Le procès très attendu de Waymo, la filiale de voitures autonomes de Google, contre Uber et sa filiale Otto vient d’être à nouveau reporté. Retour sur un litige qui secoue depuis des mois la Silicon Valley.

13 décembre 2016 à San Francisco l’équipe de communication d’Uber a donné rendez-vous à quelques journalistes au 737 Harrison Street, un ancien garage à Corvette dans Soma, un quartier de la ville pris d’assaut par les start-up. C’est derrière cette devanture rouillée que se cache l’une des technologies les plus en pointe de la Silicon Valley des voitures autonomes capables de conduire sans intervention humaine dans certaines situations. Celles-ci se préparent à renifler le bitume des rues de San Francisco avec des passagers à bord, après avoir foulé les routes de Pittsburgh.

Pour l’occasion, Anthony Levandowski, le patron de la division de voitures autonomes du géant des véhicules de transport avec chauffeur (VTC), fraîchement nommé à ce poste, a fait le déplacement. Même si le plafond est haut, impossible de ne pas remarquer sa taille de géant, qui le ferait presque tutoyer la cabine des camions stationnés dans l’entrée.

Ceux-ci ont été construits par l’équipe d’Otto, la start-up de poids lourds autonomes qu’il a créée en janvier 2016 et qu’Uber a rachetée huit mois plus tard pour 680 millions de dollars. Avant que les journalistes embarquent dans des  Volvo XC90 bardées de capteurs , Anthony Levandowski fait un petit discours pour se féliciter de la coopération avec le fabricant automobile suédois.

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