L’enseigne de prêt à porter Gémo accélère sa transformation omni-canal en basculant dans le Cloud Google
L’enseigne de prêt à porter et de chaussures Gémo, filiale du groupe Eram, refond ses solutions informatiques en profondeur afin de développer son approche omni-canal. Le commerçant veut conjuguer parfaitement ses lieux de ventes physiques et son commerce en ligne. Une gestion réalisée sur SAP et une migration vers le Cloud Google L’enseigne se transforme en s’appuyant sur la plateforme de gestion d’entreprise intégrée SAP S/4 HANA. Gémo met en place SAP dans le Cloud de Google. L’objectif fixé est 2025. Gémo avait déjà engagé sa démarche Big Data avec Google. La stratégie de migration de SAP vers le Cloud Google de Gémo est qualifiée de « réfléchie, progressive et déterminée ». L’heure est à la rénovation informatique chez Gémo qui s’équipe d’un nouvel outil de planification PLM L’heure est à la rénovation informatique, puisque dans le même temps, Gémo choisit la solution de gestion du cycle de vie des produits, PLM (Product Lifecycle Management) de Centric Software. Ce logiciel sert à la planification, à la conception, au développement, à l’achat et à la vente de produits. Gémo se fournit principalement en Asie du Sud-Est, en Inde et en Chine, avec un nombre plus restreint de fournisseurs en France et à proximité du bassin méditerranéen. La plateforme PLM doit aider à simplifier et accélérer la conception des produits, augmenter le contrôle et le suivi de la qualité et des audits d’usine, et équiper les fournisseurs. « En partageant la même plateforme, l’objectif est de parler le même langage avec nos partenaires et nos centrales d’achat » explique Joanne Moisan, Business Project Manager chez Gémo.
Commerce, investissements : la France braque le projecteur européen sur l’Afrique
Cela passe d'abord par un soutien à la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), qui regroupe 55 pays, lancée officiellement le 1er janvier 2021. Entre 2014 et 2020, l'Union européenne et les Etats membres européens y ont consacré 74 millions d'euros. Mais beaucoup reste à faire pour un fonctionnement optimal de cette zone où le texte fondateur n'a été ratifié que par 34 pays à ce stade. « Il nous faut accompagner l'Afrique dans la mise en oeuvre de la Zlecaf », indique-t-on au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. Autre axe d'intervention, il importe d'associer étroitement les pays africains à la réorganisation des chaînes de valeurs qu'occasionne la pandémie du Covid-19. Bon nombre de pays d'Afrique du Nord ont accueilli des investissements d'industriels européens, que ce soit dans le domaine de l'aéronautique ou de l'automobile. « Il faut étendre aux pays d'Afrique subsaharienne ces investissements », indique encore le ministère. Lors de la conférence de ce lundi, il s'agit d'identifier d'autres secteurs dans lesquels les pays africains pourraient abriter de nouveaux investissements européens. Dans le domaine de la santé, des projets de production de vaccins ont été lancés en Afrique du Sud, au Sénégal et au Rwanda. Covid : l'Afrique du Sud se rêve en producteur continental de vaccins Climat : l'Afrique a son destin en main De même de nouvelles initiatives pourraient voir le jour dans le domaine de l'agroalimentaire où des produits pourraient être transformés sur place en Afrique sub-saharienne avant d'être réimporté par l'Union européenne. Revoir le système de préférence commercial Durant sa présidence de l'Union, Paris compte aussi faire avancer le projet de réforme du système des préférences tarifaires généralisées qui permet au pays en développement d'exporter à taux réduit ou nul des marchandises vers l'Union sans quotas. Ce mécanisme, dont la dernière mouture remonte à 2012, doit arriver à échéance à la fin de l'an prochain. « Il importe de la moderniser pour le rendre plus efficace et plus compatible avec le verdissement de la politique commerciale européenne », indique le ministère. La Commission européenne a mis sur la table une proposition en septembre dernier . Paris espère un accord au Conseil durant sa présidence européenne. La zone africaine de libre-échange : une occasion en or pour l'après Covid OPINION - Pour une relation ambitieuse entre l'Afrique et la France ! Cette conférence de haut niveau intervient au moment où Berlin et Rabat ont annoncé un réchauffement de leur relation. Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, a invité, la semaine dernière, le roi du Maroc Mohammed VI en Allemagne afin de « sceller un nouveau partenariat entre les deux pays ». Ce qui n'empêche pas le Royaume chérifien d'avoir signé, mercredi dernier, une convention scellant un autre partenariat avec la Chine dans l'ambitieux projet stratégique chinois des Nouvelles routes de la soie. Cette convention a pour objectif de favoriser l'accès aux financements chinois pour réaliser de grands projets dans le Royaume, de faciliter les échanges commerciaux avec la création de joint-ventures dans les secteurs industriel et énergétique, la recherche et la coopération technologique. Les industriels européens sont donc invités à redécouvrir le continent africain où la Chine continue d'avancer ses pions. Cette invitation passe par des initiatives au niveau de l'Union en tant que telle ou au niveau bilatéral.
