HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

L’enseigne de prêt à porter Gémo accélère sa transformation omni-canal en basculant dans le Cloud Google

By |January 11th, 2022|Categories: Scoop.it|

L’enseigne de prêt à porter et de chaussures Gémo, filiale du groupe Eram, refond ses solutions informatiques en profondeur afin de développer son approche omni-canal. Le commerçant veut conjuguer parfaitement ses lieux de ventes physiques et son commerce en ligne. Une gestion réalisée sur SAP et une migration vers le Cloud Google L’enseigne se transforme en s’appuyant sur la plateforme de gestion d’entreprise intégrée SAP S/4 HANA. Gémo met en place SAP dans le Cloud de Google. L’objectif fixé est 2025. Gémo avait déjà engagé sa démarche Big Data avec Google. La stratégie de migration de SAP vers le Cloud Google de Gémo est qualifiée de « réfléchie, progressive et déterminée ». L’heure est à la rénovation informatique chez Gémo qui s’équipe d’un nouvel outil de planification PLM L’heure est à la rénovation informatique, puisque dans le même temps, Gémo choisit la solution de gestion du cycle de vie des produits, PLM (Product Lifecycle Management) de Centric Software. Ce logiciel sert à la planification, à la conception, au développement, à l’achat et à la vente de produits. Gémo se fournit principalement en Asie du Sud-Est, en Inde et en Chine, avec un nombre plus restreint de fournisseurs en France et à proximité du bassin méditerranéen. La plateforme PLM doit aider à simplifier et accélérer la conception des produits, augmenter le contrôle et le suivi de la qualité et des audits d’usine, et équiper les fournisseurs. « En partageant la même plateforme, l’objectif est de parler le même langage avec nos partenaires et nos centrales d’achat » explique Joanne Moisan, Business Project Manager chez Gémo.

Commerce, investissements : la France braque le projecteur européen sur l’Afrique

By |January 10th, 2022|Categories: Scoop.it|

Cela passe d'abord par un soutien à la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), qui regroupe 55 pays, lancée officiellement le 1er janvier 2021. Entre 2014 et 2020, l'Union européenne et les Etats membres européens y ont consacré 74 millions d'euros. Mais beaucoup reste à faire pour un fonctionnement optimal de cette zone où le texte fondateur n'a été ratifié que par 34 pays à ce stade. « Il nous faut accompagner l'Afrique dans la mise en oeuvre de la Zlecaf », indique-t-on au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. Autre axe d'intervention, il importe d'associer étroitement les pays africains à la réorganisation des chaînes de valeurs qu'occasionne la pandémie du Covid-19. Bon nombre de pays d'Afrique du Nord ont accueilli des investissements d'industriels européens, que ce soit dans le domaine de l'aéronautique ou de l'automobile. « Il faut étendre aux pays d'Afrique subsaharienne ces investissements », indique encore le ministère. Lors de la conférence de ce lundi, il s'agit d'identifier d'autres secteurs dans lesquels les pays africains pourraient abriter de nouveaux investissements européens. Dans le domaine de la santé, des projets de production de vaccins ont été lancés en Afrique du Sud, au Sénégal et au Rwanda. Covid : l'Afrique du Sud se rêve en producteur continental de vaccins Climat : l'Afrique a son destin en main De même de nouvelles initiatives pourraient voir le jour dans le domaine de l'agroalimentaire où des produits pourraient être transformés sur place en Afrique sub-saharienne avant d'être réimporté par l'Union européenne. Revoir le système de préférence commercial Durant sa présidence de l'Union, Paris compte aussi faire avancer le projet de réforme du système des préférences tarifaires généralisées qui permet au pays en développement d'exporter à taux réduit ou nul des marchandises vers l'Union sans quotas. Ce mécanisme, dont la dernière mouture remonte à 2012, doit arriver à échéance à la fin de l'an prochain. « Il importe de la moderniser pour le rendre plus efficace et plus compatible avec le verdissement de la politique commerciale européenne », indique le ministère. La Commission européenne a mis sur la table une proposition en septembre dernier . Paris espère un accord au Conseil durant sa présidence européenne. La zone africaine de libre-échange : une occasion en or pour l'après Covid OPINION - Pour une relation ambitieuse entre l'Afrique et la France ! Cette conférence de haut niveau intervient au moment où Berlin et Rabat ont annoncé un réchauffement de leur relation. Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, a invité, la semaine dernière, le roi du Maroc Mohammed VI en Allemagne afin de « sceller un nouveau partenariat entre les deux pays ». Ce qui n'empêche pas le Royaume chérifien d'avoir signé, mercredi dernier, une convention scellant un autre partenariat avec la Chine dans l'ambitieux projet stratégique chinois des Nouvelles routes de la soie. Cette convention a pour objectif de favoriser l'accès aux financements chinois pour réaliser de grands projets dans le Royaume, de faciliter les échanges commerciaux avec la création de joint-ventures dans les secteurs industriel et énergétique, la recherche et la coopération technologique. Les industriels européens sont donc invités à redécouvrir le continent africain où la Chine continue d'avancer ses pions. Cette invitation passe par des initiatives au niveau de l'Union en tant que telle ou au niveau bilatéral.

