HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

BNP Paribas en passe de mettre la main sur la banque de Casino et du Crédit Mutuel

By |April 27th, 2021|Categories: Scoop.it|

BNP Paribas pousse son offensive en France, tandis que son rival Crédit Agricole mène sa campagne d'Italie . Selon nos informations, le groupe bancaire dirigé par Jean-Laurent Bonnafé est en effet désormais seul en lice pour mettre la main sur Floa, la banque du distributeur Casino et du Crédit Mutuel, et ses 3 millions de clients. « La banque s'est dite prête à répondre aux exigences croissantes des deux actionnaires, en termes de prix et sur le plan opérationnel, analyse une partie prenante, et elle bénéficie aussi de liens forts avec le groupe de distribution depuis sa restructuration financière massive ». Ce n'a pas été le cas de La Banque Postale, l'ultime compétiteur face à BNP Paribas après le retrait de Santander, le candidat le plus généreux sur la ligne de départ. Selon des sources, La Banque Postale aurait mis sur la table plus de 200 millions d'euros pour 100 % de Floa Bank. Mais BNP Paribas se serait dit prêt à mieux valoriser Floa , avec un prix autour de 250 millions d'euros. C'est bien plus que les attentes initiales des actionnaires au moment du déclenchement du processus d'enchères (200 millions d'euros). Ce montant est aussi bien supérieur à celui des fonds propres actuels de Floa Bank (197 millions d'euros selon le rapport annuel de Casino), une exception dans les transactions bancaires actuelles. Belle plus-value Ce prix a de quoi contenter le Crédit Mutuel, l'actionnaire le plus actif dans le processus de cession, qui pourrait réaliser là une très belle plus-value. Ses 50 % dans Floa sont en effet valorisés 85 millions d'euros - soit légèrement moins que ce qu'ils valaient il y a dix ans quand le groupe mutualiste est entré au capital. La question reste ouverte en revanche pour Casino, qui restera un partenaire opérationnel clé du nouvel actionnaire. Ses titres valent bien plus dans ses livres : 141 millions d'euros pour la moitié du capital de Floa, selon son dernier rapport annuel. Aussi il n'est pas certain que le distributeur souhaite se désengager complètement. Le schéma de détention en discussion avec BNP Paribas n'est, de fait, pas encore connu à ce stade. Interrogées, aucune des parties prenantes n'a souhaité faire de commentaire. « C'est trop tôt encore, il reste encore au moins quinze jours de négociations pour tenter d'aboutir », insistaient même plusieurs parties prenantes en dépit du retrait de La Banque Postale. La course aux paiements fractionnés Que suscite un tel engouement pour Floa, alors qu'en parallèle les agences de HSBC France peinent à se vendre après plus d'un an de négociations ? La banque du Crédit Mutuel et de Casino ne compte qu'un bilan de 1,82 milliard d'euros, et a généré un résultat certes croissant mais pas du tout à même de changer la donne d'un géant comme BNP Paribas, qui plus est en France : 17 millions d'euros en 2020 pour 181 millions d'euros de produit net bancaire, selon le rapport du groupe Casino. C'est que Floa Bank a développé une forte expertise dans le paiement fractionné . L'établissement revendique la place de leader dans ces modes de règlements, avec plus de 25 % de part de marché et plus de 100 e-commerçants partenaires. Or, alors que le marché du crédit à la consommation s'effrite, le paiement en plusieurs fois est en plein boom. Les valorisations des fintechs spécialistes de ces modes de paiement explosent dans le monde. Klarna par exemple a ainsi vu sa valorisation multipliée par trois en moins d'un an, à 31 milliards de dollars. De quoi susciter l'appétit des banques traditionnelles.

