D’ici quatre ans, Jean-Luc Robert, le CEO et développeur de Kyriba, entend multiplier par cinq les revenus de l’éditeur, à plus de 500 millions de dollars. Rien qu’en 2018, 229 nouveaux clients ont souscrit à ses solutions de gestion des risques de liquidité (trésorerie, paiement, change), de pertes de données, et de plus en plus des risques de non-conformité.

« Dans un marché totalement globalisé, la protection contre les variations de change et de liquidité sont devenus un facteur de gestion de risques essentiel des entreprises, explique-t-il. Les enjeux croissants de lutte contre la fraude et la conformité imposent aux entreprises de savoir où est le cash, comment protéger ces flux, et de plus en plus suppose d’en connaître la provenance »

De concurrentes, les banques deviennent clientes

Un vaste marché s’ouvre aux logiciels multibancaires, selon lui. « Les entreprises voient dans les banques un risque de contrepartie, et dépendre d’un seul logiciel propre à chacune est jugé trop risqué. Les directions financières des entreprises ne veulent pas non plus avoir à implémenter des solutions informatiques lourdes, longues à mettre en place et coûteuses ». D’ailleurs, les banques elles-mêmes utilisent les solutions Kyriba pour enrichir leurs offres, à l’instar de HSBC ou de Crédit Agricole.

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