24e licorne française, Ankorstore a l’impératif de grandir très vite

By |January 10th, 2022|Categories: Scoop.it|

Fondée en juillet 2019 , la place de marché qui met en relation les détaillants indépendants et les marques (beauté, mode, épicerie, maison) vient de boucler une levée de fonds de 250 millions d'euros sur une valorisation de 1,75 milliard. Ankorstore est allé encore plus vite que Sorare, à qui il avait fallu 33 mois pour devenir une licorne . Tiger Global et Bond ont mené le tour de table, avec la participation d'Eurazeo, TCV et Coatue. Les premiers investisseurs, Index Ventures, Bain Capital Ventures, GFC, Alven et Aglae, ont aussi remis au pot. Cet engouement des grands noms du capital-risque s'explique par les spécificités du modèle économique d'Ankorstore et les hautes ambitions de ses fondateurs. Taille critique « Nous voulons transformer cette industrie en profondeur et cela demande des moyens importants », insiste Nicolas d'Audiffret, le patron de la licorne, en rappelant que le marché du BtoB spécialisé dans la vente en gros représente plusieurs centaines de milliards d'euros en Europe, mais demeure très archaïque. « Cela fait partie des business où, comme disent les Anglo-Saxons, 'you go big or you go home' », renchérit Martin Mignot, partner chez Index Ventures. Ankorstore a notamment dû investir lourdement pour développer une plateforme technologique de haut niveau, tout en ayant une stratégie agressive en matière de ventes et de marketing. French Tech : les 6 chiffres fous de l'année 2021 La société a recruté à tour de bras (elle compte déjà plus de 400 salariés) et ouvert des bureaux à Paris, Lille, Londres, Berlin, Amsterdam et Stockholm. La licorne prévoit d'en ouvrir également en Italie et en Espagne dans les prochains mois. L'objectif est d'agréger le plus de marques et de détaillants sur sa marketplace afin de devenir incontournable. Cette stratégie commence à porter ses fruits : la société assure travailler avec plus de 200.000 détaillants indépendants et 15.000 marques. Ankorstore se doit aussi d'aller vite, car il n'existe pas d'autre concurrent européen bien financé, mais aussi parce que Faire, une start-up américaine valorisée 12,4 milliards de dollars, a débarqué sur le Vieux Continent. Fatalement, cette course de vitesse coûte cher. « Il faut dormir tranquille avec le fait de brûler beaucoup de cash et de lever régulièrement », confiait Nicolas Cohen, le cofondateur d'Ankorstore, en décembre.

