HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Web 3 : entre gouffres et émergence

By |January 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

Dubai a la stratégie metavers la plus ambitieuse du monde, décrite ici. Et Singapour a modélisé la ville en 3D. Côté marques, Starbucks, Nike et Mc Do ont fait leur courbe d'apprentissage. 7 milliards ont été investis dans le metavers en 22. Le sujet évolue des plateformes de jeu au concept de metavers, puis à l'IA. Apple pourrait créer l'événement en mars prochain en présentant son Device de réalité virtuelle et augmentée (le teaser fait du bruit). Mais la pomme aurait du retard, (cf cet article). L'année 2022 a été très animée avec l'Ethereum Merge, en septembre 22, qui a réduit les coûts énergétiques de 99 %. "Aujourd'hui, Youtube et Netflix consomment davantage d'énergie qu'Ethereum et la blockchain" estime Christian Waitzinger, CEO de Plan.net. L'art et la mode au premier plan Crystal est un projet de NFT dynamique, exposé dans un musée :  le cristal grossit en fonction du nombre de transactions. De son côté, le chausseur Christian Louboutin a donné un proof of attendance protocol (POAP) aux personnes qui ont participé à son défilé à la Tour Eiffel en septembre dernier (voir ce papier) : un token, endossé par la présence physique à l'événement. Ambush, la marque japonaise de streetwear,  a mené un partenariat avec Azuki pour une collection spéciale (voir cet article) : les sweats de la marque de sportswear portent un code qui les relie au NFT d'authentification. Parmi ceux qui ont fait vraiment du CA dans ce nouvel univers, Tiffany, qui a vendu en une minute tous ses pendentifs "NFTiff" crypto punk. 9DCC intègre des chips dans ses vêtements, pour une expérience dans le monde réel, où il faut porter le t-shirt dans le monde réel pour gagner des NFT, diffusée à la foire d'art contemporain Art Basel (voir ici) . De son côté, Nike investit dot swoosh, le 14 novembre 2022 , et l' annonce ainsi : "Une nouvelle communauté digitale inclusive. La plateforme a son domaine, welcome.swoosh.nike, pour garantir un univers de confiance. Les membres pourront collectionner et éventuellement co-créer des créations virtuelles, comme des chaussures virtuelles  ou du sportswear (à porter dans les mondes virtuels). La plateforme est encore dans sa phase beta. En 2023, elle va grandir pour devenir une plateforme diverse et équitable. La première collection co-créée va voir le jour en 2023. Les personnes qui auront co-créé les produits auront des royalties sur leurs ventes. Plus proche de nous, Lacoste a lancé son magasin virtuel, où on peut explorer les lands, cliquer sur les tickets crocodile, et accéder au magasin. La marque a aussi créé, en octobre dernier, ses avatars crocodile, ci-contre, en co-création avec le public (voir cet article). Mais les personnes qui n'ont pas de NFT Lacoste sont quand même les bienvenus. Le marché accueille aussi des initiatives en CRM : les NFT EZU sont connectées à un programme de fidélité, mais aussi à des services de santé mentale... Le Web 3 regorge d'initiatives dans les secteurs de passionnés, la mode, donc, mais aussi le sport. Le sport le jeu et la musique se déchainent La plateforme de NFT pour athlète Fantium explique ainsi sa mission : "With FANtium, athletes get the opportunity to build a stable financial foundation by tokenizing part of their expected prize money. This allows them to fully concentrate on what is important: their sport." Dans le domaine de la musique, le fondateur d'Ethereum a lancé Soulbound Token, en septembre 2021, avec un système d'identité non transférable (voir cet article). "L'identité non transférable peut être utilisée aussi dans les domaines de la santé et du travail. Mais c'est un système controversé, car il repose sur la confiance." explique Christian Waltzinger. The otherside est un metavers lancé en avril 21, qui permet à 10 000 joueurs de jouer en simultané . Ses fondateurs (qui ont créé les fameux singes Bored Apes) veulent que l'univers soit "un metavers natif, comme Roblox, mais pour les adultes." les images de Bored apps peuvent être commercialisées et sont animées. Diffusée il y a 8 mois, la bande annonce (voir ci dessous) a déjà 728 000 vues,  et elle utilise la musique des Doors. La vente de terrains a démarré le 30 avril 2022 et a déjà généré 20 M $.

