HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Taxirail : “Les collectivités doivent proposer une alternative à la voiture” –

By |March 3rd, 2022|Categories: Scoop.it|

Taxirail est un concept disruptif de train léger autonome qui assure un service attractif à coût maîtrisé pour les collectivités sur les lignes de dessertes fines du territoire. En France, il y a 200 petites lignes de TER dont l’exploitation n’est pas rentable. Du coup … on les ferme progressivement. Ce que nous proposons est un système qui va permettre d’obtenir un équilibre financier de lignes des moins de 80km. En moyenne, nos lignes font 30km, nous sommes donc sur de la courte distance. Quels sont les avantages de ce type de moyen de transport, pour les voyageurs et les territoires ? Il y en a plusieurs. Nous avons développé une solution technologique neutre en carbone car hybride électrique/hydrogène et flexible pouvant s’adapter en fonction de la fréquentation de la ligne. En heure pleine nous allons pouvoir faire fonctionner les trains avec plusieurs wagons qui vont se suivre sous forme de « convoi » et en heure creuse, un transport à la demande est possible. Nous souhaitons également développer autour de cette solution un écosystème de mobilité pour les collectivités. Une version pour le fret est également en cours de développement. Pour les territoires, l’objectif est d’offrir une solution de mobilité à ceux qui n’y ont pas accès. Il y a un réel enjeu de réaménagement des territoires pour les personnes qui y vivent, comme pour les entreprises. Les collectivités doivent être en mesure de proposer une alternative à la voiture. Cela permet de réduire la pollution, économiser des coûts en carburant, réduire l’accidentologie sur les routes et de proposer un service de mobilité inclusif. La mobilité doit être pour tous. Pour les jeunes, les actifs qui souhaitent aller travailler et les personnes à mobilité réduite ou âgées pour gagner en autonomie et leur permettre de se déplacer facilement. Sur le plan touristique, l’impact sur la fréquentation d’une destination peut être important. Il faut avoir en tête que de nombreuses personnes n’ont pas le permis, surtout ceux originaires d’Ile-de-France. Taxirail est une bonne solution pour favoriser le tourisme décarboné et les mobilités douces. Tout cela dans le but de renforcer l’attractivité des territoires. Comment fonctionne la technologie utilisée à bord de ces wagons autonomes ? Pour nos wagons, nous sommes sur un niveau d’autonomie appelé GoA4, le niveau le plus élevé pour le ferroviaire. Le système d’intelligence artificielle à bord est embarqué directement dans le véhicule, il n’y a donc pas besoin d’installer de nouveaux équipements le long des voies. Chaque wagon est équipé d’un détecteur d’obstacle qui, si ce dernier détecte une présence ou un incident, va contacter le centre de contrôle où une personne physique va pouvoir évaluer la situation et prendre une décision grâce aux caméras motorisées installées à l’intérieur et à l’extérieur des wagons. Le fait que nous soyons sur un modèle hybride électrique et hydrogène permet une nette réduction des coûts et une autonomie d’environ 600 km. La vitesse maximale, elle, se situe entre 90 et 100 km/h pour une vitesse de croisière de 50-60 km/h. Comment est né le concept de Taxirail ? Le concept date de 2017, puis nous avons été labellisés en 2020. Deux études de faisabilité sont en cours, dont une en Normandie sur la ligne Bréauté-Port Jérôme et l’autre entre Digne-les-Bains et Château-Arnoux dans la région PACA. Pour cette ligne, l’étude a été commandée par SNCF Réseau et il s’agirait du premier cas de réouverture, cette dernière étant fermée depuis 1991. La première expérimentation avec un démonstrateur sur les rails aura lieu en 2022 pour la Normandie et la mise en service de Taxirail devrait être déployée d’ici 2025. Ce qu’il est important de retenir est que nous ne sommes pas sur un service de transport « capacitaire ». Ce projet a pour vocation à transporter entre 200 et 300 voyageurs par jour « seulement », avec une capacité maximale de 5 000 personnes.

