Le projet ressemble à du Jules Verne et c’est en effet ce romancier visionnaire qui évoque le premier, dans une de ses nouvelles, un train circulant à 1500 kilomètres/heure à l’horizon 2889. L’idée ne pouvait laisser indifférent Elon Musk, l’homme le plus riche de la planète, créateur de deux réussites industrielles, Tesla et Space X.

Comme le réseau social Twitter, qu’il voulait racheter au prix de 44 milliards de dollars, l’Hyperloop s’inscrira dans la colonne débit du fantasque milliardaire. De toute évidence, ce train du futur qui ferait passer le TGV pour un tortillard ne verra jamais le jour. Ce n’est pas sans répercussions pour le grand Sud-Ouest.

Si plusieurs entreprises planchent toujours sur le sujet, la mise en place de ce mode de transport futuriste reste toujours en quai. Y compris en France
Elon Musk a annoncé son projet d’Hyperloop il y a dix ans, en juillet 2012. L’originalité de ce train est qu’il ne circule pas sur des rails. Il se présente sous la forme de capsules, pouvant transporter voyageurs ou marchandises, qui se déplacent sous vide dans un double tube surélevé, grâce à une propulsion électromagnétique. D’où la capacité d’atteindre la vitesse surréaliste de 1500 kilomètres/heure.

Pour insensé qu’il paraisse, le projet Hyperloop séduit de nombreux industriels, surtout en Californie, dans le Nevada et au Canada, ainsi que des élus locaux, notamment en Haute-Vienne et à Toulouse. En 2018, une start-up de Toronto, TransPod, a choisi le village de Droux, près de Limoges, pour installer une piste d’essais de 3 kilomètres, sur une portion désaffectée de ligne ferroviaire. Son véhicule serait censé frôler les 1000 kilomètres/heure. Le permis de construire avait été déposé en août 2018 mais, deux ans plus tard, rien n’avait bougé et le Covid ne peut en être tenu pour seul responsable, malgré les dénégations volontaristes des dirigeants de TransPod qui ont obtenu une aide régionale de deux millions d’euros.

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