HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Kenya : une prothèse bionique est fabriquée à partir de déchets électroniques

By |March 19th, 2023|Categories: Scoop.it|

Les cousins Moses Kiuna et David Gathu ont construit leur première prothèse de bras avant de mettre au point une prothèse de bras bionique conçue à partir de détritus électroniques. Des portraits d’Albert Einstein sont accrochés aux murs d’un laboratoire de fortune dans la périphérie de Nairobi, source d’inspiration pour deux innovateurs kényans autodidactes qui ont mis au point un bras bionique à partir de déchets électroniques. Les cousins Moses Kiuna, 29 ans, et David Gathu, 30 ans, ont construit leur première prothèse de bras en 2012 après que leur voisin a perdu un membre dans un accident du travail. Mais le duo ne s’est pas arrêté là et a apporté de nombreuses améliorations pour son dernier prototype, une prothèse de bras bionique. L’appareil utilise un casque pour capter les signaux du cerveau et les convertir en courant électrique, qui est ensuite envoyé à un émetteur qui relaie sans fil les commandes au bras. Et le tout prend moins de deux secondes. “Nous avons vu des personnes vivant avec un handicap confrontées à de nombreuses difficultés et nous voulions qu’elles (se sentent) beaucoup plus aptes“, dit David Gathu. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), parmi les plus pauvres dans le monde, seule une personne sur dix a accès à ces prothèses, en raison de son coût prohibitif. “Nous avons remarqué que le Kenya importe des prothèses qui coûtent cher“, soutient Moses Kiuna. “Alors nous nous sommes demandé comment pouvons-nous résoudre nos propres problèmes?“, poursuit-il. DÉCHETS ÉLECTRONIQUES La réponse est venue d’un lieu inhabituel : la décharge. Depuis le lycée, les cousins parcourent les dépotoirs autour de la capitale kényane à la recherche de déchets électroniques pour les réutiliser. Les deux compères ont appris seuls, David Gathu a abandonné l’école à 17 ans, quand Moses Kiuna a rapidement quitté les bancs de l’université. Les étagères poussiéreuses du laboratoire de fortune à côté de la maison de leur grand-mère sont remplies de livres scientifiques tandis que les murs en tôle sont recouverts de tableaux détaillant l’anatomie humaine. “Nous avons étudié la neurophysiologie en lisant des livres et en nous asseyant avec des médecins pour qu’ils nous expliquent des concepts“, se remémore David Gathu. Et ce n’est qu’une des nombreuses inventions imaginées par les deux cousins. Lors de la pandémie de Covid-19, ils ont construit un appareil pour stériliser les billets de banque à l’aide de la technologie infrarouge. Les cousins ont également mis au point un générateur d’énergie verte, qui convertit l’oxygène en électricité, avec pour objectif de lutter contre le changement climatique. “MOTEUR DE L’AVENIR” “Ils sont la preuve que les Africains peuvent apporter une contribution significative à la technologie et à la science telles que nous les connaissons“, juge Mukuria Mwangi, fondateur de l’école Jasiri Mugumo à Nairobi. M. Mwangi, qui invite régulièrement les deux cousins à encadrer les enfants de son établissement, âgés d’entre 2 et 10 ans, critique le système éducatif kényan qui ne fait pas assez, selon lui, pour encourager l’innovation. “L’innovation n’est pas une discipline exploitée dans nos écoles, alors que c’est le moteur de l’avenir“, soutient-il. Le duo ne réussit pour l’instant pas à vivre de ses inventions. “Nous avons de nombreuses autres idées que nous pouvons rendre viables commercialement, mais nous manquons de financement et de soutien“, déplore David Gathu.

