La présidente d’île de France demande l’usage de l’intelligence artificielle sur les caméras vidéo
En pleine campagne électorale, Valérie Pécresse candidate à sa réélection à la tête de la région île de France le 20 juin prochain, demande la possibilité d’utiliser l’intelligence artificielle avec les caméras de vidéo protection. La responsable politique rappelle qu’elle a déployé 80 000 caméras en île de France. Pour elle, ces caméras ne sont vraiment utiles que si elles sont complétées par l’usage de l’intelligence artificielle. 80 000 caméras vidéo déployées par la région île de France « J’ai assumé de déployer 80 000 caméras de vidéo protection. Ces 80 000 caméras ne sont vraiment utiles que si on peut avoir l’usage de l’intelligence artificielle pour pouvoir faire des vidéo patrouilles » déclare-t-elle. Elle a pris la parole sur les ondes de France Info, le 2 juin. Elle demande que l’IA puisse être employée dans les transports publics de la région pour détecter les pickpockets ou les harceleurs de femmes, ainsi que pour reconnaître les terroristes. « Il faut autoriser l’intelligence artificielle sans reconnaissance de l’identité » « Il faut autoriser l’intelligence artificielle sans reconnaissance de l’identité. Et sur le risque terroriste, je demande qu’à l’entrée des gares, on puisse matcher le visage des gens qui passent avec le fichier des personnes condamnées et recherchées pour des faits terroristes » précise-t-elle. Elle estime que les ordinateurs détectent les comportements suspects. « Ils détectent les pickpockets que l’on ne voit pas à l’œil nu. Ils détectent les harceleurs de femmes. Donc on a besoin de cette intelligence artificielle » résume la dirigeante. Elle reconnaît que la loi ne le permet pas aujourd’hui. « On a besoin de faire évoluer la loi qui aujourd’hui ne le permet pas » demande-t-elle. « Je demande un débat national, avec une vraie consultation sur les aspects éthiques. Je l’ai demandé au gouvernement depuis 6 mois, pour l’instant rien ne bouge » dit-elle.
Boom – United Goes Supersonic
United will purchase 15 of Boom’s ‘Overture’ airliners, once Overture meets United’s demanding safety, operating and sustainability requirements, with an option for 35 more aircraft. Slated to carry passengers in 2029, the net-zero carbon aircraft will fly on 100% sustainable aviation fuel (SAF).
« Avec Urbanloop, nous voulons concurrencer la voiture en ville »
L’Urbanloop est un nouveau moyen de transport qui circule à la même vitesse qu’un métro automatique et parcoure 1 km par minute. Pour l’emprunter, il suffit de se rendre à une station et de badger. Une capsule équipée de deux places arrivera rapidement, protégée par un tube protégeant la voie. Chaque capsule est réservée à un groupe de personnes, que vous soyez seul(e) ou accompagné(e). Si vous êtes plus de deux personnes, alors plusieurs capsules arriveront à la suite et se suivront de près pendant le trajet. L’Urbanloop ne fait pas d’arrêt, il s’arrêtera à la destination que vous avez renseignée. Il ne rentre pas en concurrence avec les autres moyens de transports en commun existants, il vient plutôt les compléter. Il n’a pas vocation à être implémenté dans les centres-villes déjà saturés, mais à transporter les usagers de la périphérie jusqu’au centre comme le ferait la voiture. Les transports en commun prennent ensuite le relai. L’Urbanloop peut aussi être intéressant pour transporter des personnes au sein d’un campus, d’une zone industrielle, une station de ski, d’un aéroport ou d’un parc d’attractions. L’infrastructure se monte et se démonte facilement ce qui permet de réduire l’empreinte écologique.
