Monthly Archives: March 2018

IA : Face à la Chine et aux Etats-Unis, l’Europe doit émerger

La Chine mise beaucoup sur l'intelligence artificielle, à tel point qu'elle peut aujourd'hui concurrencer la Silicon Valley. L'Europe ne doit pas accumuler de retard si elle veut conserver sa souveraineté économique. Le mathématicien et député Cédric Villani, chargé par le gouvernement d'une mission sur le développement de l'intelligence artificielle (IA) remet son rapport ces jours-ci. Ce travail revêt une importance capitale à un moment décisif de la révolution numérique, qui, en impactant toutes les industries, va conditionner notre place dans l'ordre économique mondial. Alors que nous continuons à réfléchir aux enjeux de l'IA, les Etats-Unis et la Chine y investissent massivement et déploient de véritables stratégies nationales pour la développer. Voulons-nous simplement devenir une usine à produire des données dont les géants américains et chinois tireront toute la valeur ? La mission Villani aura, il faut l'espérer, l'effet d'un électrochoc et jettera les bases d'un plan d'actions d'envergure, idéalement européen, avant qu'il ne soit trop tard. Mais comment appréhender ce défi crucial et revenir dans la course ? Peut-être pouvons-nous tirer quelques leçons de la Chine.

By |2018-03-21T14:22:48+00:00March 21st, 2018|Scoop.it|0 Comments

Affaire Cambridge Analytica : dernière piqûre de rappel avant le RGPD

L'exploitation de 50 millions de profils Facebook, par l'entreprise Cambridge Analytica, rappelle la nécessité de renforcer la protection des données personnelles. En ce sens, l'application prochaine du RGPD est bienvenue. Depuis ce week-end, Facebook est dans la tourmente après les révélations du lanceur d’alerte Christopher Wylie. Cet ancien employé a contribué à la fondation de...

By |2018-03-21T14:21:43+00:00March 21st, 2018|Scoop.it|0 Comments

Uber’s Self-Driving Car Just Killed Somebody in Arizona. Now What?

AT ABOUT 10 pm on Sunday evening, a self-driving Uber struck and killed a woman crossing the street in Tempe, Arizona. The crash appears to be the first time a self-driving vehicle has killed someone—and could alter the course of a scantily regulated, poorly understood technology that has the power to save lives and create fortunes. The Tempe Police Department reports the Volvo XC90 SUV was in autonomous mode when the crash occurred, though the car had a human safety driver behind the wheel to monitor the technology and retake control in the case of an emergency or imminent crash. The woman, Elaine Herzberg, was transported to a local hospital, where she died from her injuries. The police department will complete its full report later today.

By |2018-03-21T07:24:20+00:00March 21st, 2018|Scoop.it|0 Comments

Cambridge Analytica CEO Alexander Nix Suspended Amid Scandals

Data consulting firm Cambridge Analytica, which worked with Donald Trump's 2016 presidential campaign, announced Tuesday that it has suspended its chief executive officer, Alexander Nix, pending an internal investigation. The news comes as Cambridge and its British counterpart, SCL, face a barrage of questions over how their companies managed 50 million Facebook users' data, and also whether Nix and other executives use dirty tricks like extortion and fake news on behalf of their clients, as they appear to discuss freely in a recent undercover video filmed by British news network Channel 4 News. Cambridge Analytica's board of directors announced the suspension on the company website, writing, "In the view of the Board, Mr. Nix’s recent comments secretly recorded by Channel 4 and other allegations do not represent the values or operations of the firm and his suspension reflects the seriousness with which we view this violation."

By |2018-03-21T07:23:53+00:00March 21st, 2018|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – Seriez-vous prêt à vous faire vitrifier le cerveau pour le télécharger plus tard ?

