HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

La France domine le classement européen des meilleures écoles de commerce

By |December 6th, 2021|Categories: Scoop.it|

Les années se suivent et se ressemblent pour les écoles françaises de commerce. Comme l'an dernier , ces dernières occupent les premières places du classement des meilleures écoles européennes , établi par le « Financial Times ». HEC Paris conserve ainsi la première place de ce palmarès qui analyse 95 écoles. L'Insead et l'Essec figurent également dans le peloton de tête des huit établissements de premier plan évalués par le FT. Sept autres écoles françaises, dont l'Edhec, l'ESCP et l'EMLyon, se classent de la neuvième à la 46e place. Le quotidien britannique salut à nouveau la « domination » des établissements français qui offrent « la plus large gamme de cours d'éducation commerciale ». L'an dernier, le FT soulignait également le « bien-être » des étudiants sur les campus tricolores, mais aussi le bon rapport qualité-prix de ces écoles. Les écoles britanniques en bonne position Le reste du classement est occupé par des écoles britanniques telles que la London Business School (2e), Oxford (9e), ou l'Imperial College Business School (13e). Ces dernières tirent leur épingle du jeu malgré des perturbations liées au Brexit, ce qui, selon le FT, « reflète leur attrait mondial et l'attrait continu du pays pour les futurs gestionnaires, dirigeants et entrepreneurs ». Dans le haut du classement figurent aussi l'Iese en Espagne, la SDA Bocconi en Italie, St Gallen en Suisse ou l'ESMT Berlin en Allemagne.

Tesco launches media platform for brands built on Clubcard data

By |December 6th, 2021|Categories: Scoop.it|

Tesco is launching a media and insights platform, opening up the wealth of customer data it collects through Clubcard and in-store insights to brands and agencies. The closed-loop platform, called Tesco Media and Insight, powered by Dunnhumby, is designed to help suppliers and their agencies better understand changing consumer needs and develop more targeted and relevant ways to serve customers. This in turn, it hopes, will help both Tesco and its suppliers build stronger connections with customers and drive loyalty. Tesco’s Clubcard loyalty scheme is used by more than 20 million households in the UK, providing the supermarket with a diverse and nationally representative first-party behavioural dataset. The supermarket also has 7 million regular app users, which combined with Dunnhumby’s analytical expertise, provides the retailer with a wealth of insight that it believes will help suppliers and agencies improve engagement and develop more effective propositions. Tesco alluded to the launch when revealing its first half results in October, with CEO Ken Murphy saying it would be seeking to better monetise the vast amount of first-party data it gathers via Clubcard. In terms of the media opportunity, Tesco claims it is able to reach 58% of the British population each week, which is higher than Sky and on a par with Facebook and Channel 4, according to head of media Nick Ashley, talking at the launch event this morning (30 November). Tesco will offer brands five targeting options through the platform, from one-to-one personalisation through to broader mass reach campaigns. These include targeted display and sponsored product advertising, the ability to create connected store experiences so brands can target customers across the Tesco store network, and the opportunity for brands to deliver more relevant rewards based on a shopper’s specific circumstances.

Vers une approche durable pour la diffusion en continu de flux vidéo sur les réseaux 5G ? – L’Embarqué

By |December 5th, 2021|Categories: Scoop.it|

Pour un certain nombre de contempteurs de la technologie 5G, l’augmentation exponentielle du trafic due à la croissance inhérente de la consommation de flux vidéo va de pair avec un gaspillage énergétique qui n’est plus de mise à l’heure des luttes contre le réchauffement climatique. Il n’en reste pas moins que des projets de recherche travaillent au développement de solutions éco-efficaces de diffusion en continu de contenus multimédias sur les réseaux 5G dans une optique « durable » et ce en garantissant néanmoins une qualité élevée d’expérience (QoE). Tel est du moins l'objectif visé par le projet Nested 5G (Nested pour New vidEo Standards for Enhanced Delivery) récemment lancé pour une durée de deux sous la houlette du français Ateme, éditeur de solutions de diffusion vidéo pour les marchés du broadcast, du câble, du satellite et des services IPTV et OTT (Over-The-Top), et de l’opérateur Orange. Ce dernier doit tester l’efficacité et la conformité aux contraintes de développement durable de la solution de streaming Nested 5G dans des cas d’usage réels sur l’infrastructure 5G. Le projet réunit également les français Viaccess-Orca, qui apporte son lecteur multimédia sécurisé multiplateforme, sa suite d’analyse QoE et sa solution de publicité ciblée, et Enensys Technologies, qui amène son serveur de diffusion multicast MediaCast Mobile pour infrastructures de réseaux mobiles et le middleware CubeAgent Mobile pour modems et passerelles sans fil, deux produits compatibles eMBMS (evolved Multimedia Broadcast Multicast Services). Pour rappel, l’eMBMS permet aux opérateurs mobiles de diffuser en même temps à de nombreux usagers un seul et même contenu, tel qu'événements sportifs, chaînes de télévision ou films, soit dans la même cellule, soit dans des cellules différentes.

