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Meta et Google grands vainqueurs du rebond de la publicité en ligne

Le marché de la publicité en ligne donne enfin des signes de rebond. La semaine dernière, Meta (ex-Facebook), Alphabet et Snap ont publié leurs résultats trimestriels. L'activité publicitaire des deux premiers est à nouveau florissante, après un fort ralentissement en fin d'année dernière, tandis que le troisième peine encore à se relever. Entre avril et juin, la vente de publicités a rapporté 58,1 milliards de dollars à Alphabet, la maison mère de Google, contre 56,3 milliards l'année dernière. Cette hausse est due aux bons résultats de la recherche en ligne, qui bénéficie d'un rebond du tourisme , mais aussi à ceux de YouTube, dont les revenus croissent à nouveau après plusieurs trimestres de baisse. Même élan pour Meta. Le groupe, qui contrôle Facebook, Instagram, Messenger, WhatsApp et la nouvelle application Threads, a annoncé que ses revenus ont bondi de 11 % en un an. En revanche, Snap a publié des résultats en baisse de 4 %. La maison mère de l'application Snapchat prévoit que ses ventes continueront à décliner ce trimestre. En Bourse, les actions Meta et Alphabet grimpent chacune de 8 % en une semaine. Au contraire, l'action Snap chute de 15 % ces derniers jours. Concurrence croissante Le succès de Meta « est en grande partie lié à une demande accrue d'espace publicitaire, et au fait que l'entreprise est l'un des acteurs clés du secteur », note Jasmine Enberg, analyste chez Insider Intelligence. Même raisonnement pour Google. Les deux entreprises représentent à elles seules près de la moitié (48,4 %) du marché de la publicité en ligne aux Etats-Unis, selon les estimations d'Insider Intelligence. LIRE AUSSI : RESULTATS - Google redresse la tête et Microsoft ralentit la cadence RESULTATS - Meta rebondit, porté par la publicité en ligne et par l'IA Elles doivent cependant faire face à une concurrence croissante : outre Snap et Twitter, TikTok se taille une part croissante du marché. Les revenus publicitaires d'Apple ne cessent d'augmenter. Enfin, Amazon a les faveurs des annonceurs qui veulent faire apparaître leurs publicités au plus près de la décision d'achat des consommateurs. Succès de Reels Pour se défendre face à TikTok, Meta compte sur Reels, une copie conforme de son concurrent chinois. L'entreprise dirigée par Mark Zuckerberg a longtemps éprouvé des difficultés à vendre ce nouveau format aux annonceurs. Le temps passé sur Reels par les utilisateurs de Facebook et d'Instagram faisait baisser les revenus du groupe, à cause de l'absence de publicités. LIRE AUSSI : RECIT - TikTok, le roi de l'économie de l'attention TikTok : l'inquiétante chorégraphie de Pékin Cette époque est désormais terminée, espère Meta. « Plus des trois quarts de nos annonceurs utilisent désormais Reels », a déclaré Susan Li, sa directrice financière. Mark Zuckerberg estime à 10 milliards de dollars le revenu annuel lié à cette fonctionnalité, dont l'algorithme utilise l'intelligence artificielle pour présenter de nouveaux contenus aux utilisateurs. Snap s'embourbe Pendant ce temps, Snap n'est toujours pas sorti d'affaire. Malgré ses 397 millions d'utilisateurs, « nous sommes encore loin d'avoir la croissance de nos revenus à laquelle nous aspirons », concède son PDG, Evan Spiegel, face à des analystes. L'entreprise, qui enchaîne les trimestres dans le rouge, n'a réussi à dégager de profits qu'une seule fois, en pleine pandémie. LIRE AUSSI : RESULTATS - Snap décroche en Bourse, après la baisse de ses revenus DOSSIER - La santé des géants de l'économie à la loupe En cause, sa petite taille, mais aussi la concurrence de TikTok, qui devrait atteindre 1,8 milliard d'utilisateurs mondiaux d'ici à la fin de l'année, selon Business of Apps. L'entreprise californienne a récemment lancé une nouvelle plateforme pour les publicitaires, qui a pu en dérouter certains, avance aussi Business of Apps. LIRE AUSSI : EN CHIFFRES - Le métavers de Zuckerberg, un trou noir de 43 milliards de dollars A plus long terme, Snap mise sur l'intelligence artificielle avec MyAI, un chatbot qui doit lui permettre de récolter davantage de données sur ses utilisateurs et de les monétiser. Meta, quant à lui, envisage lui aussi de créer un agent utilisant l'IA pour aider les entreprises à répondre aux demandes de leurs clients.

