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Comment Apple Pay s’est imposé auprès des banques françaises

près avoir tenté de résister au géant américain, les banques ont dû se rendre à l’évidence : les Français ont pris l’habitude d’utiliser leur smartphone et le paiement ne saurait y échapper. Les banques sont sommées d’innover. « Apple Pay permet de fidéliser », souligne Michel Khazzaka.Résultat, les banques se sont toutes converties. Aujourd’hui, leurs clients peuvent payer chez les commerçants avec un iPhone, un iPad ou une Apple Watch via un système de reconnaissance par empreintes digitales. Près de 75 % des commerçants français sont équipés de boîtiers de paiement sans contact compatibles avec les smartphones.Les volumes demeurent toutefois modestes. En 2019, les paiements via les « X Pay » (Apple Pay, Google Pay et Samsung Pay) ont représenté 1 % des transactions dématérialisées, en ligne ou en caisse. « Même s’ils restent encore minoritaires, ces paiements ne font qu’augmenter », explique-t-on du côté de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad).Commissions très élevéesLes banques refusent de communiquer sur le montant des commissions demandées par Apple, mais s’accordent à dire que celles-ci sont élevées. « Les banques n’ont pas le choix, le contrat n’est pas négociable. C’est à prendre ou à laisser, explique un bon connaisseur du dossier. Et elles ne peuvent pas laisser. »Les commissions prélevées par Apple, qui s’ajoutent à celles payées par les commerçants sur les transactions par carte bancaire, varient selon les établissements. Elles seraient en moyenne de 0,01 % par transaction, selon plusieurs sources. Une situation qui contraste avec les deux autres géants du secteur. Google Pay et Samsung Pay sont en effet gratuits et ne prélèvent aucune commission.

By |2019-12-12T20:56:23+00:00December 12th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Pourquoi les caissières vont complètement disparaître

Le SBAMLa désaffection des hypermarchés a également conduit les distributeurs à supprimer la traditionnelle « ligne de caisses » qui agissait comme une frontière. C'est le cas du Carrefour de Dijon. Gérard Mulliez, le fondateur d'Auchan, avait érigé le SBAM en règle d'or. « Sourire, bonjour, au revoir, merci » : la caissière devenait hôtesse avec une fonction d'accueil. C'est peut-être tout ce qu'il restera. Les vestales du tapis roulant qui entretenaient le feu sacré de la consommation de masse s'effacent du paysage.L'e-commerce, enfin, a tué le métier. En ligne, c'est le client qui joue à la marchande. En deux clics, il commande. En un, il paie. Internet représente, selon les secteurs, entre 5 % et 20 % des ventes.Employés polyvalentsQue vont devenir alors les 135.000 caissières de la distribution, soit 20 % des effectifs du secteur ? Les professionnels tablent sur une baisse de 5 % à 10 % dans les 5 ans. Les statistiques ont un angle mort. La grande majorité des effectifs des grandes surfaces sont des employés commerciaux, un statut polyvalent. Or la polyactivité empêche la précision des décomptes. En réalité, nombre de caissières exercent déjà un autre métier. Dans les magasins de proximités, ceux que l'on fréquente à Paris intra-muros, 90 % du personnel alterne entre l'approvisionnement des rayons et la caisse. Le pourcentage est de 60 % dans les supermarchés et de 20 % dans les hypers.

By |2019-12-12T20:54:55+00:00December 12th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Google’s new era

Co-founders Larry Page and Sergey Brin announced yesterday that they're stepping down from managing parent company Alphabet, paving the way for Google CEO Sundar Pichai to take the top spot. While they'll retain their seats on the company's board — as well as a combined 51 percent voting majority — the move makes Indian-born Pichai one of Silicon Valley's most powerful individuals.What's on his agenda now? Besides overseeing a broader portfolio, such as self-driving cars and health care innovations, the 47-year-old must also deal with Alphabet's increasing political and regulatory challenges.