10 milliards d’euros levés en 2021, l’année tant attendue de la French Tech

By |January 9th, 2022|Categories: Scoop.it|

Montant 10,03G€ Nombre d’opérations 782 CHAQUE MOIS, L’ACTU FINANCIÈRE DES STARTUPS DANS VOTRE BOÎTE MAIL 2021 a été pour le moins prolifique pour les startups en matière d’investissement. D’après les calculs que nous avons réalisés sur la base de notre recensement des levées de fonds annoncées par l’écosystème français ces 12 derniers mois, les entreprises innovantes de 10 ans ou moins ont amassé la somme colossale de 10,03 milliards d’euros. Il s’agit d’une hausse de 150% par rapport à 2020 (4,3 milliards d’euros), qui avait été affectée par la crise sanitaire. Le niveau des investissements n’a jamais été aussi haut dans le pays, ce qui tend à s’expliquer par un double phénomène : un rattrapage par rapport à la relative frilosité des investisseurs l’an passé, ainsi que la réalisation de méga-tours par les licornes tricolores. De l’argent disponible en grande quantité Une partie de l’écosystème est bel et bien arrivée à maturité. Les dix premières opérations en valeur ont ainsi engrangé 3,32 milliards d’euros, soit près du tiers du montant total sur l’année. « 2021 a été l’année que l’on attendait tous, reflétant la maturité croissante de l’écosystème français » , confirme ainsi à Maddyness Boris Golden, partner chez Partech, qui note que « la disponibilité de l’argent, en particulier en late stage, est en adéquation avec la très grande qualité des startups et scaleups françaises » . Et l’appétence des VCs étrangers pour l’innovation française s’est également confirmée. Le conglomérat japonais SoftBank, dont les investissements XXL sont connus de longue date à l’étranger, a fait une entrée fracassante en France au travers de premiers investissements dans Sorare, Contentsquare et Swile. « De tels méga-tours de financement étaient inenvisageables en 2020 » , assure Boris Golden, qui juge toutefois que « le plus représentatif n’est pas le total de l’argent levé, influencé par quelques gros tours, mais le nombre d’opérations menées » : 782, selon notre recensement – contre 586 en 2020, soit une progression de 33,5 %. Selon l’investisseur, une part non négligeable des 10 milliards d’euros levés en 2021 a été « cannibalisée par quelques tours d’ampleur » . Pour autant, relève-t-il, « s’il y a eu beaucoup d’argent en late stage, l’amorçage et l’early stage n’ont pas été en reste, avec des levées inédites également » : ces tours concernent, en effet, 494 opérations annoncées au cours des 12 derniers mois – soit 63,17% du total. Le tout, avec un ticket médian en hausse notable sur un an : 2,65 millions d’euros en 2021, contre 2 millions d’euros en 2020. « Même en amorçage, les tours ont grossi » , confirme Thomas Rival, partner chez Evolem. Comme chaque année, les investisseurs mettent en avant la nécessité de préserver les tours en amorçage à un bon niveau. « Il faut que le nombre de tours d’amorçage augmente, alors qu’il apparaît tout juste stable aujourd’hui. C’est crucial pour garantir l’avenir » , alerte ainsi Thomas Rival. Le VC regrette qu’il y ait « moins de syndications de fonds, les investisseurs préférant préempter les tours qui les intéressent du fait de la quantité d’argent à déployer » . Ce qui a, selon lui, pour effet de « complexifier la gouvernance des entreprises » financées. « Il n’y a jamais eu autant de financement en seed, relativise Julien-David Nitlech, managing partner chez Iris Capital. À tel point qu’on voit émerger le pré-seed, qui n’existait pas il y a quelques années. On a ajouté du financement au financement, ce qui implique que l’argent se déploie plus tôt et de façon plus conséquente. Mais il est vrai que les sociétés qui ont généré du momentum sont celles qui ont concentré le plus d’argent. »

Best of CES 2022:  WIRED

By |January 6th, 2022|Categories: Scoop.it|

Best in Sustainability Wash (way) up. COURTESY OF P&G Tide Infinity. Washing clothing on a spacecraft is near impossible. Astronauts on the International Space Station have to re-wear clothes over and over again until new ones arrive in supply shipments, a process which renders their clothing so irredeemable that the apparel is burned up in our atmosphere, never to be worn again. That's a problem Tide is aiming to solve. In collaboration with NASA, the brand just sent a prototype detergent called Tide Infinity up into orbit. The unscented, fully degradable formula is safe for a closed-loop water system like the one used on the ISS. Over the next few months, experiments will test the efficacy of key dirt- and odor-fighting ingredients in space. Future studies will take place to test stain removal, delivery methods, and potential laundry solutions for deep-space missions. Tide says it hopes to apply findings from its experiments to products to make our Earthbound laundry processes more sustainable. Perhaps we’ll be able to wash clothes in water-scarce locales or more efficiently reuse gray water. Or perhaps we’ll all be able to just do our laundry on our way to some distant exoplanet. While these studies are still in the very early stages, I’m excited at the prospect of making even the most mundane tasks better—both on and off the ground. —Louryn Strampe Best in Health Tech Wrapped up. PHOTOGRAPH: MOVANO Movano Ring. Move over, Oura. The Movano Ring is coming for you—potentially with clearance from the US Food and Drug Administration. It’s one of the only companies (along with Withings) that has applied for FDA clearance for its tracker, which would make it a certified medical device. This health-monitoring ring is expected to launch in the second half of 2022. Not only is Movano’s device smaller than the Oura, but the company also expects to make it more affordable and more widely accessible. The Movano can monitor common health problems like hypertension, and considering how nearly half of all adults in the US deal with high blood pressure, having a sleek and medically certified ring that can monitor it will be immensely more useful than standard-fare fitness trackers. —Julian Chokkattu Best in Pet Tech Po-tweet! PHOTOGRAPH: BIRD BUDDY Bird Buddy. The world doesn’t appreciate birds enough. That’s why, after stalking its Kickstarter campaign for the last year, I’m excited for Bird Buddy to finally become available. This camera-laden bird feeder allows you to not only see the cute little birds flying around your home, but it offers a chance to actually learn more about them by identifying bird species, noting foods they like, and sampling their bird songs all within its connected app. From there you can go off into the woods and try to spot them on your own, or just keep a log of your new buddies and learn to feed them what they really want. The company told me it’s hoping the data collected by its users can lead to meaningful change in conservation efforts by tracking bird migrations and populations around the globe. If I’m going to continue staring at a screen, it might as well be helping the birds. (And yes, this counts as pet tech; birds are everyone’s pets.) Bird Buddy feeders ship this spring for $235