By |2023-07-31T09:44:10+00:00July 31st, 2023|Scoop.it|0 Comments

12 reasons why Twitter’s rebrand to X is a mistake

It’s a mistake because rebranding is always a mistake. Even if your brand is called Wanker or the Certified Union of National Transcribers, you keep your original name. The only reason you ever rebrand is because you have to for legal or ownership reasons, cf. Accenture. It’s a mistake because Twitter is throwing away brand equity. While the debate rages over distinctiveness and differentiation, no one doubts that a significant – and possibly dominant – aspect of brand equity is derived from a brand’s ability to be recognised by its target market and to come to mind in buying/user situations. When you rebrand you lose all of this and have to rebuild it from scratch. This takes time. This takes money and a host of other resources. It’s a mistake because the Twitter name and its associated brand were valued at 4.4 billion quid by Brand Finance last year. That makes Twitter’s brand worth significantly more than its annual revenues. That’s a big fucking asset to walk away from. Twitter’s rebrand to X slammed as ‘illogical’ It’s a mistake because you need your distinctive assets – your bird, your name, your blue colour – so that you can stand out and claim a share of screen. The average iPhone user has 40 apps spread across three or more screens. That makes app usage just as visually competitive as any grocery store shelf and just as dependent on established, distinctive identity for usage. It’s a mistake because your new name is ludicrously bad. Bad because X is already used by a plethora of other users and is almost certainly unprotectable across unnumerable business settings. Bad because X has a ton of negative, dark connotations that probably make it the 26th best letter to use. Bad because it’s a weird thing to say in both verb and noun form. Try “I’m going to X about it” or “I’ve just seen an X from Dave” or “I’m on X reading about it”. It’s a mistake because you currently make all your money from advertisers who are scared shitless of getting involved in any kind of “weird Elon shit with an X in the name”. Twitter was never the hottest ad platform in social media but brands knew what they were getting for their ad dollars. With X there is just mystery and weird Elon stuff – and advertisers no likey mystery and weird Elon stuff when it comes to brand safety and media investments. He is making these decisions alone. Running naked through the night. Fuelled by ego and a trenchant desire to make his mistaken acquisition a success. It’s a mistake because you just ceded a huge advantage to Threads which was, until yesterday, the new brand trying to establish itself against an incumbent. Today it is the stable, established platform that users will move to because they are weirded out by X. It’s a mistake despite the fact that a “super-app” offering multimedia offerings and payment services does make some sense. No-one has yet become the Western equivalent of WeChat and Musk clearly has been eyeing that space for some time. But why kill Twitter to land there? Launch a new brand and maintain Twitter and its billions of profits. Or take a leaf from Zuckerberg’s playbook and create a brand extension of Twitter that offers these functions to users. Rebranding and repurposing and relaunching all at the same time smacks of desperation even though the target category does appeal. It’s a mistake that went unchallenged because Musk has built an empire of ignorance in which he is surrounded by those who will not challenge him. And his famed disrespect for marketing means that the humility of market orientation and a sensitivity for what users do and do not want, also escapes him. He is making these decisions alone. Running naked through the night. Fuelled by ego and a trenchant desire to make his mistaken acquisition a success. Elon Musk confirms Twitter’s ad revenue has halved It’s a mistake because Musk has bigger and more important endeavours to manage and protect. If X is a laughable failure it will not only reflect badly on X and on Musk, it will cast a long miserable shadow across the other bigger brands in his stable. It’s a mistake that will only be defended by two groups. Musk acolytes who assume every decision he makes is genius, bro. And counter point cowboys who always jump onto LinkedIn or Twitter, er… X, to make some kind of insane justification for the unjustifiable so they can get followers and retweets, er… reXs… see what I mean? It’s a mistake. One that did not need this column or the four hundred thousand other posts from marketers explaining why it’s a mistake. It’s a mistake

By |2023-07-28T09:24:17+00:00July 28th, 2023|Scoop.it|0 Comments

« L’Afrique est un investissement stratégique pour le Kremlin »

Moscou reste un acteur relativement petit en Afrique par rapport à la Chine, à l'Union européenne et aux grandes puissances européennes (Royaume-Uni, France). Traditionnellement, Moscou s'est concentré sur l'Europe, les Etats-Unis et l'Asie. C'est en train de changer. L'Afrique figure devant l'Europe (son premier partenaire commercial) et l'Amérique du Nord dans la nouvelle conception de politique étrangère récemment établie par Moscou. De nombreux pays africains rejettent la tentative occidentale d'isoler Moscou . Mais cela ne se traduit pas pour autant en coopération accrue avec la Russie. Aujourd'hui, le Kremlin entretient des liens relativement forts avec seulement une poignée de pays - Egypte, Algérie, Afrique du Sud. Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, semble être le principal émissaire du Kremlin… Au premier semestre, il a fait trois longs voyages sur le continent et visité dix pays africains, dont certains où il n'était jamais allé. Les Occidentaux mettent l'accent sur le Mali ou la République centrafricaine. Les intérêts de la Russie sont bien plus larges. Elle essaie de bâtir un « pivot africain ». C'est un investissement stratégique pour le Kremlin, pas une spéculation politique. LIRE AUSSI : Mutinerie de Wagner : la présence russe en Afrique reste intacte Ce pivot a été annoncé au premier sommet Russie-Afrique, à Sotchi en 2019. Un succès facile : il suffisait d'annoncer des plans généraux, de signer des protocoles d'accord. A Saint-Pétersbourg cette semaine, il faudra des résultats concrets. Le secteur privé russe ne connaît pas bien l'Afrique, réticent à entrer dans ces marchés sans soutien direct de l'Etat russe. Du coup, le commerce russo-africain se limite à 20 milliards de dollars par an, loin de son potentiel.