The Mayor of Reno Is Betting Big on the Blockchain | WIRED
But this spring, Schieve (pronounced SHE-vee) devised a potential solution: a non-fungible token, or NFT, offered for sale on a blockchain called Tezos. The new owner would receive a .CAD file and a video from the artist, but the actual, physical sculpture would stay in that downtown Reno plaza. The proceeds would raise funds for the city to clean up the whale and preserve it for the public to enjoy. Schieve realized this type of semi-symbolic sale might require some sweetening. So she was contemplating offering benefits, like tagging along on her annual trip to Burning Man with fellow elected officials. (They don’t stay overnight, Schieve adds; she did not intend to jeopardize any future electoral campaigns with drugs and orgies.) Reno mayor Hillary Schieve PHOTOGRAPH: PATRICK T. FALLON/BLOOMBERG/GETTY IMAGES The issuance of an NFT is not, at this point, such a radical thing, even for a government. Cities and states all over have sought at times to forge links to the blockchain. In 2018, Cleveland declared itself Blockland, though the label seems to have waned. Wyoming has set itself up as the premier regulatory haven for cryptocurrency, a label that other states, including Nevada, now seek to challenge. All it takes is a few interested businesspeople and elected officials receptive to “new ideas,” especially those with a cypherpunk ring. That’s not quite what’s happening in Reno. For Schieve, the NFT was a gateway to something else. An early sign emerged in January, when Mayor Francis Suarez of Miami, a person on a recent tear of throwing out tech-friendly ideas and seeing what sticks, tweeted about turning his city into a “hub for crypto innovation” centered around Bitcoin. Schieve was unsatisfied. “When are you going to become a $LINK marine?” she teased in reply, cryptically to most readers. She was referring to a blockchain platform called Chainlink, perhaps best known for its cult following of “marines” who swarm toward any mention of the technology on social media. Their loyalty is expressed through ranks earned by #HODLing (that is, holding) the platform’s cryptocurrency, called Link. Apparently, the mayor of Reno was a member of the battalion—“link pilled,” in the community’s parlance. “It was really sweet,” Schieve says of the meme invasion her tweet inspired. Why had she tweeted about Chainlink, of all things? For one thing, she is an investor. In 2016 she attended a hackathon where an attendee convinced her to start dabbling in Bitcoin. She did, but found the speculation dull; it wasn’t exciting to watch the value of her bitcoin go up and down. So she began researching other blockchains and the problems they sought to solve. One day, she was reading about forms of digital identity—think blockchain-enabled driver’s licenses or vaccine cards—and came across some interesting cryptography that Chainlink was using to keep them secure. The project appeared well respected and had a number of high-profile scientists involved. So she started buying Link, among other so-called altcoins. “I like to invest in things that I believe in,” she says. “I’d never buy Dogecoin.” Schieve has done well for herself with this approach, though she declines to share how well. Her earnings were enough that her brother-in-law, a longtime cryptocurrency enthusiast, “freaked out” when he saw her quip on Twitter, fearing the attention of thieves and hackers. “My sister saw it and said, ‘Bruce wants to kill you,’” she says. Since then, Schieve’s Twitter account has bounced between the ordinary affairs of running a small city—mental health initiatives, historic preservation, teacher appreciation—and, on occasion, promoting Link.
Stress test climatique : la bataille de la donnée est lancée
Il y a quelques semaines, la Banque de France et l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) ont réalisé une première mondiale en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Les superviseurs ont bouclé le premier stress test climatique de l'histoire. Un vrai succès pour ces institutions, qui veulent s'imposer comme figures de proue sur la question environnementale, un sujet qui ne cesse de prendre de l'ampleur à mesure que les conséquences du réchauffement climatique deviennent de plus en plus tangibles. Pour autant, les résultats ne font pas l'unanimité. « La faiblesse des niveaux d'exposition des portefeuilles de crédit des banques laisse dubitatifs », lâche un acteur du secteur financier engagé sur le climat. Les analystes de l'agence de notation Fitch Rating sont