Plus d’excuse !  La ferme du passé, le légume du futur

By |March 1st, 2022|Categories: Scoop.it|

  La ferme du passé, le légume du futur   En ces temps de Salon de l'agriculture placé sous le signe de « la ferme digitale », permettez que nous regardions ailleurs. Car malgré les enjeux de relocalisation, il faut bien admettre que les fermes urbaines ultramodernes ne produisent guère que de la hype, quelques laitues, et de nouveaux déchets électroniques, tout en consommant beaucoup d’électricité. Mais si, du coup on imaginait nourrir les villes du futur autrement que par le solutionnisme high-tech ? Camarades, tout ceci est possible ! La preuve avec l’Horta (ou huerta en castillan), la ceinture agricole qui entoure la ville de Valence, en Espagne. Un réseau de canaux dont l’origine remonte à la conquête arabe, au VIIIe siècle, et qui irrigue en continu de petites exploitations souvent familiales. Entretenu collectivement par ses utilisateurs, ce système extrêmement efficace garantit à tous un accès équitable à l’eau, même en période de sécheresse, et autorise des cultures à fort rendement dans une région semi-aride. Parmi ses aspects les plus originaux, on peut citer son tribunal coutumier, où siègent uniquement des maraîchers, et qui est chargé de régler les conflits autour des questions d’irrigation. L'Horta, c’est donc un modèle d’auto-organisation face à la raréfaction d’une ressource vitale, problème que nous serons tous amenés à rencontrer bientôt.   De même que l’architecture vernaculaire des pays arides peut être modernisée pour offrir une alternative au tout vitré + clim’, on peut imaginer des systèmes agricoles urbains low-tech et très économes en eau, à petite échelle mais distribués et omniprésents. Certes, c’est moins futuriste que des serres hydroponiques connectées ou des fermes verticales géantes, mais le futur s’annonce plus propice aux bricolages solarpunk et aux actions collectives qu’aux miracles technologiques.

Look up at them! Greenpeace jette un froid sur la présidentielle de 2042…

By |March 1st, 2022|Categories: Scoop.it|

Les effets spéciaux sont saisissants, les imitations efficaces et les tics de langage bien trouvés. Retour vers le futur. Nous voici en 2042. Certains candidats et plusieurs acteurs de la campagne présidentielle qui s’est tenue vingt ans plus tôt en France refont le film de ce qu’ils auraient pu/dû faire pour éviter la catastrophe climatique qui frappe la planète. Les températures estivales dépassent aujourd’hui couramment les 40 degrés. Les jours de grosse chaleur, le thermomètre approche 50°C. Dans cette fiction imaginée par Greenpeace, Emmanuel Macron, Valérie Pécresse, Marine Le Pen, François Hollande et les animateurs Pascal Praud et Cyril Hanouna se souviennent de leurs actions et de leurs discours avec deux décennies de recul. Ce film de deux minutes est tourné comme ces documentaires dans lesquels des personnes sont interviewées face caméra, dans une pièce sombre, le visage éclairé par une lumière crue. Dans cette fiction, notre président de la république actuel fait du « Macron ». Il affirme avoir des regrets de ne pas en avait fait assez sans jamais se critiquer directement. Il tente aussi de se justifier en expliquant que les puissants lobbys industriels et financiers l’ont obligé à faire des choix. Son prédécesseur à l’Elysée, est plus humble en jugeant « ne pas avoir été à la hauteur des enjeux ». François Hollande reconnaît même avoir des remords concernant la non-application des Accords de Paris. Valérie Pécresse avoue avoir manqué de courage politique.

