Le projet de Renault se précise. Trois mois après avoir évoqué son idée de séparer ses activités dans la voiture électrique, d’une part, et dans la voiture thermique, d’autre part, la direction du groupe au Losange a présenté son projet à ses salariés en France, au cours d’un comité économique et social qui s’est tenu ce jeudi.

Il ne s’agit en réalité pas d’une scission, mais de la création de deux structures distinctes, via une filialisation de certaines activités. La direction a précisé les activités concernées, en détaillant les sites et le nombre de salariés qui seraient regroupés dans chacune d’entre elles.

Comme annoncé en février , la structure destinée à rassembler les activités électriques et logicielles de Renault sera basée en France. Elle comprendra les usines de Cléon (moteurs) et de Renault Electricity (le pôle du Nord de la France constitué autour de l’usine de Douai), une partie du Technocentre de Guyancourt, Renault Software Lab, et le site d’essais Lardy. Dotée des fonctions support correspondantes, cette entité autonome « pourrait rassembler plus de 10.000 salariés à l’horizon 2023 », explique le groupe dans un communiqué.

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