Every Tech Company Wants to Be a Bank—Someday, At Least | WIRED
While the US hasn't gone that far, a symbiosis does exists between popular platforms and personal finances—a little toxic, maybe, but clear. Tech firms can deliver financial services right where and when they’re needed, says Gerard du Toit, a banking consultant at Bain. Part of that is, yes, data: Google and Facebook know about your recent breakup. They know that a baby is due, that the kids just started college. They’d probably love to help finance every step of the way, and collect even more data in the process. But new sources of revenue aren’t the main focus right now, Du Toit says. Instead, tech companies want to lock you even more securely into their existing business models—keeping those well-proven profit engines humming. If you thought iMessage kept you tethered to the iPhone, get ready for when your financial life revolves around Apple Pay. “All of these players have quite bold ambitions to be the center of everyone’s life, where you just can’t imagine breaking up with them,” he says. Getting there won’t be so easy. Tech is under more scrutiny than ever, and banking brings strict regulations and an opportunity for political intervention. Facebook is learning that the hard way with Libra, even sparking a House bill that would, you guessed it, keep big tech out of finance. The project already faces an antitrust inquiry from European Union regulators, and US officials have called it too-big-to-fail. “There are very few companies that actually want to be banks,” Du Toit says. (Facebook remains adamant that Libra is not a bank and won’t become one.) Most tech companies seem to be treading more carefully than Facebook. That’s why you’re seeing cooperation, not competition, with banks—things like cobranded credit cards and checking accounts. The big tech firms get the consumer lock-in and business benefits they want, without the regulatory headaches. Caesar Sengupta, a Google payments executive, told The Wall Street Journal that the search giant plans to partner with banks to get its products off the ground—a somewhat pointed statement, one month after Zuckerberg was hauled into Congress after failing to do just that. US consumers present another barrier. You might not love your bank, but looking for an alternative is a major hassle. “You need to give them a really big incentive,” says Arielle O’Shea, a banking specialist at Nerdwallet. “And even that might not be enough.” There are some disruptors: payments apps like Venmo, as well as so-called challenger banks that offer basic, low-fee digital services with less overhead than typical banks. They tend to go after customers who aren’t well served by existing banks. But few startups have gotten that model to work at scale. The business relies on squeezing profits out of the lowest-margin services. They've had reliability problems as well. Take the recent outages at Chime, the biggest challenger bank so far, in which millions of customers found themselves suddenly unable to buy groceries or put down security deposits on new apartments. The issues rested with another startup that handles Chime’s payments processing. Big Tech could probably deliver those services better. The platforms have reliable infrastructure and the data to help predict the services you’ll need, O’Shea says. They don’t even need to make money off the banking products themselves. Amazon would even save money when you open a checking account, Du Toit notes, because it would avoid fees it pays when you use an account from somewhere else.
Pour Ben Smith, Air France-KLM sortira plus fort de la crise
La deuxième vague de l’épidémie de coronavirus est d’une rare violence pour les compagnies aériennes. D’où l’urgence, pour nombre d’entre elles, de rassurer sur leur santé financière. Air France-KLM tient ainsi à rappeler qu’elle dispose d’environ 12 milliards d’euros de liquidités, en additionnant les 7 milliards d’euros de prêts garantis par l’État français pour Air France, et les 3,4 milliards d’euros de prêts néerlandais pour KLM et la trésorerie du groupe. «Ce qui devrait suffire à court terme», a précisé Benjamin Smith, dans une interview aux Échos. « A moyen terme, nous devons aussi nous assurer d’avoir une structure de bilan suffisamment solide » a-t-il poursuivi. « C’est ce sur quoi nous travaillons actuellement avec nos actionnaires, mais je ne peux fournir aucun détail à ce stade« . Des spécialistes du secteur estiment qu’Air France-KLM a aujourd’hui les liquidités suffisantes pour tenir jusqu’à l’été prochain (inclus). Le directeur général du groupe franco-néerlandais a ajouté dans l’interview au quotidien économique qu’il prévoyait un « avenir brillant » pour son entreprise, en insistant notamment sur les atouts spécifiques de sa filiale low cost Transavia France, dont les «coûts unitaires (sont) comparables à ceux d’easyJet» et qui peut s’appuyer sur les créneaux horaires à Orly et le programme de fidélité Flying Blue. Il se félicite par ailleurs que la crise permette à l’entreprise d’accélérer sa transformation, dans un contexte où de nombreuses compagnies de taille moyenne risquent la faillite. Pour Ben Smith, les gens reprendront l’avion dès qu’ils le pourront, avec l’arrivée d’un vaccin, prévoyant un rebond du trafic « aussi bien pour les loisirs que pour les voyages d’affaires« . En revanche, cet avenir passe par une meilleure coordination stratégique entre Air France et KLM, prévient le dirigeant canadien du groupe européen.