24e licorne française, Ankorstore a l’impératif de grandir très vite
Fondée en juillet 2019 , la place de marché qui met en relation les détaillants indépendants et les marques (beauté, mode, épicerie, maison) vient de boucler une levée de fonds de 250 millions d'euros sur une valorisation de 1,75 milliard. Ankorstore est allé encore plus vite que Sorare, à qui il avait fallu 33 mois pour devenir une licorne . Tiger Global et Bond ont mené le tour de table, avec la participation d'Eurazeo, TCV et Coatue. Les premiers investisseurs, Index Ventures, Bain Capital Ventures, GFC, Alven et Aglae, ont aussi remis au pot. Cet engouement des grands noms du capital-risque s'explique par les spécificités du modèle économique d'Ankorstore et les hautes ambitions de ses fondateurs. Taille critique « Nous voulons transformer cette industrie en profondeur et cela demande des moyens importants », insiste Nicolas d'Audiffret, le patron de la licorne, en rappelant que le marché du BtoB spécialisé dans la vente en gros représente plusieurs centaines de milliards d'euros en Europe, mais demeure très archaïque. « Cela fait partie des business où, comme disent les Anglo-Saxons, 'you go big or you go home' », renchérit Martin Mignot, partner chez Index Ventures. Ankorstore a notamment dû investir lourdement pour développer une plateforme technologique de haut niveau, tout en ayant une stratégie agressive en matière de ventes et de marketing. French Tech : les 6 chiffres fous de l'année 2021 La société a recruté à tour de bras (elle compte déjà plus de 400 salariés) et ouvert des bureaux à Paris, Lille, Londres, Berlin, Amsterdam et Stockholm. La licorne prévoit d'en ouvrir également en Italie et en Espagne dans les prochains mois. L'objectif est d'agréger le plus de marques et de détaillants sur sa marketplace afin de devenir incontournable. Cette stratégie commence à porter ses fruits : la société assure travailler avec plus de 200.000 détaillants indépendants et 15.000 marques. Ankorstore se doit aussi d'aller vite, car il n'existe pas d'autre concurrent européen bien financé, mais aussi parce que Faire, une start-up américaine valorisée 12,4 milliards de dollars, a débarqué sur le Vieux Continent. Fatalement, cette course de vitesse coûte cher. « Il faut dormir tranquille avec le fait de brûler beaucoup de cash et de lever régulièrement », confiait Nicolas Cohen, le cofondateur d'Ankorstore, en décembre.
10 milliards d’euros levés en 2021, l’année tant attendue de la French Tech
Montant 10,03G€ Nombre d’opérations 782 CHAQUE MOIS, L’ACTU FINANCIÈRE DES STARTUPS DANS VOTRE BOÎTE MAIL 2021 a été pour le moins prolifique pour les startups en matière d’investissement. D’après les calculs que nous avons réalisés sur la base de notre recensement des levées de fonds annoncées par l’écosystème français ces 12 derniers mois, les entreprises innovantes de 10 ans ou moins ont amassé la somme colossale de 10,03 milliards d’euros. Il s’agit d’une hausse de 150% par rapport à 2020 (4,3 milliards d’euros), qui avait été affectée par la crise sanitaire. Le niveau des investissements n’a jamais été aussi haut dans le pays, ce qui tend à s’expliquer par un double phénomène : un rattrapage par rapport à la relative frilosité des investisseurs l’an passé, ainsi que la réalisation de méga-tours par les licornes tricolores. De l’argent disponible en grande quantité Une partie de l’écosystème est bel et bien arrivée à maturité. Les dix premières opérations en valeur ont ainsi engrangé 3,32 milliards d’euros, soit près du tiers du montant total sur l’année. « 2021 a été l’année que l’on attendait tous, reflétant la maturité croissante de l’écosystème français » , confirme ainsi à Maddyness Boris Golden, partner chez Partech, qui note que « la disponibilité de l’argent, en particulier en late stage, est en adéquation avec la très grande qualité des startups et scaleups françaises » . Et l’appétence des VCs étrangers pour l’innovation française s’est également confirmée. Le conglomérat japonais SoftBank, dont les investissements XXL sont connus de longue date à l’étranger, a fait une entrée fracassante en France au travers de premiers investissements dans Sorare, Contentsquare et Swile. « De tels méga-tours de financement étaient inenvisageables en 2020 » , assure Boris Golden, qui juge toutefois que « le plus représentatif n’est pas le total de l’argent levé, influencé par quelques gros tours, mais le nombre d’opérations menées » : 782, selon notre recensement – contre 586 en 2020, soit une progression de 33,5 %. Selon l’investisseur, une part non négligeable des 10 milliards d’euros levés en 2021 a été « cannibalisée par quelques tours d’ampleur » . Pour autant, relève-t-il, « s’il y a eu beaucoup d’argent en late stage, l’amorçage et l’early stage n’ont pas été en reste, avec des levées inédites également » : ces tours concernent, en effet, 494 