également prudents face à ces résultats étant donné que « les banques ont des trous dans leur rapport d'exposition et ont récolté très peu d'informations granulaires de la part de leurs clients ». La Banque de France se veut le fer de lance européen de la lutte pour le climat dans la finance Sans remettre en cause la solidité de ses propres travaux, l'ACPR reconnaît des lacunes côté données. « Les difficultés rencontrées lors de la réalisation [du stress test, NDLR] confirment le besoin d'une meilleure disponibilité des données relatives au risque climatique au niveau européen », souligne l'ACPR dans le rapport final. Mais la mise en lumière de ces zones d'ombre faisait en réalité partie intégrante de l'objectif de cet exercice qualifié de pilote. Les données sont en effet au coeur de la bataille pour le climat. Sans elles, impossible de fixer des objectifs à même d'éviter que la température du globe n'augmente de plus de 1,5 °C d'ici à la fin du siècle, ni de s'assurer que les promesses faites par les entreprises en matière d'émission seront respectées. L'année 2021 va d'ailleurs être marquée par la publication de plusieurs directives européennes visant à améliorer la transparence en la matière. Les limites de l'approche sectorielle Les différents stress tests climatiques - l'Autorité bancaire européenne a réalisé le sien et la BCE en prépare un pour 2022 - vont nourrir ces réflexions autour des données. L'exercice français a notamment permis de montrer les limites d'une approche sectorielle pour prendre en compte l'hétérogénéité de l'exposition au risque de transition des entreprises. « Du fait de leur appartenance à un secteur donné d'activité, des entreprises vont avoir des expositions similaires alors qu'elles ont pourtant recours à des technologies très différentes qui ne vont pas être affectées de la même manière par le changement climatique, explique Laurent Clerc, à la tête de la direction de l'étude et de l'analyse des risques de l'ACPR. Avec une approche sectorielle insuffisamment granulaire, cette diversité du risque échappe au calcul des banques. » C'est notamment le cas d'EDF, Engie et RWE, ou bien de constructeurs automobiles plus ou moins avancés dans le développement de l'électrique. En outre, cette approche ne permet pas non plus aux banques de prendre en compte l'ensemble de la chaîne de valeur : « Il est important de prendre en compte l'intégralité de la chaîne de valeur. Ainsi, financer une entreprise fabriquant des pylônes en acier peut être perçu comme contribuant une activité fortement émettrice en gaz à effet de serre, même s'ils servent à produire des mâts d'éoliennes, avec in fine une contribution positive à la transition énergétique», ajoute celui qui a conduit et piloté l'exercice de stress-tests.
Une ferme de minage de crypto-monnaie démantelée par la police britannique
La Police des West Midlands en Grande Bretagne intervenait dans une zone industrielle le 18 mai à la recherche d’une installation de culture de cannabis. La consommation importante d’électricité avait attiré l’attention des forces de l’ordre. Les agents ont finalement découvert une ferme de serveurs informatiques de « minage » de crypto-monnaie, de type Bitcoin. Un drone avait capté une source de chaleur importante « Beaucoup de gens visitaient le site à différents moments de la journée, de nombreux câbles et conduits de ventilation étaient visibles et un drone de la police avait capté une source de chaleur considérable sur le dessus » indique la Police. Ce sont les signes habituels de fermes de cannabis mais lorsque les agents sont entrés dans le site, ils ont découvert un ensemble d’environ 100 unités informatiques dans le cadre de ce qui est considéré comme une opération d’extraction de Bitcoin. L’équipement informatique a été saisi et l’enquête auprès de Western Power, l’EDF local, a révélé que l’alimentation électrique était détournée et que cela représentait des milliers de livres sterling de consommation électrique volées pour alimenter la « mine ». « Ce n’est certainement pas ce à quoi nous nous attendions » reconnaît Jennifer Griffin, sergent de police. « Le site avait toutes les caractéristiques d’une installation de culture de cannabis et je pense que ce n’est que la deuxième mine de crypto que nous ayons rencontrée dans les West Midlands » ajoute-t-elle. En soit, miner de la crypto-monnaie n’est pas illégal, déclare la Police, mais il est clair que l’électricité était volée au réseau. Personne ne se trouvait sur le site au moment de l’intervention de la Police et aucune arrestation n’a été effectuée.
