HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Achtung Inflation !

By |June 8th, 2021|Categories: Scoop.it|

Un chiffon rouge commence à bouger. Dans la zone euro, l'inflation a touché la barre des 2 % en mai alors qu'elle était nulle en début d'année. La Banque centrale européenne (BCE) interprète pourtant toujours son objectif de stabilité des prix comme une hausse « inférieure à mais proche de » ce seuil fatidique des 2 %. Bien sûr, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. A en croire ladite banque centrale et la grande majorité des économistes, cette accélération de l'inflation n'est qu'une bosse. Ou qu'un indicateur de plus qui rebondit après s'être effondré pour cause d'épidémie ravageuse. Flambée des prix à l'été Sauf que l'accélération des prix est plus vive en Allemagne, qui est à la fois l'économie la plus puissante de la zone euro et le pays où la sensibilité à l'inflation est la plus forte. La hausse sur un an a atteint 2,4 % le mois dernier. Et ce n'est qu'un début. Car le gouvernement avait baissé la TVA de trois points entre le 1er juillet et le 31 décembre 2020. Cet allègement avait fait reculer l'ensemble des prix au second semestre. A partir de juillet prochain, le niveau des prix sera donc comparé au niveau déprimé de l'an dernier, ce qui fera flamber l'inflation à 3 % cet été et même à 4 % à l'automne.

Sequoia, ce mastodonte de la Silicon Valley qui prend racine en Europe

By |June 8th, 2021|Categories: Scoop.it|

C'est l'un des plus grands fonds de capital-risque américains, et il a désormais pignon sur rue en Europe. Sequoia, le fonds qui a investi avant tout le monde dans Google et a osé dès 1978 miser 150.000 dollars sur un fabricant de PC alors peu connu qui s'appelait Apple, a désormais un appétit d'ogre pour les start-up européennes. A tel point que le fonds qui a parié sur Stripe, YouTube, Airbnb ou encore WhatsApp, et qui vient tout juste d'investir dans la Fintech française Pennylane, dispose depuis peu d'un bureau à Londres. « C'est vraiment une évolution naturelle, explique Luciana Lixandru, recrutée en mars 2020 chez Accel par Sequoia afin d'orchestrer son lancement en Europe depuis septembre. Il y a nettement plus d'opportunités qu'avant ! Le marché européen a tellement évolué et gagné en maturité qu'il produit désormais des leaders dans leur catégorie. Comme nous voulons les repérer tôt, cela a du sens d'être sur place. Pour les aider, nous pensons aussi que la proximité physique est importante. » Plus d'un millier d'investissements Sequoia investit déjà depuis plus de dix ans en Europe, où il a pris des tickets dans des entreprises comme Klarna (paiements), Unity (plateforme de développement de jeux vidéo), Graphcore (semi-conducteurs), Skyscanner (agence de voyage en ligne), Tourlane (voyages sur mesure) ou encore UiPath (robotique). Mais la société de capital-risque est arrivée trop tard pour investir dans le spécialiste de l'intelligence artificielle britannique DeepMind, acheté par Google en 2014, ou le concepteur de puces britannique ARM, en cours d'acquisition par Nvidia. Et sur plus d'un millier d'investissements réalisés au total par Sequoia, seulement une vingtaine l'ont été en Europe. On ne change pas une formule qui gagne : le VC reste concentré sur les entreprises ayant les moyens de devenir des leaders mondiaux, et en particulier celles qui cherchent à s'attaquer au marché américain. Et il cible celles qui sont capables d'« être là pour des générations », mais aussi « de bouleverser la façon dont les consommateurs consomment, ou de transformer celle dont les entreprises gèrent leur business », explique Luciana Lixandru. Bref, sur les Apple et les Google de demain, fussent-ils européens. Pas de limites pour investir « Nous investissons à tous les stades de développement, mais idéalement nous cherchons à investir en amorçage ou en série A, puis à accompagner les entreprises sur la durée », autrement dit non pas pour 5 ou 7 ans, mais pour 15 ou 20 ans. Les fonds sont les mêmes pour investir aux Etats-Unis et en Europe. Et même si Sequoia s'étend désormais sur deux géographies, « il y a une seule équipe et un seul partnership ». Aucune limite n'a été fixée à l'équipe de quatre associés basés à Londres pour investir en Europe, ni en nombre d'opérations ni en montant. « Si c'est 20 deals, nous en ferons 20, si c'est 2 nous en ferons 2 », disait récemment Luciana Lixandru au site spécialisé Sifted. Les tickets peuvent osciller entre 100.000 dollars et 100 millions de dollars.