opérations annoncées au cours des 12 derniers mois – soit 63,17% du total. Le tout, avec un ticket médian en hausse notable sur un an : 2,65 millions d’euros en 2021, contre 2 millions d’euros en 2020. « Même en amorçage, les tours ont grossi » , confirme Thomas Rival, partner chez Evolem. Comme chaque année, les investisseurs mettent en avant la nécessité de préserver les tours en amorçage à un bon niveau. « Il faut que le nombre de tours d’amorçage augmente, alors qu’il apparaît tout juste stable aujourd’hui. C’est crucial pour garantir l’avenir » , alerte ainsi Thomas Rival. Le VC regrette qu’il y ait « moins de syndications de fonds, les investisseurs préférant préempter les tours qui les intéressent du fait de la quantité d’argent à déployer » . Ce qui a, selon lui, pour effet de « complexifier la gouvernance des entreprises » financées. « Il n’y a jamais eu autant de financement en seed, relativise Julien-David Nitlech, managing partner chez Iris Capital. À tel point qu’on voit émerger le pré-seed, qui n’existait pas il y a quelques années. On a ajouté du financement au financement, ce qui implique que l’argent se déploie plus tôt et de façon plus conséquente. Mais il est vrai que les sociétés qui ont généré du momentum sont celles qui ont concentré le plus d’argent. »
Best of CES 2022: WIRED
Best in Sustainability Wash (way) up. COURTESY OF P&G Tide Infinity. Washing clothing on a spacecraft is near impossible. Astronauts on the International Space Station have to re-wear clothes over and over again until new ones arrive in supply shipments, a process which renders their clothing so irredeemable that the apparel is burned up in our atmosphere, never to be worn again. That's a problem Tide is aiming to solve. In collaboration with NASA, the brand just sent a prototype detergent called Tide Infinity up into orbit. The unscented, fully degradable formula is safe for a closed-loop water system like the one used on the ISS. Over the next few months, experiments will test the efficacy of key dirt- and odor-fighting ingredients in space. Future studies will take place to test stain removal, delivery methods, and potential laundry solutions for deep-space missions. Tide says it hopes to apply findings from its experiments to products to make our Earthbound laundry processes more sustainable. Perhaps we’ll be able to wash clothes in water-scarce locales or more efficiently reuse gray water. Or perhaps we’ll all be able to just do our laundry on our way to some distant exoplanet. While these studies are still in the very early stages, I’m excited at the prospect of making even the most mundane tasks better—both on and off the ground. —Louryn Strampe Best in Health Tech Wrapped up. PHOTOGRAPH: MOVANO Movano Ring. Move over, Oura. The Movano Ring is coming for you—potentially with clearance from the US Food and Drug Administration. It’s one of the only companies (along with Withings) that has applied for FDA clearance for its tracker, which would make it a certified medical device. This health-monitoring ring is expected to launch in the second half of 2022. Not only is Movano’s device smaller than the Oura, but the company also expects to make it more affordable and more widely accessible. The Movano can monitor common health problems like hypertension, and considering how nearly half of all adults in the US deal with high blood pressure, having a sleek and medically certified ring that can monitor it will be immensely more useful than standard-fare fitness trackers. —Julian Chokkattu Best in Pet Tech Po-tweet! PHOTOGRAPH: BIRD BUDDY Bird Buddy. The world doesn’t appreciate birds enough. That’s why, after stalking its Kickstarter campaign for the last year, I’m excited for Bird Buddy to finally become available. This camera-laden bird feeder allows you to not only see the cute little birds flying around your home, but it offers a chance to actually learn more about them by identifying bird species, noting foods they like, and sampling their bird songs all within its connected app. From there you can go off into the woods and try to spot them on your own, or just keep a log of your new buddies and learn to feed them what they really want. The company told me it’s hoping the data collected by its users can lead to meaningful change in conservation efforts by tracking bird migrations and populations around the globe. If I’m going to continue staring at a screen, it might as well be helping the birds. (And yes, this counts as pet tech; birds are everyone’s pets.) Bird Buddy feeders ship this spring for $235
Apple, un géant sans limites ? – L’Express L’Expansion