Élections américaines : la blockchain aurait-elle pu garantir l’intégrité des votes ?
En tant que base de données infalsifiable et décentralisée, la blockchain est souvent présentée comme une solution pour sécuriser les votes électroniques. Son usage aurait-il permis de garantir l’intégrité des résultats des élections américaines de 2020 et faire taire les suspicions de fraude de Donald Trump ? Joe Biden est élu 46e président des États-Unis et prendra ses fonctions en janvier 2021. Malgré sa défaite, Donald Trump et ses 72 millions d’électeurs, continuent de contester les résultats de la présidentielle et crient à la fraude. Le recours à une technologie comme la blockchain peut-il effacer ces suspicions ? Pour rappel, la chaîne de blocs est une base de données distribuée qui gère une liste d’enregistrements protégés contre la falsification ou la modification grâce à de la cryptographie. Autrement dit, le dispositif permet de sécuriser et de certifier l’authenticité d’un fichier par exemple. Une solution capable de garantir l’intégrité d’une élection qui a recours au vote électronique ? Blockchain : un premier vote réalisé en France À Verneuil-sur-Seine, le conseil départemental des Yvelines, a lancé une consultation publique pour récolter les votes des Vernoliens en utilisant la blockchain. Durant une semaine, via l’application A vos votes, basée sur la blockchain publique Tezos, les citoyens de la commune ont pu se prononcer quant à la proposition de contournement de la route départementale RD154. Une première visant à légitimer un vote électronique grâce à un système décentralisé qui a poussé un internaute à en tester les failles. Les résultats sont plutôt inquiétants : le dispositif ne permettait pas de garantir l’anonymat des votants et une faille lui a permis de multiplier ou de diviser le nombre de votes enregistrés. Plus alarmant encore, l’internaute s’est rendu compte qu’il pouvait lui-même participer au vote en utilisant des jetons XTZ — la cryptomonnaie associée à la blockchain publique Tezos — alors qu’il n’est pas résident de la commune de Vernueil-sur-Seine. Une technologie à peaufiner Ces failles remettent-elles en cause la légitimité de la blockchain pour sécuriser les votes électroniques ? « L’expérimentation de Verneuil-sur-Seine a révélé des failles, mais celles-ci concernent principalement l’interface utilisateur et sa façon de se connecter à la blockchain. Il ne faut pas en conclure que la blockchain n’est pas utile. Par contre, cela confirme qu’il faut beaucoup travailler la sécurisation de bout en bout : depuis l’émission des identités blockchain, en passant par leur distribution, jusqu’à l’interface de vote », estime Vidal Chriqui, CTO de BTU Protocol. En combinant chaîne de blocs et certaines variantes de cryptographie, le dispositif permettrait de garantir que les données d’un vote n’ont pas été altérées une fois celui-ci enregistré. Et dans le cas où les citoyens disposent d’une identité numérique, comme c’est le cas en Estonie par exemple, la blockchain permettrait d’authentifier chaque vote. Ces solutions ouvrent également la voie à de nouveaux cas d’usages, comme garantir que les votes par procuration sont conformes aux consignes. Un père de famille qui donne procuration à son fils pourra par exemple s’assurer, à l’issue du vote, qu’il a bien respecté ses consignes. En toute logique et dans le respect de l’anonymat, il sera le seul à pouvoir vérifier que sa voix a bien été respectée. « En fait, le vrai sujet réside dans la gestion des identités cryptographiques, la blockchain va surtout apporter une dimension supplémentaire de transparence. De manière générale, la technologie blockchain peut contribuer à garantir qu’il n’y a pas d’altération dans les données inscrites, mais ne peut garantir la véracité de l’écriture initiale, ce n’est donc pas LA solution, mais une des briques qu’il faut mettre en place », conclut le CTO de BTU Protocol. Comme dans le domaine du Travel, où l’industrie étudie encore cette jeune technologie avant de développer de nouveaux services, il faudra attendre quelques années avant que la chaîne de blocs ne constitue le socle de la démocratie numérique. Photo d’ouverture : Sean Ferigan
Jean-Philippe Courtois, Live For Good : “ Il faut savoir faire preuve de résilience face aux montagnes russes de l’entrepreneuriat social”