Cryptos : Dogecoin, une plaisanterie à 36 milliards de dollars

By |April 27th, 2021|Categories: Scoop.it|

Le secteur des cryptomonnaies ou cryptos a aussi ses bouffons , des personnalités numériques chargées de divertir et de faire rire. Et le dogecoin, conçu à son origine comme une plaisanterie est le bouffon du « roi bitcoin », qui domine et s'approprie la moitié du marché mondial. Sur les 9.500 cryptos, qui ont émergé dans le sillage du bitcoin et tenté de contester son monopole naturel, le dogecoin a tout fait pour se démarquer, avec succès. Son cours de 0,2744 dollar (0,2271 euro), en hausse de 1,6 % sur les dernières 24 heures, a été multiplié par 59 cette année. Le dogecoin figure aujourd'hui au 7e rang mondial du secteur et pèse 36 milliards de dollars. Malgré cet engouement, le dogecoin n'est toujours pas coté sur la plateforme Coinbase , qui a récemment fait son introduction en Bourse . Il est en revanche coté sur Kraken.  Aboyeur né Le dogecoin a pris pour mascotte Kabosu, un shiba inu, chien qui appartenait à une professeure japonaise. Cet animal est réputé pour être « vif et très intelligent. Petit, mais bien proportionné, il est doté d'une forte personnalité ». Son principal défaut ? « C'est un aboyeur né ». La mascotte du dogecoin est devenue un mème Internet , une image reprise et déclinée en masse, lui offrant une notoriété mondiale. Secrets de famille Son fonctionnement est aux antipodes du bitcoin : l'offre du dogecoin est illimitée à la différence de l'émission maximum de 21 millions de bitcoins . A son origine, 100 milliards de dogecoins devaient être émis au maximum avant que son offre soit changée et devienne illimitée. Chaque année, des milliards de nouveaux dogecoins sont émis à un rythme décroissant et trouvent preneurs dans la folie spéculative qui s'est emparée de la crypto. C'est une devise « inflationniste » à la différence de la leader des cryptos. « Les partisans du bitcoin ne sont pas fans du dogecoin, qu'ils voient comme le jeune frère qui leur fait honte et révèle les secrets de famille. Les cryptos sont censées inaugurer une révolution monétaire sérieuse et pas être une plaisanterie », écrit sur son blog Moneyness , l'économiste John Paul Koning . Devise des réseaux sociaux Le dogecoin est en « roue libre » depuis sa création il y a sept ans. Il ne bénéficie d'aucune communauté significative de programmeurs et son fonctionnement n'a pas subi de changement ni d'amélioration depuis 2015. Cette crypto est peu utilisée par des applications. Elle est en revanche très populaire sur les réseaux sociaux et sur le forum Reddit où l'espace de discussion dédié à dogecoin compte 1,5 million d'abonnés, en hausse de 25 % en une semaine selon le magazine « Forbes ». Rasta crypto Dogecoin est une monnaie d'échange décentralisée utilisée entre les internautes. Compte tenu de sa très faible valeur (quelques cents), c'est une sorte de pourboire numérique pour récompenser un service, une bonne action, un don. Le dogecoin est aussi utilisé dans le cadre du financement participatif (crowdfunding). Cette crypto a permis de financer la participation d'une équipe de bobsleigh jamaïcaine aux Jeux d'hiver de Sochi en 2014. Une initiative qui se voulait un hommage au film Rasta Rockett . Le dogecoin s'est envolé cette année Objectif Lune C'est depuis l'application de partage de vidéos TikTok que partit en juillet dernier l'envolée spéculative du dogecoin. Objectif ? « La Lune ! » (« To the Moon ! », selon le message martelé par les internautes) soit un prix de 1 dollar, le nouvel objectif de la communauté dogecoin. Le GameStop des cryptos La crypto a vraiment décollé en 2021, au moment de l'affaire GameStop, qui a marqué la revanche des boursicoteurs et particuliers face aux puissances de Wall Street et de l'establishment financier. Le dogecoin, populaire dans les milieux alternatifs et musicaux ( le rappeur Snoop Dogg est un fan), est devenu la coqueluche des cryptos et il s'est alors envolé jusqu'à un record de 0,45 dollar. Son faible prix le rend très abordable aux petits investisseurs et spéculateurs. Selon ses partisans, c'est le dogecoin qui conserve le véritable esprit des origines libertariennes des cryptos alors que le bitcoin a vendu son âme à Wall Street et s'est institutionnalisé. Concentration Le Dogecoin « est la crypto du peuple », avait ainsi déclaré le milliardaire Elon Musk. Pourtant, sa détention est très concentrée dans les mains de quelques grands investisseurs. 98 portefeuilles détiennent près des deux tiers des Dogecoins. Un seul portefeuille en détient 28 % et cinq 40 % selon TRM Labs. Parmi ces « baleines » (gros investisseurs) figure peut-être le dirigeant de Tesla. 0,00029 dollar à ses débuts Conçu par un programmeur américain Billy Markus à partir de modèles comme le luckycoin, lui-même inspiré de litecoin, le dogecoin fut lancé en décembre 2013 avec le concours de l'entrepreneur australien Jackson Palmer, le dogecoin se voulait une plaisanterie. Il valait alors 0,00029 dollar et sa capitalisation était inférieure à 2 millions de dollars. Il connaît dès ses débuts une forte volatilité (envolée, krach, piratage du portefeuille Dogewallet…) mais un mois plus tard les volumes sur le dogecoin étaient supérieurs à ceux traités sur toutes les cryptos, bitcoin compris. Sa cotation débute sur une plateforme et les premiers distributeurs de dogecoins sont installés à Vancouver au Canada et à Tijuana au Mexique proche de la frontière américaine. Parodie Ce début en fanfare, la jeune crypto décomplexée n'a pas pu le maintenir dans la durée. Elle a végété les années suivantes comme une crypto de niche face à l'explosion du nombre de ses concurrentes et la montée en puissance du bitcoin. En janvier 2018 au début de l'éclatement d'une des plus importantes bulles des cryptos, Jackson Palmer déclarait au magazine « Vice ». « Jamais je n'aurai imaginé que le dogecoin soit encore en vie en 2018 et qu'il ait une valeur de 2 milliards de dollars. Sa valeur tient au fait que des investisseurs peu expérimentés l'ont acheté en espérant que son cours suive l'ascension météorique du bitcoin. Le dogecoin était une parodie pour montrer combien il était facile de lancer une crypto », raconta l'Australien qui avait quitté le projet dogecoin en 2015. Soutien d'Elon Musk Une nouvelle génération de spéculateurs en quête d'adrénaline souhaite gagner de l'argent tout en s'amusant. Le dogecoin est fait pour eux. Il a aussi tapé dans l'oeil du milliardaire entrepreneur Elon Musk, qui lui a offert une publicité mondiale. Le 20 décembre dernier, il affichait son soutien au dogecoin à ses 45 millions d'abonnés sur Twitter en livrant ce message : « Un seul mot : Doge ». Et parodiait sa biographie qui indiquait désormais : « ancien directeur général de dogecoin ». L'effet avait été radical. Le cours du dogecoin avait alors bondi de 8 % en cinq minutes et de plus de 17 % en une heure. Elon Musk ne fit pas seulement progresser le prix mais aussi les volumes traités sur le dogecoin. Il récidiva le 25 décembre et le 28 janvier 2021, mais sans impact significatif sur le cours. Aussi connu que l'ether en France Dans l'Hexagone, sa notoriété est encore très modeste. Seuls 3 % des Français ont une idée précise de ce qu'est le dogecoin, contre 40 % pour le bitcoin, selon un sondage de l'Ifop pour le compte de Cointribune. Sa notoriété globale (personnes qui ont une idée précise et imprécise de ce qu'est le dogecoin) est de 10 % et déjà comparable à celle de l'ether (11 %), qui est pourtant la deuxième crypto mondiale.