Crédit : les taux immobiliers à un plus bas historique

By |June 8th, 2021|Categories: Scoop.it|

Est-il possible de descendre plus bas sur les taux du crédit immobilier ? Pour l'instant, les banques continuent de répondre « oui » à leurs clients dans des conditions que la Banque de France qualifie « d'historique ». Selon les chiffres du mois d'avril publiés par l'institution mardi, les taux accordés sur le crédit à l'habitat sont tombés en moyenne à 1,15 %, après 1,18 % en mars. Ce « nouveau point bas » nourrit une reprise de la production de crédit immobilier « qui reste élevée en avril », note la Banque de France : la production mensuelle de crédits à l'habitat hors renégociations ressort à 19,4 milliards d'euros, après 17,7 milliards d'euros en mars. Soit une croissance de 5,9 % en avril, après 5,2 % en mars.

Ecrans interactifs chez Jardiland afin d’engager les clients en magasins

By |June 8th, 2021|Categories: Scoop.it|

Jardiland expérimente des écrans interactifs en magasins, à Lorient et Guérande. Objectif de l’enseigne : proposer à ses clients une expérience ludique dans laquelle ils peuvent déplacer, agrandir, faire défiler et contrôler les éléments affichés à l’écran. Les images mêlent le réel au virtuel. La solution est fournie par une jeune entreprise marseillaise Touchify qui développe une plateforme Cloud servant à créer du contenu interactif sur des écrans tactiles. Les consommateurs veulent connaître l’histoire des produits Contrairement à des vidéos diffusées en boucle sur lesquelles les consommateurs n’ont pas la main, les utilisateurs choisissent l’information qui les intéresse. Ils peuvent découvrir les partenaires et les fournisseurs locaux dont les produits sont proposés en magasin, les différents ateliers proposés et s’y inscrire. L’utilisateur peut manipuler les différentes images sur l’écran, les agrandir, les positionner à différents endroits.  « Les consommateurs veulent connaitre l’histoire des produits. Pour nous, il est essentiel de leur montrer notre implication dans les circuits courts et leur relayer les informations nécessaires » explique Philippe Noiret, directeur des magasins Jardiland de Guérande et Lorient. Les clients autonomes sur ces écrans « Avec ces écrans nouvelles générations, les consommateurs sont autonomes et peuvent prendre leur temps pour découvrir » ajoute-t-il. L’un des écrans est installé dans le rayon botanique et invite à la rêverie et au dépaysement. La quasi-totalité des points de vente en France disposent d’écrans, pointe-t-on côté Touchify. L’affichage dynamique peine à créer de l’engagement en ne suscitant que 1,5 seconde d’attention contre 40 secondes d’attention pour l’affichage interactif qui suscite plus d’adhésion, ajoute l’entreprise. L’affichage invite l’utilisateur à interagir et à s’orienter vers les informations qui l’intéressent. Jardiland fait partie du groupe Invivo, au même titre que les enseignes Gamm vert et Delbard. Invivo positionne Jardiland comme marque leader des jardineries d’attractions, Gamm vert, comme enseigne de proximité et Delbard, comme celle des indépendants. L’offre de Jardiland met l’accent sur l’art de vivre, le jardin facile et la décoration, et sur l’animalerie avec la création en 2019 du concept Noa, la maison des animaux. Le réseau de Jardiland compte 175 points de vente dont 102 succursales, 66 magasins franchisés et 7 magasins affiliés. La plupart d’entre eux sont des jardineries de loisirs dont la surface est supérieure à 4 000 m2. 