By |2023-07-28T09:19:56+00:00July 28th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Une voiture volante s’apprête à être commercialisée aux Etats-Unis –

La société Alef Aeronautics annonce avoir noué un accord avec un concessionnaire automobile pour commercialiser sa voiture volante. Après avoir reçu la certification de navigabilité aux Etats-Unis, sa première livraison est prévue d’ici fin 2025.  Vue et revue dans les films de science-fiction, la voiture volante pourrait prochainement circuler pour de vrai dans les villes du monde entier. Développé par Alef Aeronautics, l’Alef Model A est un eVTOL capable de circuler sur les routes et dans les airs. La voiture futuriste a récemment reçu une certification de navigation de la part de la Federal Aviation Administration aux Etats-Unis et un premier concessionnaire s’est engagé à la commercialiser d’ici fin 2025. Concrètement, ce modèle a été conçu pour transporter deux personnes, dispose d’une autonomie de 320km sur terre et de 180km dans les airs. À la place d’un moteur unique, le modèle A en utilise quatre de petite taille qui actionnent huit hélices positionnées sur les côtés. La voiture volante sera probablement classée en tant que « véhicule à basse vitesse », puisqu’elle ne pourra pas dépasser 40 km/h sur la terre ferme. Si les premières unités devraient être commercialisées d’ici fin 2025, cette voiture ne sera pas pour toutes les bourses puisque son prix d’achat en prévente est actuellement de 300 000 dollars, soit près de 270 000 euros. Contrairement aux autres eVTOL ayant déjà reçu leur certification, l’Alef Model A est le premier à être destiné à un usage personnel et à pouvoir rouler sur terre et/ou voler dans les airs.

By |2023-07-27T22:06:36+00:00July 27th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Prendre le train en France coûte 2,6 fois plus cher que l’avion

VIDÉO C’est l’heure des départs en vacances et de la question fatidique : avion ou train ? Le rapport publié par Greenpeace le 20 juillet est sans appel : dans une écrasante majorité des cas, le train coûte plus cher que l’avion, pourtant bien plus polluant. Par Delphine Bernard-Bruls Publié le 20 juillet 2023 à 17h22, modifié le 21 juillet 2023 à 08h28 Ajouter à vos sélections Partager Il a beau être polluant, l’avion reste l’option privilégiée pour les voyageurs souhaitant faire des économies. Dans un rapport publié jeudi 20 juillet, l’organisation non gouvernementale Greenpeace dresse un constat sévère : au moment de passer à la caisse, voyager en avion est bien plus avantageux que le train. En France, un voyage en train coûte en moyenne 2,6 fois plus cher que le même trajet en avion. Greenpeace a étudié 112 liaisons européennes et pour 89 d’entre elles, le trajet coûte plus cher en train. Pour Alexis Chailloux, chargé de campagne voyage durable chez Greenpeace France, pour inverser la tendance, il faut de « la volonté politique ». Or, « on ne peut pas avoir une politique climatique ambitieuse » dans ces conditions, estime-t-il. Pour inverser cette tendance tarifaire, Greenpeace propose plusieurs recommandations. Parmi elles, la fin des avantages fiscaux dont bénéficie le secteur aérien, des investissements dans les lignes de train de nuit, mais aussi, à terme, une interdiction de la publicité pour les voyages en avion.

By |2023-07-23T20:13:00+00:00July 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Tesla : avec Godzilla et les « pirates » au coeur de la gigafactory de Berlin