L’état des lieux est sans appel : un marché du travail ultra saturé, une jeunesse diplômée ambitieuse, une multiplication des innovations digitales, une croissance continue des capacités et de la maîtrise de la data, et une urgence écologique, sociale et solidaire. Partant de ce quadruple constat, Live For Good s’engage depuis 2015 dans l’entrepreneuriat social et l’accélération de la révolution technologique via l’incubation de projets vertueux portés par les moins de 27 ans. Dans un contexte de crise sans précédent, quels impacts sur ces projets florissants ? Rencontre avec Jean-Philippe Courtois, co-fondateur de Live for Good. Dans le domaine de l’entrepreneuriat social et de la start-up à impact, Live for Good détonne. Association familiale co-fondée par Pascale, Aurore, Romane et Jean-Philippe Courtois, Live for Good est née dans l’intention de rendre hommage à leur fils et frère disparu, Gabriel, fondateur de la plateforme visant à collecter des fonds pour construire des maisons en Malaisie. Que ce soit dans le domaine de l’alimentation comme la santé, la tech, les mobilités durables ou l’inclusion sociale, en 2020, Live for Good accompagne plus de 70 leaders positifs dans la construction de leur start-up à impact social ou environnemental. Mais dans le contexte de crise actuelle : comment l’incubation de jeunes pousses à impact s’organise-t-elle ? La Covid-19 rebat-elle les objectifs et possibles d’un monde entrepreneurial florissant ? Certains secteurs sont-ils plus propices à l’entrepreneuriat social ? Entreprendre est-il toujours envisageable face à un monde en crise protéiforme ? Pour en parler, nous rencontrons Jean-Philippe Courtois, co-fondateur de Live for Good. The Good : Pouvez-vous nous raconter l’intention de Live for Good et le cadre de sa mise en pratique concrète ? Jean-Philippe Courtois : L’entrepreneuriat social constitue un formidable levier pour répondre aux grands enjeux sociaux et environnementaux que sont pauvreté, cohésion sociale, chômage, changement climatique, tout en permettant de développer des compétences indispensables en 2020 et dans le futur…. Chez Live for Good, nous sommes convaincus que les jeunes et les entreprises sociales ont un rôle clé à jouer pour impulser une nouvelle forme de leadership et bâtir ainsi un monde plus juste, solidaire et durable. Notre vision de la transformation positive du monde passe par l’émergence et le développement d’une nouvelle génération de leaders positifs qui entreprennent pour le bien commun. La diversité étant source d’inclusion, de cohésion et d’innovation, nous veillons à rendre nos programmes les plus accessibles possibles, y compris pour des jeunes qui, de par leur origine sociale, leur situation géographique ou encore leur niveau d’études, sont éloignés des dispositifs de formation ou d’accompagnement. Depuis 2016, Live for Good a ainsi sensibilisé et formé plus de 3 500 jeunes, accompagné 208 startups à impact positif et fédéré une communauté de plus de 300 acteurs engagés (coachs, experts, entrepreneurs, partenaires) Pour concrétiser cette ambition, nous avons développé 2 programmes et 1 Prix. Le Programme Génération Impact : à travers des expériences d’entrepreneuriat social prenant la forme d’ateliers (quelques heures) et de mini-parcours (quelques semaines). Le Programme Entrepreneur for Good : un programme de 12 mois pour révéler le potentiel de jeunes entrepreneurs et accélérer leur projet d’entreprise à fort impact social ou environnemental (du recyclage de nos déchets au lien intergénérationnel en passant par la reconquête de la biodiversité et la lutte contre l’exclusion des publics précaires). Enfin, Le Prix Gabriel : remis chaque année à 5 lauréats, le Prix Gabriel reconnaît et récompense chaque année ces « leaders positifs » qui entreprennent pour le bien commun. The Good : Quels sont les principaux enjeux liés à un business tourné vers l’économie sociale et solidaire ? J-P. C. : Il faut savoir faire preuve de résilience face aux montagnes russes de l’entrepreneuriat social. C’est-à-dire être capable de concilier « viabilité économique » et « impact social », ce qui constitue un vrai challenge : chaque entrepreneur social doit veiller en permanence à maintenir cet équilibre. Dans ce secteur, bien souvent les délais de maturation d’un projet vont être plus longs que pour un projet classique. Il y a aura plus de retours à prendre en compte pour impliquer toutes les parties prenantes et les phases d’itération seront donc plus complexes. Il faut savoir faire preuve de beaucoup de patience pour mener à bien son projet. C’est aussi un défi au niveau du modèle économique. Il faut redoubler d’ingéniosité pour en bâtir un qui soit au service de l’intérêt général, mêlant des ressources parfois hybrides (prestations, dons, subventions, etc.) pour parvenir à concilier business et impact. Associer à cela des montages juridiques parfois complexes pour concrétiser sa mission sociale. Enfin, il faut réussir à mesurer l’impact de leurs activités pour en prouver l’efficacité. Ce n’est pas toujours chose aisée pour eux de savoir si les résultats observés découlent uniquement de leurs actions ou non. Une fois cela établi, il faut aussi qu’ils parviennent à capitaliser et valoriser cet impact pour générer des revenus pour leurs entreprises. Prenons l’exemple de Simplon, entreprise tech fondée par Frédérique Bardeau proposant des formations au code pour les personnes en réinsertion professionnelle. Il n’était pas question pour eux de facturer le prix de leur formation (des milliers d’euros) à des publics éloignés, souvent peu solvables (comme les personnes ayant le statut de réfugié ou des personnes en situation de grande précarité) … Ils ont su démontrer la qualité et l’efficacité de leur