ASML, le plus gros succès européen de la tech
Dirigé depuis vingt ans par Peter Wennink, un ancien comptable venu de Deloitte, ASML fabrique des équipements de production de puces par lithographie pour les grands fondeurs comme Intel, Samsung ou le taïwanais TSMC. Ses machines utilisent des sources de lumière pour graver des circuits intégrés sur des plaquettes de silicium. C'est grâce à elles que l'industrie des semi-conducteurs a réussi à respecter depuis près de cinquante ans la célèbre loi de Moore, en doublant tous les deux ans le nombre de transistors présents sur une puce. Le Néerlandais n'est pas le seul à fabriquer ces machines. Canon et Nikon en fournissent aussi. Mais ASML détient une part de marché de plus de 80 % sur les machines classiques. Surtout, l'entreprise est le seul industriel de la planète à avoir construit des équipements utilisant la lumière de « l'extrême ultra-violet » (EUV) , permettant d'atteindre une finesse de gravure des puces allant aujourd'hui jusqu'à 5 ou 7 nanomètres. On parle, grosso modo, de tirer une flèche de la terre à la lune en visant une pomme. Il a fallu vingt ans de R&D à ASML et environ 10 milliards d'euros d'investissements pour atteindre cet objectif. Un effort comparable à celui du projet spatial Apollo. Le plus gros exportateur des Pays-Bas Aujourd'hui, ASML est le plus gros exportateur des Pays-Bas. Mais la société, fondée en 1984 par Philips et un partenaire local, a plusieurs fois frôlé la faillite. En 1986, le marché d'ASML s'effondre de moitié et trois des dix acteurs mondiaux abandonnent la partie. La petite entreprise de 360 salariés n'est pas prise au sérieux par les grands acteurs américains de l'époque. Elle a bien sûr placé des machines chez Philips mais doit mendier des subventions auprès de la Haye et Bruxelles pour survivre. C'est un contrat de 25 machines avec le fabricant de puces AMD qui la sauve de justesse en 1987. Mais en interne, des salariés font jouer la clause permettant de revenir chez Philips. A cette époque, Canon et Nikon détiennent 70 % du marché des équipements de lithographie. Forts de leurs compétences dans les lentilles, ils ont fusillé les acteurs américains en place comme GCA. Les semi-conducteurs sont alors considérés comme un enjeu national au Japon et NEC n'a pas hésité à laisser Nikon démonter une machine de GCA pour en comprendre le fonctionnement. La perte d'IBM L'année 1989 marque néanmoins un tournant. ASML réussit à gagner de l'argent grâce à un incendie dans une fab taïwanaise de TSMC. 17 nouvelles machines sont commandées dans l'urgence. ASML détient alors 15 % du marché mondial. Nouvelle crise en 1993. Le Néerlandais perd IBM, son seul gros client américain, à la suite de l'arrivée de Lou Gerstner aux manettes. Les autres grands de l'époque, Texas Instruments, Motorola, Intel ou Samsung, snobent ASML, qui ne vit que de commandes d'acteurs de second rang comme AMD, Micron ou TSMC. Mais les choses basculent à l'automne quand le géant coréen finit par s'intéresser à ASML après avoir observé ses machines chez Micron. Des objets volaient dans la salle Le choc culturel est violent. « Quand les Asiatiques n'obtenaient pas satisfaction, cela devenait parfois physique et des objets commençaient à voler dans la salle. On racontait aussi que si les ingénieurs néerlandais l'ouvraient trop, on leur prenait leurs passeports et ils avaient interdiction de quitter le complexe », écrit le journaliste René Raaijmakers, dans un ouvrage de référence sur l'entreprise*. En 1995, fort de quelques trimestres de profits, ASML entre en Bourse. La société rembourse ses dettes et investit à tour de bras. Au début des années 2000, elle lance deux technologies clés, Twinscan et la lithographie par immersion (on met de l'eau entre la source de lumière et la plaquette de silicium), qui lui permettent d'améliorer nettement la productivité et la finesse de gravure de ses machines. Le rapport de force avec les Japonais se met à basculer.