This Can Cause Crypto to Go to Zero and Nobody Is Talking About It | by Pavle Marinkovic | Yard Couch | Jan, 2023

By |January 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

Wasn’t it weird timing when Binance’s CEO Changpeng Zhao questioned FTX’s financial health, got their clients to move funds out, and then acted as if he was going to buy the company? And then, you see this at the end of the year: “Binance’s market share of bitcoin trading volume rose to 92% by the end of 2022” (Coindesk) If any major project held 92% of all their coin, people would go crazy. But for some reason, when Binance has the monopoly on Bitcoin, no one bats an eye. Is it just spreading FUD? Think about it. What happens if Binance goes down? Last year we had so many crypto companies going bankrupt: Celsius, Voyager Digital, 3AC, FTX, BlockFi, and so many other disappointments. This cascading effect would be nothing compared to Binance’s fall. Do you think Binance is too big to fail? That’s what we thought of FTX and look what happened. CZ later went on to say: “For most people, for 99% of people today, asking them to hold crypto on their own, they will end up losing it” (Twitter Space discussion on the 14th of December) Just a couple of hours earlier he told his staff they were in for a bumpy ride. And you know why he said that? To avoid more funds being taken off of his exchange after withdrawals in just a week in December reached around $3.6 billion. When the entire mantra of crypto is “not your keys, not your coins”, here comes the largest exchange in the world to say otherwise. An exchange should be a place to transact, not a place to store your crypto. Do you know what happens to all the money in these institutions when they collapse? Gone. Sadly, Binance is the crypto market today. The stats speak for themselves. Think about it this way. If one country had 92% of the bitcoin mining rigs, would you say the blockchain is secure? Then, one day, some policy changes, and only 8% of the capacity is left. Bitcoin will be worth $300 in a second. And no, people will not be as eager to layer in as they are now. We need regulations In 2021 crypto scammers stole more than $14 billion in cryptocurrency, a 79% rise from the previous year. Chainalysis hasn’t released its 2022 report yet, but with all the crazy things that happened, we might expect it to be even higher. There’s nowhere to go when these illicit activities impact customers. We’re all left in despair. In another article, I wrote about investing in crypto insurance as a way to make people feel safer in the space and increase adoption. Why can’t we have similar insurance policies as traditional markets already have? We should be able to create something similar to: FDIC in the US FSCS in the UK FDGE in Spain And so on.

Polytechnique : LVMH renonce à son bâtiment, mais pas à son projet de recherche

By |January 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

VMH (propriétaire des « Echos ») renonce à installer son centre de recherche en bordure de l'école Polytechnique, mais pas à son projet avec l'école. « Ce choix ne remet pas en cause le partenariat de recherche » avec le numéro un du luxe, souligne l'X, dans une déclaration commune avec l'Institut polytechnique de Paris. Les travaux de recherche portant sur les matériaux durables « seront mis en oeuvre », insiste l'école, et les échanges sur les autres thématiques de recherche - data, intelligence artificielle et sciences du vivant - « vont également se poursuivre ». Le partenariat de recherche est évalué à 2 millions d'euros par an pendant cinq ans. Dans une déclaration à l'AFP, LVMH a annoncé qu'il s'installerait sur un terrain « en dehors du plateau de Saclay ». Le conseil d'administration de Polytechnique avait donné, en novembre, son feu vert à l'implantation du groupe en bordure du campus, situé dans l'Essonne. Mais des élèves et anciens élèves s'y opposaient. Un projet « transposable par hélicoptère » Ce projet est « complètement transposable » , confiait alors Jean-Baptiste Voisin, directeur de la stratégie du groupe de luxe et secrétaire général de l'Association des anciens élèves de l'X - « vous le prenez par hélicoptère, vous le déposez où vous voulez ». Le projet du numéro un mondial du luxe, baptisé LVMH Gaia, devait regrouper 300 chercheurs sur une surface de 22.500 m². Il avait été annoncé officiellement en juillet. Dans un communiqué, les opposants réunis dans le collectif « Polytechnique n'est pas à vendre ! » et La Sphinx, association d'élèves et anciens de Polytechnique, se sont félicités de la décision, un an après le renoncement de Total . L'Ecole polytechnique et l'Institut Polytechnique de Paris vont désormais partir à la recherche d'autres acteurs pour « développer le parc d'innovation » en bordure de l'X. « Le développement [de ce parc] fait partie des objectifs fixés par l'Etat pour les cinq ans à venir. Il nous faut des partenariats avec des entreprises », affirmait Eric Labaye, dans une interview aux « Echos », en novembre. Le président de l'X et d'IP Paris déclarait alors « discuter avec au moins la moitié du CAC 40 ».