formation pour trouver un emploi et ainsi intéresser d’autres acteurs en capacité de payer pour le compte de leurs bénéficiaires : Pôle Emploi, les Régions, les OPCO, les entreprises privées… The Good : Parmi les projets que vous avez jusqu’à présent accompagnés, quelle jeune pousse fait particulièrement votre fierté et pourquoi ? J-P. C. : En 2018 nous croisons la route de Marius Hamelot, jeune architecte et engagé dans la nécessaire transition écologique. Face au constat alarmant de la pollution plastique, il décide de créer Le Pavé, un matériau d’éco-construction créé à partir de déchets plastiques, 100% recyclé et recyclable. Il a été lauréat de notre Prix Gabriel et nous l’avons ainsi accompagné pendant plus d’un an et nous continuons de le suivre aujourd’hui. Sa progression a été impressionnante. En seulement 3 ans Marius et son équipe ont levé plusieurs centaines de milliers d’euros pour développer leur projet. Ils ont notamment été retenus pour fabriquer et équiper les futures piscines olympiques (sièges, revêtement). Je pense aussi à Ophélie Vanbremeersch qui a été l’une de nos plus jeunes accompagnées. À seulement 18 ans elle a lancé ZAC, une start-up sociale qui repense complètement le cycle de vie des lunettes de vue pour en limiter le gaspillage et pour les rendre accessibles aux plus démunis. Je pense également à l’un de nos lauréats 2018, Aimé Galmi. Un génie, passionné d’informatique et cofondateur de Bakhtech, une agence de développement web qui lutte pour rendre internet accessible à toutes et à tous. Autiste Asperger, il connaît la discrimination et a décidé de faire de son combat l’inclusion numérique pour les personnes avec certains handicaps. The Good : Quels sont les secteurs qui vous étonnent par leur capacité de transformation ? Comment ? J-P. C. : Ces dernières années nous avons vu émerger des tendances lourdes en matière de création d’entreprise dans l’entrepreneuriat social. Par exemple, l’économie circulaire qui se structure et se professionnalise de plus en plus sous l’impulsion d’acteurs comme Phenix ou Too Good To Go sur le gaspillage alimentaire par exemple. La Tech for Good a également connu un essor important. La technologie est de plus en plus utilisée par les entrepreneurs pour répondre aux problématiques à la fois environnementales mais aussi sociales : elle permet aux agriculteurs de mieux comprendre leurs sols et de gérer leurs stocks de façon optimale (Jaya), elle permet de limiter l’isolement des personnes âgées (360 Odyssée) ou encore de dématérialiser les tickets de caisse pour en limiter l’impact écologique (SIFapp). The Good : Comment la crise Covid-19 a-t-elle affecté Live for Good et votre rapport à l’incubation de start-up à impact ? De nouveaux enjeux apparaissent-ils depuis l’annonce de la reprise d’un confinement ? J-P. C. : La crise du Covid-19 a mis à rude épreuve la capacité de résilience de nos entrepreneurs, mais aussi la nôtre. Nous avons ré-appris à accompagner des start-up à l’ère du tout distanciel et avons été forcés de digitaliser une bonne partie de notre programme… Un projet en réalité bien antérieur à cette crise, puisque depuis 2016 déjà Live for Good a investi dans la création d’une plateforme interne permettant de centraliser et digitaliser tout le suivi de nos start-up : un outil bien utile en cette période. Nous ne sommes cependant pas les principaux concernés par cette crise. Nos entrepreneurs sociaux font face à de nombreux défis communs à n’importe quel entrepreneur : problème de trésorerie, arrêt brutal de toute prospection possible, annulation de contrats … Mais les entrepreneurs sociaux rencontrent aussi des problématiques spécifiques. A l’image de Benoît et Louis, co-fondateurs de Tirelires d’Avenir, une solution de soutien financier aux jeunes adultes en situation de grande précarité qui ont vu s’accroître considérablement la précarisation de leurs bénéficiaires. La période est donc très difficile, mais elle a également été vecteur d’innovation et d’agilité pour beaucoup de nos entrepreneurs. A l’image de Maxime de SunnyCare qui a transformé sa machine de distribution de crème solaire pour festivaliers en borne de prévention Covid-19 distributrice de gel hydroalcoolique. Ou encore Matthieu fondateur de GobUSe et Clarisse fondatrice de FabBRICK, qui ont mutualisé leurs solutions pour proposer une brique de construction en masques chirurgicaux recyclés. L’enjeu pour nous va donc être de continuer à soutenir au mieux nos entrepreneurs malgré ce deuxième confinement en prenant en compte les stades d’avancement de chacun et donc les différentes conséquences que peut avoir cet isolement forcé sur leur projet. C’est une période de prise de conscience généralisée, les gens sont plus à l’écoute de la transition écologique et des inégalités sociales qui émergent… Charge à nos jeunes pousses de transformer cette crise en opportunités avec Live for Good à leur côté pour les aider dans cette démarche et faire émerger ainsi une nouvelle génération de leaders positifs qui entreprennent pour le bien commun.