Des produits indexés sur le bitcoin débarquent à la Bourse de Paris
Il y a deux semaines à peine, un krach mondial faisait perdre au bitcoin près de la moitié de sa valeur. Mais cette énième secousse n'efface pas totalement la forte hausse des derniers mois et n'a pas refroidi les ardeurs des promoteurs des cryptomonnaies. La société de gestion américaine VanEck et la fintech suisse 21Shares ont ainsi annoncé vendredi la cotation, sur la Bourse de Paris, des premiers produits indiciels cotés (ETP ou trackers) exposés aux cryptos. Euronext confirme aux « Echos » la primauté de ces offres, tout en évoquant quatre émetteurs au total, avec le britannique ETC Group et l'américain WisdomTree. Ils « seront donc conjointement les premiers » à coter leurs produits crytpos, le 1er juin, à Paris et Amsterdam (hormis 21Shares qui ne cote qu'en France). En Europe, ce marché balbutiant est dominé par SIX, la Bourse suisse, suivie de Deutsche Börse selon les données d'ETFGI. Exposition indirecte aux cryptos « Il y a un double momentum : celui du marché qui attend des produits sur les cryptomonnaies tels que les trackers, et celui de 21Shares qui a rôdé ses trackers sur d'autres marchés réglementés avant d'arriver à Paris », explique aux « Echos » la société suisse. De son côté, VanEck indique que la cotation à Paris « permet d'élargir l'accessibilité des produits aux investisseurs français, étant donné que les courtiers n'ont pas tous accès à des marchés réglementés étrangers ». « Euronext Paris est un marché réglementé gage de confiance pour les investisseurs français », ajoute la société américaine. Les fournisseurs de trackers n'achètent pas directement des cryptoactifs sur le marché. Ils vont chacun proposer un produit synthétique répliquant le cours du bitcoin, et un autre copiant celui de l'ethereum, la plateforme blockchain qui gère l'ether, deuxième cryptomonnaie en termes de capitalisation. 21Shares se distingue avec, en plus, un ETP sur le cours inversé du bitcoin, présenté comme « intéressant lorsque les marchés sont baissiers ». CHRONIQUE - Le bitcoin ou le capitalisme délirant Les profils des émetteurs sont très différents, avec d'un côté des sociétés de gestion établies, de l'autre des start-up. Gérants d'actifs américains, Wisdom Tree et Van Eck sont des acteurs historiques des ETF (fonds indiciels cotés). Ils occupent respectivement la 14e et la 15e place mondiale de la gestion indicielle (ETF, ETP...), avec chacun 1 % de parts de marché selon ETFGI. Il y a quelques semaines, VanEck a commencé à commercialiser en France , via des courtiers en ligne (Boursorama, Fortuneo…), des ETP cotés sur Deutsche Börse. Ceux-ci sont exposés aux cryptos, à l'or et aux jeux vidéos. Des thèmes prisés par les investisseurs particuliers, mais plutôt destinés aux épargnants avertis en raison de leur volatilité.
La région sud s’associe avec Waze pour contrôler les flux touristiques
La région Provence-Alpes-Côte d’Azur s’est associée avec l’application de guidage communautaire Waze afin de répartir les flux des visiteurs dans les sites naturels sensibles et lisser les pics de fréquentation. Un partenariat inédit dans le monde qui montre comment le numérique peut jouer un rôle dans le respect de l’environnement. A l’heure où les cartes papier dépérissent au fond de la boîte à gant, nombreux sont les automobilistes à utiliser un GPS sur leur smartphone pour s’orienter, particulièrement pendant les vacances. Waze, l’application de guidage communautaire rachetée par Google en 2013, comptabilisait près de 14,2 millions d’utilisateurs actifs en 2020. C’est pourquoi le CRT Provence-Alpes-Côte d’Azur s’est rapproché de la société dès le printemps 2019 et de son partenaire local, CI Média, pour informer les automobilistes. L’objectif ? Mieux gérer les flux touristiques afin de préserver les sites naturels sensibles. Dès la fin du printemps, les automobilistes utilisant l’application Waze seront invités à emprunter d’autres itinéraires afin de réduire les bouchons et la saturation des places de stationnement dans les lieux prisés pas les locaux comme les touristes. Que ce soit à travers les fonctionnalités Pins, Search ads et Takeovers, les utilisateurs visualiseront un message d’alerte en cas de sur-fréquentation d’un spot touristique et se verront proposés des alternatives. Par exemple, sur le site du Gioberney dans le Parc national des Ecrins, une campagne Takeover peut être diffusée sur un rayon de 20km autour du site pour communiquer sur la forte affluence du lieu et sur l’existence de navettes pour s’y rendre. Plusieurs scénarios ont été validés et pourront être mis en œuvre dans différents Parcs nationaux et naturels régionaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur. D’autres sont encore en cours de validation.