NFT, un marché divisé par dix en douze mois

By |January 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

mpossible de tirer le bilan 2022 des NFT sans scinder l'année en deux. Dans son rapport annuel, le site référent DappRadar rapporte une hausse de 0,4 % en valeur du marché sur douze mois, à 24,8 milliards de dollars. Contre-intuitif ? En réalité, le premier trimestre a porté la moitié des ventes (12,4 milliards) et le deuxième un tiers (8,4 milliards), avant le « crypto-krach » de juin. Puis les NFT ont décroché, dans le sillage du marché crypto, pour atteindre 1,2 milliard les trois derniers mois ; un dixième du premier trimestre. Il est aussi difficile de mesurer ce jeune marché en le comparant à l'année d'avant. L'essentiel des volumes en 2021 avait été réalisé au troisième trimestre (11 milliards de dollars) et au quatrième (12,2 milliards). Les NFT ont donc connu un temps fort d'une année, à cheval entre 2021 et 2022. Les volumes repartent à la hausse S'agissant des volumes en 2022, la tendance est la même à un détail près : une reprise observée au dernier trimestre avec 11 millions de transactions d'octobre à décembre, contre 8,7 millions entre juillet et septembre (et 28 millions de janvier à mars). Cette reprise des échanges - certes, de moindre valeur qu'en 2021 - est corrélée à la bonne tenue du nombre de traders de NFT . Au deuxième semestre, en pleine crise crypto, ils étaient presque autant (5,2 millions) qu'au premier, alors en pleine euphorie. « Nous attendions une reprise des volumes en mars, le marché a plusieurs mois d'avance », note Jean de Nicolaÿ, président du Syndicat des NFT . Pour lui, ils sont poussés par les jetons de « gaming , d'art et de collection ». « La principale raison qui explique pourquoi de nouvelles personnes ont voulu entrer sur le marché des NFT est la baisse des prix des cryptomonnaies en 2022 », analyse DappDadar. La division par trois de la valeur de la monnaie d'échange sur ce marché, l'ether, a sonné l'heure des soldes pour les NFT. De Renault au Bored Ape Yacht Club En parallèle, les initiatives de plateformes (Reddit, Instagram, Spotify…) et encore plus, de marques (Renault, PMU , Nike …), et même Donald Trump , ont donné un vernis grand public à ces NFT. Conçus comme des outils marketing fédérant des communautés de fans, ceux-là ne sont pas onéreux et n'ont donc pas entretenu la valorisation du marché, mais l'ont popularisé. « Ils touchent une population de plus en plus diverse et on sent de moins en moins de défiance à leur égard », observe Jean de Nicolaÿ.