Gestion d’actifs : les pionniers de la blockchain passent la vitesse supérieure

By |June 7th, 2021|Categories: Scoop.it|

La blockchain ne sert pas qu'à fabriquer du bitcoin. Grâce à cette technologie, des start-up espèrent bousculer la vente de fonds communs de placement, pour la rendre plus fiable, plus rapide et moins chère. Pionnières en 2017, Iznes et FundsDLT ont toujours pour ambition d'utiliser ce registre de stockage décentralisé pour court-circuiter, en partie du moins, les intermédiaires traditionnels (dépositaires…) des sociétés de gestion. « C'est le moment de vérité estime Pierre Monteillard, fondateur du cabinet Taycoff. Iznes est déjà en production avec des volumes modestes et FundsDLT doit bientôt démarrer. Elles doivent maintenant démontrer au marché, à une plus grande échelle, qu'ils peuvent tenir leur promesse. » Allfunds, le premier grossiste de fonds en Europe , s'est lui aussi lancé dans l'aventure l'an dernier. Agréments au Luxembourg FundsDLT s'apprête à sortir du bois. « Nous attendons ces prochaines semaines l'obtention de notre agrément au Luxembourg comme entreprise d'investissement et agent de transfert [équivalent local de teneur du passif des fonds, NDLR], pour lancer notre activité en juillet, déclare Olivier Portenseigne, directeur général de la fintech, basée au Grand-Duché. Cette année, nous allons commencer par quatre premiers clients sur différents marchés européens et envisageons d'ouvrir une succursale à Paris. » Longtemps resté au stade de l'expérimentation, dans le giron de la Bourse de Luxembourg, FundsDLT est devenu une société au printemps 2020, à la faveur d'une levée de capital auprès des gérants d'actifs Natixis IM et Credit Suisse AM et de la chambre de compensation Clearstream. « Nous visons 1.000 milliards d'euros d'actifs sous administration sur des fonds de type Ucits mais aussi alternatifs », affirme le patron de FundsDLT.

L’Etat ouvre les hostilités contre la rente des contrats photovoltaïques

By |June 4th, 2021|Categories: Scoop.it|

Une baisse moyenne de 50 % des tarifs Concrètement, plus de 700 installations solaires sont concernées par la mesure en France et si la filière s'attendait à voir ses tarifs légèrement revus à la baisse, la réalité est toute autre. « En moyenne, tout type d'installations confondues, le tarif de rachat de l'électricité produite par les parcs solaires concernés devrait baisser de 50 % », indique-t-on au ministère de la Transition écologique. « C'est très loin des 10 % évoqués avec la filière au départ et c'est totalement décorrélé de la réalité économique du secteur. On risque d'engendrer de nombreuses faillites », s'alarme Richard Loyen, le délégué général du syndicat Enerplan qui estime que ces mesures vont bien au-delà de l'esprit initial de la loi. « On était censé se concentrer sur quelques parcs solaires bénéficiant d'une rémunération excessive », souligne-t-il. Eoliennes, fermes solaires : le jeu ambivalent du gouvernement De fait, un quart des installations photovoltaïques ciblées par la réforme pourraient aussi voir leur tarif de rachat garanti par l'Etat baisser de ​quasiment 100 %. ​« Pour les installations dont la rentabilité cible de 10 à 15 % a déjà été atteinte, il y aura un tarif de rachat minimal plancher proposé. Celui-ci vise à couvrir les charges d'exploitation mais reste à ce jour moins élevé que les prix offerts par le marché de l'électricité », confirme une source au sein des pouvoirs publics. L'Etat cherche ainsi à inciter les acteurs à anticiper la fin de leurs contrats car à ce jour, ces contrats photovoltaïques mal calibrés pèsent pour un tiers du financement annuel des énergies renouvelables mais ne produisent qu'à peine 1 % de la consommation d'électricité nationale !