L’agence des fréquences traque un particulier hyper sensible qui perturbe les émissions radio

By |March 19th, 2023|Categories: Scoop.it|

A la fin de l’été 2022, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) a reçu une plainte d’un opérateur mobile concernant une station relais de la commune de Sarreguemines (57). Cette station était brouillée sur les bandes de fréquences 800 MHz, 900 MHz, 1 800 MHz, 2 100 MHz et 2 600 MHz. Même le Wifi était brouillé Après avoir informé le procureur de la République de Sarreguemines, des agents assermentés de l’ANFR se sont rendus sur place pour mener leur enquête. Sur place, toutes les bandes de téléphonie mobile utilisées par ce relais pour la 2G, la 3G et la 4G étaient affectées. Le brouillage concernait même le GPS et le Wifi dans la bande 2, 4 GHz. Selon les professionnels, un brouilleur d’ondes était actif dans les environs. Or c’est un équipement interdit au public. Les agents de l’ANFR ont parcouru les rues de Sarreguemines avec un véhicule équipé d’un radiogoniomètre Les agents ont utilisé un véhicule laboratoire surmonté d’un radiogoniomètre afin de se guider sur le niveau d’émission du signal perturbateur. Ils ont parcouru les rues de Sarreguemines. Ils ont atteint le niveau maximum face à un immeuble de plusieurs étages. Ils ont poursuivi à pied, pour identifier l’appartement où était caché le brouilleur. Via un récepteur, les agents ont pointé chacune des fenêtres de la façade et détecté celle qui produisait un niveau d’émission plus élevé. L’appartement suspect a été localisé. Mais par prudence,  les agents ont demandé l’assistance du commissariat de police de Sarreguemines. Ils ont alors pu pénétrer dans l’appartement. Les murs étaient tapissés d’aluminium et de couvertures de survie. L’occupant des lieux présenta le brouilleur multi-bandes qu’il utilisait à l’origine des perturbations. Il a expliqué qu’il était électro hypersensible. C’était la raison pour laquelle il avait équipé son appartement de tapisseries métalliques, dans l’espoir d’en faire une cage de Faraday. Quant au brouilleur, il l’utilisait à des fins thérapeutiques. La personne dormait mieux près du brouilleur d’ondes allumé Selon l’ANFR, cette personne craignait la présence d’ondes, mais constatait que ses symptômes disparaissent chaque fois qu’elle s’installait à côté de son brouilleur allumé et qu’elle dormait beaucoup mieux dans sa proximité immédiate. L’ANFR indique qu’il s’agit d’un paradoxe puisqu’un brouilleur émet lui-même des ondes afin de perturber les signaux légitimes. Les émissions électromagnétiques du brouilleur étaient particulièrement fortes dans l’appartement Selon l’ANFR, les effets du brouilleur étaient amplifiés par les murs tapissés d’aluminium et ce blindage artisanal favorisait des échos multiples et entravait leur sortie. Conséquences, les émissions électromagnétiques du brouilleur étaient particulièrement fortes dans l’appartement. Mais le brouilleur était suffisamment puissant, puisqu’il agissait tout de même sur l’antenne relais situé à plusieurs centaines de mètres. Une fois que ce brouilleur a été mis hors tension, l’opérateur télécoms a confirmé que le brouillage dans le quartier avait cessé. L’histoire ne s’arrête pas là. Quatre jours plus tard, l’ANFR a été mise au courant de la reprise du brouillage sur cette même antenne, mais cette fois-ci de manière intermittente, et de nuit. Les agents de l’ANFR se remettent en action et retombent sur le même immeuble. Le brouillage provient du même particulier. Quatre mois plus tard, une perquisition dans l’appartement met en évidence deux brouilleurs multi-bandes. Cette fois-ci, le brouilleur testé affectait aussi, en plus des autres services, la technologie 5G dans la bande de fréquences 3,5 GHz – qui jusque-là n’avait pas été impactée. Confiscation des quatre brouilleurs La personne concernée, après 9 mois, a comparu devant le Tribunal Judiciaire de Sarreguemines pour les faits de détention et d’utilisation illégale de brouilleur d’ondes. L’ANFR a apporté des explications sur les risques posés par les brouilleurs d’ondes. Le tribunal a déclaré cette personne coupable des faits qui lui étaient reprochés, mais le procureur de la République, ayant considéré qu’il n’y avait pas eu « d’intention de perturber l’ordre public ou de commettre un acte de délinquance », a demandé la simple confiscation de ses quatre brouilleurs, ainsi que le paiement du droit fixe de procédure.