Renault dévoile sa raison d’être

By |April 27th, 2021|Categories: Scoop.it|

Mettre en évidence la mission de Renault pour ses 170 000 salariés Cette phrase s’adresse aux 170 000 salariés du groupe afin de mettre en évidence la mission de Renault au service de ses clients et de toutes ses parties prenantes. La référence à faire « battre le cœur de l’innovation » est là pour témoigner de la dimension profondément humaine et généreuse du groupe ainsi que de sa créativité et sa qualité technique, explique Renault. La technologie doit toutefois être au service de l’humain. « Chez Renault, la technologie et l’innovation sont toujours au service de l’humain, et jamais le contraire » souligne Jean-Dominique Senard. « Le but ultime est de nous rapprocher les uns des autres » établit-il. Au bout du compte, on peut considérer que Renault a marié sa culture d’ingénieur avec son évolution vers les services puisque le constructeur ne parle pas d’automobile mais de mobilité. Il ne vend pas de voitures qui répondent à un besoin ou à un rêve mais de la mobilité. La raison d’être a été coconstruite avec l’ensemble des salariés et en concertation avec ses parties prenantes. Elle a été validée par le conseil d’administration. Elle exprime l’ambition et le sens du projet collectif du groupe en France et dans le monde. L’alignement de la stratégie avec la raison d’être conduit à la performance La dynamique de Renault va dépendre de l’alignement entre ses valeurs, sa gouvernance, sa stratégie et sa raison d’être, affirme le dirigeant. Cet alignement réussi doit mener à la performance. « Cet alignement produit de la substance et du sens. Le sens est le terreau de la confiance, de la fierté d’appartenance, de la motivation, de l’engagement des parties prenantes et donc de la performance » pense-t-il. Afin de concevoir la raison d’être du groupe Renault, des groupes de travail ont analysé des centaines d’entretiens avec des employés appartenant à une très grande diversité de métiers et de pays, dans les entités opérationnelles et à la direction générale. Une étude sur la culture de l’entreprise a été menée. Ce travail a été complété par des discussions avec des parties prenantes externes comme les partenaires, les investisseurs et les ONG. Un comité de la raison d’être va être créé Renault va créer un comité de la Raison d’Être avant la fin de 2021. Ce comité sera constitué de personnalités internationales appartenant à une grande diversité d’horizons et de champs de compétence. Il éclairera le conseil d’administration sur la stratégie du groupe par ses analyses et ses recommandations.

