quelques acteurs privés, signant une nouvelle étape de l’emprise du capitalisme sur nos existences. L’attention y remplace le pétrole mais les mêmes principes s’appliquent d’une façon significative : libéralisation des marchés, extraction massive des ressources, rentes technologiques et monopôles, profits démesurés non redistribués… C’est l’avènement du « capitalisme attentionnel ». » Notre attention, c’est-à-dire notre cerveau, est donc devenue une ressource dont il est possible de tirer des profits faramineux. C’est pourquoi les géants de la Silicon Valley cherchent à nous retenir le plus longtemps possible sur les réseaux sociaux grâce à diverses astuces qui ont été développées avec le temps : l’évolution du système de like sur Facebook (décliné en différentes émotions depuis 2016), les trois petits points qui indiquent que notre interlocuteur est en train de composer un message sur Whatsapp, les alertes mensongères sur des sites comme Booking indiquant un nombre de réservations limitées pour forcer la décision… « L’économie de l’attention, et c’est sûrement là l’une de ses plus grandes réussites, nous a transformé en agent de notre propre aliénation » Yves Marry et Florent Souillot, coauteurs de « La Guerre de l’attention » (L’Echappée) Partager sur Twitter Partager sur Facebook À cela s’ajoute évidemment l’accumulation de données personnelles, qui permet aux plateformes de nous montrer les contenus les plus pertinents possibles. Nous entretenons alors un cercle vicieux : plus nous fréquentons ces sites plus ces derniers possèdent d’informations pour nous y retenir. Aux yeux d’Yves Marry et Florent Souillot, « l’économie de l’attention, et c’est sûrement là l’une de ses plus grandes réussites, nous a transformé en agent de notre propre aliénation ». Si les moyens du capitalisme attentionnel semble démesurés et son emprise sur nos vies toujours plus grandes, il existe tout de même des motifs d’espoir. Nous sommes paradoxalement nombreux à avoir conscience de notre propre aliénation, ce qui permet de la relativiser un peu. La prise de conscience de l’aliénation n’est-elle pas le début de la sortie de l’aliénation ? Deux chemins semblent à présent s’ouvrir devant nous. D’un côté, celui que les technosolutionnistes appellent de leurs vœux : un monde encore plus connecté, celui de l’augmentation des fréquences et des débits, des villes et des objets intelligents. De l’autre, celui que les technocritiques espèrent voir advenir : un monde moins connecté, où la technique serait au service de l’homme et non l’inverse. « Les bienfaits de la déconnexion commencent à être reconnus. À l’échelle individuelle, sanctuariser des espaces et des temps sans écrans […] s’impose peu à peu comme un besoin impérieux dans une société moderne en proie au burn out », soulignent les auteurs de La Guerre de l’attention. Mais qui a dit que l’homme voulait son propre bien ?

By |2022-02-14T13:42:23+00:00February 14th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Assurer les véhicules connectés : Covéa et Société Générale s’appuieront sur le NFT

Les assureurs s’intéressent à la blockchain afin d’assurer les voitures connectées. Société Générale Assurances et Covéa, maison mère des assureurs mutualistes MAAF, MMA et GMF, rejoignent un consortium qui veut mettre en commun les données des véhicules connectés via la blockchain. La solution a été baptisée le ‘Passeport du Véhicule Connecté’. Un actif numérique unique NFT (Non Fungible Token) permettra de suivre la vie du véhicule. Une démarché créée par le constructeur automobile PSA Le consortium a été lancé à l’origine en 2020 par le constructeur automobile PSA (Peugeot), et concerne désormais l’ensemble du groupe automobile Stellantis (Peugeot, Citroën, Chrysler, Fiat, …). L’initiative est pilotée par The Blockchain Group, une société française cotée en bourse employant 230 ingénieurs qui intègrent la blockchain dans les entreprises. La plateforme créée permettra de gérer un NFT, un objet numérique unique identifié dans la blockchain, représentant le véhicule et les données sur son cycle de vie, ses données administratives, d’usage et d’entretien. Le propriétaire d’un véhicule connecté pourra gérer la donnée de son véhicule depuis son achat jusqu’à sa revente en passant par sa maintenance. Une initiative lancée par les poids lourds Stellantis, Mobivia et Inter Mutuelle Assistance La solution, appuyée sur la blockchain, veut rendre possible la portabilité de la donnée pour la filière automobile et recherche une démarche collaborative de partage et de valorisation de la donnée du véhicule sur le marché français. Cette initiative cible l’ensemble de la filière automobile et est soutenue par le consortium formé par Stellantis, le groupe spécialisé dans l’entretien automobile Mobivia de la galaxie Mulliez (Norauto, Midas, …), Matmut, Crédit Agricole Pacifica et Inter Mutuelles Assistance qui viennent donc d’être rejoints par Société Générale Assurances et le groupe Covéa. La solution est actuellement en phase d’expérimentation et les acteurs du projet annoncent vouloir créer de la valeur pour l’ensemble des acteurs de la mobilité, ainsi que pour l’assuré, client final. Le projet est dynamisé par l’émergence des NFT et du Métaverse. « L’émergence des NFT et plus récemment du Métaverse confirme nos orientations technologiques et renforce le potentiel d’une représentation digitale du véhicule portée par la plateforme » analyse Charles Kremer, DG de The Blockchain Xdev, entité technologique de The Blockchain group « L’intégration de Société Générale Assurances et de Covéa témoigne de la pertinence de notre projet pour l’industrie automobile » poursuit-il. Le pari d’un écosystème ouvert dans le secteur automobile « L’adhésion de Covéa au consortium sous l’égide de The Blockchain Xdev correspond à notre volonté de répondre aux enjeux de la filière automobile et en écosystème ouvert » se félicite Arthur Dénouveaux, directeur de Covéa Affinity.  Il annonce vouloir conjuguer la traçabilité des véhicules, la protection de la vie privée et les services clients innovants. « Le projet Passport for Connected Cars répond pleinement aux objectifs de Covéa et de ses marques afin de satisfaire nos sociétaires et partenaires » termine-t-il. « En réunissant différents acteurs de cet écosystème, la solution propose une approche disruptive et créatrice de valeur pour l’ensemble des parties prenantes » considère pour sa part Ingrid Bocris, en charge du pôle développement Bancassurance et Digital de Société Générale Assurances. Société Générale Assurances emploie 3000 personnes, réalise en 2020 un chiffre d’affaires de 11,3 milliards d’euros, gère 126 milliards d’euros d’encours et 23 millions de contrats. Covéa emploie 21 000 personnes en France, pour 11,6 millions d’assurés via trois marques MAAF, MMA et GMF.