Les grandes écoles s’interrogent sur leur avenir

By |March 19th, 2023|Categories: Scoop.it|

Où en sont les grandes écoles, cinquante ans après la création de leur association, dont la vocation était, après mai 1968, de promouvoir un modèle de formation plus proche des entreprises ? Pour la Conférence des grandes écoles (CGE), les défis sont nombreux. L'association prépare d'ailleurs un appel à projets pour « imaginer les grandes écoles du futur », a annoncé lundi son président Laurent Champaney, candidat à un deuxième mandat. Dans les débats qui se sont tenus lundi, lors d'un colloque anniversaire à la Cité internationale universitaire de Paris, « l'excellence » a souvent été mise en avant. Que recouvre-t-elle aujourd'hui, alors que les grandes écoles sont régulièrement pointées du doigt pour leur manque de diversité sociale ? La sélectivité « fait peur » « Quels que soient les efforts que l'on fait, la proportion de vrais boursiers n'est pas du tout importante, regrette Pierre Mathiot, à la tête de Sciences Po Lille. La très grande sélectivité est synonyme d'attractivité, mais elle fait peur aux candidats de milieux populaires et c'est dommage, car ceux qui entrent réussissent aussi bien. » Il faudrait que tous les élèves boursiers soient accompagnés, dès la quatrième, par un établissement d'enseignement supérieur, plaide-t-il. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Ecoles de commerce : le gouvernement renonce à son projet de réforme des classes préparatoires DECRYPTAGE - Parcoursup : le gouvernement veut faire le ménage parmi les écoles privées lucratives Les classes préparatoires installées en région sont souvent présentées comme un réservoir de diversité. Encore faut-il y « recruter » assez d'élèves, insiste le président de l'association des proviseurs de lycées de classes préparatoires, Joël Bianco, qui évoque le « tassement » des effectifs de certaines prépas. Dans la filière économique et commerciale (ECG), après un projet de réforme avorté, on s'attend d'ailleurs à des fermetures de classes. « Le ministère ne peut pas continuer à financer des classes de dix élèves », admet la directrice générale d'une grande école. « Repenser le modèle » La relation avec les entreprises doit aussi évoluer, selon Sanaa Nahla. La responsable des relations académiques d'Engie appelle à « repenser le modèle des grandes écoles pour qu'il soit calqué sur le modèle anglo-saxon ». Le système français « fonctionne trop en silos », juge-t-elle, en citant les écoles de commerce d'un côté, les écoles d'ingénieur de l'autre, et les universités. Elle dénonce la tendance de certaines entreprises à ne recruter que des profils issus des grandes écoles qui caracolent en tête des classements. A Engie, avant son arrivée, ceux qui n'étaient pas passés par l'une de ces grandes écoles n'accédaient pas aux postes de direction les plus prestigieux, explique-t-elle, au motif qu'« ils n'avaient que l'université dans leur cursus ». « L'université offre des cursus excellents et des profils qu'on recherche », poursuit-elle, en expliquant aussi avoir imposé le recrutement de salariés issus de grandes écoles moins prestigieuses. LES CHIFFRES CLEFS 12 % d'étudiants à l'entrée des grandes écoles sont d'anciens boursiers du secondaire 56 % des grandes écoles déploient des programmes favorisant la diversité sociale des étudiants lors du recrutement et de l'admission. « Personne n'est vraiment contre la diversité, même si certains recrutent toujours les mêmes, admet Anne-Sophie Barthez, numéro deux du ministère de l'Enseignement supérieur. Il n'y a d'excellence que s'il y a de la diversité, encore faut-il que les employeurs regardent autre chose que les diplômes et la marque de l'école. » A charge aussi, pour les grandes écoles, d'« enseigner la capacité à accueillir des gens différents », insiste Benoît Serre, DRH de L'Oréal. Et de glisser : « On récupère parfois des jeunes avec de super diplômes mais qui ne savent rien faire et voudraient nous expliquer comment définir la stratégie », alors qu'ils devraient « commencer par écouter et apprendre à faire ». Pour alimenter la diversité, Sanaa Nahla appelle les grandes écoles à « se mettre davantage à l'apprentissage ». « Le problème, c'est le financement », rétorque Laurent Champaney qui suggère aux entreprises de « payer plus », en posant « la question des coûts contrat et des restes à charge ». « Réformer les concours pour tout le monde » Un autre défi de taille est celui de l'image. Les grandes écoles sont trop souvent associées à l'idée de « faire de l'argent », déplore-t-il, en précisant que « les deux tiers des écoles de la CGE sont publiques et les autres, non publiques, sont à but non lucratif. » Il faut « clarifier la notion d'établissement privé lucratif », approuve Anne-Sophie Barthez, qui entend le faire aussi pour l'offre d'enseignement supérieur. « Plus personne ne comprend rien de ce qui est public, privé et des promesses qui figurent derrière chaque diplôme », ajoute-t-elle en y voyant un moyen de « lutter contre l'autocensure ». Pour accéder aux grandes écoles, elle suggère aussi de « réformer les concours pour tout le monde », au lieu d'avoir des boursiers « stigmatisés par les points bonus ». Si on parlait de compétences, tous les élèves étiquetés comme « divers » seraient meilleurs, assure-t-elle. « On ne peut pas dire que les compétences sont importantes et puis, au moment de sélectionner, ne regarder que les notes et juger sur la seule capacité des élèves à faire des équations mathématiques. »