Touristes américains : un come-back dès cet été ?

By |April 26th, 2021|Categories: Scoop.it|

La présidente de la Commission européenne n’a pas dévoilé de calendrier précis, mais le New York Times a indiqué que les nouvelles règles pourraient être mises en place dès cet été, alors que les vaccinations s’intensifient dans le monde entier. L’Agence européenne des médicaments a approuvé les trois vaccins en cours d’utilisation aux Etats-Unis : Moderna, Pfizer-BioNTech et Johnson & Johnson. Pointant les « énormes progrès » des Etats-Unis, Mme Von der Leyen a noté qu’ils étaient en passe de vacciner 70% de leur population adulte d’ici la mi-juin. La reprise des voyages dépendrait « de la situation épidémiologique, mais la situation s’améliore aux Etats-Unis, à l’instar, nous l’espérons, de l’Union européenne » a-t-elle ajouté. Pour l’industrie touristique française ce retour espéré de la clientèle américaine serait un signal très positif. En 2018, 4,5 millions de touristes en provenance des Etats-Unis avaient visité l’Hexagone. Ils représentaient alors 5% du nombre total de touristes et un marché alors en évolution de 2,1%.

Usbek & Rica – Salaire unique ou « salaire au besoin » : une coopérative boulangère repense la rémunération

By |April 26th, 2021|Categories: Scoop.it|

Le salaire doit-il rémunérer la stricte part de l’effort productif de chacun ou bien doit-il intégrer les conditions sociales d’existence du travailleur ? Comme le rapporte Basta!, une boulangerie en coopérative a fait le pari audacieux d’expérimenter la seconde option.  « On s’est demandé sur quelles bases modifier notre grille de salaire : est-ce qu’on doit définir des critères de mérite ? Dans ce cas, qu’est-ce qu’on souhaite valoriser financièrement : est-ce que c’est le temps passé en production, le volume ou l’efficacité ? (…) Ou alors est-ce qu’on privilégie les tâches considérées comme plus intellectuelles ? » raconte Pierre, l’un des boulangers, au journaliste Barnabé Binctin.  Résultat : impossible de trancher. Naît alors l’idée de renverser la perspective, en dissociant les tâches accomplies de la rémunération obtenue. « Autrement dit, explique Barnaé Binctin, décorréler le salaire du travail, en ne se focalisant plus sur la production et l’activité exercée, mais plutôt sur les besoins revendiqués du salarié. »  

Usbek & Rica – Pourquoi les États-Unis veulent instaurer un impôt mondial minimum