By |2019-12-12T18:18:21+00:00December 12th, 2019|Scoop.it|0 Comments

France Plans a Revolution to Rein in the Kings of Big Tech | WIRED

CÉDRIC O, FRANCE'S DIGITAL AFFAIRS MINISTER O says that as with banks, governments could identify the “systemic” tech companies with the most power and target them with extra regulations. Those could include being forced to allow competitors access to their services or data for free or at controlled rates, a ban on acquisitions, and even specific hate-speech rules.“Tech platforms have a footprint in our economies and our democracies that is a huge challenge for public power.”Such ideas are unlikely to be popular with US tech companies or the top officials and tweeters of the Trump administration. But O claims that support for reforming antitrust rules to rein in tech is growing in the US, citing discussions he had this week with figures including Wheeler, Senator Brian Schatz (D-Hawaii), who favors a government crackdown on tech firms, and Stanford economist Doug Melamed, formerly a top lawyer on the Justice Department’s antitrust case against Microsoft.

By |2019-12-12T17:01:23+00:00December 12th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Le groupe Yves Rocher devient une entreprise à mission

Le 9 décembre, le groupe de cosmétiques Yves Rocher est devenu une entreprise à mission. Le groupe s’affirme même comme étant la première entreprise française d’envergure internationale devenant une entreprise à mission selon la loi Pacte (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation de l’Entreprise).Cinq missions sont désormais inscrites dans les statuts du groupe. Il s’agit de promouvoir le lien entre ses communautés et la nature, agir en faveur de la biodiversité sur ses territoires, développer l’innovation frugale et des actions de consommation responsable, faire de La Gacilly – berceau local du groupe dans le Morbihan en Bretagne – l’emblème d’un écosystème vertueux et offrir des expériences de bien-être grâce aux bienfaits de la nature. Le statut d’entreprise à mission impose qu’un organe de suivi, où les salariés sont représentés, vérifie la conformité des décisions de gestion de l’entreprise avec sa mission.Plus simplement, Yves Rocher s’engage à tout mettre en place pour reconnecter les gens à la nature et veut dédier l’ensemble de ses actions au bien-être de ses clients et celui de la planète, selon Bris Rocher, CEO de Groupe Rocher, petit fils du fondateur du groupe, cité par Ouest France.« Le but n’est pas de devenir l’entreprise la meilleure au monde mais de devenir la meilleure entreprise pour le monde », poursuit Bris Rocher. Le statut d’entreprise à mission permet aux sociétés commerciales de poursuivre officiellement dans le cadre de leur activité « un ou plusieurs objectifs sociaux et environnementaux ». Cela concerne toute mission d’intérêt collectif ou général, que ce soit la protection de l’environnement ou le maintien d’une implantation locale.

By |2019-12-12T15:45:06+00:00December 12th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Accor teste une nouvelle intelligence artificielle pour optimiser l’occupation de ses hôtels et leurs tarifs