Scalapay, la star italienne du paiement fractionné, devient licorne

By |February 25th, 2022|Categories: Scoop.it|

Les levées de fonds se suivent et se ressemblent dans le paiement fractionné. Quelques jours après le f rançais Alma (115 millions d'euros levés) , c'est au tour de l'italien Scalapay d'annoncer un tour de table de 215 millions de dollars qui intervient seulement six mois après le dernier de 155 millions. Le géant chinois Tencent entre au capital de la fintech quelques jours après avoir dévoilé son investissement dans… Alma. Parallèlement à l'augmentation de capital, Scalapay lève 282 millions de dollars de dette pour financer les marchands. Cette nouvelle opération valorise la jeune pousse plus d'un milliard de dollars (le montant exact n'est pas précisé), un petit événement en Italie, qui ne regorge pas de licornes. Les cinq start-up qui ont obtenu ce statut ont soit été rachetées, soit sont entrées en Bourse. L'écosystème italien des start-up est moins mature que le Français avec seulement 1,2 milliard d'euros levés en 2021 contre 12 milliards dans l'Hexagone, d'après le site spécialisé Dealroom. Un panier moyen assez faible Scalapay apparaît donc comme cheffe de file de son écosystème national. Cependant, il est difficile de connaître le poids de la fintech car elle ne communique ni son nombre de clients ni ses volumes de transactions. « Nous progressons vite », glisse Pingki Houang, directeur de Scalapay pour la France. La start-up s'est vite déployée en Europe et opère dans neuf pays lorsqu'elle s'est lancée mi-2019. Depuis son arrivée en France en 2020, elle a conquis plusieurs grandes marques connues dans le prêt-à-porter comme Jennyfer et le groupe Beaumanoir (Caroll, Cache-Cache, Morgan…). Plus d'un commerçant sur dix accepte le paiement fractionné en France « Nous avons une forte présence dans la mode, la cosmétique et la beauté. Ce sont des enseignes avec des paniers moyens assez faibles », résume le dirigeant. Son concurrent britannique Zilch s'est aussi positionné sur ce segment vantant même les mérites d'acheter une pizza en plusieurs fois ! « Acheter de l'alimentaire en trois fois n'a pas de sens. Dès qu'il y a une forte répétition d'achat, ce n'est pas utile », estime Pingki Houang. Le paiement en un ou deux clics Dans le monde très concurrentiel du paiement fractionné, tout est bon pour se faire remarquer. Le suédois Klarna, présent dans une dizaine de pays européens, vient de lancer le paiement en ligne classique en France, qui concurrence ainsi les banques mais aussi les fintech comme Stripe et Adyen. Cette activité représente 50 % de son activité totale désormais. « Le crédit n'est qu'un bout de notre business model », indiquait il y a quelques jours Sebastian Semiatkowski, PDG de Klarna, aux « Echos » . Crédit : pourquoi le paiement fractionné pourrait être plus sévèrement encadré Alma se démarque avec une offre de crédit allant jusqu'à 12 mois. De son côté, Scalapay n'a pas prévu de copier ses deux concurrents. « Nous préférons rester sur notre segment du paiement en plusieurs fois car même si le marché européen est compétitif, il n'est pas du tout saturé », observe Pingki Houang. La fintech lance un module indépendant de « checkout » qui permet aux consommateurs de régler leurs achats en un ou deux clics. Une option popularisée par Amazon Pay et dont plusieurs start-up en ont fait leur spécialité comme Fast et Bolt aux Etats-Unis, et Simpler au Royaume-Uni. « Nous serons agnostiques. Le marchand pourra proposer tous les moyens de paiement qu'il souhaite, même Klarna », indique le dirigeant. Concurrent d'un côté et partenaire de l'autre.