elloha fait partie des meilleures innovations mondiales du tourisme selon l’OMT

By |December 3rd, 2021|Categories: Scoop.it|

La plateforme elloha permet à tous les acteurs du tourisme de se distribuer mutuellement en ligne, à l’échelle de leur destination. « Chacun de ses acteurs attire de nombreux clients et peut en faire profiter ses voisins. Cela transforme la vision et la distribution de leurs offres respectives. Ils se créent, sans effort, un réseau alternatif de distribution, plus direct, plus vertueux, qui garde l’essentiel des revenus sur leur territoire, sans abandonner de commissions aux acteurs de la grande distribution », explique Bruno Delmas, fondateur et CEO de elloha. Une solution en B2B2C qui a valu à la jeune pousse de remporter la catégorie « Deep Tech: Propulsion et Développement du tourisme » ainsi que le prix de l’innovation 2022 lors de la 24ème Assemblée Générale Annuelle de l’Organisation Mondiale du Tourisme. Avec cette distinction internationale, elloha intègre le réseau d’innovation mondial de l’OMT et bénéficie d’une visibilité de premier plan auprès des gouvernements et des investisseurs étrangers. La jeune pousse bénéficiera également d’un soutien et d’un mentorat personnalisé de premier plan par l’OMT et ses partenaires. Créée en 2018, à Perpignan, elloha emploie à ce jour 30 personnes et connaît, malgré la crise sanitaire, une croissance annuelle de près de 40%. Elle équipe plus de 9000 clients dans le monde, dont le ClubMed, depuis cet été.

L’Oréal réduit de 40% l’impact carbone de ses campagnes publicitaires digitales

By |November 30th, 2021|Categories: Scoop.it|

Les petits ruisseaux font les grandes rivières. L’Oréal France a réduit de 40% l’impact des émissions de carbone de certaines de ses campagnes de publicité digitale en étant attentif à des paramètres techniques. Une réduction des émissions de CO2 sans toucher à l’efficacité publicitaire « Entre le début de la campagne et la deuxième partie de la campagne, optimisée nous avons réduit l’impact CO2 de ces campagnes de 40% sans entamer leur performance média » se félicite Elodie Bernadi, directrice RSE et développement durable chez L’Oréal France. La responsable a témoigné à l’occasion d’un reportage mené par BFM Business, le 30 novembre. Afin de réduire la consommation d’électricité de la campagne publicitaire, L’Oréal France est intervenu sur des paramètres tels que le choix du réseau Wifi plutôt que de la 4G pour diffuser ses campagnes. L’Oréal a réduit la taille de ses actifs média, c’est-à-dire la taille des vidéos publicitaires émises sur les réseaux. « Il s’agit aussi parfois de choisir les jours, sur lesquels il y a un peu moins de trafic, où les serveurs vont être moins sollicités, le samedi par exemple, parce qu’en semaine les gens travaillent » ajoute la responsable. Mesure des durées de visionnage et du réseau télécoms utilisé La mesure de l’impact des campagnes publicitaires a été réalisée par la startup Impact+, spécialisée dans la maîtrise de l’impact environnemental des campagnes publicitaires digitales. La société suit les impressions publicitaires réalisées, les durées de visionnage des vidéos, la consommation électrique associée et les émissions de carbone, selon le terminal de visionnage employé (smartphone, PC ou TV connectée) et le réseau télécoms de diffusion (la fibre optique, l’ADSL, la 4G ou le Wifi).