By |April 26th, 2021|Categories: Scoop.it|

En quoi consiste un impôt mondial minimum ? Comme son nom l’indique, instaurer un impôt minimum sur les sociétés à l’échelle mondiale reviendrait à ce que tous les pays du monde – ou à défaut, l’immense majorité d’entre eux – se mettent d’accord sur un taux minimum d’imposition sur les entreprises.  Avec ce nouveau système, « chaque pays garderait son droit souverain à fixer le taux de prélèvement qu’il souhaite, mais, si celui-ci est inférieur à l’impôt minimum mondial, d’autres se chargeront d’encaisser à sa place le manque à gagner fiscal  », résume Le Monde. Dit autrement : les États récupéreraient alors la différence entre l’impôt facturé à l’étranger par leurs entreprises nationales et celui qu’elles auraient dû acquitter sur leur sol. Un casse-tête de surveillance fiscale en perspective ? Sans doute, mais « au lieu de rivaliser à qui baissera le plus ses taux d’impôt, les pays en viendraient à se faire concurrence en augmentant les dépenses publiques d’infrastructures, en investissant dans l’accès à l’éducation et en finançant la recherche », veut croire Gabriel Zucman, professeur à l’université de Berkeley et co-auteur, avec Emmanuel Saez, du Triomphe de l’injustice (Seuil, 2019), dans lequel il appelait de ses vœux la mise en place de la mesure.  Définir un taux d’imposition minimum commun à tous les pays permettrait également d’harmoniser des règles fiscales qui n’ont cessé d’être assouplies depuis des décennies. Selon le think tank américain Tax Foundation, le taux moyen d’imposition sur les sociétés (IS) est tombé sous la barre des 24 % en 2020, alors qu’il était de plus de 40 % en 1980. À quel niveau le seuil sera-t-il situé ? Reste évidemment à savoir à quel niveau situer le seuil de cet impôt minimum. Sur ce point, la question est loin d’être tranchée. Si le commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton a salué la proposition américaine de fixer le plancher à 21 %, le chiffre ne fait pas consensus. La France, dont le taux d’imposition doit être abaissé à 25 % à l’horizon 2022, plaidait jusque-là pour un taux minimum global d’impôt sur les bénéfices de 12,5 %, qui correspond par exemple à celui en place en Irlande. Plus généralement, beaucoup de pays de l’Union européenne qui se présentent – plus ou moins ouvertement – comme des paradis fiscaux affichent des taux inférieurs à ces 21 % : Hongrie, Lituanie, Slovénie… De leur côté, les économistes Emmanuel Saez et Gabriel Zucman suggéraient dans le Le Triomphe de l’injustice de fixer à ce seuil à 25 %. « Si les pays du G20 imposaient demain un taux plancher de 25 % à leurs multinationales, 90 % des bénéfices mondiaux seraient aussitôt effectivement taxés à 25 % ou plus  », expliquaient-ils alors. Et cela conduirait « à rendre caduque le modèle de développement des paradis fiscaux », assure aujourd’hui Gabriel Zucman. Pourquoi l’administration Biden est-elle en faveur de cette mesure ? Outre-Atlantique, on s’en doute, l’idée n’est pas tout à fait désintéressée puisque, comme le rappelle l’agence Reuters, ce projet de réforme est l’un des piliers du plan de rénovation des infrastructures américaine – fixé à 2 000 milliards de dollars. Pour pouvoir le financer, Joe Biden souhaite relever le taux de son propre impôt national sur les sociétés à 28 % (contre 21 % actuellement), tout en supprimant certaines déductions associées aux bénéfices réalisés à l’étranger. Craignant que ces mesures n’incitent les firmes américaines à délocaliser leurs profits pour éviter une taxation plus élevée, l’administration Biden propose donc une sorte de « compromis » aux autres pays. « Le risque est que le taux minimum de 21 % proposé par les Etats-Unis soit finalement réduit à un taux beaucoup plus faible suite aux pressions des paradis fiscaux » Arnaud Zacharie, secrétaire général du Centre national de coopération au développement (Belgique), sur son blog Partager sur Twitter Partager sur Facebook Un compromis qui, de fait, est assez éloigné du positionnement de l’OCDE.  En octobre 2020, suite à des discussions menées avec pas moins de 135 pays, l’institution suggérait, de son côté, l’instauration d’un taux d’impôt minimum mondial de 12,5 % sur les profits de 2 300 « entreprises numériques et de grande consommation », GAFA en tête. Rien à voir, donc, avec la proposition américaine, qui concernerait quant à elle toutes les entreprises, quel que soit leur secteur d’activité. 