Apple, un géant sans limites ? – L’Express L’Expansion

By |January 6th, 2022|Categories: Scoop.it|

e chiffre a clignoté brièvement sur les écrans géants de Wall Street. Un gros "3000" en caractère blanc sur fond bleu pour célébrer le nouveau record d'Apple. Et pas des moindres puisque le géant à la pomme croquée a atteint lundi la barre symbolique des 3 000 milliards de dollars de capitalisation boursière. Un niveau qu'aucune autre entreprise n'avait jamais tutoyé auparavant. A ce niveau-là, le fabricant de l'iPhone, qui a franchi il y a peine plus de 15 mois la barre des 2000 milliards de dollars, pèse davantage que toutes les entreprises du CAC 40 réuni... 

La SNCF coûte 17 milliards d’euros par an aux contribuables

By |January 5th, 2022|Categories: Scoop.it|

En toute fin d'année 2021, la SNCF a vu l'Etat lui faire cadeau de 10 milliards d'euros de dettes , alors que 25 milliards avaient déjà été repris en 2020. Des sommes importantes, qui ne reflètent que partiellement la facture laissée par la compagnie ferroviaire aux comptes publics. Pour la seule année 2020, le coût annuel de la SNCF pour le contribuable aurait été de 16,7 milliards d'euros, contre 13,7 milliards cinq ans plus tôt, si l'on cumule l'ensemble des subventions et les aides au régime spécial de Sécurité sociale des cheminots. C'est ce qui ressort d'une étude réalisée par le site spécialisé en finances publiques « Fipeco ». « L'objectif n'est pas de voir si cela est justifié ou non, seulement de chiffrer le coût, précise François Ecalle, le responsable du site. Mais il est vrai qu'on peut avoir l'impression que c'est beaucoup ».

Etude Ifop : TOP 3 des programmes de fidélité préférés des Français en 2021

By |January 5th, 2022|Categories: Scoop.it|

Le monétaire comme socle des programmes Le programme à cagnotte s’impose très largement parmi les Français. Plus d’1 répondant sur 2 le préfère ainsi à d’autres types de programmes, et ils sont 73% au total à l’apprécier. Un chiffre signifiant qui montre que la cagnotte monétaire classique doit rester la base d’une majorité des programmes de fidélité. Un socle incontournable que les enseignes et marques viendront par la suite enrichir en introduisant de nouvelles mécaniques telles que les promotions, coupons, catalogues de récompenses. “[…] Il est essentiel de ne pas considérer que la dimension transactionnelle seule, puisse être un gage de fidélisation pérenne des communautés de membres, puisqu’elle expose de manière non négligeable à un aléa de volatilité des individus, délaissant une enseigne au bénéfice d’une autre plus généreuse.” Maïté Plantec Partner & Directrice des Opérations chez Univers Retail.   Les réductions immédiates et différées comme driver des programmes Après les programmes à cagnotte, l’intérêt des Français se porte sur les programmes proposant des promotions personnalisées et immédiates (type de programme apprécié par 45% des répondants). Puis arrivent en 3ème position les récompenses différées ( comme les coupons et bons de réduction), plébiscitées par 36% des sondés. Des indicateurs qui, associés à la valorisation des programmes à cagnottes, démontrent bien que l’engagement et la fidélisation sont (encore) largement reliés à la rétribution monétaire que la marque ou l’enseigne peut apporter.   Quelle place pour les mécaniques non marchandes Au-delà des aspects purement sonnant et trébuchant, 8% des Français manifestent un intérêt pour les programmes statutaires (un chiffre plus marqué encore dans le secteur Premium / Luxe) alors que les promotions personnalisées sont plus fortement associées aux secteurs du Bricolage et à l’Électronique. Même tendance pour les récompenses non marchandes, qui arrivent après les récompenses monétaires : parmi elles, il est notable de constater que les dons à des associations sont tout autant valorisés – 7% – que des services complémentaires, des invitations à des événements ou encore l’accès en exclusivité à des produits ou services. Un chiffre qui montre bien l’envie des consommateurs de voir valoriser les initiatives RSE et peut amener à une relation plus forte avec l’enseigne, sur la base de valeurs communes, partagées et vécues.   Récompenser la fidélité en fonction des secteurs L’étude révèle des disparités entre les secteurs de la distribution. Parmi les secteurs dans lesquels les programmes de fidélité sont considérés comme « essentiels », le numéro 1 est l’alimentaire (pour 56% des sondés). Concernant les secteurs pour lesquels les programmes de fidélité sont considérés comme « importants », on retrouve le secteur de la culture et du bricolage, puis le secteur de l’habillement. Enfin, les secteurs de l’automobile et du luxe, où 44% des répondants jugent que les programmes de fidélité ne sont pas importants. Ceci s’explique notamment par une récurrence d’achat plus faible, et par le fait que la marque et son image ont une place plus importante dans la relation que dans d’autres secteurs. En ce qui concerne le burn, les Français veulent ainsi voir des bénéfices financiers directs sur leurs tickets de caisse, que ce soit par des cagnottes monétaires, des promotions personnalisées ou des bons de réduction. Côté earn : quelles actions les Français veulent-ils voir récompensées au travers du programme de fidélité ? Découvrez toutes les réponses dans le rapport complet de l’étude.