Netflix Tests Linear Web Channel in France
Netflix has chosen France to test its first channel offering. Named Direct, the linear channel — which is only available to subscribers — will air French, international and U.S. feature films and TV series that are available on the streaming service. However, the channel will only be accessible via the service’s web browser, unlike its streaming service, which is found on set-top boxes thanks to distribution deals with French telco groups such as Orange, Canal Plus and SFR. The initiative marks Netflix’s first foray into real-time, scheduled programming. The service previously tested the option Shuffle Play, which wasn’t in real time but featured recommended programming to a sample of international users, explained a source at Netflix. The difference this time around is that the test is being localized in one country, rather than a sample of users. On its website, Netflix said it chose France to test its first linear channel due to the “consumption of traditional TV [in France].” “In France, watching traditional TV remains hugely popular with people who just want a ‘lean back’ experience where they don’t have to choose shows,” said Netflix. “We’re trying a new feature for our members in France – called ‘Direct.’ Maybe you’re not in the mood to decide, or you’re new and finding your way around, or you just want to be surprised by something new and different, said Netflix. During lockdown, Netflix subscriptions skyrocketed around the world. The service may be testing the channel to see if it allows it to retain subscribers who may feel fatigued after having binge-watched the titles that were recommended to them through the algorithm. This new linear feature may also appeal to older demographics that make up a significant portion of households in France. The test channel had a soft launch on Nov. 5 and will be more broadly available in France early December, said Netflix. A key European market for the streaming giant, the SVOD is believed to have around 9 million subscribers in France. The streaming company opened an office in France in January and vowed to increase its investment in French content. Some of its highest-rated French originals include “Family Business” and “Plan Coeur” (The Hook Up Plan). The company’s original film roster also includes Jean-Pierre Jeunet’s next movie, “Big Bug,” which started shooting last month. 14 COMMENTS Want to read more articles like this one? 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That’s why they’re gravitating to platforms like Facebook Watch Leave a Reply Your email address will not be published. Required fields are marked * LEAVE A REPLY NAME * EMAIL * WEBSITE Comments are moderated. They may be edited for clarity and reprinting in whole or in part in Variety publications. COUVAL DidierNovember 9, 2020 at 3:41 am And you forget another french hit programm called “10 pour cent” (“10 per cent”), with a last issue with a amazing Sigourney Weaver in her’s actress role! REPLY MiaWNovember 9, 2020 at 4:41 am fyi the series name for english audiences is ‘call my agent’ loved it! REPLY nerdrageNovember 7, 2020 at 11:53 am Weird. Some people just don’t want the burden of choice I guess. The more paranoid explanation is to note this is happening in France, where Netflix has been getting a lot of heat from government regulators who can’t stand the idea that Netflix is giving people the power to watch whatever they like – Hollywood movie, Korean zombie series, telenovela from Columbia, etc. This feature could easily be set not to be random at all, but to serve up a roster of content that the French government wants to promote. Netflix is facing problems with governments all over the place for the same reason. They can’t stand their people having the rights to just watch what they want instead of their own national content. This may be Netflix’s way of deflecting regulations by throwing these governments a sop in a way that isn’t obvious to their subscribers. And if subscribers don’t want to choose, then they shouldn’t mind not being able to choose. REPLY VivzNovember 10, 2020 at 5:16 am I haven’t found a single mention of French government regulating on Netlix content when searching by myself. Where did you get that idea ? REPLY Mᴥāz KalīmNovember 7, 2020 at 4:08 pm Some people don’t want the burden of choice I guess. Yikes! Are you seething your teeth with rage, very homely “nerd”? And even efficient invocation of slanted-phraseology, in order to sound alarmist: Otherwise, no sane reason to call domestic/homegrown content as almost like a dreaded state-propaganda initiative.( 🎼Done-dun-Done…!🎼). First of all, “the French” are wrong about a lotta of things — their double-standards and hypocrisy is virtually bottomless.