La blockchain : un accélérateur pour la collecte des données de l’administration fiscale ? | CIO MAG

By |June 4th, 2021|Categories: Scoop.it|

Dans un objectif de modernisation informatique et d’automatisation de la collecte d’informations, il est fort probable que l’administration ait dans un futur proche une réelle volonté d’aller chercher l’information à la source, sans que le contribuable ait à la fournir et ne puisse omettre certaines informations essentielles. La traque de la fraude et un recouvrement fiscal plus rapide sont en ligne de mire. C’est ce que pourrait permettre la blockchain, tout en garantissant l’exhaustivité des informations récoltées. La technologie garantirait aussi l’aspect inaltérable et traçable de l’information. Enfin, dans un contexte d’attaques informatiques toujours plus perfectionnées et nombreuses, la blockchain permettrait également d’en réduire considérablement les risques. Mais si les applications de la blockchain sont de plus en plus nombreuses dans beaucoup d’univers différents, son adoption par l’administration fiscale ne semble pas encore à l’ordre du jour. Son intégration nécessiterait en effet de pouvoir auditer les process sous-tendant la délivrance des informations, mais aussi vraisemblablement de fonctionner avec un organisme de contrôle et la mise en œuvre d’une régulation. Or, le principe même de la blockchain repose sur une technologie difficilement auditable, sans organe central de contrôle. Un paradoxe… D’autres éléments entrent en ligne de compte : quid de la numérisation des données de l’ensemble des contribuables, des ressources informatiques supplémentaires nécessaires à l’adoption de la technologie, de l’aspect énergivore de la généralisation de la blockchain, du respect de la RGPD… ? Bref, la blockchain est un véritable sujet prospectif pour l’administration fiscale, mais sa mise en place n’est certainement pas pour tout de suite.

“La multiplication des chefs de projet est une catastrophe managériale majeure”, affirme le sociologue François Dupuy

