Ateliers des Lumières, AURA Invalides, « Odyssée Sonore » au Théâtre Antique d’Orange… La technique du vidéo mapping, qui consiste à projeter de la lumière ou des vidéos sur des structures en relief, séduit de plus en plus de lieux touristiques et culturels. Comment expliquer cet engouement ? Nous avons interrogé Antoine Manier, Directeur de l’association Rencontres Audiovisuelles, qui développe des expériences en vidéo mapping depuis 10 ans dans le monde entier.

Comment expliquer l’essor du vidéo mapping en France ?

Antoine Manier, Directeur de l’association Rencontres Audiovisuelles

Le vidéo mapping existe sous cette forme depuis 20 ans déjà, mais son développement a connu une accélération ces dernières années, notamment avec l’amélioration des vidéoprojecteurs. Désormais, la technologie est moins coûteuse et plus puissante. On peut voir des mapping monumentaux partout, même dans les petites villes. Des lieux, comme l’Atelier des Lumières, utilisent la technique et l’écriture du mapping. Le mapping immersif, lui, est plus récent. Il a connu une accélération ces 5 dernières années au niveau international. Des versions ponctuelles ont également fleuri dans les musées. Il y a donc deux aspects du mapping aujourd’hui : des lieux dédiés à la diffusion d’œuvres en vidéo mapping ou des lieux existants que l’on équipe. L’arrivée de l’intelligence artificielle générative vient impacter le modèle économique en baissant les coûts. Cela permet de démocratiser le vidéo mapping.

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