C’est à la startup américaine Netcome que revient cette idée bizarre. Vitrifier le cerveau, par un procédé breveté, pour préserver, en état de fonctionnement, les connexions neuronales. Puis le conserver pendant un nombre indéterminé d’années, jusqu’au moment où l’on saura le télécharger sur un support capable de refaire fonctionner les synapses engourdis. L’opération séduit déjà une file d’attente de personnes un peu mégalomaniaques qui souhaitent transmettre leur précieuse cervelle à la postérité. Le hic, c’est que l’opération est fatale. Une fois votre cerveau vitrifié, vous ne ferez plus partie de ce monde. Il vous faudra attendre un peu pour voir le prochain... Nectome, cette startup fondée en 2016 par deux chercheurs du MIT, espère offrir une application commerciale d'un nouveau procédé de préservation du cerveau, appelé "cryoconservation stabilisée à l'aldéhyde". Le processus, qui aboutit à ce que le cerveau soit "vitrifié" - le terme que la startup emploie pour désigner essentiellement la transformation du cerveau en verre - est suffisamment prometteur pour qu'il ait remporté deux prix de la Fondation pour la préservation du cerveau, pour avoir préservé le cerveau d'un lapin en 2016 et le cerveau d'un cochon en 2018. L'entreprise a obtenu une importante subvention fédérale du U.S. National Institute of Mental Health, et collabore avec Edward Boyden, un des meilleurs neuroscientifiques du MIT. Le secret de la startup est de préserver votre cerveau dans une solution vitrifiante qui scelle efficacement toutes les connexions neurales dans un état semblable à celui du verre. La startup espère ainsi conserver le précieux organe intact, pendant des dizaines, des centaines voire des milliers d’années, jusqu’au jour où quelqu’un trouvera le moyen de le modéliser dans un logiciel. Tout cela paraît très joli, mais il y a un gros inconvénient. Pour que le processus de vitrification préserve un cerveau suffisamment intact pour laisser l'espoir d'un chargement ou d'un réveil précis, il doit être effectué au moment de la mort. Ou, plus précisément, la vitrification doit être la cause du décès : le sujet/client/victime voit le flux sanguin vers son cerveau remplacé par les produits chimiques de vitrification qui préservent la structure neuronale, mais tuent le patient. Plus macabre encore, le processus ne fonctionne pas si le sang est refroidi. Il faut donc mettre en œuvre la vitrification pendant que le cœur bat encore… Nectome estime que son service est légal dans certains États américains dotés de lois rigoureuses sur l'euthanasie, y compris en Californie, où des lois sur le " décès dans la dignité " sont en vigueur depuis deux ans. Cependant, même dans ce cas, la société ne prévoit pas d'utilisation réelle de ses services avant 2021. L'autre inconvénient de Nectome est que, comme la plupart des entreprises de cryopréservation, l'entreprise n'a pas la moindre méthode réelle pour relancer ou télécharger les cerveaux qu'elle stocke. Nectome, selon ce qu’on lit sur son site web, espère démontrer une simulation entièrement téléchargée d'un "réseau de neurones biologiques" vers 2024.

By |2018-03-21T07:15:56+00:00March 21st, 2018|Scoop.it|0 Comments

Le secret des marques accueillantes

My home is your home Les magasins ne sont plus des magasins; ils sont des histoires dans lesquelles évoluent les clients, ces nouveaux personnages principaux, au centre des attentions. La tendance « feel like home » ou « comme à la maison » s’exerce depuis quelques années. Le but ? Faire en sorte que le client se sente comme chez lui, passe du temps dans le lieu et intègre la boutique comme un réflexe de son quotidien.

By |2018-03-21T07:14:25+00:00March 21st, 2018|Scoop.it|0 Comments

Publicité numérique et encadrement des algorithmes

En 2016, le montant de l’investissement publicitaire sur Internet a dépassé, pour la première fois en France, celui de l’investissement publicitaire à la télévision. Or les algorithmes occupent une place de plus en plus importante dans les achats d’espace sur le Web, ce qui pose de nombreuses questions éthiques et législatives. Montée en puissance des algorithmes Le marché de la publicité numérique avoisine aujourd’hui les 3,5 milliards d’euros. Alors que jusqu’ici la publicité concernait principalement l’affichage sur les sites web (display) et l’achat de mots-clefs (Google AdWords), l’achat d’espace publicitaire automatisé (qualifié « d’achat programmatique ») a fait son apparition. Le profilage de l’internaute s’effectue grâce ses traces de navigation et permet de prédire, à chaque instant, son intérêt pour une annonce. Il est donc possible de calculer en temps réel, grâce à des algorithmes, une valeur pour l’espace publicitaire présent sur la page qu’il en train de consulter. L’usage d’algorithmes a pour avantage d’afficher des bannières correspondant à nos intérêts, mais leurs utilisations non contrôlées comportent des risques. En effet, l’opacité de leur fonctionnement impacte les comportements des internautes sans qu’ils n’en aient conscience. Qui plus est, les algorithmes bénéficient parfois d’une confiance exagérée, alors que leurs résultats peuvent être discriminatoires. Se pose ainsi la question de la neutralité et de l’éthique des algorithmes. Cette dernière doit reposer sur la compréhension de la manière dont nous sommes reliés à ces nouvelles technologies. Elle implique de s’intéresser d’une part à l’appréhension des algorithmes par le droit, et d’autre part à l’évolution de l’écosystème de la publicité numérique. Face à ces nouveaux défis, il serait judicieux de se concentrer non pas sur les données traitées, mais sur les algorithmes eux-mêmes, en mettant en place des systèmes capables de les tester et les contrôler afin d’en prévenir les conséquences dommageables.