By |June 4th, 2021|Categories: Scoop.it|

Ils ont fait le choix de s'ajuster à une seule variable, la finance. Mais parallèlement, ils s'aperçoivent du désengagement des salariés et des problèmes que cela pose. Pour revenir aux valeurs, l'engagement est la deuxième valeur la plus citée dans les entreprises européennes. Cela fait quinze ans là aussi que les sociologues parlent de ces phénomènes. Bien sûr que l'engagement (défini comme mettre dans son travail un peu plus de soi que ce que prévoit le contrat de travail) est un facteur de productivité. Aujourd'hui, de plus en plus de salariés préfèrent mettre ce surplus ailleurs que dans l'entreprise, dans l'associatif, le non marchand... Ils se désintéressent du gain monétaire. Le désengagement va coûter très cher aux entreprises. Philippe Aghion avait calculé le coût de la défiance, j'attends qu'on mesure celui des effets de la pensée paresseuse avec impatience. Comment favorise-t-on l'engagement ? Comment voulez vous que les salariés soient engagés si vous leur faites passer en permanence le message que vous ne leur faites pas confiance, comme en attestent tous les systèmes coercitifs pour les surveiller, pour encadrer leur travail... Il y a des gens qui vous disent point par point ce que vous devez faire, et il faudrait s'engager, c'est-à-dire donner un peu de soi ? Il faut des dispositifs concrets, comme des récompenses, des modèles, qui favorisent cet engagement et pas un énième discours sur les valeurs. A ce sujet, je ne résiste pas à vous raconter cette anecdote : j'ai vu une entreprise, où on imprime les valeurs au dos du badge d'accès. Comme ça, si vous croisez un salarié et que vous lui demandez les valeurs, il a une antisèche ! Depuis le début de l'interview, vous insistez sur les discours et les systèmes contradictoires dans l’entreprise. D'où vient cette contradiction ? Il faudrait agir dans le bon sens. Les dirigeants devraient commencer par définir une stratégie et réfléchir après aux comportements dont ils ont besoin pour réussir. Aujourd'hui, on définit une stratégie, on donne trois valeurs et il faudrait que les choses se fassent. Et bien non, cela ne fonctionne pas ainsi. En outre, je crois qu'on privilégie trop la pensée linéaire et pas assez la pensée complexe. On développe une pensée segmentée où l'on traite une question à la fois, une pensée séquentielle où l'on s'attache à travailler problème par problème. Ce faisant on ignore les liens entre les différents niveaux. Je suis intervenu dans une entreprise où il était évident que le problème observé à un endroit trouvait sa source dans un autre service. Il m'a été répondu "on vous a fait venir pour régler ce problème là, pas pour aller voir ailleurs". C'est la pensée PowerPoint, ce flambeau de la paresse intellectuelle, cette succession de points les uns après les autres. Si on accepte votre diagnostic, comment expliquez-vous qu'il soit concomitant au développement des écoles de management ? On les appelle école de commerce ou business schools pas école de management. Ce sont les complices, avec les cabinets de conseil, de ce que je dénonce. Leur fonctionnement explique beaucoup de choses. Les programmes sont divisés en matière. Autrement dit, la personne n'est jamais considérée comme une personne à part entière. En outre, un second phénomène affreux s'y déroule : le relativisme des savoirs. Dans un amphithéâtre, un enseignant plus ou moins formé va développer son cours. Et il y a un élève qui va dire "ben non je ne suis pas d'accord, ça ne se passe pas comme ça, moi je pense que..." Et l'enseignant laisse trop souvent faire. On met sur le même plan 50 ans de recherches scientifiques et le témoignage d'un gars sûrement sympathique. On est dans la démagogie pédagogique. Ceci s'explique : la concurrence est telle entre les écoles qu'elles ne veulent pas faire de mal à leurs participants, à leurs élèves. Rien qu'aux Etats-Unis, on en compte 600. Or apprendre ça fait mal, je dirai même que ça doit faire mal. Propos recueillis par Christophe Bys