Elle surgit de nulle part, à l'orée d'un bois du Brandebourg situé à 55 kilomètres à l'est de Berlin. La première gigafactory européenne de Tesla, cette trouée industrielle grande comme la principauté de Monaco (ou 31 terrains de football), accueille cinq jours par semaine en trois-huit un ballet de 10.000 employés. Leur mission : fabriquer le modèle Y, voiture électrique la plus vendue en Europe au premier trimestre cette année. Ils peuvent garer leur propre véhicule sur le parking géant ou prendre les navettes qui font le va-et-vient à travers les bois, entre l'usine et la gare la plus proche située à 4,5 km. Celle qui est en cours de construction à l'entrée du site sera prête cet automne. A l'instar de leur travail, le trajet des salariés vêtus de tee-shirt, pantalon et baskets noires, lacets rouges en sus - la couleur signature du constructeur américain -, sera ainsi optimisé. Steve Jobs et Henry Ford réunis Elon Musk a marié pour Tesla l'obsession du détail de Steve Jobs avec les principes d'économies d'échelle d'Henry Ford. Un cocktail gagnant qui lui permettrait de réduire de 40 % ses coûts de production pour atteindre la rentabilité que les constructeurs traditionnels lui envient sur la voiture électrique. Chaque semaine, 5.000 SUV compacts sortent de la gigafactory allemande, contre encore 3.000 à la fin de l'année dernière. LIRE AUSSI : Automobile : le long et dur chemin vers la rentabilité des voitures électriques Comment attirer Musk et Tesla en France : une leçon allemande Rien n'est laissé au hasard : en témoignent les innombrables points d'accès qui ponctuent les 2,5 kilomètres de la circonférence de l'usine, dont les murs sont agrémentés de fresques futuristes. Les matériaux livrés par camions sont ainsi entreposés au plus près des ateliers qui les utiliseront. A l'intérieur, les processus ont aussi été simplifiés à l'extrême, selon une logique de Meccano® géant. Moulage et emboutissage XXL Ce gigantisme commence chez les « pirates », comme se sont baptisés les ouvriers qui font fondre 120 kilogrammes de lingots d'aluminium par 700 degrés, avant d'être injectés et moulés dans d'impressionnantes presses. Il en sort en quelques secondes le corps avant et l'arrière de la voiture. Un processus unique qui fait économiser la production de plusieurs dizaines de pièces. A l'atelier d'emboutissage, le processus est moins impressionnant mais il est aussi efficace : 4 presses de 2.500 tonnes produisent en quatre ou cinq étapes la « jupe de la voiture », soit les 12 éléments extérieurs de la carrosserie, du capot au hayon arrière, en passant par les panneaux latéraux et les portes. Ils sont ensuite stockés sur les parties latérales de l'usine. LIRE AUSSI : Comment Tesla réinvente la production automobile avec ses « giga presses » Tesla: Musk veut doubler sa production de voitures électriques en Allemagne Dix heures de meccano par modèle Le montage géant du modèle Y peut commencer, il prendra dix heures par véhicule. Un énorme robot surnommé « King Kong » dépose sur un tapis roulant la structure du véhicule à laquelle 400 robots Kuka, repeints en rouge à la demande d'Elon Musk, soudent ensuite les éléments extérieurs. Godzilla, la soeur de King Kong, les soulève en fin de parcours pour les déposer à l'atelier de peinture supervisé par une centaine de robots. Chaque véhicule est alors plongé dans un immense bain de préparation, avant d'être enduit d'une des quatre couleurs à disposition : cerise foncée, gris - exclusivités de Berlin -, blanc ou noir. On est loin des teintes infinies que Porsche, notamment, se faisait fort d'offrir pour égaler le nombre de vernis des épouses de ses clients… LIRE AUSSI : Tesla : Berlin, une étape cruciale pour le pionnier de la voiture électrique L'assemblage qui suit, la partie la plus gourmande en main-d'oeuvre avec près d'un millier d'ouvriers, illustre, quant à elle, l'obsession du détail d'Elon Musk. Une fois réalisé le « mariage » de la carrosserie avec les éléments mécaniques, seuls l'écran de contrôle (« cockpit ») et les roues ne sont, parmi les éléments amovibles ajoutés, pas produits sur place. Même les sièges, qui font l'o

By |2023-07-19T17:29:15+00:00July 19th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Kenya – FMI : sauvetage temporaire ?