Madagascar succède à la France à la tête de la Commission de l’océan Indien

By |February 25th, 2022|Categories: Scoop.it|

Madagascar succède à la France à la tête de la Commission de l’océan Indien  Lecture 1 min Accueil International La France a passé le flambeau à Madagascar à l’issue du 36e Conseil des ministres de la COI à Paris, présidé par Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué auprès du ministre français des Affaires étrangères. © Crédit photo : AFP Par SudOuest.fr avec AFP Publié le 23/02/2022 à 21h41S'ABONNER La présidence malgache aura notamment comme objectif la sécurité régionale et maritime et la lutte contre le crime transfrontalier Madagascar a succédé mercredi soir, 23 février, à la France à la présidence annuelle de la Commission de l’océan Indien (COI), avec notamment pour dossiers prioritaires la sécurité maritime, la lutte contre les trafics et l’accroissement des échanges commerciaux intrarégionaux. Recevez la newsletter Présidentielle : Paroles citoyennes Inscrivez vous à la newsletter Présidentielle : Paroles citoyennes pour ne plus manquer une seule information importante. S'INSCRIRE La France a passé le flambeau à Madagascar à l’issue du 36e Conseil des ministres de la COI à Paris, présidé par Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué auprès du ministre français des Affaires étrangères, chargé notamment du Tourisme et de la Francophonie. Plusieurs objectifs Les ministres des Affaires étrangères de Madagascar, de l’Union des Comores et des Seychelles, et le secrétaire général des Affaires étrangères de Maurice ont participé à ce Conseil des ministres de la COI, créée en 1984. « La COI est une institution clef » et la présidence française a travaillé à « son renforcement », a estimé M. Lemoyne lors d’une conférence de presse, insistant sur les « défis à relever en commun ». La présidence française s’est concentrée sur les dossiers de la relance économique, de la formation, avec le lancement d’un « Erasmus de l’océan Indien » et un premier partenariat avec l’île de La Réunion, et de la mobilité professionnelles, de la sécurité maritime, de la gestion des catastrophes naturelles et sanitaires, de l’environnement et de l’économie bleue, selon le ministre. Cette présidence « a bien avancé sur le chemin qui nous conduira à être observateur de l’Union africaine » (UA), a déclaré M. Lemoyne. Selon le ministre malgache des Affaires étrangères Patrick Rajoelina, la présidence malgache aura notamment comme objectif la sécurité régionale et maritime et la lutte contre le crime transfrontalier. A LIRE AUSSI Crise ukrainienne : pourquoi la situation reste très fragile malgré les efforts diplomatiques ? La Commission européenne minimise un incident entre sa présidente et un ministre ougandais Macron réunit mercredi un mini-sommet sur le Sahel et le Mali LES SUJETS ASSOCIÉS International Politique Home Deux accords ont été signés lors de ce conseil : un accord entre la COI et l’IORA (Indian Ocean Rim Association) visant à renforcer la coopération entre ces deux acteurs, et un autre entre la COI et l’Agence française de développement (AFD) sur le financement d’un projet de cinq millions d’euros visant à appuyer les initiatives culturelles régionales.

