Le marché des NFT, ces actifs uniques dont la propriété et la traçabilité sont assurées par une blockchain, est un véritable bestiaire numérique, où les investisseurs achètent des singes , des canards, des chats , des pingouins, ou encore des chauves-souris – tous virtuels. Chaque crypto collection est déclinée en plusieurs milliers de personnages dont les caractéristiques (couleur, forme, habits…) varient de manière aléatoire.

Ce sont ces collections qui concentrent l’essentiel des volumes des NFT et des profits pour les traders les plus habiles. Ils parviennent à identifier quels seront les actifs les plus rentables, comme leurs homologues des marchés traditionnels le font sur les actions. Une minorité y parvient, et empoche des sommes considérables à la clé.

Sur OpenSea, la principale plateforme de NFT, 12.000 investisseurs-traders expérimentés (3,6 % des intervenants) se sont approprié près de 600 millions de dollars de profits en seulement six mois l’an dernier, selon une étude (1). Ils ont empoché la moitié des bénéfices réalisés.

Parmi les investisseurs à succès emblématiques sur les NFT figurent des anciens sportifs comme Jake Paul, ancien boxeur et collectionneur passionné, des stars des réseaux sociaux comme les youtubeurs Richard Bengston ou Scotty Sire, d’anciens financiers comme Jordan Belfort, le loup de Wall Street, et des personnalités du monde des cryptos comme le trader Michael Novogratz. Son nouveau fonds, spécialisé sur les NFT, a levé 325 millions de dollars. 9 % des investisseurs institutionnels clients de Goldman Sachs interrogés en mars ont manifesté leur intérêt pour cette nouvelle classe d’actifs du secteur des cryptos.

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