e chiffre a clignoté brièvement sur les écrans géants de Wall Street. Un gros "3000" en caractère blanc sur fond bleu pour célébrer le nouveau record d'Apple. Et pas des moindres puisque le géant à la pomme croquée a atteint lundi la barre symbolique des 3 000 milliards de dollars de capitalisation boursière. Un niveau qu'aucune autre entreprise n'avait jamais tutoyé auparavant. A ce niveau-là, le fabricant de l'iPhone, qui a franchi il y a peine plus de 15 mois la barre des 2000 milliards de dollars, pèse davantage que toutes les entreprises du CAC 40 réuni...
La SNCF coûte 17 milliards d’euros par an aux contribuables
En toute fin d'année 2021, la SNCF a vu l'Etat lui faire cadeau de 10 milliards d'euros de dettes , alors que 25 milliards avaient déjà été repris en 2020. Des sommes importantes, qui ne reflètent que partiellement la facture laissée par la compagnie ferroviaire aux comptes publics. Pour la seule année 2020, le coût annuel de la SNCF pour le contribuable aurait été de 16,7 milliards d'euros, contre 13,7 milliards cinq ans plus tôt, si l'on cumule l'ensemble des subventions et les aides au régime spécial de Sécurité sociale des cheminots. C'est ce qui ressort d'une étude réalisée par le site spécialisé en finances publiques « Fipeco ». « L'objectif n'est pas de voir si cela est justifié ou non, seulement de chiffrer le coût, précise François Ecalle, le responsable du site. Mais il est vrai qu'on peut avoir l'impression que c'est beaucoup ».
Etude Ifop : TOP 3 des programmes de fidélité préférés des Français en 2021
Le monétaire comme socle des programmes Le programme à cagnotte s’impose très largement parmi les Français. Plus d’1 répondant sur 2 le préfère ainsi à d’autres types de programmes, et ils sont 73% au total à l’apprécier. Un chiffre signifiant qui montre que la cagnotte monétaire classique doit rester la base d’une majorité des programmes de fidélité. Un socle incontournable que les enseignes et marques viendront par la suite enrichir en introduisant de nouvelles mécaniques telles que les promotions, coupons, catalogues de récompenses. “[…] Il est essentiel de ne pas considérer que la dimension transactionnelle seule, puisse être un gage de fidélisation pérenne des communautés de membres, puisqu’elle expose de manière non négligeable à un aléa de volatilité des individus, délaissant une enseigne au bénéfice d’une autre plus généreuse.” Maïté Plantec Partner & Directrice des Opérations chez Univers Retail. Les réductions immédiates et différées comme driver des programmes Après les programmes à cagnotte, l’intérêt des Français se porte sur les programmes proposant des promotions personnalisées et immédiates (type de programme apprécié par 45% des répondants). Puis arrivent en 3ème position les récompenses différées ( comme les coupons et bons de réduction), plébiscitées par 36% des sondés. Des indicateurs qui, associés à la valorisation des programmes à cagnottes, démontrent bien que l’engagement et la fidélisation sont (encore) largement reliés à la rétribution monétaire que la marque ou l’enseigne peut apporter. Quelle place pour les mécaniques non marchandes Au-delà des aspects purement sonnant et trébuchant, 8% des Français manifestent un intérêt pour les programmes statutaires (un chiffre plus marqué encore dans le secteur Premium / Luxe) alors que les promotions personnalisées sont plus fortement associées aux secteurs du Bricolage et à l’Électronique. Même tendance pour les récompenses non marchandes, qui arrivent après les récompenses monétaires : parmi elles, il est notable de constater que les dons à des associations sont tout autant valorisés – 7% – que des services complémentaires, des invitations à des événements ou encore l’accès en exclusivité à des produits ou services. Un chiffre qui montre bien l’envie des consommateurs de voir valoriser les initiatives RSE et peut amener à une relation plus forte avec l’enseigne, sur la base de valeurs communes, partagées et vécues. Récompenser la fidélité en fonction des secteurs L’étude révèle des disparités entre les secteurs de la distribution. Parmi les secteurs dans lesquels les programmes de fidélité sont considérés comme « essentiels », le numéro 1 est l’alimentaire (pour 56% des sondés). Concernant les secteurs pour lesquels les programmes de fidélité sont considérés comme « importants », on retrouve le secteur de la culture et du bricolage, puis le secteur de l’habillement. Enfin, les secteurs de l’automobile et du luxe, où 44% des répondants jugent que les programmes de fidélité ne sont pas importants. Ceci s’explique notamment par une récurrence d’achat plus faible, et par le fait que la marque et son image ont une place plus importante dans la relation que dans d’autres secteurs. En ce qui concerne le burn, les Français veulent ainsi voir des bénéfices financiers directs sur leurs tickets de caisse, que ce soit par des cagnottes monétaires, des promotions personnalisées ou des bons de réduction. Côté earn : quelles actions les Français veulent-ils voir récompensées au travers du programme de fidélité ? Découvrez toutes les réponses dans le rapport complet de l’étude.