Uber Travel débarque en France

By |January 20th, 2023|Categories: Scoop.it|

En mai dernier, Dara Khosrowshahi, le CEO de Uber, annonçait le lancement de Uber Travel, une fonctionnalité de l’application Uber destinée aux passagers, qui permet d’associer son compte Gmail ou Microsoft pour importer les détails de son voyage (vol, hôtel, location de voiture, restaurant) afin de créer automatiquement un itinéraire qui rassemble toutes ces informations. Les réservations individuelles sont organisées et regroupées en courses. L’application est capable d’ajuster l’heure de la prise en charge si un vol est retardé en fonction des nouvelles informations de réservation envoyées à l’adresse e-mail. Le but de cette fonctionnalité, désormais disponible en France, est bien sûr d’inciter les utilisateurs à ne se déplacer qu’en Uber. Dans certaines villes, les utilisateurs peuvent recevoir 10 % de cashback en crédit Uber Cash sur chaque course réservée via Uber Travel (l’offre est valable pour les utilisateurs qui ont un compte Uber, et qui réservent et effectuent leur trajet Uber Reserve, au plus tard le 30 avril 2023). Uber affirme que seules les réservations liées aux déplacements sont importées. Pour cela, la société travaille avec AwardWallet qui identifie les messages liés aux déplacements en recherchant des points de données spécifiques associés aux confirmations de réservation de voyages, tels que les noms des compagnies aériennes, les codes aéroport, les dates de départ et d’arrivée, etc. Une première étape vers une réservation de voyage en France ? Ces derniers mois, Uber a lancé de multiples fonctionnalités dans plusieurs pays dans le monde. Aux Etats-Unis, la société expérimente la réservation d’expériences, notamment une table au restaurant, des événements en direct et d’autres activités à travers son service Explore. Au Royaume-Uni, c’est la réservation de billets d’autobus, de train, d’avion et de chambres d’hôtels ainsi que la location de voitures qui sont testées. L’ambition de Dara Khosrowshahi est de « créer une expérience de voyage porte-à-porte sans faille ».

Netflix retrouve de son lustre et dépasse 230 millions d’abonnés

By |January 20th, 2023|Categories: Scoop.it|

L'année 2022 avait mal commencé pour Netflix, mais elle s'est terminée en beauté, avec plus de 230 millions d'abonnés. Le géant américain du streaming a annoncé jeudi à la clôture de Wall Street avoir recruté 7,7 millions de nouveaux abonnés au quatrième trimestre. Ce n'est certes pas autant que les 8,3 millions enregistrés un an plus tôt. Mais c'est bien mieux que l'objectif de 4,5 millions annoncé pour la période d'octobre à décembre. Le groupe confirme donc avoir remonté la pente en fin d'année , après avoir pour la première fois de son histoire perdu des abonnés au premier semestre. Netflix en a donc encore sous le pied. On aurait pu craindre que le leader du streaming voie ses perspectives s'épuiser. Que nenni. Le streaming ne pèse que 40 % du temps d'écran aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, et Netflix moins de 10 %. « Nous pensons qu'à la fin, la vaste majorité du temps passé sur la télévision aura lieu via le streaming, ce qui devrait nous procurer une longue rampe de croissance alors que nous continuons à améliorer notre service », affirme le groupe dans la lettre aux investisseurs qui dévoile les résultats du quatrième trimestre. Cette croissance s'explique essentiellement par le succès des nouveaux contenus, notamment la série « Wednesday », la quatrième saison de « Stranger Things », qui ont tous les deux déjà dépassé un milliard d'heures passées devant l'écran, le documentaire « Harry and Meghan », qui est le deuxième le plus regardé dans l'histoire des productions Netflix, ou le film « Glass Onion ». Peu de cannibalisations avec le nouveau forfait Le chiffre d'affaires a crû de 4 % au quatrième trimestre, et même de 10 % en neutralisant l'effet de la variation des taux de change. Il s'élève à 31,6 milliards sur un an. Le résultat opérationnel a chuté au dernier trimestre en raison de l'appréciation du dollar, mais il est supérieur à l'objectif, et sur 2022, il s'élève à 6,4 milliards (ajusté de l'effet change et de 150 millions de dollars de coûts de restructuration). Aucun chiffre n'a encore filtré sur les premiers résultats du service à tarif réduit (6,99 dollars aux Etats-Unis) partiellement financé par la publicité , qui a été lancé en novembre. Il est trop tôt. Toutefois, Netflix assure que « le prix plus bas provoque une croissance incrémentale des abonnements ». De plus, « il y a eu très peu d'abonnés en provenance d'autres formules », autrement dit, l'offre bas de gamme n'a pas cannibalisé le haut de gamme à 15,50, voire 20 dollars - l'offre à 10 dollars est désormais plus difficile à trouver sur le site de Netflix aux Etats-Unis. Selon une enquête menée en décembre par la société Forrester Research, 36% des adultes américains veulent réduire leurs dépenses d'abonnement en 2023, dans un contexte de baisse du pouvoir d'achat et de risque de récession. C'est à la fois une menace pour le coeur de métier de Netflix, et l'occasion de développer de nouveaux modèles économiques.

