Pour la première fois à San Francisco, une entreprise a commencé à offrir à quelques clients un service payant de voitures autonomes, comme un Uber sans chauffeur. Il s’agit de Cruise, une start-up locale qui avait été rachetée par General Motors en 2016. Depuis février, elle est de nouveau dirigée par l’un de ses fondateurs, Kyle Vogt.

L’entreprise a reçu le feu vert des autorités californiennes début juin et lancé dans la foulée un service commercial dans certaines rues de San Francisco. Pour l’instant, seule une trentaine de voitures offrent une vraie expérience de conduite sans chauffeur. Ce service est par ailleurs limité à des horaires nocturnes, dans le quart nord-ouest de la ville, un quartier généralement peu animé le soir.

Malgré ces limites, la nouvelle est un coup dur pour ses concurrents. Parmi eux, Waymo – une filiale d’Alphabet, la maison mère de Google – et Zoox, qui appartient à Amazon, testent pour l’instant leurs voitures dans la ville californienne, mais sans pouvoir accepter des clients payants. Une autre start-up, Argo AI, qui a le soutien de Ford et de Walmart, a démarré son activité à Miami et à Austin. Elle se tourne de plus en plus vers la livraison, un secteur plus intéressant que le transport de passagers, selon le patron du constructeur automobile américain.

Waymo, un précurseur en panne ?
La filiale d’Alphabet est la première entreprise au monde à avoir lancé un service commercial de taxis sans chauffeur. Cette expérience a démarré fin 2018 à Phoenix, capitale de l’Arizona, et d’autres villes à proximité. Depuis cette date, Waymo a reçu l’autorisation de tester ses véhicules sans chauffeur à San Francisco, dans certaines parties de la ville, mais il n’a pas encore le droit de faire payer des clients pour ce service.

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