GPT-4 : cinq métiers que l’IA pourrait bouleverser

By |March 19th, 2023|Categories: Scoop.it|

Après des mois de rumeurs et de spéculations, OpenAI a annoncé mardi GPT-4, le successeur de ChatGPT. Plus puissante, cette version annonce des bouleversements pour certaines professions. Etat des lieux. 1. Les avocats et les médecins GPT-4 pourrait être l'avocat de demain. L'intelligence artificielle (IA) a été soumise à une simulation de l'examen du barreau - exigé des diplômés des facultés de droit américaines - et le modèle s'est classé parmi les 10 % des meilleurs candidats. D'ailleurs, PwC a lancé un service de chatbot pour ses avocats et juristes afin de les aider à aller plus vite dans leur travail. Cela pourrait permettre de simplifier leur travail dans l'analyse de contrats ou les « due diligences » (vérifications et analyses avant une transaction). Le cabinet pourrait aussi l'utiliser l'IA dans sa pratique fiscale et s'en servir pour résumer des clauses de contrats. LIRE AUSSI : Avec GPT-4, OpenAI veut creuser l'écart dans la révolution de l'intelligence artificielle DECRYPTAGE - Nous avons testé Chat GPT-4 De même, l'expertise médicale de l'IA est bluffante, selon Anil Gehi, professeur agrégé de médecine et cardiologue interrogé par le « New York Times ». Celui-ci a décrit au chatbot les antécédents médicaux d'un patient qu'il avait vu la veille, et lorsqu'il lui a demandé comment il aurait dû traiter le patient, le chatbot lui a donné « la réponse parfaite », a-t-il déclaré. 2. Les développeurs… et les hackers A peine GPT-4 était-il sorti que les développeurs s'en sont emparés pour générer du code, notamment pour programmer de petits jeux vidéo. « En comparaison, ChatGPT avait beaucoup de lacunes et il fallait faire beaucoup de retouches », témoigne Vincent Terrasi, cofondateur et directeur technique de la start-up Draft & Goal. Plus étonnant, le chatbot « peut porter un projet informatique de A à Z, de la gestion de projet au design du produit en passant par la programmation et la communication pour le distribuer », s'étonne le data scientist, qui a pu tester l'outil. Mieux : à partir d'une simple photo d'une maquette dessinée à la main pour un site Web, l'IA a été capable de créer un véritable site, si l'on en croit la présentation faite par Greg Brockman, président d'OpenAI. « Il est aussi possible de lui demander d'analyser un code et de trouver ses failles », ajoute Nicolas Gaudemet, partner chez Onepoint. OpenAI a décidé de ne pas restreindre cette possibilité pouvant être utilisée à des fins à la fois bienveillantes et malveillantes. 3. La banque, la finance, les consultants, le support… Jeff McMillan, responsable de l'analyse, des données et de l'innovation pour la gestion de patrimoine de Morgan Stanley, est convaincu que l'IA peut apporter beaucoup aux banques et organismes financiers. « C'est comme si vous aviez le responsable stratégie à côté [d'un conseiller lorsque celui-ci parle à un client]. » La banque teste un chatbot alimenté par la technologie d'OpenAI pour ses conseillers financiers, relate CNBC. L'idée est d'aider à exploiter les recherches et données de la banque. L'outil utilise une base de quelque 100.000 recherches de Morgan Stanley. Pour limiter les erreurs, une vérification humaine est réalisée. Consulting, analyse financière, service client… « Les applications sont très larges. On peut lui envoyer une photo d'une note sur un business plan et l'IA dira quelle ligne améliorer », poursuit Vincent Terrasi. GPT-4 pourrait remplacer les centres d'appels et les équipes techniques des entreprises sur les questions les plus simples, ou se changer en assistant commercial ou fiscal, OpenAI ayant assuré qu'il peut aider tout un chacun à calculer ses impôts. « Ce sera moins frustrant que de parler aux chatbot actuels ! » prédit Nicolas Gaudemet. 4. Les journalistes, les écrivains et les métiers du marketing Demain, cet article pourra-t-il être écrit par une IA ? Le journalisme promet d'être bouleversé par la génération automatique de texte. « Pour les tâches de desk, consistant à 'bâtonner des dépêches' [le fait de retoucher une dépêche d'agence de presse, NDLR], cela pourra être automatisé et les journalistes pourront se consacrer à l'enquête et au décryptage, qui deviendront d'autant plus essentiels à l'heure des deepfakes », estime Nicolas Gaudemet. LIRE AUSSI : GPT-4 : de Google à Baidu, les concurrents de Microsoft et OpenAI sont en ébullition La société derrière ChatGPT ne parvient pas bien à débusquer ce qui a été écrit par une IA Poème, histoire, discours… La créativité de GPT-4 est montée en puissance, d'après les premiers tests. « L'humain peut encore faire mieux mais le gap entre les versions 3 et 4 est juste énorme », juge Vincent Terrasi. Cela dit, l'IA devrait davantage servir de « brouillon » aux métiers créatifs. « Pourquoi est-ce que les gens lisent ? Car c'est une vraie personne qui a ressenti une émotion et l'a retranscrite. Ce n'est pas une machine qui peut le faire », veut croire Nicolas Gaudemet. Mais c'est surtout dans le marketing, la rédaction de contenus et le SEO que l'intelligence artificielle pourrait être cataclysmique. « GPT-4 peut comprendre n'importe quel graphique ou tableau de données. […] Ce sera un assistant personnel ultra performant pour suggérer des stratégies sur des données réelles », prophétise Vincent Terrasi. 5. Les chercheurs, les enseignants et les traducteurs Dans les métiers de la connaissance, GPT-4 pourrait être d'une grande aide, le chatbot étant capable de synthétiser des informations de plusieurs sources, de résumer des PDF (par exemple de travaux de recherche) ou de décrire des images de façon détaillée.