Avec Exaion, EDF veut promouvoir une blockchain plus sobre

By |June 4th, 2021|Categories: Scoop.it|

Depuis janvier 2020, EDF compte une nouvelle filiale : Exaion. Celle-ci est dédiée au développement de services clé-en-main à partir de la blockchain, avec une offre éco-responsable. Parmi les premiers clients d’Exaion figure la Société Générale, via sa filiale Forge, qui vient de participer à l’émission d’une dette obligataire de 100 millions d’euros sur la blockchain Ethereum pour le compte de la Banque Européenne d’Investissement (BEI). Explications.   Traçabilité des produits, partage de valeur ou suivi qualité : Exaion explore depuis un an de nombreux cas d’usages de la blockchain, que ce soit en mode “proof-of-concept” (POC) ou pour des déploiements à grande échelle, avec les filiales d’EDF et auprès d’acteurs de la logistique, de l’industrie, de l’énergie ou de la pharmacie. “Nous travaillons par exemple avec un acteur de l’agro-alimentaire pour garantir le respect de la chaîne du froid ou avec un logisticien pour le suivi de ses conteneurs”, explique Fatih Balyeli, le CEO et co-fondateur d’Exaion. “Nous proposons aux entreprises d’être leur point d’entrée unique pour réaliser des projets blockchain de bout-en-bout. Nous sommes actifs à trois niveaux : dans le développement de protocoles, dans les infrastructures et dans les applications de la blockchain, telles que les smart contracts”.   Une révolution pour le monde de la finance     Un partenariat avec Forge, la filiale de la Société Générale dédiée à la blockchain, permet à Exaion d’investir un nouveau domaine : la finance. “Nous échangeons ensemble depuis le printemps 2020, puisque chacun de notre côté, nous avions cette même volonté de créer une entité blockchain au sein de nos entreprises respectives”, explique Fatih Balyeli. Ces échanges se sont concrétisés par une première collaboration entre Forge et Exaion, dans le cadre de la première émission obligataire de la Banque Européenne d’Investissement réalisée sur la blockchain Ethereum.    Si Ethereum reste associé à la crypto-monnaie du même nom, il n’est là pas du tout question de spéculation. “Nous avons structuré un produit financier classique, une obligation qui d’un point de vue financier et juridique est la même chose qu’une obligation traditionnelle. Avec une différence fondamentale : ce titre existe uniquement sur la blockchain, il ne transite pas sur le marché classique”, précise Jean-Marc Stenger, le CEO de Forge. Et d’expliquer : “la révolution qu’on observe actuellement dans l’industrie financière, c’est la même que celle que nous avons vécu il y a quelques années avec les e-mails. On passe d’un titre qui circule dans des infrastructures datant des années 80, avec jusqu’à trois jours de traitement, à des échanges instantanés via les protocoles blockchains”.   Les enjeux ESG, au coeur de la proposition de valeur d'Exaion   Si la technologie blockchain est prometteuse, elle suscite une interrogation : son coût environnemental, souvent pointé du doigt. “Pour faire tourner le réseau Bitcoin il faut quatre ou cinq réacteurs nucléaires, ce qui n’est pas rien”, souligne Fatih Balyeli. Qui plus est, cette utilisation d’énergie dans le cadre du “mining” est injustifiée : “l’algorithme initial du bitcoin parallélise un grand nombre de calculs qui ne servent à rien. Nous préférons donc travailler sur des protocoles de troisième génération, qui fonctionnent avec peu d’énergie”. À l’exception du bitcoin, dont les principes de fonctionnement ne peuvent être modifiés, les autres protocoles blockchain évoluent progressivement pour être plus efficaces. Dans le cadre de l’émission obligataire de la BEI, Exaion a par exemple pu utiliser une version test du protocole Ethereum, plus sobre que l’original.   Pour démocratiser les usages de la blockchain au sein des grands groupes, Exaion a en effet décidé de s’attaquer aux enjeux énergétiques de la blockchain, en cohérence avec l’ADN du groupe EDF. “Nos infrastructures sont pensées pour avoir l’approche la plus éco-responsable possible, en prenant en compte toute la durée de vie des infrastructures. Cela commence par le matériel, avec le choix d’utiliser des serveurs recyclés”.    Autre parti-pris : un data center implanté en Normandie, région la plus exportatrice en électrique, avec un mix énergétique associant nucléaire et renouvelable. La chaleur des serveurs est également récupérée. “Nous sommes actuellement à 50g de CO2 émis par kilowattheure. Dans la Silicon Valley, ils sont plutôt à 120, et en Chine autour de 600… Notre objectif est de passer en dessous des 40g, mais il y a des contraintes physiques qu’on peut difficilement dépasser. Nous travaillons donc à des solutions de compensation et d’effacement”, explique  le CEO de la filiale d’EDF.   Les clients d’Exaion sont aussi sensibilisés à la problématique énergétique, avec des incitations tarifaires pour tirer parti des heures creuses. Enfin, des solutions technologiques éco-responsables et décarbonées sont privilégiées autant que possible : EDF soutient notamment la blockchain Tezos, créée par un français, qui repose sur un protocole bien plus sobre que celui du bitcoin. Un tel discours fait mouche auprès des grands groupes clients d’Exaion. “Les critères ESG sont extrêmement importants pour nous et nos clients. C’est une discussion que nous avons systématiquement avec nos interlocuteurs”, abonde Jean-Marc Stenger. “L’aspect environnemental fera partie des critères de choix pour les blockchains que nous allons intégrer à l’avenir à nos plateformes”. BENOIT ZANTE Journaliste spécialisé dans les sujets de l'innovation, du marketing et de la transformation digitale, Benoit Zante couvre les grands événements technologiques mondiaux pour identifier et analyser les tendances émergeantes. Il est aussi l'auteur de "Les défis de la transformation digitale" aux éditions Dunod.

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