( Not that I personally view it as a bad-thing.) And you’ve to look no further than challenge yourself at the other, off-topic renewed socio-political crisis going over there to understand differently. However.. Merely course-correcting after having swayed by literally years and years of press propaganda in promoting cord-cutting and Capitalism-loving masses getting aptly kicked in their guts and rears — maybe NETFLIX® does realise that unlike the purveyors of brands Freedom® & Democracy®, it can’t sustain itself for long by imposing “one size fits all” on everybody across wherever Uncle Sam allows them to conduct business. Particularly those who’re not as kooky as those Capitalist-bootlickers. And puh-lease.. Alright: You seem to be talking straight out of your rectum! NETFLIX® isn’t some Eve’s Garden, capisce? It’s not an utopia where you could get exactly whatever you desire, whenever you desire: So your yet-another slanted-phraseology does nothing but shows how personally you’re taking it. REPLY nerdrageNovember 9, 2020 at 1:41 pm Seek medical help. You appear to be having a stroke. REPLY lms for schoolsNovember 7, 2020 at 1:06 am In this world where time is money we sure waste a lot of time in schools instead of making an impact on the young generation who will change the world. Why waste in managing mundane activities which the Technology handle easily, That’s where we come in a service targeted for schools to enable cloud-based management system and communication between the school and parents will turn out to be the best learning management system for schools REPLY Get going, mods!November 7, 2020 at 3:51 pm #SPAM REPLY Gremlin ManNovember 6, 2020 at 11:40 am Terrible idea. REPLY Mᴥāz KalīmNovember 7, 2020 at 3:53 pm #YourOpinion? REPLY Mason PeltNovember 6, 2020 at 10:59 am Everything old is new, with enough time. Or something like that. REPLY Mᴥāz KalīmNovember 7, 2020 at 3:41 pm You’re saying as if it’s a bad thing. REPLY FlashbackNovember 6, 2020 at 3:35 am What the fork, Netflix? What stupidity is this? REPLY Mᴥāz KalīmNovember 7, 2020 at 3:40 pm Are you talking to yourself? REPLY MOST POPULAR Blue Ivy Carter to Narrate ‘Hair Love’ Audiobook, From Oscar Winner Matthew A. Cherry Struggling AMC Chain Launches Private Theatre Rentals Program Johnny Depp: Why Warner Bros. Finally Cut Ties With the 'Fantastic Beasts' Star Amy Adams and Glenn Close’s Oscar Chances Try to Stand Above ‘Hillbilly Elegy’ Harry Styles Named Variety's Hitmaker of the Year Bert Belasco, ‘Let’s Stay Together’ and ‘Pitch' Actor, Dies at 38 Ellen DeGeneres Sells Bali-Inspired Montecito Compound for $33 Million WarnerMedia Begins New Round of Layoffs Amid Restructuring Dennis Miller Gets $49 Million for Cape Dutch-Style Montecito Compound ABC News to Honor Alex Trebek With '20/20' Special
Accord entre Richemont, Alibaba et Farfetch pour accélérer la numérisation de la vente du luxe
Le groupe de luxe Richemont et le géant du e-commerce Alibaba misent sur la place de marché du luxe Farfetch afin de développer les ventes du luxe en digital. Les trois entreprises forment un partenariat stratégique mondial visant à améliorer l’accès au marché chinois pour les marques de luxe et à accélérer la numérisation du secteur mondial du luxe. Alibaba proposera l’accès à la place de marché Farfetch via ses canaux destinés au luxe Tmall Luxury Pavilion et Luxury Soho ainsi que sur la place de marché transfrontalière d’Alibaba, Tmall Global. Un investissement de 1,15 milliard de dollars dans Farfetch Dans le cadre de l’accord mondial, Alibaba et Richemont investiront chacun 300 millions de dollars dans Farfetch. Alibaba et Richemont investiront également 250 millions de dollars chacun dans Farfetch China, prenant une participation combinée de 25% dans cette nouvelle coentreprise qui inclura les opérations de place de marché de Farfetch dans la région Chine. Séparément, Artemis, l’actionnaire majoritaire du groupe de luxe Kering, a accepté d’augmenter ses investissements existants dans Farfetch pour un montant de 50 millions de dollars. « L’investissement de 1,15 milliard de dollars d’Alibaba, Richemont et Artemis dans Farfetch constitue une validation importante de notre statut de plateforme mondiale pour le luxe » se félicite José Neves, fondateur et PDG de Farfetch. Les nouveaux canaux doivent permettre d’étendre la portée de la plateforme du luxe de Farfetch aux 757 millions de clients d’Alibaba. Pour les clients du luxe, cela offre de multiples façons de faire leurs achats soit grâce à l’intégration Farfetch, soit via l’intégration Net-a-Porter, la plateforme de Richemont déjà active sur Tmall Luxury Pavilion. Des