Pourquoi le modèle Zara affiche des résultats triomphaux

By |March 19th, 2023|Categories: Scoop.it|

Produire des collections courtes, à proximité, pour répondre plus vite aux envies de mode des clients. La stratégie du groupe Inditex, propriétaire de Zara , avait été imaginée au départ pour tenir le rythme de la fast fashion. Elle s'est finalement révélée comme l'arme parfaite pour faire face, mieux que la concurrence, aux chocs successifs de la pandémie et de la guerre en Ukraine, ainsi qu'à l'augmentation du prix du fret et aux difficultés du commerce maritime mondial. Si son grand rival suédois H & M traverse une mauvaise passe , le géant espagnol du prêt-à-porter vient de pulvériser ses records de ventes et de bénéfices. Il affiche les meilleurs chiffres de son histoire et creuse la distance avec les autres poids lourds du secteur. L'exercice 2022 de Zara, clos au 31 janvier 2023 pour y intégrer les soldes, a été bouclé avec 4,13 milliards d'euros de bénéfices, soit 27 % de mieux que l'année précédente, et un chiffre de ventes de 32,57 milliards d'euros, en hausse de 17,5 % depuis un an. 50 % de la confection à proximité Ces performances sont nettement au-dessus du précédent record enregistré avant la pandémie (avec 3,64 milliards en 2019), pour le groupe qui opère sous les marques Zara, Bershka, Oysho, Massimo Dutti, Pull & Bear, Stradivarius et Zara Home. La gestion serrée des stocks, et le fait d'avoir localisé 50 % de ses usines de confection entre l'Espagne, le Portugal, le Maroc et surtout la Turquie, lui a sans conteste servi pour tirer son épingle du jeu alors que d'autres grands acteurs, comme H & M et Gap, ont été à la peine. LIRE AUSSI : Zara : Marta Ortega, la nouvelle reine de la fast fashion Zara : la victoire des « niñas », ces vendeuses qui ont gagné la bataille des salaires Mais en dépit des rumeurs de rapatriement vers l'Espagne, Inditex ne prévoit pas pour l'instant de grand mouvement de rapprochement du reste de sa production actuellement située entre la Chine et le reste de l'Asie. C'est ce qu'a affirmé Oscar Garcia Meceiras, le directeur général du groupe, lors de la présentation des résultats d'un exercice qu'il a qualifié d' « exigeant, dans un contexte complexe ». Il s'agissait de la première année de présidence de Marta Ortega , la fille du fondateur d'Inditex. Elle était arrivée au poste en avril 2022, alors que le début de la guerre en Ukraine et les sanctions à la Russie compliquaient la stratégie du groupe, obligé de renoncer à un marché qui générait 8,5 % de son résultat net d'exploitation.

Comment le modèle circulaire peut-il propulser le tourisme vers la durabilité ?

By |March 19th, 2023|Categories: Scoop.it|

En fin d’année 2022, le tourisme international récupérait près de 65 % de son niveau prépandémique, selon l’OMT. La réactivation du secteur se poursuit donc avec optimisme, mais également avec prudence, face à l’inflation élevée et la flambée des prix de l’énergie. Sans oublier la pression exercée par les problématiques écologiques, plus que jamais d’actualité. Une relance qui questionne le rôle du tourisme dans la société et ouvre la réflexion sur des modèles plus durables et vertueux. Le tourisme doit être dans la capacité de contribuer à un écosystème socio-économique plus équilibré et collaboratif, ainsi