Ces "robots tueurs" sont encore très peu à être déployés. La formule, volontairement simpliste, désigne des armes conçues pour détruire et neutraliser, capables de prendre la décision de tuer sans intervention humaine. En 2015, Le Monde notait l’existence de "mitrailleuses intelligentes", les SGR-A1, installées par la Corée du Sud dans la zone démilitarisée qui la sépare de la Corée du Nord.

Conçus par Samsung, ces robots militaires sont capables de déceler, de jour comme de nuit, les mouvements d’un intrus et de tirer de façon autonome sur une personne ou un véhicule en approche. Des drones semi-autonomes capables d’envoyer des fléchettes à décharge électrique, du gaz lacrymogène et des projectiles contenant du gaz poivre existent déjà également, relève Amnesty International. L’association précise que certains d’entre eux ont été utilisés pour envoyer du gaz lacrymogène sur des manifestants à Gaza.

"L’objectif est d’aboutir à ce que les États s’engagent sur un traité d’interdiction juridiquement contraignant de ces armes pour 2019", explique auprès de BFM Tech Tony Fortin, chargé d’études à l’Observatoire des armements (Obsarm). "Pour l’heure, certains États ne souhaitent pas un traité mais une simple déclaration, voire rien du tout",  En l’absence de réelles contraintes, la logique industrielle pourra inciter à poursuivre des recherches pour rester dans la course.

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