Temps de lecture : 3 min Faux ongles, pâtes, cryptomonnaies, influenceurs… Afin de renflouer les caisses de l'État, le gouvernement kényan multiplie les nouvelles taxes, qui suscitent inquiétude et ressentiment dans ce pays en proie aux difficultés économiques, après le double choc de la pandémie de coronavirus et des conséquences de la guerre en Ukraine. Locomotive économique de la région d'Afrique de l'Est d'environ 53 millions d'habitants, le Kenya fait face également à une forte inflation (+ 8 % sur un an en mai) et à une sécheresse historique. La croissance a plafonné à 4,8 % en 2022, bien loin des 7,6 % atteints en 2021. La hausse des taux américains a, entre-temps, durci les conditions du crédit pour ce pays et d'autres en développement et fait chuter la monnaie locale. 20 % de la dette kenyane étant libellée en dollars, les coûts de remboursement se sont envolés. Le président William Ruto cherche à générer plus de 2,1 milliards de dollars afin de renflouer les caisses de l'État, lourdement endetté notamment par les grands projets d'infrastructure de son prédécesseur Uhuru Kenyatta, dont il fut le vice-président. Mais la mise en œuvre de la nouvelle loi de finances présentée au début de juillet ne passe pas. La justice a refusé, le 10 juillet, de lever la mesure qui interdit au Trésor de mettre en œuvre les nouvelles taxes – impopulaires – prévues par cette loi. L'affaire a été renvoyée devant la Cour suprême qui devra trancher. PUBLICITÉ À LIRE AUSSINajat Vallaud-Belkacem : « Les pays du Nord ont une dette envers ceux du Sud » Un prêt qui intervient dans une conjoncture économique difficile C'est dans ce contexte que le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi 17 juillet avoir validé une nouvelle tranche d'aide de 415 millions de dollars à destination du Kenya et être parvenu à un accord pour une aide de 551 millions de dollars supplémentaires. Ce versement intervient dans le cadre de la cinquième revue des engagements pris par le Kenya dans le cadre de son programme d'aide et porte à environ deux milliards de dollars le montant total déjà débloqué, soit la quasi-totalité des fonds prévus. Le conseil d'administration du Fonds a par ailleurs accepté de prolonger de 10 mois la période d'application du programme « afin de laisser suffisamment de temps aux autorités de mettre en place leur programme de réformes ». À LIRE AUSSIAfrique : ses solutions pour se libérer du joug de la dette Des financements supplémentaires pour financer la transition climatique Dans le même temps, il a également validé l'accès du pays à 551 millions de dollars supplémentaires dans le cadre de son Fonds pour la soutenabilité et la résilience (RSF), sur une période de 20 mois. Le RSF est un fonds qui doit financer la transition climatique et la mise en place de mesures visant à permettre l'adaptation des sociétés aux changements provoqués par le réchauffement climatique dans les pays pauvres et émergents. Si le RSF peut prévoir une période de grâce, permettant aux États d'entamer le remboursement plusieurs années plus tard, ce ne sera pas le cas pour le Kenya, la durée d'accès aux fonds se calquant sur le temps restant du programme actuel en cours, soit encore vingt mois. PUBLICITÉ Les réformes prévues dans le cadre du RSF doivent permettre de « renforcer les efforts pour intégrer les risques climatiques à la politique fiscale et au cadre d'investissement du pays, réduire les émissions avec la création d'un marché du carbone et renforcer la gestion des risques liés aux désastres naturels », a expliqué la directrice générale adjointe du FMI, Antoinette Sayeh, citée dans le communiqué. À LIRE AUSSIPays émergents : la crise de la dette est en cours De nouvelles manifestations malgré les dernières violences meurtrières Le pays est confronté à l'une des pires sécheresses de ces dernières décennies ainsi qu'à des troubles internes, alors que des manifestations antigouvernementales régulières, parfois violentes, secouent le pays. L'opposition kényane reproche au président William Ruto d'avoir « volé » l'élection présidentielle d'août dernier, qu'il a remportée avec 50,49 % des suffrages exprimés, contre 48,85 % pour son challenger Raila Odinga. Ces derniers jours, les tensions sont montées d'un cran, entre les deux camps. Odinga a lancé un mouvement de contestation et appelé à des manifestations les 19, 20 et 21 juillet pour demander l'abrogation de la nouvelle loi de finances, qu'il considère comme punitive. Au moins neuf personnes ont été tuées la semaine dernière, et six autres la semaine précédente.

By |2023-07-19T17:10:48+00:00July 19th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Golden Poppy : que vaut le nouveau restaurant parisien de la star Dominique Crenn ?

C'est une cheffe française, trois étoiles Michelin… Mais de notre côté de l'Atlantique, Dominique Crenn n'a pas l'aura d'une Anne-Sophie Pic ou d'une Hélène Darroze. Aux États-Unis pourtant, son Atelier Crenn, situé à San Francisco, s'est attiré les louanges du Guide rouge depuis longtemps déjà. Et la Bretonne de naissance, 58 ans, arrivée chez l'Oncle Sam à la fin des années 1980, y est une figure reconnue. Son histoire d'amour avec l'actrice Maria Bello, vue notamment dans la série Urgences, n'y est pas pour rien non plus. PUBLICITÉ La cheffe française, Dominique Crenn. © DR La voir ainsi se lancer dans l'ouverture d'une table à Paris, son tout premier restaurant en France, a quelque chose de savoureux. Situé au rez-de-chaussée du nouvel hôtel La Fantaisie, Golden Poppy, c'est son nom, est attendu au tournant. Pas de suspense inutile : le résultat est à la hauteur du buzz et de l'attente. Le nom de l'établissement fait référence au pavot de Californie, fleur aux reflets orange vif, emblème de l'État américain où Dominique Crenn a effectué la majorité de sa carrière. À LIRE AUSSISushi Yoshinaga : le nouveau restaurant de sushis dont tout le monde va parler Le souffle californien chic à Paris Golden Poppy, deux mots qui résument l'identité du lieu, frais et bucolique, très « flower power » dans l'esprit. Mais aussi la cuisine, sans viande et en grande partie végétale, melting-pot très californien d'inspirations asiatiques, latines ou mexicaines. Paris oblige, la cheffe trois étoiles a sculpté ce propos culinaire dans un écrin chic qui rend l'ensemble encore plus singulier. Et quelques plats de la carte de truster déjà le titre d'incontournables : Le riz frit croustillant, pressé en un petit lingot baignant dans un bouillon froid tonique et assaisonné de filets d'anchois.   PUBLICITÉ Les « régré-chics » pancakes à la banane arrosés de caramels et topés de caviar fumés.   Le ceviche de bar de ligne, dressé façon palace, fouetté par une marinade leche de tigre, arrondie d'un lait de petits pois.   À l'heure où beaucoup de bars à vins et autres bistrots se copient les uns les autres, cette singularité, même soigneusement étudiée et gentiment snob, fait souffler un vent de fraîcheur délicieux. Golden Poppy. 24, rue Cadet, Paris 9e. Carte : 50-120 €