La guerre en Ukraine fait plonger les cryptos

By |February 24th, 2022|Categories: Scoop.it|

La guerre en Ukraine douche les espoirs de rebond du marché des cryptos et prolonge la correction entamée en novembre dernier. Depuis l'invasion de l'Ukraine ce jeudi matin avant l'aube, près de 200 milliards de dollars de capitalisation sont partis en fumée. Le marché pèse 1.600 milliards de dollars, moitié moins qu'à son record en novembre (3.000 milliards). Les cryptos connaissent littéralement leur « baptême du feu », leur premier conflit armé d'ampleur. Le bitcoin avait bien résisté à ses débuts lors des crises mais financières ( Chypre en 2012-2013 ). Le bitcoin (- 6,5 % à 36.000 dollars soit 32.500 euros) perd 23 % depuis le début de l'année. Lors des précédentes phases de repli les détenteurs importants de bitcoins ont été plutôt acheteurs. Ils sont 2.000 à avoir chacun un portefeuille détenant de 1.000 à 5.000 bitcoins, et 220 à en détenir plus de 5.000 selon les données de glassnode. Volatilité et faible liquidité Sur les dernières 24 heures, les autres principales cryptos cèdent près de 9 % (Ether, Binance Coin, Ripple). Pour les suivantes (Avalanche, Dogecoin , Polkadot, Litecoin), la chute est plus prononcée, autour de 10 %, après avoir perdu entre 15 % et 20 % en début de journée. La faible liquidité de nombre de petites cryptos les condamne à des fortes chutes faute d'acheteurs. Les cryptos du métavers (Decentraland, Sandbox , Axie Infinity) ont perdu près du tiers de leur valeur en sept jours. Les mondes virtuels ne sont pas à l'abri des krachs. NFT La maison de vente Sotheby's a annulé mercredi soir la vente de 104 CryptoPunks, généreusement valorisés entre 20 et 30 millions de dollars. Faute d'acheteurs, le vendeur a décidé de conserver ses personnages numériques dans un contexte bien moins porteur pour les NFT et cryptos.

Technologies/Micromobilité : Gouach lance la première batterie réparable et durable

By |February 21st, 2022|Categories: Scoop.it|

La start-up bordelaise, qui s’oppose au modèle économique des batteries classiques « basé sur l’obsolescence programmée », a conçu un réservoir d’énergie dont tous les composants défectueux peuvent être remplacés. Elle boucle une levée de fonds de 3,3 millions d’euros Après plusieurs milliers de kilomètres, la batterie de votre vélo à assistance électrique (VAE) commence à montrer des signes de faiblesse. Rien d’anormal : sa durée de vie se réduit à mesure que les cycles de charge et décharge s’accumulent, jusqu’à sa perte totale d’autonomie. Une défaillance parfois prématurée. « Quand vous trouverez votre batterie trop faible, elle sera au minimum à 60 % de sa capacité initiale. Si elle tombe en panne, c’est pire, il y a à peu près 80 % des cellules contenues à l’intérieur qui sont...

Trust Barometer Edelman: la France confiante? Du jamais vu !

