Nikolay Storonsky a fondé Revolut en 2015. (Kimberly White/Getty Images for TechCrunch/AFP)

Revolut n’est pas seulement douée pour attirer les clients. Elle sait aussi séduire les investisseurs : la néobanque britannique, qui n’a pas encore fêté ses 5 ans, a annoncé ce mardi avoir levé 500 millions de dollars (460 millions d’euros), un nouveau record pour une fintech européenne.

Revolut avait déjà  levé 250 millions de dollars en 2018 auprès de plusieurs fonds, notamment le fonds russe DST Global. Cette fois, c’est le fonds américain TCV qui a mené le tour de table avec plusieurs autres investisseurs (DST Global, Lakestar…) valorisant la fintech de Nikolay Storonsky aux alentours de 5,5 milliards de dollars. Lors de la levée de fonds de 2018, l’entreprise était valorisée 1,7 milliard de dollars.

Rentabilité et offres payantes
Revolut, qui compte 2.150 salariés, a connu une croissance stratosphérique à l’image des autres acteurs du secteur (N26, Monzo…). La fintech, qui aime se comparer à un « Amazon de la banque », a développé de nombreux services : transfert d’argent instantané, paiement multi-devises et, plus récemment, achat et vente de cryptomonnaies, trading, assurances (notamment pour les voyages)… 

Avec la licence bancaire obtenue en 2018 en Lituanie, et celle d’établissement de paiement au Royaume-Uni, elle a développé de nouveaux produits comme les crédits à la consommation. Revolut travaille d’ailleurs sur d’autres offres de crédit, qui pourraient éventuellement aller jusqu’au prêt immobilier… « Leur capacité à innover est leur principal atout », explique Julien Maldonato, associé conseil Innovation chez Deloitte.

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