Facebook aussi. Comme Amazon, Apple, Microsoft et Google, la firme de Menlo Park a admis avoir écouté certaines conversations de ses utilisateurs. Un aveu consécutif aux révélations de Bloomberg, selon lesquelles la firme a payé des centaines de contractuels pour retranscrire des enregistrements audio envoyés sur son application Messenger.

« Tout comme Apple ou Google, nous avons suspendu l’écoute des enregistrements sonores par des humains il y a plus d’une semaine », explique Facebook dans un communiqué transmis à l’agence financière. Depuis 2015, la firme employait des sous-traitants, dont l’entreprise TaskUs, pour vérifier que son intelligence artificielle interprétait correctement les messages audio envoyés sur Messenger.

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Les extraits sonores transmis à ces prestataires étaient anonymisés et ces derniers ne savaient pas ce que Facebook faisait de leurs retranscriptions, précise Bloomberg.

Celles-ci peuvent servir, grâce à l’identification de mots-clefs, à affiner le ciblage publicitaire, voire à calibrer le fil d’actualités de l’utilisateur en fonction de ses centres d’intérêt, comme  le soutenait en 2016 un reportage diffusé sur une chaîne locale américaine.

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