qu’à un développement territorial responsable. Et selon SEGITTUR (Société commerciale d’État pour la gestion de l’innovation et des technologies touristiques), le modèle d’économie circulaire est l’une des clés pour atteindre cet objectif et ainsi propulser le tourisme vers la durabilité. Insoutenabilité et incompatibilité du modèle touristique de la consommation Le voyage comme étant devenu un produit de consommation, voire de surconsommation, il s’est aligné sur le modèle économique linéaire du type “extraire, fabriquer, consommer, jeter ». Moteur des fléaux avec, au compteur, l’explosion de la consommation d’énergie, des émissions de CO2 et du fossé entre les inégalités sociales et économiques. Des conséquences qui deviennent rapidement incontrôlables et exponentielles en parallèle à l’évolution de l’offre et de la demande. Le voyage se révèle aujourd’hui incompatible face aux enjeux actuels qui appellent à une consommation plus sobre et consciente, ainsi qu’à une prise en compte des limites des ressources, garantes de la dynamisation du secteur. Tout comme la nécessité de préserver des cultures et des ressources naturelles qui sont le cœur de l’attractivité des produits de l’industrie. Et si l’on passait d’un modèle économique linéaire à circulaire ? Pour que le tourisme soit durable, il doit être compatible avec la conservation de la biodiversité au travers d’une gestion sobre et raisonnée des ressources. Il doit également contribuer à la dimension sociale par sa capacité à maintenir les principes d’inclusivité et d’équité inclusifs dans les interactions humaines et commerciales. Ce changement de paradigme invite donc la dimension économique par le modèle dans lequel elle s’inscrit. C’est notamment l’objet d’un défi à relever de la part de l’OMT en introduisant la mise en œuvre de l’économie circulaire dans le secteur. Les bases d’une nouvelle stratégie de développement Selon SEGITTUR, le modèle circulaire représente une stratégie de développement vers une croissance durable pour les destinations, basée sur la minimisation de l’extraction des ressources, l’optimisation de l’utilisation des ressources, l’adoption des sources d’énergies renouvelables, l’augmentation de la durée de vie utile des produits et le partage d’une vision de la consommation tournée vers l’utilisation (économie de la fonctionnalité). L’objectif est de maintenir la valeur des produits, des matériaux et des ressources sur une durée optimisée, tout en minimisant la production de déchets. Soutenu par la proposition des fameux R, aidant à adopter les pratiques vertueuses : Rejeter, Raffiner, Réduire, Réduire, Réutiliser, Recycler, Réparer, Réinventer. etc. Une approche systémique de l’économie qui propulse le tourisme vers la durabilité, en se positionnant telle une boîte à outils pour mettre en œuvre, mesurer, ajuster et fournir des modèles de production et de consommation responsables, tout en stimulant l’innovation et la compétitivité du secteur. Le tourisme peut et doit répondre de manière active et urgente au changement climatique en garantissant la mise en œuvre de modes de consommation et de production durables tout au long de la chaîne des services et des activités. Et l’économie circulaire représente à présent l’une des pistes les plus viables et adaptées.