By |2023-07-19T16:34:33+00:00July 19th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Casino, le dossier qui irradie la place de Paris

« Toujours un temps d'avance ». Cette maxime ouvre le dernier rapport annuel de Casino, publié en avril. « Innover, avoir une vision, un temps d'avance a toujours été dans notre ADN », professe le distributeur de Saint-Etienne. Un discours empreint d'un souffle d'optimisme, qui paraît en total décalage avec les déboires que connaît aujourd'hui le propriétaire de Monoprix et Franprix. La société plus que centenaire est au bord du gouffre et négocie sa survie auprès de ses créanciers. Le nom de son emblématique PDG, Jean-Charles Naouri, ne se trouve pas dans les deux offres de reprise qui étaient à l'origine sur la table pour tenter de sauver la société avant que le trio Zouari-Niel-Pigasse ne décide de jeter l'éponge . Les deux camps, y compris celui de son ami de toujours, Marc Ladreit de Lacharrière, une figure de l'establishment français, prévoyaient de lui réserver le même sort : l'effacement quasi-total de la participation de la maison mère Rallye, qu'il contrôle, dans Casino. Autrement dit, celui qui a fait du distributeur stéphanois un empire, de l'Amérique latine à l'Asie, est sur le point de tout perdre, plongeant ses 200.000 salariés dans l'incertitude sur leur avenir. Sauver le patient Casino Dans le milieu des affaires français, c'est la sidération. « C'est comme un château de cartes qui s'effondre », commente un acteur du secteur, stupéfait par la vitesse à laquelle les finances du groupe se sont dégradées. « Un milliard de chiffre d'affaires a disparu en six mois ! » s'étrangle un autre.  Arnaud Lagardère est tombé, maintenant c'est Jean-Charles Naouri. Aux Etats-Unis, cela fait des années que leur sort aurait été réglé. Mais on est en France  UN banquier La priorité, aujourd'hui, est de sauver le patient Casino, admis en conciliation, mais l'heure des questions viendra, et la place de Paris aura du mal à échapper à un examen de conscience. « Arnaud Lagardère est tombé, maintenant c'est Jean-Charles Naouri. Aux Etats-Unis, cela fait des années que leur sort aurait été réglé. Mais on est en France », persifle un banquier. LIRE AUSSI : ENQUETE - Jean-Charles Naouri, la chute d'un surdoué INTERVIEW - Muddy Waters : « Nous sommes à la fois des croisés et des capitalistes » Car les alertes ont été multiples : analystes financiers, agences de notation et… fonds activistes. « When a genius fails » (« Quand un génie échoue »), prophétisait dès 2015 la firme américaine Muddy Waters, dans un rapport qui mettait à nu l'endettement faramineux du distributeur, placé sous une cascade de holdings. Il évaluait alors l'action Casino à moins de 7 euros. Elle vaut autour de 3 euros aujourd'hui, près de huit ans plus tard, même si elle cotait encore à 10 euros fin 2022. Comment le groupe, qui affiche un flux de trésorerie libre (après frais financiers) négatif depuis 2017, a-t-il pu tenir aussi longtemps ? « Tout ça a duré parce que les banques ont continué à prêter. Elles avaient une grande confiance dans la personne de Jean-Charles Naouri », estime aujourd'hui le fondateur de Muddy Waters, Carson Block, qui avait parié sur la baisse du cours pour gagner de l'argent. Il pointe du doigt le rôle des principaux créanciers du groupe, entre autres Crédit Agricole, BNP Paribas et Natixis. La Société Générale, elle, a vite réduit la voilure. Interrogations sur une ligne de crédit En septembre 2018, à un moment de secousses pour la galaxie Naouri, Rallye, le holding de contrôle de Casino, annonce que cinq grandes banques lui octroient une ligne de crédit non gagée de 500 millions d'euros. Ce soutien bancaire suscite de vives interrogations des analystes financiers et de l'Autorité des marchés financiers (AMF). Dans les coulisses, les relations entre Jean-Charles Naouri et une partie de ses banques ont en réalité commencé à se tendre. Tout ça a duré parce que les banques ont continué à prêter Carson block fondateur de Muddy Waters Plusieurs prêteurs commencent à cette période à réclamer une révision du projet industriel, des augmentations de capital ainsi que des cessions pour réduire le gonflement inquiétant de la dette. Casino possède des pépites qu'il pourrait monétiser : ses actifs en Amérique latine, le site Cdiscount. Mais le PDG reste alors sourd à leurs demandes, selon elles. Membre du premier cercle Si elles n'ont pas coupé les vivres à Casino, les banques ont commencé à se délester d'une partie de leur créances auprès de fonds spécialisés, souvent au prix de pertes, un mouvement qui s'est accéléré au cours des derniers mois. « JCN », comme on le nomme, est un pilier de la place de Paris. Issu de l'Inspection des finances et ancien directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy à Bercy - où il a ouvert la France aux marchés financiers -, il fait partie du premier cercle. Celui qui fait corps quand l'un des siens est attaqué. Les activistes «vendeurs à découvert» qui, dans le sillage de Muddy Waters, ont pris le groupe pour cible, vont être dans le viseur de cette communauté à partir de 2019. Le distributeur affirme que le placement des holdings sous la protection du tribunal de commerce, le 23 mai de cette année, est la conséquence des coups de boutoir de ces fonds spéculatifs. Fin 2018, un autre « hedge fund » a fait parler de lui en France : Elliott, le fonds qui fait trembler les patrons, est entré au capital de Pernod Ricard . LIRE AUSSI : «Mon intérêt pour Casino est à la fois rationnel et émotionnel », affirme Daniel Kretinsky, désormais seul en lice Casino : Kretinsky fait basculer les créanciers en sa faveur, 3F se retire La place se met en branle. L'Afep, le lobby des fleurons tricolores, produit des arguments pour que les pouvoirs publics contiennent ces trouble-fêtes souvent anglo-saxons. L'association Paris Europlace tente notamment de faire durcir les règles à l'encontre des fonds qui parient sur la baisse du cours des actions. Lorsqu'il présente les conclusions de sa « taskforce » sur l'activisme au Palais Brongniart en janvier 2020, Augustin de Romanet, PDG d'ADP et président de Paris Europlace, ne cache pas que ce travail a été mené à la demande de certaines entreprises qui ont brandi la menace de se retirer de la