VRROOM : « Notre métavers culturel sera le premier à proposer du live »

By |January 19th, 2023|Categories: Scoop.it|

Les concerts virtuels se sont multipliés ces dernières années, favorisés par la crise sanitaire. On se souvient du succès du concert d’une durée de 8 minutes du rappeur Travis Scott dans le jeu vidéo Fortnite en avril 2020 qui a attiré 12,3 millions de spectateurs uniques lors de sa première diffusion (totalisant 27,7 millions de spectateurs après quatre rediffusions). En novembre 2020, c’est la chanteuse britannique Dua Lipa qui organisait un concert virtuel en live baptisé Studio 2054 et diffusé dans le monde entier. 5 millions de spectateurs ont assisté à se prestations et à celle de ses invités. Si ces concerts se sont déroulés dans un contexte bien particulier, ce genre d’expériences virtuelles est amené à se développer selon VRROOM, le premier métavers français entièrement dédié au secteur culturel soutenu par le compositeur Jean-Michel Jarre. « Contrairement aux concerts qui ont lieu dans Fortnite, qui étaient pré-enregistrés, nous proposerons des expériences en live », précise Bastien Bouchut, croisé sur le stand de la société lors du CES 2023. Le 10 janvier dernier, la plateforme organisait son premier festival gratuit avec trois artistes : Web7, Le Juiice et Maxence. Un concert de 25 minutes qui a plongé les spectateurs dans plusieurs décors virtuels. Pour rendre l’expérience plus crédible, les mouvements des « vrais » artistes étaient captés et retranscrits en temps réel. Pour VRROOM, il ne s’agit pas de venir remplacer les concerts ou les spectacles en physique, mais de venir les compléter ou d’en faire des évènement hybrides. « Après un concert sur la plateforme, Jean-Michel Jarre a dédié quelques minutes au public pour échanger. Un fan tétraplégique a pu notamment échanger avec lui, ce qui aurait été difficile dans la vraie vie », complète Bastien Bouchut pour qui le métavers s’inscrit dans une démarche d’accessibilité et d’inclusivité. Pour les plus petits artistes, cela représente aussi une opportunité de se faire connaître et de gagner un peu d’argent. En juin prochain, une toolbox permettra à quiconque de créer son évènement virtuel et de proposer la vente de billets. Le modèle sera freemium pour la toolbox et une commission sera prélevée sur chaque billet vendu.