Afin d’aider ses hôtels à optimiser leur taux de remplissage, le groupe Accor a développé un modèle prédictif alimentant leur solution de RMS (Revenue Management System). Les équipes centrales, dont le marketing, peuvent aussi adapter leurs actions et les campagnes. L’intelligence artificielle est testée dans 8 hôtels.Dans l’univers de l’hôtellerie, le « revenue management » est une activité centrale. Elle consiste à optimiser le taux de remplissage des chambres au meilleur prix. Le travail des revenue managers d’un groupe comme Accor revient à maximiser la recette moyenne (RevPar) lors des pics d’activité et à maximiser le taux de remplissage (T.O) pendant les périodes creuses.Pour améliorer ses performances, Accor développe depuis mars 2019 un modèle prédictif basé sur l’intelligence artificielle : Forecast Hotel. L’objectif est de délivrer une prévision du taux d’occupation sur 150 jours afin d’anticiper au mieux les périodes pleines et creuses, et ainsi d’optimiser les revenus grâce à une stratégie de prix adaptée.Un renfort pour définir la bonne stratégie prixAccor dispose déjà d’une solution de RMS centrale (Revenue Management System), Smart Pricing. La nouvelle solution, Forecast Hotel ne vise pas à s’y substituer mais à « alimenter » son interface avec des informations supplémentaires d’aide à la décision.Afin de fournir des prévisions, Accor collecte quotidiennement dans l’ensemble des hôtels les données issues des PMS (Property Management System ou logiciel de gestion de l’hôtel), c’est-à-dire de leur système de gestion (check-in, check-out, etc.). Ces données sont stockées dans le datalake.Fournir au quotidien une prédiction d’occupation« L’idée est de brasser toute cette Data avec des algorithmes de Data Science et de fournir en sortie des prédictions de taux d’occupation à notre outil Smart Pricing fourni par D-Edge, qui va venir en renfort du revenue manager de l’hôtel pour l’aider à appliquer la bonne stratégie de prix » confie un responsable du projet.Ces informations sont également remontées aux équipes centrales d’Accor, en charge de l’acquisition, du marketing, de la Business Intelligence , etc. A terme, ces informations permettront par exemple au marketing, à l’échelle d’une ville et plus seulement d’un hôtel, d’anticiper les fluctuations d’activité. En cas de baisse, le marketing pourra ainsi lancer une campagne ciblée sur la ville au profit de tous les hôtels concernés.Lire aussi : L’hôtelier Accor mise sur Alibaba pour développer sa clientèle chinoiseCes campagnes pourront être anticipées suffisamment en amont puisque l’objectif de l’application « Forecast Hotel » est de fournir quotidiennement – 2 heures après la clôture journalière de l’hôtel -, une prédiction d’occupation sur les 150 prochains jours.Une intelligence artificielle pensée pour 4000 hôtelsLes équipes techniques d’Accor ont prévu une solution capables de monter en charge sur 4000 hôtels grâce à un service Cloud managé chez Amazon Web Service. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est en pilote auprès de 8 hôtels. Des tests sur 250 hôtels ont été menés pour tester la capacité à monter en charge du produit.  Le modèle est développé en lien avec la Sofware Factory d’Accor, son usine logicielle, en cours de mise en place. « Nous travaillons main dans la main. Cela nous a permis tout de suite de bénéficier de pipelines de CI/CD [Continuous Integration/Continuous Delivery, c’est à dire une intégration continue/livraison continue]. »Des tests en quelques jours à l’échelle pour les Data ScientistsLes Data Scientists disposent quant à eux d’un « environnement flexible », surtout très proche de l’environnement cible de production. Cette exigence technique favorise l’automatisation des tests à l’échelle. « Les Data Scientists peuvent tout de suite tester leur algorithme pour un hôtel. En quelques jours, ils peuvent aussi passer à l’échelle sur 50 hôtels et valider rapidement leur modèle. »Afin de concevoir un MVP (Minimum Viable Product ou produit viable minimum) en quelques mois, Accor a composé une « feature team », sans fonctionnement en mode agile, comprenant un Machine learning Engineer, un Lead Data Engineer (spécialiste d’Amazon Web Services), un Ops (Chargé des opérations), un spécialiste en sécurité, un Product Owner et un coordinateur informatique (IT).

By |2019-12-12T15:44:41+00:00December 12th, 2019|Scoop.it|0 Comments

La Banque de France expérimentera une monnaie centrale digitale en 2020

La Banque de France annonce des expérimentations et un appel à projet pour la création d’une monnaie digitale de banque centrale en 2020.Cette monnaie numérique servira aux échanges interbancaires. C’est ce qu’a annoncé François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, ce mercredi 4 décembre. L’appel à projet sera lancé d’ici la fin du premier trimestre 2020.Pour expérimenter cette monnaie numérique interbancaire, la Banque de France travaillera avec des entreprises privées. Cette expérimentation pourra ouvrir la voie à une éventuelle monnaie électronique européenne, un « e-euro ».

By |2019-12-12T15:40:34+00:00December 12th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Deutsche Bank Strategist Predicts Crypto Could Replace Fiat Money

The End of Fiat Money?’ – Cryptocurrencies Are InevitableDeutsche Bank Research released a special edition of Konzept entitled “Imagine 2030” on Thursday. Konzept is a regularly published research report that addresses the fundamental issues driving the world of economics and finance. In the 84-page special edition, Deutsche Bank analysts discussed contrarian ideas of how the 2020s may evolve.Jim Reid, Global Head of Fundamental Credit, Strategy and Thematic Research at Deutsche Bank, wrote in the report: “While critics bemoan cryptocurrencies as constrained by regulatory hurdles, we believe the incentives of governments and card providers are such that digital currencies are inevitable.” He authored the section of the report entitled “The end of fiat money?” Reid detailed:The forces that have held the current fiat system together now look fragile and they could unravel in the 2020s. If so, that will start to lead to a backlash against fiat money and demand for alternative currencies, such as gold or crypto could soar.Cryptocurrencies Could Replace CashOne of the sections of the report discusses cryptocurrencies as “the 21st century cash.” Marion Laboure authored this section, with contribution from Anthony Chaimowitz, Market Research Lead for the EMEA and APAC regions at the bank. “Until now, cryptocurrencies have been additions, rather than substitutes, to the global inventory of money,” Laboure explained, asserting that “Over the next decade, this may change.” She elaborated:Overcoming regulatory hurdles will broaden their appeal and raise the potential to eventually replace cash.Laboure provided a comparison between the adoption rates of cryptocurrencies and the internet by examining the number of Blockchain wallet users and the number of internet users over multiple years. “It is early days but the curves are similar after adjusting for scale,” she claims. “Indeed, if current trends continue, there could be 200m blockchain wallet users in 2030.”