Quand l’aviation d’affaires courtise les passagers des classes premium…

By |April 26th, 2021|Categories: Scoop.it|

La crise sanitaire aura un impact durable sur l’activité de voyage d’affaires. Le recours à la visioconférence a explosé. Les entreprises, entre réduction des coûts et amélioration de leurs bilans carbone, interrogent plus que jamais sur la nécessité et la pertinence d’un déplacement. Pour les spécialistes du secteur, l’incertitude reste de mise, comme en témoignent les prévisions en matière de réduction du nombre de voyages d’affaires une fois la pandémie terminée, estimée entre 10 et 35%… Selon son directeur général Dieter Vranckx, la compagnie helvétique Swiss table pour sa part sur une contraction des lucratifs voyageurs de la classe affaires « entre 25 et 30% » l’an prochain. Dans une interview publiée mercredi 21 avril sur le site HandelsZeitung, il prévoit toutefois un repli des voyages d’affaires « jusqu’en 2023 ». L’aviation d’affaires pourrait bien être l’un des gagnants de cette crise. Thomas Flohr, le président fondateur suisse de VistaJet (Vista Global Holding), leader mondial de la location de jets privés, dont le siège social est à Malte, affiche en effet son grand optimisme, ce mercredi 21 avril, dans les colonnes du quotidien The National basé à Abu Dhabi. Il table en effet sur un « boom » des voyages en jet privé cette année.

ASKA, la nouvelle voiture volante commercialisée en 2026 –

By |April 26th, 2021|Categories: Scoop.it|

Une nouvelle arrivante s’apprête à faire son entrée sur le marché des voitures volantes et elle est signée NFT, une jeune startup californienne. Baptisée ASKA, elle devrait pouvoir prendre la route et les airs en 2026. La société NFT a d’ores et déjà ouvert les précommandes pour les particuliers qui souhaiteraient conduire, un jour, le véhicule volant aux allures futuristes. En contrepartie, il vous faudra verser un acompte de 5 000 dollars pour réserver le véhicule et débourser la coquette somme de 789 000 dollars pour l’acquérir. L’ASKA est présenté sous la forme d’un SUV volant qui dispose d’ailes déployables qui lui permettent de pouvoir atterrir de manière verticale, à la façon d’un hélicoptère. Le véhicule hybride peut également prendre la route avec un mode de conduire « classique » ou électrique. Son autonomie est annoncée à 400 km. Selon les fondateurs de NFT, le principal problème à sa mise sur le marché reste aujourd’hui le développement d’une cellule qui assurerait que la voiture ne tombe pas en panne dans les airs, ce qui explique une mise sur le marché prévue pour 2026.

The pandemic has forced brands to shift from insight to intelligence

By |April 26th, 2021|Categories: Scoop.it|

Simple, focused KPIs The marketers who were able to move quickly from crisis mode were those who got clearer on the KPIs they needed to run their businesses on these two speeds, and to assess the impact and effectiveness of their work now and for the future. Combining these consumer and market KPIs with key financials and a range of analytics drives better conversations and actions, filtering out the noise. At Diageo we’ve been talking about this as ‘precision marketing’, beyond the short-termism of ‘performance’ marketing. To enable this, we introduced a tool called Global Performance Suite (GPS) in all our markets, putting these common performance metrics at arm’s reach, enabling marketing to lead one conversation about business and market performance confidently and transparently, cutting through noise and uncertainty. Information curation Another key to achieving these shifts has been to think about how to curate information. The sheer volume of information on the pandemic and its impact has been overwhelming.  Every agency and organisation wants to provide a point of view and an opinion. Taking time to curate, synthesise and provide access to the most powerful and reliable perspectives saves time and focuses your team on a common agenda. We have redeveloped our Diageo Insight Hub to be a central repository for rich but clear information to help people navigate ambiguity. New research processes In service of greater pace, traditional research processes have been further dismantled. The time in design, set-up and running debriefs has been compacted by automating and carefully customising research tools made available for self-service, while in parallel innovating how we answer more complex business questions. We need insight at pace but with quality and consistency, and more time for interpretation and implications. From insight to intelligence Organising these changes around the needs of marketers gives new perspective on how to create the right insight engine. Insight will be increasingly served up as accessible, digestible content on interactive dashboards wired into day-to-day decision-making at different levels. Deep understanding of the user needs and desired experience will enable information to be presented as a rich narrative and its implications – not bare facts. This will be truly about fusion of hard and soft data, using smart AI to arrange and organise information and help faster analysis. The rather academic paradigm of ‘insight’ will have served its purpose and give way to something more about ‘intelligence’. Future-focused insight teams Perhaps for specialist insight teams, this elevates them even more into being the bold architects of this next-generation intelligence engine, and frees their expertise into focusing the business on the disruptive consumer opportunities ahead so they can really shape the future.

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