By |February 21st, 2022|Categories: Scoop.it|

Trust Barometer Edelman: la France confiante? Du jamais vu ! La France est le pays qui a enregistré, l’année dernière, la plus forte hausse du paramètre  « confiance de ses citoyens », selon le dernier Trust Barometer d’Edelman. Une surprise ? Pas vraiment… closevolume_off   Les « convois de la liberté » dénoncent la politique sanitaire du gouvernement, l’extrême-droite et la gauche radicale devraient rassembler 48% des voix à la présidentielle selon le dernier sondage d’Harris Interactive, le taux d’abstention pourrait atteindre un niveau record… Toutes ces informations ne donnent pas vraiment une image rassurante de la société française. Et pourtant… La France en tête La France est le seul des 28 pays (Canada, Chine, France, Allemagne, Inde, Japon, Mexique, Arabie Saoudite, Corée du Sud, Royaume-Uni, États- Unis, Indonésie, Singapour, Émirats Arabes Unis, Malaisie, Pays-Bas, Thaïlande, Australie, Kenya, Italie, Brésil, Irlande, Colombie, Afrique du Sud, Argentine, Espagne, Russie et Nigéria) étudiés dans la 22ème édition du Trust Barometer d’Edelman à afficher une hausse de la confiance de ses citoyens. Oui, vous avez bien lu : « Pour la première fois depuis dix ans, la France est passée du groupe des nations en défiance à celui des pays neutres, se félicite Anne-Cécile Thomann, la co-CEO d’Edelman France. Aucune autre nation n’a changé de catégorie cette année. Notre niveau de confiance moyen atteint aujourd’hui 50 alors qu’il ne dépassait pas 36 il y a une décennie. Un air d’optimisme souffle sur l’hexagone depuis l’éclatement de la crise sanitaire. » Si notre pays n’atteint toujours pas la moyenne du baromètre (56 points), la hausse de son score détonne avec les chutes affichées par plusieurs de nos voisins comme l’Allemagne (46 points soit – 7 points), les Pays-Bas (57 points, -6 points) et le Royaume-Uni (44 points, -1 point). Les médias toujours montrés du doigt Les ONG, les entreprises et le gouvernement bénéficient dans notre pays d’un niveau de confiance comparable (55, 54 et 53 points). Les médias, eux, restent à la traîne (38 points) même si leur cote commence -très doucement- à grimper (+1 point). Ce gouffre peut étonner. « Les Français souffrent d’un dédoublement de la personnalité, analyse Inès Leonarduzzi, la directrice générale pour la France de MTArt Agency et présidente de l’association Digital For The Planet. Ils affirment faire davantage confiance aux entreprises qu’aux médias alors que ces derniers appartiennent presque tous à des grands groupes. » Si les organes d’information traditionnels ne suscitent pas tous la défiance des consommateurs, les réseaux sociaux continuent de faire peur car ils sont considérés comme peu fiables. Leur score en France est désormais le plus bas enregistré dans tous les pays analysés dans le Trust Barometer. Ce triste constat n’est toutefois pas une fatalité. Un retournement est toujours possible « Les ONG étaient, elles aussi, mal notées dans le passé, se souvient Cécile Duflot qui dirige Oxfam France. Elles sont, malgré tout, parvenues à inverser cette tendance en décidant collectivement d’être plus redevables de ce qu’elles faisaient. J’ai d’autant moins de mal à le dire que je ne travaillais pas dans ce secteur à cette époque. Les gens ressentent un besoin de sincérité et de vérité simple. » Le regain d’optimisme des Français observé l’an dernier n’étonne pas non plus l’ancienne secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts. « Le choc provoqué par la pandémie a développé notre appétence pour les projets de construction collective, souligne l’ex- ministre de l’égalité des territoires et du logement sous la présidence de François Hollande qui a quitté la politique en 2018. Cette crise, loin de nous avoir découragés, nous a, au contraire permis de nous ouvrir aux autres ». Merci le Covid…

More than half of marketers want to quit their job

By |February 21st, 2022|Categories: Scoop.it|

More than half (56.9%) of marketers are either ready for a change of job or currently considering it, according to Marketing Week’s 2022 Career and Salary Survey. This figure is in addition to the more than a quarter of marketers (27.9%) who have changed roles in the past 12 months, up on the 25.8% who took on a new job last year. The exclusive survey finds 27.9% left their role to learn new skills, while 27.2% were looking for a change of direction and 19.8% said the pandemic had made them rethink their priorities. PUBLICITÉ A further 18% said they had been attracted by their new business’s culture, while 14.2% were in search of a company that aligned with their personal views. Some 12.8% said the change of role had been brought about by redundancy, while 10.5% have switched jobs over the past year in search of flexible working. While marketers have been making career moves over the past 12 months, many more are open to exploring a new role in 2022. The survey of 4,463 marketers reveals the number one reason for considering a change of role in 2022 is better financial remuneration (64.5%), while 53.8% are in search of a new challenge and 45.6% believe there are limited opportunities at their current company. A third of the marketers surveyed (33.3%) are on the lookout for a better workplace culture, while 31.9% would move in search of a promotion. A further 28.5% are looking for a role that will broaden their experience or provide them with a sideways move, with a fifth (20.7%) looking for increased responsibility. The chance to work in a ‘better’ industry or sector (19.8%), the search for flexible working (15.6%) and a change of location (11.8%) were other reasons marketers cited as reasons to change role in 2022. According to the analysis, the entertainment sector is the most popular sector for marketers to consider moving into (24.5%), followed by FMCG (23.7%), an agency/consultancy (22.9%), a role in retail, wholesale or ecommerce (22.8%) or at a charity/not-for-profit (21.2%).

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