By |2019-12-11T23:46:07+00:00December 11th, 2019|Scoop.it|0 Comments

In the US, Netflix Grabs the Most Attention, but Its Reign Will Be Challenged – eMarketer Trends, Forecasts & Statistics

Netflix and YouTube may be the video platforms US adults are watching most, but their days at the top may be numbered. New services such as Disney+, HBO Max and Apple TV+ will fragment digital video viewing time even further. According to our first forecast on time spent watching Netflix and YouTube, both platforms will see their share of daily video time drop in the coming years.In 2018, Netflix surpassed YouTube as the most-watched video service, with an average daily time spent among adults of 23.2 minutes vs. 22.3 minutes, respectively. However, we estimate that, starting in 2020, Netflix’s share of daily video time will begin to decline—even as its time spent numbers continue to rise. Netflix’s share of daily video time will peak in 2019 at 27.0% and will decline to 25.7% by 2021.

By |2019-12-11T18:17:41+00:00December 11th, 2019|Scoop.it|0 Comments

En Corée du Sud, l’intelligence artificielle sert à recruter des demandeurs d’emploi

En Corée du Sud, le recrutement grâce à l'intelligence artificielle (IA), ces technologies qui reproduisent l'intelligence humaine avec des ordinateurs, est en plein essor. "Bonjour et bienvenue à cet entretien d’embauche par intelligence artificielle. Pour commencer l’interview, vérifions votre webcam et votre micro. Veuillez placer votre visage dans la zone indiquée puis cliquez sur le bouton..."En mars, pour recruter 800 employés, le conglomérat sud-coréen Lotte a fait appel à l'intelligence artificielle. C'est elle qui analysera les milliers de CV et lettres de motivation envoyés par les candidats. En janvier, le géant sud-coréen des processeurs, SK Hynix, a eu recours à une intelligence artificielle similaire à celle utilisée par Lotte pour évaluer des milliers de lettres de motivation. La société a tout de même précisé que ce serait un recruteur humain qui prendrait la décision finale d’embauche, après entretien. L'IA analyse la tonalité de la voix des candidatsQuant à la startup Midas IT, elle a présenté, début mars, un système d’entretien d’embauche mené par un ordinateur. Le candidat, face à son écran, répond à des questions et joue à des jeux, tandis que le robot analyse ses réponses, la tonalité de sa voix et même ses expressions faciales. L’entreprise s’est servie de ce système en 2017 pour choisir ses employés parmi 10 000 candidats.Il n’y a pas que la Corée du Sud qui s’intéresse à ces technologies plutôt étonnantes. Depuis l’année dernière, la multinationale anglo-néerlandaise Unilever fait passer, à ses candidats à l’embauche, un entretien préliminaire automatisé via un smartphone ou une tablette avant une éventuelle rencontre avec un recruteur humain.Gain de temps et d'argent, mais uniformisationLe premier avantage de ce système, c'est un gain de temps et d'argent. L'intelligence artificielle peut analyser, en quelques heures, des milliers de CV et de lettres de motivation. Ces robots recruteurs permettraient aussi de réduire la discrimination à l’embauche : Unilever aurait ainsi recruté des employés d’origines plus diverses depuis qu’elle a recours à ce système. Toutefois, il y a des inconvénients à cette méthode. "Des candidats interviewés par des robots racontent être mal à l’aise quand ils parlent à un ordinateur, ils assurent que l’expérience est pénible et pas naturelle", souligne le quotidien sud-coréen Joongang Ilbo. Il faut ajouter que la Corée du Sud est une société où la différence est peu valorisée, où la pression pour faire comme les autres est intense. On a du mal à voir comment un logiciel pourra évaluer positivement un candidat créatif, qui pense de façon originale. Pour se faire recruter, il faudra, littéralement, penser comme un robot.

By |2019-12-11T18:09:44+00:00December 11th, 2019|Scoop.it|0 Comments