Marketing’s digital skills gap could become ‘unmanageable’ as proficiency declines
New research from the Chartered Institute of Marketing suggests marketers are failing to keep up as marketing technologies and social media platforms innovate “at pace”. By Michaela Jefferson 20 Dec 2021 Source: Shutterstock Marketers’ abilities in key digital skills have either stagnated or declined between 2020 and 2021 at all levels of seniority, according to new research. The study, conducted by the Chartered Institute of Marketing (CIM) and training body Target Internet with more than 7,000 marketers, finds proficiency in analytics and data has fallen the most, declining by 6% to a score of 29%. Almost seven in 10 marketers (67%) fall into the lowest two quintiles for their analytics and data abilities. While the tumble is “easy to explain”, as new analytics options and changes in cookie rules raise the overall complexity of digital marketing, it is nonetheless a “worrying” indication of marketers’ ability to analyse and improve their work, the study claims. PUBLICITÉ The research is based on the results of a benchmarking test of digital marketing skills, taken by marketers in 2018, 2020 and 2021. The test asks participants to complete a series of tasks aimed at testing their knowledge in 12 areas of marketing, with a particular focus on digital skills, and calculates a percentage score for each. Content marketing experienced the second biggest decline, down 4% to a score of 24%, followed by social media, which drops 2% to 32%. Three-quarters of marketers fall into the lowest two quintiles for content marketing. Mobile marketing and SEO both recorded a small backwards step, with a 1% reduction each. Others areas remain stagnant, including ecommerce at a score of 37%, digital strategy at 34%, online advertising at 31% and usability at 28%. The only discipline to have significantly improved over the past 18 months is ‘general marketing’, which increases by 7% to a score of 54%. Email and PPC both saw small improvements, up 1% each to 49% and 32%, respectively. The 2022 Agenda: The need for upskilling rises as the war for talent intensifies Unlike previous years, this year’s results also reveal a closer alignment between seniority and digital marketing skills level. In most cases, digital marketing skills ranking increases with the seniority of the marketer – however, analytics and data skills are still down 7% at a director level. According to the study, the trend reflects a “stagnation” of skills among marketers at management level roles, rather than an improvement at senior levels. “The latest digital marketing skills benchmark should act as a prompt for organisations across sectors,” says the CIM’s director of marketing, Gemma Butler. “With marketing technologies and social media platforms continuing to innovate at pace – and consumer use of digital channels showing no signs of slowing – the range of skills expected from marketing professionals will continue to expand.” Butler notes a “distinct shift” in focus to broader marketing skillsets, with recent CIM data having revealed that six in 10 marketers who were furloughed over the pandemic used the time away from their jobs on personal development and upskilling, particularly in areas such as brand, copywriting and strategy. However, improving broader marketing skillsets “cannot be to the detriment of digital skills”, she warns, adding that marketing teams must find a balance so they can meet the needs of both customers and their organisations. “The risk of getting left behind needs to be highlighted on the basis that technology isn’t going to wait. The need to continue upskilling in order to just stand still was apparent before the pandemic – the risk now is that it will only continue to grow and the skills gap could become unmanageable,” she says. “Employers must invest in the on-going development of their marketing teams.”