By |2022-02-11T12:36:48+00:00February 11th, 2022|Scoop.it|0 Comments

5 tendances technologiques dans le tourisme en 2022 –

@ Koukichi Takahashi’s Nous avons interrogé Sergey Shebalov, Head of Research chez Sabre Labs, pour connaître les tendances technologiques dans le Tourisme en 2022. Selon lui, cinq tendances se détachent dans le domaine du développement logiciel. Tendance n°1 : La migration dans le cloud De nombreuses entreprises du tourisme ont entamé la migration de leurs données issues d’un data center vers le cloud. Google, Amazon et Microsoft sont très actifs dans ce domaine et signent de nombreux partenariats. « Cette migration permet de réduire les coûts, une meilleure évolutivité et une meilleure fiabilité globale ainsi qu’une approche plus centrée client », précise Sergey Shebalov, Head of Research chez Sabre Labs, « Une compagnie aérienne qui veut changer son système de réservation devra attendre plusieurs mois pour configurer son système dans un data center contre quelques jours dans le cloud ». De plus, lors d’une collaboration entre plusieurs entités, l’échange de données se fait plus facilement via le cloud. Sabre a débuté sa migration vers le cloud depuis un an et demi avec Google. Spécialisé dans le domaine, le géant numérique est capable de diriger les flux vers tel ou tel data center en fonction du trafic. A lire également : Sabre signe avec Google pour transférer son système dans le Cloud Le cloud et les micro-services : les 2 chantiers technologiques de fonds de Sabre Tendance n°2 : Toujours plus de personnalisation « Les gens ne voyagent pas pour prendre l’avion ou dormir dans un hôtel », constate Sergey Shebalov. Selon lui, les entreprises du tourisme reconnaissent davantage de segments de clients et sont capables de proposer des offres adaptées en fonction de leur comportement. Cette tendance est en train de se pérenniser : auparavant, qu’importait la compagnie aérienne avec laquelle on voyageait car l’offre était la même. L’intelligence artificielle a permis de bouleverser ce phénomène. Tendance n°3 : L’adoption de l’intelligence artificielle a enfin lieu L’intelligence artificielle et le machine learning ont fait véritablement leur entrée dans le secteur du tourisme avec des applications concrètes selon le Head of Research chez Sabre Labs. Cela permet notamment de reconnaître des schémas, de proposer des offres personnalisées, de faire des recommandations et des prédictions. Avec son lot d’imprévisibilités, la crise sanitaire a quelque peu modifié les schémas prédictifs, ce qui a créé des challenges supplémentaires. « Mais les systèmes apprennent de ce qu’il se passe et peuvent expérimenter dans ce nouvel environnement. La crise sanitaire a forcé les fournisseurs à réagir plus vite. Les compagnies aériennes ont dû changer leur planning tous les jours alors qu’elles n’étaient pas capables de le faire aussi rapidement auparavant. Je pense que les leçons apprises laisseront des marques même après le Covid-19 », remarque Sergey Shebalov, Head of Research chez Sabre Labs. Tendance n°4 : L’essor des marketplaces Fer de lance de Sabre, l’idée de marketplace dans le secteur s’est imposée ces derniers temps. Selon Sergey Shebalov, les voyageurs ne veulent plus perdre de temps en naviguant de site en site pour planifier leur séjour. Parallèlement, de plus en plus d’entreprises du tourisme veulent co-construire leurs offres. « Je pense qu’il y a une évolution de mentalité. Les entreprises reconnaissent qu’il est impossible d’avancer seules dans l’amélioration de l’expérience des voyageurs », déclare-t-il. Pour faciliter cette collaboration, la blockchain peut jouer un rôle, mais ce sont les APIs qui changent vraiment les choses. « L’intelligence artificielle doit être alimentée par beaucoup de données et les APIs permettent d’y accéder », complète-t-il. Tendance n°5 : Le mobile, toujours le mobile Même si le mobile a impacté significativement le tourisme il y a plusieurs années déjà, le Head of Research chez Sabre Labs pense qu’il participe toujours aux évolutions technologiques et à la refonte des interfaces actuellement. « Dans la collecte de données, le mobile reste un atout considérable, notamment en termes de tracking », précise-t-il.

By |2022-02-11T12:27:24+00:00February 11th, 2022|Scoop.it|0 Comments