cote. A ses côtés se trouve un homme lié à Jean-Charles Naouri. Ce contributeur clé de la « taskforce » a créé un site d'information économique dans lequel le PDG de Casino vient d'investir. Surtout, il dirige un cabinet d'influence, dont « JCN » est conseiller stratégique et qui essaie de faire bouger Bruxelles sur les vendeurs à découvert. « Capitalisme colbertiste » Aucune personnalité de la place n'ose publiquement défendre les activistes. A une exception près : Edouard Carmignac , star de la gestion d'actifs indépendante, dont l'un des fonds a enregistré une performance exceptionnelle au moment de la sauvegarde de Rallye, grâce à une position de vente à découvert. L'ancien agent de change devenu milliardaire ne fait pas partie du « club ». La levée de boucliers de la place lui inspire du dédain. « En France, on a une tradition du capitalisme colbertiste, où l'Etat soutient le statu quo et où les dirigeants d'entreprise sortent des mêmes écoles que les ministres », lâche-t-il dans une interview aux « Echos » en 2020. Très bien connecté, Jean-Charles Naouri sait aussi délier les cordons de la bourse quand il s'agit de défendre sa société. En cinq ans, entre 2018 et 2022, les charges exceptionnelles liées aux frais de litiges et de défense des intérêts du groupe se montent à 110 millions, d'après les rapports annuels. Ces dépenses en avocats, conseils, communicants et lobbyistes s'ajoutent aux millions versés aux banques pour des restructurations, cessions, refinancements. Les histoires qui circulent sur son compte dessinent un personnage qui a le goût du secret. « Naouri est une publicité vivante pour Signal ! » plaisante un fonds, en 2018. « S'il communique sur cette messagerie, c'est qu'elle est ultra-protégée. » Le gendarme boursier, lui, s'étonnera de la politique de conservation des mails du groupe : certains sont effacés au bout de 7 jours seulement ! Une pratique qui a cessé depuis. Naouri est une publicité vivante pour Signal ! S'il communique sur cette messagerie, c'est qu'elle est ultra-protégée. Fonds « JCN » a aussi la réputation de vouloir tout contrôler. Dans la maison, le débat contradictoire est difficile. Il l'est tout autant avec les intervenants extérieurs. Le distributeur montre les dents quand certains osent émettre des critiques. Exemple : cette lettre d'avocats qui atterrit au siège d'une banque anglo-saxonne renommée en août 2017. Casino accuse un analyste financier d'avoir publié des informations inexactes, qui ont prétendument fait chuter son cours de Bourse. Le courrier s'achève sur la menace à peine voilée de diligenter une enquête approfondie sur cette affaire. « C'est une façon de faire pression : l'analyste passe sous la surveillance étroite de son département conformité et l'établissement doit engager des frais juridiques », décrypte un professionnel des marchés. L'AMF prise entre deux feux Chez les analystes, on juge d'ailleurs le dossier Casino toxique. Cette communauté d'ordinaire discrète osera même se rebiffer sur les réseaux sociaux ou dans des notes après des mises en cause publiques de la part du groupe. Certains disent recevoir des coups de fil d'individus se faisant passer pour des journalistes. Le bureau de recherche Kepler Cheuvreux dénonce, lui, des « tentatives d'intimidation » . Mais rien ne permet de prouver que Casino est derrière ces manoeuvres. Pas plus que lorsque le spécialiste de l'antiterrorisme Jean-Charles Brisard se fait prendre en flagrant délit d'usurpation d'identité pour soutirer des informations à Muddy Waters. « Le pire espion du monde » - comme le surnomme Carson Block - a beau avoir effectué des missions de sécurité pour le groupe, comme l'affirme une source proche du distributeur, son commanditaire dans cette affaire reste inconnu. Comment l'AMF fait face à ces événements ? Pour Sophie Vermeille, l'avocate de fonds qui ont parié sur la baisse de Casino, dont Muddy Waters, « le gendarme boursier a mis du temps à intervenir, mais il est vrai qu'il ne s'est jamais agi d'une fraude comptable, simplement d'une hypercomplexité des structures rendant difficile la lecture des comptes ». Le 7 juillet dernier, l'Autorité des marchés a requis une lourde sanction contre Rallye pour des communications «trompeuses». LIRE AUSSI : L'AMF requiert une sanction exemplaire contre Rallye pour informations fausses ou trompeuses « On a laissé les deux camps face à face », déplore une source proche de Casino, qui regrette l'« inertie » de l'AMF face à l'offensive des « hedge funds ». « Depuis 2015, nous avons été l'objet d'attaques incessantes de fonds « shorts ». À force de diffuser des rumeurs négatives et trompeuses, ils ont fini par asphyxier le financement du groupe, car les taux d'emprunt ont monté et, progressivement, nous n'avons plus pu nous refinancer. Cette contrainte financière a pesé sur les résultats opérationnels », martèle le groupe. Le distributeur estime avoir fait son travail avec un total de plus de 10 milliards d'euros d'actifs cédés. « Nous avons vendu nos filiales en Thaïlande, au Vietnam, notre foncière Mercialys, des murs de magasins et 85 % de notre filiale GreenYellow créée auparavant. Mais pendant ce temps, les coûts de financement montaient et le robinet du crédit se fermait». « Il aurait fallu couper le cordon avec Rallye » Les cabinets EY et KPMG, commissaires aux comptes de la maison mère depuis près de deux décennies, n'ont, eux, pas émis d'alerte. EY ne peut pourtant pas se payer le luxe d'un nouveau scandale. L'auditeur a déjà eu maille à partir avec Muddy Waters et l'a payé cher : pour n'avoir pas averti sur la fraude du chinois Sino Forest, la firme a dû verser plus de 100 millions de dollars à des investisseurs lésés. Un mois avant le placement en sauvegarde de Rallye, les deux cabinets certifient que la « situation de liquidité est très solide » et permet « de faire face sereinement aux échéances financières ». Quant aux administrateurs judiciaires, Frédéric Abitbol et Hélène Bourbouloux, deux stars de la restructuration, ils permettent à «JCN» de garder le contrôle de ses sociétés. « Ils ont acheté l'histoire d'un choc exogène qui expliquerait la situation », souffle un connaisseur du dossier. « Pour que Casino vive, il aurait fallu couper le cordon ombilical avec Rallye », tranche une analyste.