Quand le minage de cryptomonnaies provoque des coupures de courant au Kazakhstan

By |November 30th, 2021|Categories: Scoop.it|

Bannis de Chine, qui a décrété l'interdiction du minage de cryptomonnaies en mai dernier, les mineurs sont nombreux à avoir déménagé plus au nord, au Kazakhstan. Mais l'ancienne république soviétique, bien que riche en réserves de charbon, ne semblait pas prête à encaisser une telle migration. D'après le « Financial Times » et le média local « Tengrinews », la demande d'électricité du Kazakhstan a augmenté d'environ 8 % depuis le début de l'année, une forte augmentation par rapport à la croissance annuelle de 1 % ou 2 % que le pays connaît généralement. « C'est une augmentation assez importante de la consommation. Ici, nous parlons de 1.000-1.200 mégawatts d'électricité », a précisé le premier vice-ministre de l'Energie lors d'une réunion d'information. Et confirmé qu'il associait cette augmentation à l'activité des mineurs de cryptomonnaies. Deuxième, derrière les Etats-Unis Le « Financial Times » estime qu'au moins 87.849 installations minières de « forte intensité énergétique » ont été transférées de Chine au Kazakhstan. Avec 18,1 % des parts de marché, le pays occupe désormais la deuxième place - juste derrière les Etats-Unis - dans le classement des sites d'extraction de bitcoin les plus en vogue, selon le Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index, qui fait autorité en la matière. Seul problème, cet afflux intervient alors que trois importantes centrales électriques au charbon du nord du pays ont été fermées en urgence en octobre. En conséquence, l'opérateur du réseau électrique du pays, Kegoc, a annoncé qu'il commencerait à rationner l'électricité pour les 50 mineurs enregistrés auprès du gouvernement et a averti qu'ils seraient les premiers déconnectés en cas de panne du réseau. Augmentation des « mineurs gris » Car la pression sur le réseau énergétique du pays, causée par les opérations d'extraction de crypto, a déjà provoqué des pannes d'électricité dans les villes et villages de six régions du pays depuis octobre. Les autorités et les experts de l'industrie attribuent la responsabilité de ces pénuries d'électricité à une augmentation du nombre de mineurs « gris », ces entreprises et particuliers qui opèrent illégalement dans des sous-sols et des usines abandonnées. Le ministère de l'Energie estime qu'ils siphonnent 1.200 MW d'électricité du réseau électrique, soit deux fois plus que les « mineurs blancs » enregistrés.

Le discounter Lidl diffuse un programme de fidélité sur mobile, Lidl Plus

By |November 27th, 2021|Categories: Scoop.it|

Le distributeur Lidl monte en gamme dans les services digitaux proposés à ses clients. Il lance une application mobile de fidélité pour la 1ère fois en France. Baptisée Lidl Plus, celle-ci délivre des coupons de réduction, des offres exclusives, la dématérialisation des tickets de caisse, et des jeux à gratter. L’application mobile est disponible sous Android de Google et Ios d’Apple. Identification du client par QR Code Via à un QR code personnalisé, on scanne sa carte de fidélité sur mobile à chaque passage en caisse pour valider les offres et les coupons activés. Chaque semaine, des coupons feront bénéficier les clients de réductions supplémentaires sur certains produits. On active un coupon de réduction avant de scanner sa carte en caisse afin de bénéficier immédiatement de la réduction. La carte de fidélité propose des coupons de réduction et des jeux à gratter Par ailleurs, une démarche de gaming est mise en place sur le mobile à la façon des cartes à gratter de La Française des jeux. On peut tenter de gagner des coupons de réduction supplémentaires et exclusifs en jouant au jeu Carte à gratter sur Lidl Plus. On reçoit cette carte après avoir scanné sa carte de fidélité lors de son passage en caisse. La même application donne accès aux catalogues en ligne et on localise son supermarché Lidl. Lidl dispose de 1570 magasins en France et emploie 40 000 personnes. Le discounter pèse 6,5% du marché. La carte de fidélité sur mobile est également disponible en Belgique et en Suisse.

L’école de Management Audencia lance Gaïa, la première école dédiée à la transition écologique et sociale