grandes plateformes technologiques et de commerce du luxe « Ce partenariat hautement complémentaire réunit certaines des plus grandes plateformes technologiques et de commerce de détail de luxe au monde » pointe Daniel Zhang, PDG d’Alibaba Group. « Le marché chinois du luxe devrait représenter la moitié des ventes mondiales de produits de luxe d’ici 2025. Il est composé de centaines de millions de consommateurs jeunes, nés avec le numérique » ajoute-t-il. Farfetch et Alibaba ont par ailleurs formé un groupe de pilotage afin de promouvoir davantage l’initiative LNR, « Luxury New Retail », qui vise à mener la numérisation du secteur mondial du commerce de détail de luxe. Johann Rupert, Président de Richemont, et François-Henri Pinault, Président d’Artemis et PDG du groupe de luxe Kering, rejoindront Farfetch et Alibaba dans le groupe de pilotage LNR en qualité de membres fondateurs. Confiance dans Farfetch chez le PDG de Kering « Le potentiel de croissance du e-commerce de luxe n’a jamais été aussi prometteur, et l’importance de la Chine pour le secteur du luxe devient chaque jour plus évidente. Grâce à la vision de José Neves, Farfetch a joué un rôle important dans l’amélioration de l’expérience omni-canal pour les clients du luxe ces dernières années. L’investissement d’Artemis témoigne de notre confiance dans le futur de Farfetch » conclut François-Henri Pinault. Le groupe suisse Richemont possède un portefeuille de « Maisons » reconnues pour leur savoir-faire. Le groupe exerce dans quatre domaines commerciaux. Il s’agit de la joaillerie avec Cartier, Van Cleef & Arpels, etc. ; l’horlogerie avec Baume & Mercier, Jaeger-LeCoultre, Piaget, etc. ; la distribution en ligne avec Yoox Net-A-Porter Group (Net-A-Porter, Mr Porter, Yoox, The Outnet) et Watchfinder & Co. ; ainsi que d’autres, activités dont principalement des « Maisons » de mode et d’accessoires, avec Alaïa, Chloé, dunhill, Montblanc et Peter Millar. Artemis a été fondée en 1992. Il s’agit de l’actionnaire majoritaire du groupe de luxe Kering dont les « Maisons » sont Gucci, Saint Laurent, Bottega Veneta, Balenciaga, Alexander McQueen, Brioni, Boucheron, etc. Artemis possède également un éventail de sociétés prestigieuses comme la maison de ventes aux enchères Christie’s, les vignobles Chateau Latour et les croisières d’expédition Ponant.
Printemps annonce la fermeture de sept magasins du groupe
Le groupe Printemps s’impose un régime sec. Le distributeur qui détient l’enseigne de grands magasins Printemps et la chaîne Citadium a présenté « un plan de relance » à ses partenaires sociaux, mardi 10 novembre. Il consiste à fermer quatre de ses 19 magasins Printemps et trois de ses huit boutiques Citadium exploitées en France. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les boutiques de luxe se languissent de leur clientèle étrangère D’ici à janvier 2022, le groupe détenu depuis 2013 par le fonds Disa, aux mains de personnalités du Qatar, va tirer le rideau de ses magasins Printemps du centre Italie 2 à Paris, du Havre, de Strasbourg et de Metz, ainsi que les adresses qu’exploite Citadium à Paris, sur l’avenue des Champs-Elysées et la place de la Nation, et à Toulon. Le plan porte également sur une réorganisation des services au sein du siège du Printemps. Baisse chronique de fréquentation Ces mesures sont destinées à « réduire les pertes opérationnelles du groupe », avance une porte-parole du Printemps, sans toutefois en chiffrer le montant. Elles déboucheront sur la suppression de 428 emplois au sein de l’entreprise, d’ici à juillet 2021 ; 70 % des suppressions d’emplois concernent des postes de collaborateurs employés en magasins et le reste relève d’une réorganisation de ses services au sein de la centrale d’achat. Le groupe s’engage d’ores et déjà à « éviter les licenciements » en favorisant des mesures de reclassement. En interne, les salariés s’inquiètent sur un plan qui porte sur « plus de 10 % des effectifs ». Le groupe est dans le rouge depuis 2016, précise une porte-parole Les difficultés du groupe, dont les ventes ont atteint 1,7 milliard d’euros l’an dernier, ne sont pas nouvelles. L’enseigne Printemps est confrontée à la mauvaise santé du marché de l’habillement en France et à la baisse chronique de la fréquentation des grands magasins. Bien que le groupe revendique 70 millions de visiteurs par an, les ventes sont « en recul de 17 % sur les cinq dernières années », précise-t-il. La mise à l’arrêt du marché du tourisme en France, depuis le début de la pandémie de Covid-19, a exacerbé sa dépendance à la clientèle locale, notamment à Paris, où il exploite le grand magasin Printemps du boulevard Haussmann. Le groupe est dans le rouge depuis 2016, précise une porte-parole.