By |2018-03-21T07:13:26+00:00March 21st, 2018|Scoop.it|0 Comments

Unilever rapatrie son siège londonien aux Pays-Bas

Après un an d'hésitation, le géant des produits de grande consommation a décidé d'établir son siège à Rotterdam, plutôt qu'à Londres. Shocking! Le fabricant de la Marmite, la célèbre pâte à tartiner si prisée des anglais, renonce à sa nationalité britannique. Après presque un an de réflexion, le géant anglo-néerlandais des produits de grande consommation dans l'alimentaire et l'hygiène a décidé mercredi de devenir 100% néerlandais en choisissant de renoncer à son siège de Londres pour ne conserver que celui de Rotterdam. La structure bicéphale du groupe, sous laquelle il opère depuis la fusion du néerlandais Margarine Unie et du britannique Lever Brothers en 1929, a vécu. Jusqu'à présent, « Unilever était détenu par deux sociétés cotées séparément et opérant sur la base d'accords complexes, destinés à maintenir la parité entre les droits de ses actionnaires respectifs », rappelait le groupe jeudi. Le géant de la cosmétique et de l'agroalimentaire, qui commercialise notamment les déodorants Axe, les soupes Knorr et les thés Lipton, avait non seulement deux sièges sociaux, mais aussi deux conseils d'administration - composés des mêmes membres. L'organisation bicéphale n'avait été altérée qu'en 2005 : la structure du conseil avait alors été modifiée en optant pour un seul directeur général, contre deux auparavant.

By |2018-03-15T17:36:24+00:00March 15th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Amazon didn’t kill Toys ‘R’ Us. Here’s what did – Mar. 15, 2018

Don't blame Amazon for the death of Toys "R" Us. It's true, online shopping didn't help matters, but the struggles of Toys "R" Us predate the boom in online shopping. Many of its wounds were self-inflicted. The company's biggest problem: It was saddled with billions of dollars in debt. That debt stopped it from making the necessary investment in stores. And that meant an unpleasant shopping experience that doomed the chain. The company told employees Wednesday that it would close or sell its US stores after 70 years in business. "If you're going to have that breadth of inventory, you need someone in the store to help you find it, help you experience it," said Greg Portell, lead partner at retail consultant A.T. Kearney. "It's hard to sell toys in a cold, warehouse environment." Even Toys "R" Us CEO David Brandon conceded in an SEC filing last fall that the company had fallen behind competitors "on various fronts, including with regard to general upkeep and the condition of our stores." Toys "R" Us' debt problems date back to well before Amazon (AMZN) was a major threat. Its debt was downgraded to junk bond status in January of 2005, at a time when Amazon's sales were just 4% of their current level.

By |2018-03-15T17:35:59+00:00March 15th, 2018|Scoop.it|0 Comments

10 reasons why Superbrands 2018 is a worthless list

Superbrands is back. Again. With another shit-filled annual compendium of hoo haa, I give you the 2018 UK Superbrands top 20. The Superbrands organisation describes its list as the “definitive benchmark for brands who’ve set the agenda, outwitted the competition and built enviable reputations”. OK then, if you say so. From where I am standing this year’s list makes just as little sense as all its equally ridiculous predecessors, but that will not stop naïve journalists covering the thing with the kind of reverence and analysis it so clearly does not merit. I’ve been trying for more than a decade to point out the utter, utter, utter pointlessness of Superbrands. I’ve talked about everything from the ridiculous sample to the bonkers methodology and the strangely mercurial results that seem to bounce all over the shop from year to year – almost as if the whole Superbrands system was built on a highly unreliable, random set of data points. But I have failed. Abysmally. Like a bad case of the clap that inevitably engulfs your genitals every year, or that old single sock with the hole that you swear you threw away but reappears at the bottom of your laundry basket, or that horrendous kebab that you inhaled at 4am and continue to taste three days later, Superbrands just keeps coming back. That is despite the fact that the only thing super about it is the massive flashing headache that it gives me and every other self-respecting marketer when the results emerge, and bemused journos try to explain why an airport beats toilet paper for the nation’s consumer affections. Superbrands’ wonky methodology rates BP as more super than Burberry, and Shell a better brand than John Lewis. I think the genius of Superbrands is in the list itself. Put anything into a top 20 or a top 10 and journalists from near and far are hypnotically drawn to the results, finding it impossible not to open their laptops and start writing plausible nonsense to explain why a beans manufacturer has beaten a German automotive brand to eighth place in this year’s table.

By |2018-03-15T08:12:35+00:00March 15th, 2018|Scoop.it|0 Comments