By |November 27th, 2021|Categories: Scoop.it|

L’école a pris le virage de la RSE il y a 20 ans ce n’est donc pas quelque chose d’artificiel, de soudain. Cela s’inscrit dans un continum de choses engagées depuis un certain nombre d’années : nous avons un partenariat de longue date avec WWF, Audencia est la première école à avoir signé le Global Compact des Nations Unies, et la première école labellisée Lucie. Il fallait capitaliser sur cette expertise, en accélérant. Nous avons défini notre nouvelle raison d’être pour l’école : être un acteur de la transformation vertueuse des individus, de la société et des organisations. Nous avons identifié 3 enjeux majeurs : l’aspect technologique et informationnel, la promotion d’organisation et d’une société plus inclusive et la mise en œuvre de business plans soutenables, qui tiennent compte des dimensions écologiques et sociales. Pour structurer notre nouveau plan stratégique, nous devions être fidèles à notre histoire et notre ADN. Il nous fallait ouvrir une nouvelle frontière qui allait nous conduire à développer des projets au-delà de ce qui était notre mission jusqu’à présent. Il fallait que nous ayons de l’impact, sur le plan national comme international. Imaginer une formation à impact, ambitieuse, qui ne se fasse pas aux dépens de la sélectivité. Cela s’est traduit notamment par Gaia. THE GOOD : VOUS VENEZ D’ANNONCER LA CRÉATION D’UNE ÉCOLE DÉDIÉE À LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOCIALE AU SEIN DE L’ÉCOLE : GAÏA. QUELS SONT LES OBJECTIFS DE CETTE ÉCOLE ? COMMENT CELA S’INSÈRE-T-IL DANS LE PARCOURS « CLASSIQUE » D’AUDENCIA ? CG : Le 1er axe de notre nouveau plan stratégique est le lancement d’une école de la transition écologique et sociale, ce qui est une première en France pour une business school. Cette école ne sera pas à l’extérieur d’Audencia mais bien à l’intérieur. Elle a pour ambition de percoler l’ensemble de nos activités, être un sas, un laboratoire, un lieu où tout le monde aura la possibilité de s’immerger dans un environnement d’apprentissage pour y vivre des expériences et acquérir des compétences liées à la transition écologique et sociale. Tous les étudiants, de toutes les formations, seront immergés, selon des dispositifs à géographie variable : formation longues, formations plus courtes, via un incubateur, etc… Cette école est centrée sur le développement de compétences chez les étudiants, pour que demain ils soient capables de se saisir des enjeux que l’on connait.

Inauguration du premier point de vente Carrefour sans caissière à Paris

By |November 27th, 2021|Categories: Scoop.it|

Le 24 novembre, Carrefour inaugure son premier point de vente sans caissière à Paris, le Carrefour Flash d’environ 50 mètres carrés, 11 avenue Parmentier, dans le 11ème arrondissement. L’objectif est de pouvoir faire ses courses rapidement. Carrefour promet qu’il faut dix secondes pour faire ses courses et dix secondes pour payer et sortir du magasin, d’où l’appellation de Flash 10/10. Inutile de scanner les produits Le client place les articles dans son sac et règle le montant qui lui est demandé par carte bancaire à une des deux caisses autonomes. Une caisse automatique pour les paiements en espèce est également disponible. Ce magasin de proximité propose 900 références de produits du quotidien. L’intérêt principal pour le client est de ne pas devoir scanner lui-même les produits car les marchandises placées dans son sac sont détectées via 60 caméras situées au plafond du point de vente et près de 2000 capteurs de poids placés sous les étagères des rayons. Les mesures des balances sont corrélées aux analyses des images qui suivent les mouvements des clients dans le magasin grâce à la vision par ordinateur. Le client est suivi anonymement via un avatar virtuel qui lui est associé lors de son entrée dans le magasin et ses choix de produits sont automatiquement détectés et ajoutés à son panier virtuel. Lors du paiement, le ticket de caisse est récupéré via le flash d’un QR Code sur son smartphone. Les capteurs de poids détectent lorsqu’un produit est pris, reposé à sa place ou dans un autre rayon.  La technologie employée est celle du Californien AiFi déjà employée à Dubaï ou en Pologne et qui avait fait parler d’elle dès 2019 au salon NRF de New-York où se rendent régulièrement tous les acteurs de la grande distribution française. Le projet a été mené avec Ying Zheng, co-fondatrice et présidente d’AiFi.  Du personnel de Carrefour est toutefois présent, de 1 à 4 personnes, afin de remplir les rayons, valider que les clients sont majeurs s’ils souhaitent acheter de l’alcool ou leur apporter de l’aide face à la technologie. Ils interviennent également sur les services e-commerce, car le magasin sert à délivrer les commandes e-commerce de Carrefour, via Uber Eats ou Deliveroo, et le Drive Piéton. Technologiquement, Carrefour a opté pour une solution où il n’est pas demandé de télécharger une application, ni de s’être inscrit ou de s’identifier via un portique à l’entrée comme le demande Amazon dans ses points de vente automatisés. Cela pourrait faciliter l’appropriation par le client. Carrefour Flash a été testé au sein du siège de Carrefour, à Massy, durant plus de 1 an auprès des employés de Carrefour. Cela a permis à l’équipe innovation d’affiner la technologie et d’adapter le concept selon les retours des personnes qui l’utilisaient au quotidien.  Les patrons des équipes tech de Carrefour sur le terrain Carrefour insiste sur le fait que le client connaît le montant de ses achats avant de sortir du magasin, puisque le paiement est effectué explicitement à l’intérieur du point de vente. « Le concept Flash répond précisément aux préoccupations de nos clients au quotidien : pouvoir entrer librement, savoir ce qu’ils paient, régler rapidement et partir » affirme Elodie Perthuisot, directrice du groupe Carrefour en charge de la donnée, du e-commerce et de la transformation digitale.

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