By |2023-07-17T09:29:34+00:00July 17th, 2023|Scoop.it|0 Comments

La SNCF et Deutsche Bahn lancent une ligne directe entre Bordeaux et Francfort

Les deux sociétés ferroviaires expérimentent une offre TGV saisonnière entre Francfort et Bordeaux. Passant par Massy TGV et Marne-la-Vallée – Chessy, la ligne mettra un peu moins de 8 heures à relier les deux villes.  Une « nouvelle étape » dans la coopération entre la SNCF et Deutsche Bahn (DB), comme le souligne les deux compagnies. Expérimentée cette été, depuis le 8 juillet et jusqu’au 26 août, cette nouvelle liaison permet de relier Francfort à Bordeaux en moins de 8 heures à raison d’une fois par semaine le samedi. Ce trajet dessert, en France, les gares de Bordeaux Saint-Jean, Angoulême, Poitiers, Saint-Pierre-des-Corps, Massy TGV, Marne-La-Vallée – Chessy TGV, Champagne-Ardenne TGV, Meuse TGV, Lorraine TGV et Strasbourg. En Allemagne, les gares de Karlsruhe HBF, Mannheim HBF et Francfort seront également desservies. A bord des TGV, les voyageurs auront accès une connexion Wi-Fi, une offre de restauration et un accès aux salons SNCF et DB pour la 1ère classe.  Pour rappel, la SNCF et la DB proposent déjà 5 trajets quotidiens entre Paris et Stuttgart, 6 entre Paris et Francfort et 1 quotidien entre Marseille et Francfort. 

By |2023-07-15T14:54:22+00:00July 15th, 2023|Scoop.it|0 Comments