Apple HomePod (2nd Gen, 2023): Specs, Release Date, Price

By |January 19th, 2023|Categories: Scoop.it|

Wrapped in mesh fabric with a backlit touch surface on top, the new HomePod looks identical to its predecessor. There’s a new color option though—midnight, in addition to the traditional white. You’ll get a color-matched woven power cable, which is always a nice touch. The more notable improvements are on the inside. The new HomePod is powered by an S7 processor for computational audio—yep, the same one inside the Apple Watch Series 7—which is supposedly a massive upgrade from the A8 chip on the original. When it’s combined with the high-excursion woofer, internal bass-EQ mic, and an array of five tweeters, Apple says you’ll get a “groundbreaking listening experience.” Par for the course on Applespeak, but the audio quality was never one of our issues with the HomePod. It now comes equipped with a new room-sensing technology. With the ability to recognize sound reflections from nearby surfaces, the HomePod can identify whether it’s against a wall or freestanding and adjust the sound according to its specific placement in the room for clearer audio. We’ve seen variations of this technology from audio brands before, as well as from smart speaker manufacturers like Google. For a more immersive experience, you can pair two HomePod speakers for stereo sound, and yes, you can also pair it with the HomePod Mini for multiroom audio. This new model also includes the Ultra Wideband technology we first saw on the HomePod Mini back in 2021, which allows you to hand off media from your iPhone to the HomePod. You can transfer whatever audio is playing on your iPhone (like a podcast or phone call) to the HomePod when both devices are near each other, perfect for when you arrive home and want to go hands-free. With Find My support, you can also use the speaker to locate your iPhone by playing a sound on the lost device. As for those improved smart home features, you’ll now be able to use your HomePod to listen for smoke and carbon monoxide alarms using its Sound Recognition feature (originally launched with iOS 14). Weirdly, this won’t be available at launch but will make its way to the speaker via a software update in June. If the HomePod detects these sounds, it’ll send a notification to your iPhone immediately (these features are already available in Google and Amazon smart speakers as well).  Get WIRED + a tote SUBSCRIBE NOW MOST POPULAR GEAR How to Save Your Smartphone’s Battery Life SIMON HILL GEAR The Best Nintendo Switch Games for Every Kind of Player WIRED STAFF GEAR The Yeti Yonder Is the Water Bottle I Was Waiting For ADRIENNE SO GEAR 35 Amazingly Addictive Couch Co-Op Games SIMON HILL Meanwhile, with the new temperature and humidity sensor, the speaker can measure indoor environments—a less universal feature that’s only available on select hardware from competitors. You can use this data to set automation to, for example, turn the AC on or shut the blinds when a room reaches a certain temperature.  As usual, you can ask Siri virtually anything and get some answers out of the voice assistant, but you can also use it to control smart home devices. When such devices aren’t within view, Apple has added a new confirmation tone so you know your command has gone through. With support for Matter, you’ll now be able to pair and control a wider range of accessories with the HomePod—making it a more tantalizing option for iPhone owners who previously felt limited by the number of HomeKit-enabled products. Just remember that your smart home device needs to support the Matter standard as well.  None of these additions to the new second-gen HomePod are groundbreaking in any way. Apple was already late to the smart speaker market, which has struggled to innovate, and Apple’s options remain much pricier than those from the likes of Google and Amazon. Apple also has yet to include native Spotify support, which means playing music as a Spotify subscriber is a little more cumbersome than with other supported platforms, like Apple Music (which requires a subscription) and Pandora.  If you’re entrenched in Apple’s ecosystem with an iPhone or HomeKit smart home devices, or are an Apple Music subscriber, the high cost may be worthwhile—especially since Apple claims Siri data is not used to build a marketing profile or sold to third parties. We’ll reserve full judgment on the new HomePod when we get our hands on it.

Microsoft supprime 10 000 emplois en s’inquiétant du ralentissement de sa croissance

By |January 19th, 2023|Categories: Scoop.it|

Microsoft annonce qu’il procède à la suppression de10 000 emplois jusqu’en mars alors que ses clients réévaluent leurs dépenses et que le géant américain se prépare à une éventuelle récession et un ralentissement de sa croissance. L’ajustement des effectifs touche toutes les équipes et toutes les zones géographiques, avec plus d’impact sur les ventes et le marketing que sur l’ingénierie, a déclaré un porte-parole de la société à CNBC. Ce plan de licenciements est le plus important de Microsoft depuis les 18 000 licenciements qu’il avait annoncés en juillet 2014 à la suite de son rachat de l’activité appareils et services de Nokia. Microsoft mise sur l’intelligence artificielle générative Dans le même temps, Microsoft s’apprête à augmenter ses dépenses dans l’intelligence artificielle générative. La société mise sur la jeune société OpenAI créée fin 2015, à l’origine de ChatGPT, un générateur de textes à la volée sur tous les sujets et de Dall-E, créateur d’images à partir d’une description textuelle Le ChatGPT d’OpenAI sera commercialisé par Microsoft via son service Cloud Azure. Dans le même temps, Microsoft est engagé depuis janvier 2022 dans l’acquisition à 69 milliards de dollars en cash de l’éditeur de jeux vidéo Activision Blizzad. Microsoft vise ainsi la place de 3ème éditeur mondial dans les jeux vidéo derrière le chinois Tencent et le japonais Sony. Satya Nadella, DG de Microsoft, a rendu publique une note à destination de ses employés. Les clients veulent « optimiser leurs dépenses digitales pour faire plus avec moins » et « faire preuve de prudence car certaines parties du monde sont en récession et d’autres en anticipent une » déclare Satya Nadella. « Dans le même temps, la prochaine grande vague d’informatique est en train de naître avec les progrès de l’intelligence artificielle » poursuit-il.

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