Etats-Unis : Joe Biden se déplacera-t-il en avion supersonique ?
Boom Supersonic, une société américaine qui développe un avion supersonique, a récemment annoncé son partenariat avec la Air Force, la branche aérienne des Forces armées des États-Unis. Le prochain Air Force One, l’avion avec lequel se déplace le président des USA, sera-t-il supersonique ? « Air Force One sera incroyable. Il sera le plus beau et le meilleur au monde », déclarait en 2018 Donald Trump. Le Président des Etats-Unis venait alors de négocier avec Boeing pour un nouvel avion aux couleurs du drapeau américain. Mais le futur avion du président américain sera-t-il réellement un 747–8 ? Le récent partenariat entre la Air Force et la société Boom Supersonic pourrait vouloir dire que Joe Biden, récemment élu, voyagerait plutôt en avion supersonique. La société américaine développe un avion pouvant atteindre les 2.335 km/h, soit Mach 2,2 quand le Concorde atteignait la vitesse de Mach 2. Une vitesse qui pourrait permettre de rejoindre Londres et New-York en 3h15 contre 7 heures aujourd’hui. Son prototype baptisé XB-1 et long de 22 mètres devrait effectuer son premier vol d’essai en 2021. « En réduisant les temps de trajet, nous permettons aux diplomates américains et aux dirigeants exécutifs de se déplacer plus fréquemment en personne, de relever les défis et de désamorcer les crises potentielles avec une touche personnelle. Nous sommes très fiers d’aider à imaginer une nouvelle façon pour l’armée de l’air de fournir des transports pour les activités gouvernementales essentielles », a déclaré Boom Supersonic dans un communiqué. « Boom est un exemple de l’ingéniosité américaine qui fait avancer l’économie grâce aux progrès technologiques. Nous sommes extrêmement heureux de faire équipe avec eux alors que nous travaillons à réduire le monde et à transformer l’avenir du transport aérien exécutif », déclarait de son côté le Brigadier Général Ryan Britton, Program Executive Officer for Presidential & Executive Airlift Directorate. Avec un avion aussi rapide, le nouveau Président des Etats-Unis pourrait se déplacer très rapidement afin de rencontrer les dirigeants du monde entier. Et comme de nombreuses technologies auparavant, comme Internet, les expérimentations de l’armée pourraient ensuite mener à une démocratisation des avions supersoniques pour le grand public.
Avec un premier test passager réussi, Virgin prend la tête de la course à l’Hyperloop
L’hyperloop, ce nouveau mode de transport terrestre qui permettra de voyager à la vitesse de l’avion et à la fréquence du métro, a transporté ses premiers passagers. Une première mondiale qui permet à Virgin Hyperloop de rassurer l’opinion quant au niveau de sécurité qu’offre ce nouveau mode de transport. En témoigne la déclaration de Jay Walder, PDG de Virgin Hyperloop à l’issue du test passager : « Je ne peux pas vous dire combien de fois on me demande si l’hyperloop est sûr ». C’est dans le désert du Nevada que la société a embarqué deux de ses salariés à bord d’une capsule supersonique pour effectuer un trajet sur une piste d’essai de 500 mètres. Avec une telle distance, la capsule est parvenue à atteindre une vitesse de 172 km/h en 15 secondes. Les passagers ont voyagé à bord de la capsule XP-2, une nouvelle version spécialement conçue par Bjarke Ingels Group et Kilo Design pour accueillir des passagers.