Les applications de transports devront elles aussi faire de la prévention. C’est ce qu’indique un décret publié au Journal officiel le 3 août dernier. Concrètement, les sites et applications de guidage GPS comme Waze, Google Maps, Mappy ou encore Bonjour RATP vont devoir mieux informer les usagers sur l’impact négatif de leurs trajets sur l’environnement et leur santé.

Dans le détail, dès qu’un utilisateur planifiera un trajet, le résultat devra afficher une estimation de la pollution causée, avec les quantités de gaz à effet de serre et de polluants dans l’air, comme les oxydes d’azote ainsi que les particules fines. Par ailleurs, les applications devront « mettre en avant » les « propositions d’itinéraires dont l’impact est le plus faible en termes d’émissions de gaz à effet de serre ».

Trajets alternatifs
Si le trajet de l’utilisateur comprend un passage en voiture sur une portion où la vitesse maximale autorisée est supérieure ou égale à 110 km/h, les plateformes devront proposer des itinéraires alternatifs permettant une baisse de 20 km/h de la vitesse, et donc une baisse des émissions.

Les applications devront également « s’efforcer de proposer » des itinéraires de délestage « évitant l’usage massif de voies secondaires non prévues pour du trafic intensif », sauf si ces détours permettent de gagner plus de 10 % du temps de trajet restant, ou qu’il y a des travaux sur la voie principale.

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