85% des multinationales non crédibles sur la réduction de leurs émissions aériennes

By |March 19th, 2023|Categories: Scoop.it|

Seules 49 entreprises sur 322 se sont fixées des objectifs de réduction des émissions liées aux déplacements professionnels. Parmi elles, elles ne sont que 4 à obtenir le "gold standard", qui distingue les entreprises qui déclarent leurs émissions liées aux voyages d'affaires et s'engagent à les réduire de 50 % ou plus d'ici 2025 au plus tard. Il s'agit de Novo Nordisk (industrie pharmaceutique, Danemark), Swiss Re (finance, Suisse), Fidelity International (finance, Royaume-Uni) et ABN Amro (finance, Pays-Bas). Dans le tout premier aperçu de la déclaration des émissions autres que le CO2 liées aux vols d'affaires, le classement révèle que 40 entreprises ouvrent la voie en déclarant toutes les émissions de gaz à effet de serre associées aux vols d'affaires. Les géants pharmaceutiques AstraZeneca et Pfizer, ainsi que les sociétés de conseil Deloitte et Boston Consulting Group, ont montré l'exemple en prenant en compte l'impact total des vols dans leurs rapports.

« Les ronds-points sont un symbole de la désindustrialisation du pays »

By |March 18th, 2023|Categories: Scoop.it|

L'essor de ces ouvrages a en effet été parallèle à la désindustrialisation du pays. Ces zones commerciales et artisanales sont sorties de terre au moment où la France perdait ses usines par dizaines de milliers. Pour les maires, c'était une manière de montrer son volontarisme, sa capacité à agir sur les événements, en un mot à montrer son pouvoir à l'heure de la décentralisation.  Le rond-point, c'est donc le point de rencontre entre les finances publiques, les aménageurs et les entreprises vivant majoritairement de la commande publique, les entreprises de BTP notamment. C'est donc aussi un symbole économique. LIRE AUSSI : De Lille à Marseille, le juteux business des ronds-points Le groupe de BTP Lhotellier s'inquiète du déficit d'entretien des ouvrages d'art Aujourd'hui, le pouvoir des maires, avec la montée des intercommunalités et la baisse des finances publiques, s'effrite. Le rond-point reste ainsi un marqueur de leur pouvoir résiduel dans l'espace public. Les statues évoquant le passé, les qualités du territoire, témoignent de cette affirmation auprès des habitants. C'est aussi un nouvel espace de la contestation… Dans la France périphérique, le rond-point a remplacé la place de village, lieu traditionnel des mobilisations et de la contestation sociale. Les petites villes ont été déshabillées, les places se sont vidées, et les activités économiques sont parties. Le rond-point, c'est la version moderne des barrières d'octroi de l'Ancien régime, un lieu de passage obligé. On l'a vu avec les « gilets jaunes », les mobilisations contre la réforme des retraites , les agriculteurs, etc. Le rond-point, c'est donc le lieu à occuper si l'on veut être vu.