Marketing’s digital skills gap could become ‘unmanageable’ as proficiency declines

By |January 5th, 2022|Categories: Scoop.it|

New research from the Chartered Institute of Marketing suggests marketers are failing to keep up as marketing technologies and social media platforms innovate “at pace”. By Michaela Jefferson 20 Dec 2021 Source: Shutterstock Marketers’ abilities in key digital skills have either stagnated or declined between 2020 and 2021 at all levels of seniority, according to new research. The study, conducted by the Chartered Institute of Marketing (CIM) and training body Target Internet with more than 7,000 marketers, finds  proficiency in analytics and data has fallen the most, declining by 6% to a score of 29%. Almost seven in 10 marketers (67%) fall into the lowest two quintiles for their analytics and data abilities. While the tumble is “easy to explain”, as new analytics options and changes in cookie rules raise the overall complexity of digital marketing, it is nonetheless a “worrying” indication of marketers’ ability to analyse and improve their work, the study claims. PUBLICITÉ The research is based on the results of a benchmarking test of digital marketing skills, taken by marketers in 2018, 2020 and 2021. The test asks participants to complete a series of tasks aimed at testing their knowledge in 12 areas of marketing, with a particular focus on digital skills, and calculates a percentage score for each. Content marketing experienced the second biggest decline, down 4% to a score of 24%, followed by social media, which drops 2% to 32%. Three-quarters of marketers fall into the lowest two quintiles for content marketing. Mobile marketing and SEO both recorded a small backwards step, with a 1% reduction each. Others areas remain stagnant, including ecommerce at a score of 37%, digital strategy at 34%, online advertising at 31% and usability at 28%. The only discipline to have significantly improved over the past 18 months is ‘general marketing’, which increases by 7% to a score of 54%. Email and PPC both saw small improvements, up 1% each to 49% and 32%, respectively. The 2022 Agenda: The need for upskilling rises as the war for talent intensifies Unlike previous years, this year’s results also reveal a closer alignment between seniority and digital marketing skills level. In most cases, digital marketing skills ranking increases with the seniority of the marketer – however, analytics and data skills are still down 7% at a director level. According to the study, the trend reflects a “stagnation” of skills among marketers at management level roles, rather than an improvement at senior levels. “The latest digital marketing skills benchmark should act as a prompt for organisations across sectors,” says the CIM’s director of marketing, Gemma Butler. “With marketing technologies and social media platforms continuing to innovate at pace – and consumer use of digital channels showing no signs of slowing – the range of skills expected from marketing professionals will continue to expand.” Butler notes a “distinct shift” in focus to broader marketing skillsets, with recent CIM data having revealed that six in 10 marketers who were furloughed over the pandemic used the time away from their jobs on personal development and upskilling, particularly in areas such as brand, copywriting and strategy. However, improving broader marketing skillsets “cannot be to the detriment of digital skills”, she warns, adding that marketing teams must find a balance so they can meet the needs of both customers and their organisations. “The risk of getting left behind needs to be highlighted on the basis that technology isn’t going to wait. The need to continue upskilling in order to just stand still was apparent before the pandemic – the risk now is that it will only continue to grow and the skills gap could become unmanageable,” she says. “Employers must invest in the on-going development of their marketing teams.”

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