In Ukraine, Crypto Finds a Purpose

By |March 18th, 2023|Categories: Scoop.it|

Allied governments and humanitarian organizations have supplied tens of billions of dollars in aid to support refugees. But, as in past crises, figuring out the right way to get aid to people has been a huge challenge. For people who have been displaced, the best support is cash. Unlike in-kind assistance like food or clothing, cash can be used for anything, and it’s flexible for when circumstances change. “We always ask ourselves: Why not cash?” says Carmen Hett, treasurer for the United Nations High Commission for Refugees (UNHCR), the UN refugee agency. In Defense of the Future This story is part of WIRED30, our special 30th anniversary series. Read more here. The humanitarian sector has historically been reluctant to distribute cash to refugees over fears—since debunked by multiple studies—that the money would be squandered on so-called temptation goods, like alcohol or tobacco. But cash has played a bigger role than ever in the Ukraine crisis. Nearly half of all of the aid delivered by the Disasters Emergency Committee, a coalition of UK-based charities, in the first six months of the war was in cash. However, cash is difficult to move around. It either has to be shipped physically by the pallet-load into war zones and disaster areas, creating logistical and security headaches, or delivered electronically via the traditional banking system, the rigidity of which can pose problems for people whose documentation has been lost. Recognizing these limitations, the UNHCR has moved to deploy an alternative system, partnering with the Stellar Development Foundation, a nonprofit that supports the growth of the Stellar blockchain network. The two organizations are working alongside money transfer company MoneyGram and Circle Internet Financial, issuer of the USDC stablecoin, to rig up a system for sending aid directly to Ukrainian refugees using crypto. Cryptocurrencies have often been dismissed as being useful only for financial speculation, but in Ukraine the technology may be a solution to a real-world problem. “This project is a prototype but a very real one,” says Dante Disparte, chief strategy officer at Circle. “If you can solve the gaps in money logistics in such an acute conflict, it stands to reason that these types of innovations would be meaningful” in other contexts too. Get WIRED + a tote SUBSCRIBE NOW MOST POPULAR GEAR Should You Wait for Wi-Fi 7 Before Upgrading Your Router? SIMON HILL GEAR The Best Wired Headphones for Serious Listening SIMON LUCAS SCIENCE Insect Farming Is Booming. But Is It Cruel? MATT REYNOLDS GEAR Give Your Back a Break With Our Favorite Office Chairs JULIAN CHOKKATTU The system works like this: The UNHCR delivers USDC, a crypto coin locked to a $1 valuation and hosted on the Stellar network, to a digital wallet that can be accessed via smartphone. The recipient then exchanges their coins for local currency at any MoneyGram facility. The UNHCR is also using standard bank transfers to distribute aid. However, as Hett says, although the Ukrainian banking system has so far proven resilient, if a bank were to fail, its customers would be left without access to the aid in their accounts. But a stablecoin is hosted on decentralized infrastructure and in the custody of individual wallet owners, which means funds cannot be withheld. Digital wallets are also available to people who don’t have a bank account. The Ukrainian government has put in place strict capital controls to prevent money from flowing out of the local economy, meaning that refugees who have left the country face restricted access to funds in their bank accounts. But stablecoins are geography-agnostic; the only restriction in this context is the proximity of a MoneyGram location, of which there are 4,500 in Ukraine and roughly 350,000 worldwide. Crypto has been tapped to collect donations during humanitarian crises in the past. It has been successful in bringing together pools of money, but it can be difficult to actually use on the ground. In Turkey and Syria, after a huge earthquake in February that killed more than 50,000 people, recipients of crypto donations complained that they couldn’t spend the coins or turn them into fiat currency, limiting their usefulness.  “The challenge is that there’s not a lot someone can do with crypto once they have it in their possession,” says Alex Holmes, MoneyGram’s CEO. “It’s not a form of payment that a lot of [vendors] accept.”  The UNHCR pilot overcomes this problem by building in a mechanism to convert crypto into cash.  For now, the stablecoin program in Ukraine is being piloted on a microscopic scale, with fewer than 100 participants in the cities of Kyiv, Lviv, and Vinnytsia. The UNHCR is preparing to expand the initiative to up to 5,000 wallets by April, but this would still represent only a fraction of the number of Ukrainians displaced by the war.

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